Télécharger la présentation
Publié parVictorien Alain Charpentier Modifié depuis plus de 9 années
1
Cités et citoyens dans le monde grec aux périodes archaïque et classique Introduction
Scène d’école, Kylix à figures rouges du peintre « Douris », Athènes, v. 480 av. J.-C.
2
La Grèce avant les cités : les royaumes mycéniens
Péloponnèse L’acropole et le palais de Mycènes
3
L’écriture mycénienne : le linéaire B, qui note du grec
Inventaire de chars et de chevaux, palais de Cnossos (Crète) Inventaire de moutons et de laine par le palais de Cnossos (Crète)
4
Les « Âges obscurs » (XIe-IXe s. av. J.-C.)
… ou époque « géométrique »
5
Périodisation de l’histoire grecque antique
- Période mycénienne (17e-fin 12e s.) - « Âges obscurs »(11e-9e s.) - Période archaïque (8e-6e s.) - Période classique (5e-4e s.) - Période hellénistique (fin 4e s., à partir du règne ou de la mort d’Alexandre le Grand - invasion romaine, achevée en 31 à la bataille d’Actium)
6
Introduction au cadre géographique de la Grèce
CYCLADES (source : Pébarthe 2006)
8
La Grèce égéenne
9
Introduction : La naissance des cités à la période archaïque
Les « Âges obscurs » = déclin et période mal connue car pas de témoignages écrits. A. Le contexte de l’émergence des cités grecques : les changements du VIIIe s. Accroissement de la population Reprise des échanges et des relations commerciales en Méditerranée Redécouverte de l’écrit avec l’adoption de l’alphabet
10
« Je suis la coupe de Nestor, qui se boit bien ; celui qui boira dans cette coupe sera frappé du désir d’Aphrodite à la belle couronne »
11
Le phénomène « orientalisant » (fin VIIIe-VIIe s.)
A. Le contexte de l’émergence des cités grecques (8e s.) Le phénomène « orientalisant » (fin VIIIe-VIIe s.) Bouclier du sanctuaire de la grotte du Mont Ida (Crète) Oenochoé Lévy ( )
12
A. Le contexte de l’émergence des cités grecques (8e s.)
Edification des premiers temples ; la date traditionnelle des premiers jeux olympiques : 776. Les offrandes de prestige en bronze se multiplient au 8e s.
13
= nouvelles pratiques cultuelles, collectives
A. Le contexte de l’émergence des cités grecques (8e s.) Les offrandes en bronze qui apparaissent dans les sanctuaires à la fin du IXe s. Chaudrons tripodes (Olympie) Figurines = nouvelles pratiques cultuelles, collectives
14
A. Le contexte de l’émergence des cités grecques (8e s.)
Composition des poèmes homériques : L’Iliade et l’Odyssée attribués à un aède ionien, Homère (vers 800). Révolution intellectuelle, notamment en Ionie, avec les premiers philosophes. // avec la naissance d’une pensée plus rationnelle
15
B. La formation des cités (sing. polis, pl. poleis)
B.1. La difficile définition d’une cité « Petite communauté hautement institutionnalisée se gouvernant elle-même », « formée de citoyens vivant avec leur famille dans un centre urbain et dans le territoire environnant en compagnie de deux autres groupes, les étrangers libres et les esclaves » (M. Hansen) La cité est d’abord un groupe de citoyens La cité est une structure politique autonome (avec sa politeia) C’est aussi un territoire particulier partagé entre asty (ville) et chôra (campagne)
16
Les habitants de la cité
La cité est d’abord formé des citoyens : la citoyenneté est liée à la naissance (être né d’un père citoyen) et implique un certain nombre de droits et de devoirs : - droits politiques - droit à la propriété foncière - droit de participer aux activités cultuelles Devoirs : charges fiscales ; participation à la défense de la cité.
17
Les non citoyens Les femmes sont exclues de la citoyenneté et participent uniquement à la vie religieuse de la cité. En bas de l’échelle : les esclaves, sans existence juridique. Il y a dans la plupart des cités des hommes libres non-citoyens, souvent des étrangers. La principale catégorie est celle des métèques, que l’on connaît surtout à Athènes.
18
B.2. Les indices de l’émergence des cités
Indices épigraphiques : La loi de Dréros La cité a décidé : quand quelqu’un aura été cosme, De dix ans le même personnage ne sera plus cosme (…) Jureurs : le collège de cosmes (?), les « damioi » et les « vingt de la cité ». 2e moitié VIIe s.
19
B.2. Les indices de l’émergence des cités Les indices archéologiques de la formation des cités
L’urbanisation : mais une ville n’est pas nécessairement une cité ; les remparts ne suffisent pas à identifier une polis. Reconstitution de la ville de Smyrne, Ionie (deuxième moitié VIIe s.)
20
B.2. Les indices de l’émergence des cités Les indices archéologiques de la formation des cités
La présence d’une agora : exemple le plus ancien à Mégara Hyblaea (Sicile)
21
Les indices de l’archéologie religieuse :
B.2. Les indices de l’émergence des cités Les indices archéologiques de la formation des cités Les indices de l’archéologie religieuse : Sanctuaires extra-urbains : marquent la limite du territoire de la cité (la chôra), appropriation de l’espace civique Cultes héroïques : les communautés se forgent aussi un passé commun mythique
22
L’olpè Chigi (milieu VIIe s.) : la plus ancienne représentation
B.2. Les indices de l’émergence des cités : La question de la réforme hoplitique L’olpè Chigi (milieu VIIe s.) : la plus ancienne représentation d’une phalange hoplitique Le grand bouclier rond = hoplon
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.