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De Markowitz à Monte Carlo
Les problèmes de la Mise en œuvre de la Théorie du portefeuille
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Agenda Part 1: Le paradoxe de Markowitz Part 2 : Les simulations
Part 3 : Le resampling
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Le paradoxe de Markowitz
Les difficultés de la théorie du portefeuille
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La théorie du portefeuille
Une théorie précise, élégante
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La théorie du portefeuille
Aux résultats essentiels pour l’industrie : Gestion indicielle Styles d’indices Méthodes d’évaluation des performances …
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La théorie du portefeuille
Dont la mise en œuvre a toujours rencontré beaucoup de difficultés.
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Leçons des optimisations sur données historiques :
les portefeuilles sont très concentrés; les allocations sont très sensibles aux prévisions.
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Un exemple Les données utilisées : Indices MSCI en actions
Avec une périodicité mensuelle De janvier 1988 à juillet 2007 Les pays : USA, UK, Japon, France, Allemagne, Italie, Espagne, Hong-Kong, pays émergents hors Asie, pays émergents d’Asie
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L’optimisation dans la pratique
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Un exemple Les paramètres de l’optimisation
pour un niveau d’aversion au risque = 5 Une absence de vente à découvert
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L’optimisation dans la pratique
Un portefeuille optimal concentré
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Un exemple Avec des portefeuilles longs,
Positions sur 25 à 33% des titres Des portefeuilles peu diversifiés Où la sélection doit être TRES judicieuse
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L’impact des VADE L’impact des ventes à découvert
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Un exemple Avec des portefeuilles long/short,
Des positions sur tous les titres Avec des effets de levier Des risques considérables
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L’impact de la VADE Un effet important sur la performance ex ante
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L’impact des VAD
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Les leçons de l’optimisation des portefeuilles
Avec VADE ou sans VADE, Des portefeuilles risqués pour des gérants institutionnels
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L’impact des erreurs d’estimation
Une pratique courante et intuitive : Pour définir les inputs nécessaires des optimisateurs (rendements espérés, covariances), Recours aux données historiques
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La sensibilité à l’échantillonnage
Les données historiques : uniquement un échantillon de la « population » Le problème de l’inférence des vraies valeurs à partir de l’échantillon Question : peut-on avoir confiance dans les données historiques
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Contre-exemple par le resampling
Le comme si : Les statistiques (moyennes, covariances) sont les paramètres définissant la « vraie » loi des rendements Resimulation de 1000 échantillons sur une durée de 20 ans (plus précisément 235 mois) Remarque : 20 ans une durée difficile à étendre
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Les résultats : les rendements moyens
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Les résultats : les volatilités
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Résultats sur les rendements
La lenteur de la convergence des estimations même dans le cas iid normal!
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Résultats sur les rendements
Conséquence au niveau des portefeuilles : l’éparpillement des performances de l’optimisation
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La distribution des statistiques des portefeuilles optimaux
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Le graphique le plus « informatif »
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Les rendements moyens
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Les volatilités
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La VAR paramétrique à 5%
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Le ratio de Sharpe
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La sensibilité à l’échantillonnage
Si on relâche les contraintes de financement, les performances sont pires encore!
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Le paradoxe de Markowitz
Empiriquement il arrive fréquemment que le portefeuille equipondéré fasse mieux même sur 10 ans et plus que les portefeuilles optimisés!!! « Optimisation du portefeuille ou maximisation des erreurs »
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Le paradoxe de Markowitz
Explications Mathématiquement : la linéarité des cpo le portefeuille optimal est alors très sensible à des modifications des paramètres …
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Le paradoxe de Markowitz
Sans prise en compte du risque d’erreurs d’estimation, l’optimisation conduit alors à parier excessivement sur des outliers qui ne sont que des mirages D’où « l’optimisation à la Markowitz = la maximisation des erreurs »
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Que faire? 4 pistes Ne plus optimiser « Torturer » les modèles
Recourir à la simulation Utiliser d’autres informations
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Recherche de Barra sur le screening :
Ne plus optimiser Screening Critères de sélection Tri Sélection Recherche de Barra sur le screening : performance inférieure à l’optimisation (« sophistiquée »)
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« Torturer les modèles »
Introduire des contraintes de financement L’impact positif de l’interdiction des VAD Et d’autres contraintes quantivatives L’explication : la pénalisation des rendements extrêmes
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Utiliser la simulations des rendements pour
Le resampling Utiliser la simulations des rendements pour Évaluer ex-ante la distribution des performances Construire des portefeuilles alternatifs
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Le resampling Resampling À la Jorion A la Michaud
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Les méthodes de Simulation
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Simulation d’une loi normale
univariée multivariée
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prob F rend
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Loi normale multivariée
Le problème supplémentaire La corrélation des variables Exemple : N titres dont on simule les rendements sur T périodes
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Loi normale multivariée
Les inputs Le vecteur des N rendements espérés Le vecteur des N volatilités La matrice des NxN corrélations
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Loi normale multivariée
La démarche (1) Simulations de N séries indépendantes de variables aléatoires (v.a.) centrées réduites suivant la loi normale (2) La corrélation avec la matrice de Cholesky (3) L’ajustement des moments
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La technique du resampling
Jorion (1992, Financial Analyst Journal) “Portfolio Optimization in Practice”. Richard Michaud (1998) R. Michaud a aussi déposé un brevet pour cette méthode U.S. Patent #6,003,018 by Michaud et al., December 19, 1999. Ibbotson Associates utilise aussi une technique de resampling notamment dans leur logiciel EnCorr
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Le resampling Une technique Monte Carlo pour estimer les inputs de l’optimisation moyenne variance et éventuellement la frontière. … conduisant à des portefeuilles diversifiés. une technique brevetée par Richard Michaud depuis 1999.
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La procédure Estimation du rendement, des écart-types et des corrélations. Nouvelles simulations calibrées sur les statistiques précédentes conduisant à de nouvelles estimations. Estimations des portefeuilles efficients correspondants à ces nouvelles estimations et pour différents niveaux de volatilité.
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La procédure (suite) Répétition de 2 et 3 (>1000 simulations)
Calcul de l’allocation moyenne ainsi obtenu et estimation du rendement moyen pour chaque niveau de volatilité. Détermination de la « frontière rééchantillonnée » à l’aide du portefeuille moyen et des statistiques initiales.
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Historique 1 « vrai » historique Historique 2 Historique N
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La distribution des statistiques des portefeuilles optimaux
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Le graphique le plus « informatif »
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Les rendements moyens
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Les volatilités
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La VAR paramétrique à 5%
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Le ratio de Sharpe
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Remarque Les portefeuilles sont optimisés sur les données simulées,
Mais évalués avec les moments de l’historique initial (considérés comme les vrais moments).
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Les efficient resampled portfolios
L’efficient resampled portfolio = moyenne des portefeuilles simulés correspondant soit au même niveau de volatilité exigé, soit au même niveau d’aversion Avantage : par construction, un portefeuille beaucoup plus diversifié Et donc susceptible de limiter des paris intempestifs
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Exemple Données de 1993 à 2007
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La zone d’acceptation des portefeuilles
Les portefeuilles appartenant à la même classe (même volatilité recherché ou même aversion) sont ensuite classés. Pour un seuil , on détermine la distance minimale pour laquelle à ce seuil le portefeuille p est statistiquement différent du portefeuille le plus efficient.
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La zone d’acceptation des portefeuilles
Avantage : Une approche statistique Aboutissant souvent à minimiser les rebalancements de portefeuille et donc les coûts de transaction. Limite : Test assez faible sur de nombreuses données.
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Critique du resampling
Critiques de Scherer (2002): les portefeuilles obtenus subissent les erreurs d’estimation initiales. L’absence de théorie – pourquoi choisir les « portefeuilles rééchantillonnées ». la frontière obtenue peut comporter des parties croissantes.
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Une surestimation de la méthode
Aversion de 5 procédure de double simulation (100 x 100) Simulation de 100 historiques observés par le gérant Et pour chaque historique observé, le gérant simule 100 historiques pour détermine l’efficient resampled portfolio…
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Une surestimation de la méthode
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Une surestimation de la méthode
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Une surestimation de la méthode
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Une surestimation de la méthode
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Le resampling peut conduire à de fortes variations au
cours du temps.
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