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Ostéolyse / Ostéoformation
Cours de L2 28/09/2012 Dr Paccou Julien
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Ostéolyse = Ostéorésorption
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Sommaire Introduction L’os est un tissu vivant
La composition de la trame osseuse Les cellules osseuses Le remodelage osseux : la notion d’unité de formation osseuse Le métabolisme phosphocalcique Les facteurs contrôlant le remodelage osseux et le métabolisme phosphocalcique
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Introduction Anatomie
Le squelette humain pèse en moyenne 17 Kg
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Introduction Son rôle Charpente de l’organisme (se tenir debout…)
Protection des viscères (cage thoracique, le bassin, les os du crâne …) A la base de la mobilité du corps : les articulations et les zones d’insertion musculaires, tendineuses… mise en action de l’appareil locomoteur Essentiel dans l’homéostasie calcique: représente une réserve en minéraux et tout particulièrement le calcium et le phosphore Permet la fabrication des cellules sanguines au niveau de la moelle osseuse
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Introduction Os cortical et os trabéculaire
Majoritaire dans la diaphyse des os longs Ex: le fémur Os trabéculaire = spongieux Majoritaire dans les vertèbres Ex: la vertèbre T6
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L'os est un tissu vivant Et pourtant !!!
Vision « figée » de l’os… Comme une statue… Pourtant il existe un remaniement constant de ce tissu : le remodelage osseux Tout particulièrement pour l’os trabéculaire +++
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L'os est un tissu vivant C’est un chantier permanent !!!
« Ossature » d’une maison en bois Imaginons que chaque vertèbre est une maison
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L'os est un tissu vivant les travées osseuses
L’os trabéculaire est constitué de travées osseuses Il y a des plaques, des poutres, des piliers
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La composition de la trame osseuse
La matrice protéique de l’os Le collagène (90% du contenu protéique, type 1+++) synthétisé par les ostéoblastes (disposition en fibres) et des protéines non collagèniques La substance fondamentale Ce sont des protéoglycannes disposés entre les fibres de collagène La substance minérale de l’os Environ 70% du poids de l’os Il s’agit du cristal osseux = cristal d’hydroxyapatite = cristal constitué pour 90% de phosphates tricalciques Processus complexe directement contrôlé par les ostéoblastes
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La composition de la trame osseuse
Substance minérale de l’os Matrice protéique + SF Moelle osseuse + cellules adipeuses
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Les cellules osseuses Les ouvriers
Il y a un chantier… et donc des ouvriers Ce sont les cellules osseuses Les ostéoblastes Les ostéocytes Les ostéoclastes
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Les cellules osseuses Les cellules de la lignée ostéoblastique sont d'origine mésenchymateuse
Les cellule souches viennent de la moelle osseuse (cellules stromales non hématopoïétiques). Un facteur de transcription (protéine se fixant sur les régions promotrices de l'ADN) cbfa-1 est caractéristique et nécessaire pour la différenciation des cellules de la lignée ostéoblastique.
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Les cellules osseuses Les cellules de la lignée ostéoblastique sont d'origine mésenchymateuse
Ce sont des cellules ostéoformatrices. Elles sont responsables de la synthèse du collagène (type 1+++), des protéoglycannes de la SF, de la phosphatase alcaline et de l’ostéocalcine… Ces cellules forment une couche cellulaire jointive le long des travées osseuses.
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Les cellules osseuses La lignée ostéoclastique
Les cellules ostéoclastiques proviennent de cellules souches communes à la lignée monocyte-macrophage qui se différencient en préostéoclastes grâce à un facteur de croissance le M-CSF (pour Macrophage Colony Stimulating Factor). Les ostéoblastes sont nécessaires à la différenciation des ostéoclastes +++
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Les cellules osseuses La lignée ostéoclastique
Ce sont de grandes cellules multinucléées Accolées à la surface des travées osseuses grâce à leur bordure en brosse Sécrétion d’enzymes protéolytiques pour dégrader le tissu minéral et le tissu osseux sous-jacent
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Les cellules osseuses Les ostéocytes
- Les ostéocytes sont localisés dans la matrice osseuse minéralisée. - Dans des cavités appelées ostéoplastes. - Reliés entre elles par des canalicules. Transmission des informations concernant les contraintes mécaniques par le biais de ces canalicules. Implication dans le remodelage osseux et l’homéostasie calcique.
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Le remodelage osseux A l’échelon cellulaire, l’os est constitué d’unité de remodelage osseux associant des ostéoblastes et des ostéoclastes Renouvellement permanent avec des cycles de remodelage osseux 1- Les Oc résorbent l’os ancien en laissant une lacune de résorption 2- Inversion 3- Colonisation par des Ob et constitution d’une nouvelle trame osseuse (os ostéoïde = os pas encore minéralisé) avec minéralisation secondaire 4- Phase de quiescence Chaque cycle dure environ 3 mois Le nombre d’unité de remodelage osseux par cm³ est 20 fois plus important dans l’os trabéculaire +++
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Le remodelage osseux
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Le remodelage osseux
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Le remodelage osseux Le système RANK/RANKL/OPG
- Ob sécrète l’ostéoprotégérine (inhibiteur) et le RANKL (activateur) Oc possède le RANK à leur surface
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Le remodelage osseux Le système Wnt Bêtacaténine
Rôle majeur dans l’acquisition de la masse osseuse Baromètre de la formation osseuse Compréhension mécanismes physiopathologiques dans le tissu osseux Interrupteur de la différenciation et de l’activité ostéoblastique 2 inhibiteurs de ce système : SOST = sclérostine et DKK1 = Dickkopf
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Le remodelage osseux Le système Wnt Bêtacaténine avec SOST et DKK1
LRP5 : corécepteur de Wnt, placé sur la membrane ostéoblastique entre Frizzled et Kremen. Frizzled et LRP5 : liaison avec Wnt. Stabilisation bêtacaténine : activation formation osseuse. Si Dkk (Dickkopf) lie Kremen avec LRP5 : internalisation de LRP5 et inhibition formation osseuse
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OS Les acteurs cellulaires ostéoclastes ostéoblastes ostéocytes
Effectrices : résorption OS ostéocytes Sclerostin is secreted by osteocytes and negatively regulates osteoblast-mediated bone formation, most likely by binding to LDL-receptor related proteins 5/6 (LRP5/6) and antagonizing Wnt signaling. Individuals who are homozygous for null mutations in SOST, the gene that encodes sclerostin, have sclerosteosis.This syndrome is characterized by progressive bone thickening that results in significant increases in bone mass and bone mineral density (BMD) throughout the skeleton Van Buchem disease, another very rare, recessively inherited high-bone-mass disorder, was determined to be caused by a 52-kb deletion 35 kb downstream of SOST,(19,20) resulting in absence of postnatal sclerostin expression. O steoporosis pseudoglioma syndrome (OPPG), a recessively inherited low-bone-mass disease, loss-of-function mutations were found in a Wnt signaling coreceptor, the low-density lipoprotein receptor– Effectrices : formation Activatrices : résorption Activatrices : résorption ostéoblastes
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OS Voies de signalisation ostéoclastes ostéoblastes ostéocytes Dkk1
résorption ostéoprotégérine RANKL/RANK OS Sclerostin is secreted by osteocytes and negatively regulates osteoblast-mediated bone formation, most likely by binding to LDL-receptor related proteins 5/6 (LRP5/6) and antagonizing Wnt signaling. Individuals who are homozygous for null mutations in SOST, the gene that encodes sclerostin, have sclerosteosis.This syndrome is characterized by progressive bone thickening that results in significant increases in bone mass and bone mineral density (BMD) throughout the skeleton Van Buchem disease, another very rare, recessively inherited high-bone-mass disorder, was determined to be caused by a 52-kb deletion 35 kb downstream of SOST,(19,20) resulting in absence of postnatal sclerostin expression. O steoporosis pseudoglioma syndrome (OPPG), a recessively inherited low-bone-mass disease, loss-of-function mutations were found in a Wnt signaling coreceptor, the low-density lipoprotein receptor– ostéoblastes ostéocytes formation Dkk1 Wnt/LRP5/6 Sclérostine
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Le métabolisme phosphocalcique
Adulte : 1500g de calcium 99% dans le squelette 1% = 10g tissus mous + 5g MEC dont 500mg dans le sang Le calcium extracellulaire assure les échanges entre le calcium osseux et le calcium sanguin
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Le métabolisme phosphocalcique
Calcémie normale de 2,2 à 2,6 mmol/l Calciurie de 100 à 300mg/24h Calcium sanguin presque exclusivement plasmatique : 60% libre et 40% lié aux protéines plasmatiques Besoins alimentaires de 1g/jour environ
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Comparaison entre apports et besoins
en calcium en France (en mg par jour) Garçons ans Filles ans Hommes avant 65 ans Femmes avant 55 ans Hommes après 65 ans Femmes après 55 ans Très âgés en institution 1200 900 Apports conseillés *
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la teneur en calcium des aliments et des boissons
Mg de Ca pour 100g Gruyère emmental =1200 Yahourt = 150 Lait écrémé = 130
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Le métabolisme phosphocalcique
Absorption intestinale par le biais de la vitamine D ++++ Pertes en calcium digestives, urinaires et sudorales Filtration glomérulaire de 10g de calcium par jour mais réabsorption de 98% sous la régulation de la parathormone +++
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Calcium entrées : alimentation absorption intestinale urines OS
1. active : Vit D 2. passive : quantité biodisponibilité du calcium 98% PTH secteur de réserve OS urines Selles sueur sorties :
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L’homéostasie calcique
hiérarchie des objectifs de l’organisme : maintenir la calcémie coute que coute assurer la croissance osseuse et l’intégrité du squelette réparer le squelette
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Le métabolisme phosphocalcique
800g de phosphore dans l’organisme 75% dans le squelette Entre 0,9 et 1,4 mmol/l Aliments riches : produits laitiers Absorption intestinale favorisée par la vitamine D Elimination rénale avec réabsorption de 85 à 95% Favorisée par la vitamine D Effet phosphaturiante de la PTH
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Vitamine D FOIE + Vit D 25 OHD >200 gènes VDR 1-25 OH2D REIN IG
Alimentation Vit D2 : ergocalciférol, végétal, médicaments Vit D3 : cholecalciferol, animal, médicaments UV B 7 déhydrocholestérol Vit D peau FOIE IG Cholécalciférol : prohormone os 25 OHD forme de réserve PTH + REIN Forme active >200 gènes VDR 1-25 OH2D Muscle, cellules de l’immunité, …
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Mécanisme d ’action de la vitamine D
Agit via récepteur nucléaire VDR : Récepteur à la Vitamine D (stimule l ’expression de plus de 200 gènes) : précurseurs ostéoclastiques et sur Ostéoblastes Protéine de liaison (porteuse) de la vitamine D Vitamine D2 ou D3 Membrane plasmique Récepteur protéique intracellulaire Membrane nucléaire Gène cible ADN transcription ARN m Protéines
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25(OH)vitD - Quels seuils ?
Carence en vitamine D Insuffisance en vitamine D normal Pour rappel: Insuffisance de vitamine D (hypovitaminose) conséquences physiopathologiques: Hyper parathyroïdies secondaires Carence en vitamine D conséquences physiopathologiques: Ostéomalacie Key Message : There is debate over the adequate level of vitamin D which is required Additional Information This slide is used as a preface to the next slide, which states that the normal range of required a Vitamin D intake of IU/day. 10 20 30 40 50 60 (ng/ml) (ng/mL) 25 50 75 100 125 150 (nmol/L) modifié d’après Heaney
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Les facteurs contrôlant le remodelage osseux et le métabolisme phosphocalcique La parathormone
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Les facteurs contrôlant le remodelage osseux et le métabolisme phosphocalcique La parathormone
Objectif principal = maintenir une calcémie normale +++
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Ostéolyse / Ostéoformation Les pathologies
Cours de L2 28/09/2012 Dr Paccou Julien
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L'os est un tissu vivant sujet à différentes pathologies
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Sommaire Les ostéopathies fragilisantes
Les ostéoporoses → cours spécifique L’ostéomalacie → cours spécifique L’hyperparathyroïdie primitive et secondaire Les affections tumorales osseuses Le myélome multiple Les localisations osseuses des lymphomes Les métastases osseuses Les tumeurs osseuses primitives Autres affections osseuses La maladie de Paget La dysplasie fibreuse
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Ostéopathie fragilisante : -- osteoporose -- ostéomalacie
--hyperparathyroidie primitive Affection tumorale osseuse : --métastase osseuse --myélome multiple -- tumeur osseuse primitive - - lymphome Autre affection osseuse: -- maladie de Paget -- dysplasie fibreuse
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Les ostéoporoses « L’ostéoporose est une maladie caractérisée par une diminution de la masse osseuse et une détérioration de la qualité de l’os qui altèrent la résistance osseuse et augmentent le risque de fractures » Normal Ostéoporose Maladie indolore en l’absence de complications Calcémie et phosphorémie dans les limites de la normale
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Les ostéoporoses: Principaux sites de fractures
rachis hanche 3 The typical osteoporosis related fractures occur at the spine, hip and wrist. Other skeletal sites are frequently affected as well. We all know that these osteoporotic fractures are associated with considerable morbidity and also mortality, as shown for vertebral and hip fracture. poignet
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L’ostéomalacie Ostéopathie fragilisante bénigne
Défaut de minéralisation de l’os ostéoïde Le plus souvent en rapport avec une carence en vitamine D Conséquence = diminution de la rigidité et de la résistance osseuse mécanique de l’os Les os deviennent mous et fragiles, ils se déforment sous l’effet des contraintes et se fissurent spontanément ou pour des traumatismes modérés. !!! Equivalent du rachitisme de l’enfant pour les mécanismes en cause avec un retard de croissance dans le rachitisme !!!
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Cas Clinique Madame Josiane L., âgée de 78 ans est hospitalisée pour une confusion mentale avec hallucinations. L’examen clinique objective une déshydratation, des douleurs abdominales avec des vomissements. Le bilan biologique montre une calcémie à 3,4mmol/l et une protidémie à 80 g/l. Il s’agit donc d’une hypercalcémie. Quels peuvent être les autres signes cliniques et paracliniques d’une hypercalcémie ?
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Signes cliniques d’une hypercalcémie
Hypercalcémie asymptomatique : découverte fortuite sur un ionogramme sanguin fait à titre systémique Hypercalcémie symptomatique : d’autant plus sévères et fréquents que l’hypercalcémie est d’installation rapide et/ou que son taux est fort 2
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Signes cliniques d’une hypercalcémie
Signes généraux : Amaigrissement avec déshydratation extracellulaire, Fièvre Signes digestifs : Anorexie, Nausée, Vomissements (parfois incoercibles) ou constipation, Douleurs épigastriques, Ulcères gastriques au cours de l'hyperparathyroïdie primitive. Pancréatite aigüe si hypercalcémie sévère 2
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Signes cliniques d’une hypercalcémie
Signes neurologiques et psychiatriques : Asthénie physique ou psychique, Céphalées Symptôme « pseudo-polynévritique » : hyporéflexie voire aréflexie et paralysie distale Symptôme « pseudo-myopathique » (hypotonie) Symptôme psychiatrique: agitation, anxiété, dépression et anomalie de la fonction cognitive Chez les sujets âgés : confusion, psychose organique, hallucination, somnolence voire coma (calcémie > 4 mmol/l ou 160 mg/l) 2
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Signes cliniques d’une hypercalcémie
Manifestations rénales : Syndrome polyuro-polydypsique (20 % des cas) Insuffisance rénale Hypertension artérielle S’il existe une hypercalcémie chronique : Lithiases de phosphates ou d’oxalate de calcium : coliques néphrétiques, hématurie ou infection urinaire Néphrocalcinose Insuffisance rénale obstructive ou chronique 2
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Signes cliniques d’une hypercalcémie
Manifestations cardio-vasculaires : ECG : raccourcissement du segment ST et intervalle QT Troubles du rythme : tachycardie, extrasystole ventriculaire, fibrillation ventriculaire Troubles de la conduction (bloc auriculo-ventriculaire) Hypertension artérielle 2
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Signes cliniques d’une hypercalcémie majeure :
Cliniquement : déshydratation avec risque d’insuffisance rénale, fièvre, obnubilation douleurs abdominales pseudo-chirurgicales et vomissements troubles du rythme et de la conduction cardiaque Biologiquement : calcémie > 3,5 mmol/l 2
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Bilan d’une hypercalcémie
Biologie : calcémie, phosphorémie, calciurie, phosphaturie, créatininurie des 24h Hémogramme, plaquettes, CRP, bilan électrolytique et créatininémie, électrophorèse des protides sériques, immunoélectrophorèse des protides urinaires Parathormone (PTH), 25 OHvitamineD3 Radiographie de thorax ECG Ce bilan de base oriente vers les 2 étiologies les plus fréquentes : 1- hypercalcémie maligne 2- hyperparathyroïdie 2 Accueil Nouveautés webmaster Sommaire FMC Sommaire général Page précédente
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Cas clinique Madame Josiane L., âgée de 78 ans est hospitalisée pour une confusion mentale avec hallucinations… Le reste du bilan objective une hypercalciurie, une hypophosphorémie. D’autre part CRP et électrophorèse des protides sont normales. Quel diagnostic évoquez-vous en premier lieu ? Quelle mesure biologique demanderez-vous pour confirmer le diagnostic ?
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Cas clinique Madame Josiane L., âgée de 78 ans est hospitalisée pour une confusion mentale avec hallucinations… Le reste du bilan objective une hypercalciurie, une hypophosphorémie. D’autre part CRP et électrophorèse des protides sont normales. Quel diagnostic évoquez-vous en premier lieu ? Quelle mesure biologique demanderez-vous pour confirmer le diagnostic ? Une hyperparathyroïdie primitive Dosage de la parathormone
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HPT primitive Signes cliniques
Le plus souvent asymptomatique Découverte fortuite sur la biologie ou lors du bilan d’une fracture
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HPT primitive Signes radiographiques
Résorption des houppes phalangiennes et sous périostées Ostéite fibrokystique
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HPT primitive Signes radiographiques
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Hyperparathyroïdie primitive
L’incidence annuelle : 30 cas pour 100 000 personnes prédominance féminine (sex-ratio femmes/hommes de 2 à 3) âge moyen de diagnostic : 60 ans Mécanisme : sécrétion de parathormone PTH inadaptée à la valeur de la calcémie : - augmentation de l’absorption intestinale du calcium - augmentation de la réabsorption tubulaire rénale du calcium - diminution de la réabsorption tubulaire rénale du phosphore - augmentation de la résorption osseuse 2 Accueil Nouveautés webmaster Sommaire FMC Sommaire général Page précédente
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- hypercalciurie moins importante que ne le voudrait la calcémie
Hyperparathyroïdie primitive Biologie : - hypercalcémie fluctuante, souvent modérée mais évoluant depuis plusieurs mois ou années - hypercalciurie moins importante que ne le voudrait la calcémie - hypophosphorémie (30%) - diminution du taux de réabsorption du phosphore - PTH augmentée (90 %) ou bien un taux de PTH inapproprié en regard de la valeur de la calcémie 2 Accueil Nouveautés webmaster Sommaire FMC Sommaire général Page précédente
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Adénome parathyroïdien (90 %) :
Étiologies de l’Hyperparathyroïdie primitive Adénome parathyroïdien (90 %) : le + souvent unique, localisation cervicale parfois multiple et ectopique (notamment médiastinal) Hyperplasie diffuse des 4 glandes parathyroïdiennes (10 à 15 %) Carcinome parathyroïdien (< 5%) 2 Accueil Nouveautés webmaster Sommaire FMC Sommaire général Page précédente
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particulièrement intéressante pour les localisations ectopiques
Recherche iconographique de la lésion échographie cervicale (Se 50 % en fonction de l’opérateur, de la localisation et du volume ; Sp 93 %) scintigraphie au MIBI (1-méthoxy isobutyle isonitrile) fixe de façon assez spécifique le tissu parathyroïdien mais Se : 79 % particulièrement intéressante pour les localisations ectopiques IRM cervicale difficile d’interprétation, utile pour les localisations ectopiques scanner cervical en coupes fines (Sp 90 %, Se 30 %) 2 Accueil Nouveautés webmaster Sommaire FMC Sommaire général Page précédente
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Recherche iconographique de la lésion
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Les affections tumorales osseuses
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Myélome multiple myélome multiple (MM) ou maladie de Kahler
prolifération maligne d’un clone plasmocytaire produisant de manière inadaptée et exagérée une immunoglobuline ou l’un de ses fragments 10 % des hémopathies malignes incidence augmente avec l’âge (5/100 000 individus à 50 ans, 20/100 000 à 80 ans) légèrement + fréquent chez l’homme que chez la femme âge moyen au diagnostic : 64 ans
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Myélome multiple
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Myélome multiple
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Myélome multiple
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Myélome multiple
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Myélome multiple
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Myélome multiple
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Traumatisme suite à un match de foot
Jeune homme de 20 ans d'origine africaine, étudiant en France, sans antécédent. Lors d'un match de foot au pays, durant ses vacances d'été, il présente un traumatisme, avec traitement local par scarification. Il rentre en France 15 jours plus tard, et devant la persistance des douleurs, passe des radiographies de sa cheville.
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Lésion ostéolytique agressive de l'extrémité inférieur du tibia gauche, avec lyse corticale, probable masse des parties molles La biopsie osseuse avec analyse anatomopathologique a permis de préciser le type de lésion osseuse primitive en cause, en l'occurrence un lymphome.
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Lymphome osseux primitif
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Les lymphomes GG
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Lymphomes
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Les métastases osseuses
Cancers solides les plus ostéophiles Poumon Sein Rein Prostate Thyroïde Théoriquement, tous les cancers solides peuvent induire des métastases osseuses Métastases osseuses condensantes/lytiques/mixtes
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Incidence des métastases osseuses
Tumeur primitive Incidence des métastases osseuses (%) Sein Prostate 73% 68% Thyroïde Rein Poumon 42% 35% 36% Tube digestif Autres (lymphomes, indifférenciés…) 5%
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Signes cliniques Morbidité des métastases osseuses Douleur
Hypercalcémie Fractures pathologiques et leurs complications Fractures os longs (impotence, hémorragie) Fractures vertébrales (compression médullaire, radiculalgie) Coleman. Clin Cancer Res Plunkett. Eur J Cancer 2000
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Localisations préférentielles des métastases osseuses
Rachis, bassin, fémur Os plats et longs, squelette axial Rachis, bassin, os longs, base du crâne, sternum Bassin, rachis Rachis, bassin, os longs Tous les os, surtout rachis et os longs Cancer primitif Sein Rein Thyroïde Prostate Bronches digestifs
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1) Résorption osseuse et ostéoclastogenèse
CFU-M M-CSF Monocyte RANKL RANK Orientation ostéoclastique Fusion Prolifération Ostéoclaste multinucléé RankL Ostéoclaste activé Ostéoblastes Formation osseuse CFU-M=colony forming unit macrophage M-CSF=macrophage colony stimulating factor Résorption osseuse Roodman. NEJM Courtoisie d’Amgen SAS 2008 81
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PTHrP, BMP, TGF-β, IGF, FGF, VEGF, ET1, WNT
2) La tumeur induit la résorption osseuse par les ostéoclastes Cellules tumorales PTHrP, BMP, TGF-β, IGF, FGF, VEGF, ET1, WNT Pré-ostéoclastes RankL Ostéoblastes RANKL RANK Roodman. NEJM Courtoisie d’Amgen SAS 2008 Résorption osseuse 82
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PTHrP, BMP, TGF-β, IGF, FGF, VEGF, ET1, WNT
3) Le « cercle vicieux » entre l’os et la tumeur Ostéoblastes Cellules tumorales PTHrP, BMP, TGF-β, IGF, FGF, VEGF, ET1, WNT RANKL RANK Pré-ostéoclastes RankL Roodman. NEJM Courtoisie d’Amgen SAS 2008 Ca+2 PDGF, BMPs TGF-β, IGFs FGFs Résorption osseuse 83
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Cancer de l’estomac Métastases osseuses : Métastase lytique du crâne à bords nets, non cerclée
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A gauche : lyse humérale évidente en provenance d'un hépatome ; à droite : fracture engrenée de l'extrémité inférieure du fémur liée à une métastase condensante en provenance du sein.
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Petites métastases lytiques d’origine thyroïdienne Métastases osseuses: métastase lytique typique encochant la corticale.
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Hyperfixations multiples métastatiques d'origine indéterminée (à gauche) ; aspects au cours d'un cancer du sein (au milieu) et d'un cancer de la prostate (à droite).
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Maladie de Paget Maladie de l’adulte âgé
Hyper remodelage d’un ou de plusieurs os Excès de formation et de destruction osseuse Evolution naturelle : la maladie s’étend progressivement au sein d’une structure osseuse. Elle ne gagne pas de nouvelles pièces osseuses
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Physiopathologie Maladie « des ostéoclastes fous » anormaux et hyperactifs Hyperactivité réactionnelle des ostéoblastes os pagétique - hyperactif - hypervascularisé - hypertrophié Origine virale ??
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Maladie de Paget Sémiologie :
asymptomatique douleur, chaleur locale, déformation, fracture pathologique Biologie : élévation des phosphatases alcalines ( témoin ostéoblastose) et des dérivés du collagène dans les urines (témoin ostéoclastose)
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Maladie de Paget Radiologie :
Déformation dédifférenciation cortico-médullaire trame osseuse fibrillaire hypertrophie osseuse Scintigraphie osseuse : permet de faire une cartographie des lésions Complications : fractures, compression médullaire, dégénérescence sarcomateuse, arthropathie pagétique
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Maladie de Paget
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Maladie de Paget
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Maladie de Paget
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Maladie de Paget
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Conclusion Comprendre le remodelage osseux et ses acteurs
Comprendre le MTB phosphocalcique Hypercalcémie Hyperparathyroïdie Myélome et métastases osseuses Maladie de Paget
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