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ALGONEURODYSTROPHIE.

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1 ALGONEURODYSTROPHIE

2 DEFINITION L’algoneurodystrophie est un syndrome douloureux régional, associé souvent à des signes vasomoteurs et trophiques, touchant les structures sous-cutanées, périarticulaires et osseuses, souvent distale. Cette affection est, le plus souvent, secondaire à un traumatisme.

3 Le plus souvent bénigne.
Evolution vers la guérison au prix parfois de lourdes séquelles .

4 ETIOLOGIES Une étiologie est retrouvée dans 60% des cas.

5 ETIOLOGIES Traumatismes
Ils sont à l’origine de 50 % des algodystrophies. Il n’y a pas de relation avec la sévérité du traumatisme. Le délai entre traumatisme et algodystrophie est variable : quelques jours à quelques semaines. Circonstances : chirurgie, fracture, entorse ou luxation des membres, rééducation active douloureuse qui peut entraîner ou aggraver une algodystrophie

6 Causes non traumatiques
Neurologiques : hémiplégie, hémorragie méningée, traumatisme crânien, tumeur cérébrale ; plus rarement atteinte du système nerveux périphérique (sciatique, névralgie, zona). Viscérales : infarctus du myocarde et syndrome épaule-main (10 à 20 %), chirurgie thoracique et tumeurs intrathoraciques, phlébite, arthrites aiguës, tumeurs (notamment mammaire).

7 Causes médicamenteuses  :
TRT antituberculeux. Iode radioactif. Trithérapie VIH

8 Causes métaboliques Un diabète, une hypertriglycéridémie ou une hypothyroïdie pourraient favoriser l’apparition d’une algodystrophie, en particulier une capsulite de l’épaule

9 Grossesse L’algodystrophie de la hanche complique parfois (rarement) le dernier trimestre de la grossesse.

10 Formes essentielles:20% des cas.
Terrain anxiodépressif…

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12 CLINIQUE Première phase = phase chaude douleur spontanée.
signes inflammatoires locaux : - téguments moites - peau lisse et luisante - œdème mou, rosé ou rouge, chaud impotence fonctionnelle majeure. durée quelques semaines

13 CLINIQUE Deuxième phase = phase froide Troisième phase = séquellaire
3 ou 4 mois parfois 1 ou 2 ans. disparition des douleurs spontanées. douleurs à la mobilisation ou à la mise en charge. atténuation des signes inflammatoires. aspect sclérodermiforme de la peau. troubles trophiques. raideur articulaire. Troisième phase = séquellaire inconstante

14 FORMES TOPOGRAPHIQUES
- syndrome épaule main - capsulite rétractile de l’épaule - douleur de la main avec troubles vasomoteurs - hanche: souvent postpartum diagnostic difficile douleur de hanche, boiterie, amplitude plutôt conservée au début radio normale au début intérêt de l’IRM pour le diagnostic + et différentiel. - genou, pied: souvent post trauma ou chir

15 DIAGNOSTIC BIOLOGIE: RADIOLOGIE:
Pas de syndrome inflammatoire:VS et CRP normales. RADIOLOGIE: toujours comparatif et bilatéral, les premiers signes sont décalés dans le temps de quelques semaines à un mois . déminéralisation d’aspect moucheté ,pommelé. l’interligne articulaire est toujours respecté tout au long de l’évolution ;

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18 SCINTIGRAPHIE OSSEUSE
L’hyperfixation est l’élément caractéristique mais n’est pas totalement spécifique. Elle est précoce (précède les signes radiographiques), souvent locorégionale avec une « extension » aux articulations de voisinage. L’hyperfixation peut être absente pour certaines localisations comme l’épaule et le pied.

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20 IRM très utile pour les formes de diagnostic difficile en particulier au niveau de la hanche hyposignal en T1, hypersignal en T2 correspondant à un œdème médullaire importante pour le diagnostic différentiel en particulier avec les ostéonécroses

21 EVOLUTION Généralement favorable avec une guérison complète en quelques mois (6 à 24 mois). Plus rarement (5 à 10 % des cas), il existe : une évolution lente avec persistance des douleurs pendant plusieurs années ; enraidisse­ment articulaire notamment dans les syndromes épaule-main ; plus rarement, des troubles trophiques sévères avec des rétractions aponévrotiques et tendineux, douloureuses et handicapantes ; des formes récidivantes de topographie habituellement différente.

22 TRAITEMENT n’y a pas de traitement consensuel et spécifique de l’algodystrophie. Le traitement associe le repos, la kinésithérapie adaptée et la prescription de médicaments dont l’efficacité est aléatoire. Le traitement a pour but de limiter les douleurs et préserver la mobilité articulaire.

23 Repos Réeducation infradouloureuse +++ ,lutte contre les rétractions musculotendineuses Médicaments:antalgiques de palier 1 ou2

24 EN RESUME L’AD est une réaction de l’organisme à une « agression »,se traduisant par un syndrome douloureux . Elle succède le plus souvent à un traumatisme. C’est un tableau inflammatoire articulaire et péri-articulaire, sans inflammation systémique ( VS et CRP sont toujours normales). Le tableau diagnostique peut être très difficile notamment au début et dans certaines localisations profondes comme la hanche. La radiographie peut être caractéristique (déminéralisation mouchetée) mais l’interligne articulaire reste toujours normal. La scintigraphie et/ou l’ IRM sont capitales pour le diagnostic précoce, mais les anomalies ne sont pas constantes, ni totalement spécifiques. L’évolution est longue (6-24 mois) habituellement. Le traitement doit associer une kinésithérapie toujours indolore et des médicaments dont l’effet est aléatoire.


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