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Epicure VIIIème partie. On voit que la connaissance de la nature des atomes, de leur mouvement, peut être quelque peu dangereuse puisqu’elle s’oppose.

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1 Epicure VIIIème partie

2 On voit que la connaissance de la nature des atomes, de leur mouvement, peut être quelque peu dangereuse puisqu’elle s’oppose clairement aux croyances de l’époque d’Epicure. La chute des atomes préfigure celle des superstitions. Il ne peut y avoir de fatalité, de destin, qui préside aux destinées humaines. Les hommes sont libres, qu’ils le veuillent ou non. Il ne dépend que d’eux-mêmes d’être heureux, c’est-à-dire de construire leur bonheur en organisant les conditions nécessaires à son existence. La physique

3 « Mais si tous les mouvements sont enchaînés dans la nature, si toujours d'un premier naît un second suivant un ordre rigoureux, si par leur clinamen les atomes ne provoquent pas un mouvement qui rompe les lois de la fatalité, et qui empêche que les causes ne se succèdent à l'infini, d'où viendrait donc cette liberté accordée sur terre aux êtres vivants ; d'où viendrait, dis-je, cette libre faculté arrachée au destin, qui nous fait aller partout où la volonté nous mène ? » Lucrèce De Natura rerum

4 Le choc des atomes explique aussi la pluralité des mondes. Ainsi les éléments « sous l'impulsion des chocs qu'ils reçoivent et de leur propre poids, s'assemblent de mille manières différentes et essayent toutes les combinaisons qu'ils peuvent former entre eux, si bien que par l'épreuve qu'ils font de tous les genres d'union et de mouvement, ils en arrivent à se grouper soudainement en des ensembles qui forment l'origine de ces grandes masses, la terre, la mer, le ciel, et les êtres vivants »

5 Epicure explique que la vie ne s’arrête pas à notre monde, mais qu’elle existe, de fait, dans une multitude d’autres mondes puisque le frottement des atomes, à l’œuvre dans l’univers entier, crée et développe partout de la matière. « Il y a un nombre infini de mondes semblables au nôtre et un nombre infini de mondes différents. En effet puisque les atomes sont en nombre infini, comme nous l’avons dit tout à l’heure, il y en a partout, leur mouvement les portant même jusque dans les lieux les plus éloignés.

6 Et d’autre part, toujours en vertu de cette infinité en nombre, la quantité d’atomes propres à servir d’éléments, ou, autrement dit, de causes, à un monde, ne peut être épuisée par la constitution d’un monde unique, ni par celle d’un nombre fini de mondes, qu’il s’agisse d’ailleurs de tous les mondes semblables au nôtre ou de tous les mondes différents. » C’est seulement plus de mille ans après De natura rerum, en 1686, Fontenelle publie ses Entretiens sur la pluralité des mondes.

7 La thèse d’Epicure est encore très moderne sur un autre point. Puisque tout est constitué d’atomes et qu’il ne fait aucun doute que l’âme existe (c’est elle qui est à l’origine de nos sensations), celle-ci doit nécessairement être aussi faite d’atomes. Lorsque nous mourons, notre corps se désagrège et notre âme fait de même, ne servant plus à rien. A quoi donc peut-il bien servir de penser à la mort et à l’autre monde ? Il n’y a pas d’autre monde, d’au-delà. C’est seulement sur terre que nous pouvons vivre. La vie après la mort n’existe pas. On ne doit pas croire aux mythes, qui ne peuvent que contrarier la tranquillité de l’âme.

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