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Cas Cliniques Diabète L Metzinger
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Rappels Homéostasie du glucose Actions de l’insuline
D’après Gaw et al. Biochimie Clinique, Elsevier Actions de l’insuline
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Le diabète sucré est dorénavant défini par:
la constatation d'une glycémie à jeun, supérieure à deux reprises à 7 mmol par litre (1,26 g/l), ou d'une glycémie 2 heures après charge glucosée, supérieure à 11 mmol /l (1,98 g/l) (ce dernier dosage étant considéré comme moins utile). 1/4 des sujets diabétique de type 2 sont méconnus, faute d'un dépistage de masse Diabète sucré insulinodépendant DID : 15% des cas (Type I) Plus fréquent chez les jeunes. Pic 9-14 ans. Destruction auto-immunitaire des cellules bêtaproductrices d’insuline. Absence d’insuline. Diabète sucré non insulinodépendant (Type 2, DNID) : 85% des cas. Tout âge, entre 40 et 80 ans le + fréquent. Résistance des tissus périphériques à l’action de l’insuline. Taux insuline normal ou élevé. Obésité : caractéristique clinique la plus fréquemment associée. Complications : rétinopathie (évolution vers cécité) ; néphropathie (évolution vers insuffisance rénale), neuropathie, macroangiopathie (athérosclérose accélérée, évolution vers maladie coronarienne prématurée).
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En résumé : Diabète sucré : Pathologie métabolique, perturbation des métabolismes glucidique, lipidique et protéique. Défaut de sécrétion et / ou d’action de l’insuline. Diabète type I : destruction des cellules pancréatiques. Diminution puis absence d’insuline. Individu jeune en général. Diabète type II : phénomènes de résistance à l’insuline. Survient à la cinquantaine en général
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Interpréter les résultats d’HGPO chez quatre patients
Interpréter les résultats d’HGPO chez quatre patients. 75 g de glucose sont été administrés au temps 0.
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Cas clinique n° 1 Un homme de 55 ans est reçu pour un bilan systématique de Médecine du travail. On lui découvre une glycémie à jeun de 1,78 g/l (* 5,56 = 9,9 mmol/l). Examen clinique : taille 1,71 m. Poids 90 kg. Tour de taille 110 cm. Antécédent familial : diabète de type 2 (père). Pas de tabagisme. Après dix jours, nouveau bilan : glycémie à jeun de 1,89 g/l (* 5,56 = 10,5 mmol/l). HbA1c : 8,5%. Créatininémie : 95 mmol/l. Quel est le diagnostic le plus probable ? Est-il en accord avec le taux de HbA1C? Autres remarques ?
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Cas clinique N°2 Mme E, 22 ans se présente aux urgences
Examen clinique : Nausées, vomissements, anorexie depuis 2 jours Pâleur, tachypnée, haleine cétosique, soif Glycémie : 24,4 mmol/L Bandelettes urinaires : glycosurie et cétonurie + GDS Thérapeutique d’urgence : Remplissage avec du soluté salé isotonique Insuline au pousse-seringue : 4U/h Surveillance de la kaliémie : l’insuline est hypokaliémiante, supplémenter en K+ si nécessaire (diminution jusqu’à 3,10mmol/L) Normalisation du pH, des HCO3-, de la glycémie en 24H Bilans complémentaires HbA1c : 14,5% Bilan rénal : créatinine : 62µmol/l (N<115µmol/l), urée : 2,3mmol/L N 1,6 à 8,25 mmol/l soit 0,10 à 0,50 g/l). Auto-Ac anti GAD : 2 UA/mL (seuil : >1UA/mL) Auto-Ac anti IA2 : 0 UA/mL
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Cas clinique n° 3 Une diabétique de 25 ans est reçue au service des urgences traumatologiques : elle indique avoir des vomissements et des douleurs abdominales depuis deux jours. Elle est obnubilée et sa respiration est profonde et rapide. Son haleine a une odeur caractéristique de pomme verte. Quel est le diagnostic le plus probable ? Quels tests pourrait-on pratiquer à son chevet pour confirmer ce diagnostic ? Quels examens de laboratoire faut-il demander ?
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CAS CLINIQUE n°4 Un adolescent de 14 ans est amené en consultation par ses parents qui s ’inquiètent de le voir maigrir, malgré un appétit normal. Le jeune signale par ailleurs une soif plus importante que d ’habitude ainsi que des mictions plus fréquentes. L ’examen des urines à la bandelette montre : Protéines: 0; glucose: +++; corps cétoniques: ++ Un dosage de la glycémie est demandé. Le résultat est : 2,7g/l (15mmol/l) Quel diagnostic? Quel traitement ? Quel suivi biologique ?
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15 ans plus tard, le patient diabétique, maintenant âgé de 29 ans, est bien équilibré sur le plan glycémique. Son dernier dosage d ’hémoglobine A1c est de 6,5 % Quels sont les examens biologiques complémentaires importants à demander?
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Qu’en pensez vous? De combien de temps précède-t-elle l’albuminurie (albumine urinaire >300mg /24h)? A partir d’une protéinurie > 300 mg/j et d’une créatinine plasmatique sub-normale, quel est le délai de progression vers l’insuffisance rénale ?
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Un incident de parcours
A la suite d’un événement familial grave (décès d’un proche) le patient est très affecté et mange moins. Pour se changer les idées, il s’occupe au jardinage de façon intense. Un soir, sa femme le retrouve allongé sur son lit, couvert de sueurs et inconscient. Quelle est l’origine du malaise?. Que doit faire l’entourage?
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