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Publié parHervé Lesage Modifié depuis plus de 8 années
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Blaise Pascal XIIIème partie
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Jouer sur Dieu La réflexion de Pascal est si bienveillante, si respectueuse du libertin qu’on en vient à oublier combien elle est précisément libertine (respect-tueuse) Que joue-t-on exactement? L’existence de Dieu? S’agit-il de quelque chose que l’on puisse jouer? N’est-ce pas plutôt se jouer de lui? Pourrions-nous imaginer un prêtre lancer une pièce là-dessus? Le plus étonnant dans l’histoire est le nom même du jeu : croix ou pile. Je ne sais ce que je crois et la croix est ce que je joue. Vaut-il mieux porter sa croix ou la lancer? Le pari
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Pascal part donc des appétits de l’être humain. Il sait que l’homme préfère bien souvent fréquenter des salles de jeu plutôt que des lieux de culte. Pour amener l’homme à la conversion, c’est-à-dire à un changement d’état définitif, il convient de ne pas le brusquer, le rebuter, mais de partir de ce qui l’intéresse, de ce qui l’attire : le jeu en l’occurrence.
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Ce que nous avons à perdre, c’est le vrai et le bien, autant dire rien de plus que ce qui nous fait à présent défaut. Donc, si nous les perdons, rien ne semble changer dans notre condition actuelle. « Vous avez deux choses à perdre : le vrai et le bien, et deux choses à engager : votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude ; et votre nature a deux choses à fuir : l'erreur et la misère.
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Votre raison n'est pas plus blessée, en choisissant l'un que l'autre, puisqu'il faut nécessairement choisir. Voilà un point vidé. Mais votre béatitude ? Pesons le gain et la perte, en prenant croix que Dieu est. Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu'il est, sans hésiter. »
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