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Publié parViviane Francine Corriveau Modifié depuis plus de 9 années
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Fin du chapitre 4 et chapitre 5 Manuel p. 148 à 191
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George Simpson John A. MacDonald Dr. John William Schultz Louis Riel
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La vive lutte entre les 2 grandes compagnies rivales les a menées au bord de la faillite. En 1821, le gouvernement britannique craignait de perdre le contrôle du Nord-Ouest et les a forcées à accepter une fusion
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Une nouvelle compagnie de 100 parts a été créée sous le nom de la CBH. Les associés de la CNO ont reçu 55 parts et les administrateurs de la CBH en on t reçu 45. Le Parlement britannique a donné le contrôle de la Terre de Rupert à la nouvelle compagnie.
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La nouvelle compagnie contrôlait désormais plus de 7 000 000 de kilomètres carrés, soit la moitié du Canada actuel
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La route de York Factory à l’Angleterre a continué et la route entre Fort William et Montréal a été abandonnée. Les barges d’York sont devenues le moyen de transport principal On réduit le nombre de postes de traites et d’employés et comptaient plus sur les Premières Nations et les Métis pour assurer leurs activités.
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Les Métis sont devenus les principaux fournisseurs de pemmican et de main d’œuvre de l’entreprise tandis que… Les autochtones étaient employés comme trappeurs, traducteurs, guides et cartographes.
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La CBH a nommé un nouveau chef d’activités en Amérique du Nord qui s’appelait
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Courtier en sucre écossais, ne connaissait pas grand- chose à la fourrure et encore moins au Nord-Ouest Mais il savait faire fonctionner une entreprise En 1829, il a été nommé gouverneur en chef de la CBH, qu’il a dirigé pendant 40 ans
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En 1860, la colonie de la rivière Rouge commence à changer. Plus de nouveaux colons, surtout des protestants (membres des orangistes = mouvement antifrançais et anticatholique) Les Métis sont victimes de discrimination
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Le «docteur» John William Schultz a ouvert un magasin général et a pris charge du seul journal, le Nor’Wester, une plate-forme pour transmettre des idées antimétisses. Il a formé un petit groupe, le parti canadien, pour prendre le contrôle politique de la colonie.
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« [Les Métis], les indolents et les négligents, comme les tribus autochtones du pays, vont se retirer devant la marche de l’intelligence supérieure » John Christian Schultz, traduction libre
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Les problèmes économiques des années 1860 ont également contribué aux tensions: - Mauvaises récoltes - chasse au bison moins fructueuse - la CBH perd sont intérêt pour la région
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5 700 Métis français 4 080 Métis anglais 2 428 Canadiens
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John A. Macdonald s’intéressait à la création du dominion du Canada, lequel devait s’étendre d’un océan à l’autre À la même époque, la CBH s’est rendue compte que la gestion de la terre de Rupert devenait trop coûteuse. Peu après la confédération de 1867, le gouvernement canadien et la CBH ont négocié pour transférer le contrôle de la terre de Rupert L’accord sur le transfert de cette terre a été signé en 1869 On a uni la terre de Rupert et le Territoire du Nord-Ouest et l’a renommé Territoires du Nord-Ouest en 1870.
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Ils n’ont pas pensé aux Métis Des arpenteurs du gouvernement sont venus pour arpenter la colonie (mesurer officiellement la superficie d’une terre) Les Métis croyaient que s’ils défrichaient et cultivaient une terre, celle-ci leur appartenait. Mais sans arpentage, les Métis ne pouvaient la posséder «officiellement»
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Un Métis, Louis Riel, qui avait étudié le droit à Montréal est revenu à la colonie de la Rivière Rouge Il était avocat, parlait couramment le français et l’anglais et était un excellent orateur. Âgé de 24 ans, il a rapidement dirigé ce qui allait devenir la rébellion de la rivière Rouge. Biographie: https://www.youtube.com/watch?v=Gqh3l4BUpL8
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Les Métis étaient fâchés parce que… La CBH ne les a pas consultés Et les arpenteurs ne tenaient pas compte de leurs droits En octobre 1869, Riel est allé avec des cavaliers vers un groupe d’arpenteurs en leur disant qu’ils étaient en train de voler une propriété La semaine suivante, Louis Riel a formé le Conseil national des Métis pour défendre les droits des Métis, y compris le droit à leurs terres.
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Fin du chapitre 4 et chapitre 5 Manuel p. 148 à 191
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John A. Macdonald (encore!) William McDougall Louis Riel (encore!) John Schultz (encore!) Douglas Smith
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John A. Macdonald avait déjà nommé William McDougall lieutenant-gouverneur des Territoires du Nord-Ouest. Le conseil national des Métis a informé McDougall qu’il n’était pas le bienvenu. Le lendemain, les membres du conseil ont occupé Upper Fort Gary et a saisi les armes et les munitions.
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Riel et ses partisans n’avaient pas l’intention de se rebeller contre le gouvernement. En fait, ils ne s’opposaient pas à la Confédération … pourvu que les droits des Métis soient protégés. Pour s’assurer que leurs voix soient entendues, il met en place un gouvernement provisoire (temporaire)
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Riel voulait avoir la possibilité de négocier un accord pour faire partie de la Confédération. Il craignait que McDougall, connu comme antifrancophone, obtienne le contrôle de tout le secteur et donne tout son pouvoir aux orangistes (antifrançais, anticatholique, antimétis).
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McDougall arriva à Pembina (Dakota du Nord) le 30 octobre presque sans armes. Le 2 novembre, les Métis empêchèrent le lieutenant-gouverneur de pénétrer dans la colonie de la Rivière-Rouge et de la proclamer territoire canadien. Furieux que McDougall n’ait pas tenté de se concilier les Métis, Macdonald remit l’affaire entre les mains de la compagnie de la baie d’Hudson en y retardant le transfert jusqu’au moment où l’on pourrait ramener l’ordre.
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John A. Macdonald à William McDougall, le 27 novembre 1869 « Une appropriation du gouvernement de votre part, bien sûr, met fin à l’autorité de la Compagnie de la Baie d’Hudson […]. Il n’existerait alors, si vous n’étiez pas admis dans le pays, aucun gouvernement légal […] en vertu du droit international, les habitants auraient beau jeu de former un gouvernement […] pour la protection de la vie et de la propriété, et un tel gouvernement aurait certains droits souverains. (traduction libre)»
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La proclamation par laquelle McDougall annexait la terre de Rupert au Canada et que McDougall devienne lieutenant-gouverneur du nouveau territoire devenait donc illégale. Choqué d’être subitement privé de son autorité, McDougall rentra à Ottawa. Il se sentait trahi par l’« impardonnable folie » du gouvernement.
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Le gouvernement provisoire de Riel est donc devenu, dans les faits, le gouvernement légitime de la région, avec des droits souverains, dont celui de négocier avec le gouvernement canadien!
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Riel craignait que John Schultz et le parti canadien soit armés et se préparent à contrôler la colonie de la rivière Rouge. Riel agit en premier: un groupe de Métis armé arrête John Schultz et 48 de ses sympathisants (=alliés). Ils sont emprisonnés à Upper Fort Garry.
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Officier supérieur de la Compagnie de la Baie d’Hudson John Mcdonald lui demande de négocier avec Riel. Quand cette nouvelle arrive aux oreilles de John A. Macdonald à Ottawa, celui-ci envoie…
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Smith arrive à la rivière Rouge en janvier 1870. Riel et Smith convienne qu’il faut dépêcher des négociateurs du gouvernement provisoire à Ottawa Entre-temps Schultz et quelques-uns s’échappe de l’Upper Fort Garry et essaie de libérer les autres prisonniers. Les Métis les arrête et capturent plusieurs membres à nouveau, incluant…
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Qui se fait exécuter plus tard par Louis Riel. Les Orangistes ne lui pardonnera pas. Voir Manuel p. 159
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Malheureusement, John Schultz (toujours libéré) arrive en Ontario avant la dépêche du gouvernement provisoire de Louis Riel En peu de temps, John Schultz crée un mouvement violent et hystérique antifrançais, anticatholique et antimétis. Il se sert aussi de Thomas Scott qu’il décrit comme une victime cruellement assassinée. La délégation arrive dans le tumulte et John A. Macdonald ne se fait pas très bon négociateur…
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... Il donne 200 000 ha aux «enfants des Métis». Le 12 mai 1870, la loi qui créait la province du Manitoba est adopté par la Chambre des communes.
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Le gouvernement de Riel et ses partisans ne sont plus considérés comme légitimes… Macdonald envoie 1 200 miliciens à la rivière Rouge pour assurer la sécurité durant le changement de gouvernement. Riel a peur avec raison et s’enfuit aux États-Unis.
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Fin du chapitre 4 et chapitre 5 Manuel p. 148 à 191
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L’adoption de l’Acte du Manitoba en 1870 a été bien accueilli par les Métis. Le gouvernement provisoire avait montré son influence sur le pouvoir législatif canadien. Cet acte protégeait en apparence les droits des Métis - deux langues officielles: anglais et français - deux systèmes d’education: protestant et catholique - des terres données au Métis pour l’agriculture - droit des métis sur les terres qu’ils possédaient déjà
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Le Manitoba est sous le strict contrôle d’Ottawa : fin du gouvernement provisoire La milice envoyée par John A. Macdonald après la passation de l’Acte était aussi des Orangistes. Ils cherchaient à venter l’exécution de Thomas Scott. Leurs gestes n'étaient pas officiellement autorisés, mais n'ont pas été punis non plus. Milice = Un groupe de civils ayant reçu un entraînement militaire et ayant été appelés à servir en temps de guerre ou en cas de révolte. Orangistes = groupe protestant contre les Métis
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Sir John A. Macdonald avait des idées bien arrêtées sur le sujet « Ces Métis impulsifs ont été pourris par l’émeute et doivent être fermement maîtrisés jusqu’à ce qu’ils soient assimilés par l’afflux de nouveaux colons. »
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Jusque là, les Métis tenaient pour acquis que le government canadien confirmerait qu’ils possédaint les terres qu’ils occupaient déjà. En réalité, pour obtenir les titres de propriété, les Métis du Manitoba devaient posséder un certificat.
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2 types: le certificat d’argent (valeur de 160$ ou de 240$) et le certificat de terre. Le certificat d’argent pouvait être converti en argent comptant. Le certificat de terre pouvait être échangé contre une terre de 160 acres ou converti en argent. – la terre est attribuée au moyen d’une loterie: pas de choix L’arpentage du Manitoba avançait lentement. À la fin de 1875, les terres ont enfin été disponibles et les certificats émis.
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Les temps n’étaient pas faciles pour les Métis - La présence de la milice rendait la vie des Métis difficile - La disparition des bisons avaient beaucoup affectée l’économie des Métis - Le lent processus d’attribution de terres obligeait de nombreux Métis frustrés à vendre leurs droits fonciers au premier spéculateur venu.
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« Ces concessions visaient à mettre fin aux droits que les Métis pouvaient détenir pour les terres à titre de peuple autochtone. En plus des traités avec les Amérindiens, ces concessions permettaient au gouvernement fédéral de remettre aux nouveaux colons les terres de l'Ouest libres de tout droit d'usage antérieur. Pour le gouvernement, les concessions de terre constituaient la façon la moins dispendieuse d'abolir le titre des Métis. » Bibliothèque et archives du Canada
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Résultat: Vers le milieu des années 1870, de nombreux Métis avaient quitté le Manitoba pour aller vers le territoire du Nord-Ouest, ce qu’est aujourd’hui la Saskatchewan.
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Les Métis du Manitoba trouvent dans les territoires du NO des communautés au mode de vie familier: agriculture de subsistance, chasse au bison et transport de marchandises pour la nouvelle compagnie de la CBH Mais les bisons (= principale source de nourriture et à la base du commerce pemmican) diminuent là-bas aussi. Les Métis tentent de sauver la situation en créant…
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Ces lois encadrent la chasse aux bisons mais aussi les différents aspects de la vie de la communauté de la région.
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Agent de la compagnie de la baie d’Hudson à Fort Carlton (auj. Saskatchewan) puis magistrate (administrateur de la région) Considère que les Métis sont inférieurs aux Européens.
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L’hiver de 1874-1875 est très dur et un Métis décide de ne pas respecter les lois de Saint-Laurent. On rapporte le fait à Clarke et celui-ci n’impose que de faibles amendes… Cette réponse de Clarke invalide les lois de Saint- Laurent et c’est perçu comme une attaque directe à l’autorité des Métis. Bientôt, les Métis ignorent complètement les lois de Saint-Laurent.
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“Chacun en faisait à sa tête et partait à la chasse au bison sans aucune autre balise que son désir insatiable et sa passion meurtrière, sa cupidité et son avarice. L’anarchie et l’intérêt personnel régnaient sur la prairie. On exterminait le pauvre bison avec plus de frénésie que jamais.” Un prêtre oblat de Saint-Laurent
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Massacre de bison = stratégie américaine pour affaiblir les autochtones, les forcer à vivre dans les réserves et les remplacer par des colons européens. Au Canada, les autochtones sont forcés de demander de l’aide au gouvernement… Les autochtones se retrouvent dans la même situation au Canada.
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Même si le Manitoba et les Territoires du Nord-Ouest ont été places sous le contrôle du gouvernement canadien en 1869, il a fallu du temps avant qu’Ottawa puisse appliquer la loi dans cette grande région. Commerce américain illégal de fourrure se répand au Canada = Échange de fourrure contre de l’alcool américain. Résultat: la communauté autochtone de Pieds-Noirs a été détruite par l’alcoolisme, la malnutrition, la maladie et la mort.
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En 1870, l’ensemble des terres appartenait toujours aux Premières nations, à l’exception de la colonie de Selkirk (autour de la rivière Rouge, traité signé en 1817). Le gouvernement était determine à obtenir le contrôle des terres rapidement et pour le coût le plus bas possible.
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En 1870, sept traités sont signés.
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Les autochtones de chacune des régions cèdent leurs terres. Ils sont déplacés dans des réserves où leur sont fournies de l’équipement agricole, les soins de santé et l’éducation. Le droit de pêcher et de chasser restent. Les droits des autochtones au Canada sont protégés par la Constitution. Cependant, ils ont souvent été remis en question et des groupes autochtones ont dû lutter pour les faire respecter. Les traités sont signés, les autochtones abandonnent le mode de vie nomade pour devenir agriculteurs. Hélas, les récoltes ne sont pas bonnes et ils manquent d’outils agricoles. La menace de la famine continue.
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Cet acte rend officielle l’assimilation des membres des Premières Nations. L’Acte stipule que - les PM étaient pupilles du gouvernement et ne devaient vivre que dans les réserves - les PM devaient s’enregistrer auprès du gouvernement, sinon ils perdaient leurs droits - les PM devaient obtenir une permission spéciale pour entrer et sortir des réserves - les enfants autochtones devaient fréquenter les écoles résidentielles. - La pratique des tratidions comme la nomination de chefs de bande ou les cérémonies importantes comme le potlach sont interdites. Tout est en place pour détruire une culture et une identité.
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En 1884, les Métis des TNO s’impatientent: - Ils n’ont pas été consultés lors du processus de signature des traités et, en vertu de l’Acte des Sauvages, leur statut restait imprécis. - Ils envoient des petitions au gouvernement, demandant que leurs droits soient reconnus. - Ils voulaient aussi obtenir de l’aide financière que le gouvernement leur avait promis.
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Des pétitions sont envoyées au gouvernement, on demande à Louis Riel de revenir et devenir le porte-parole des Métis. Riel et un représentant des fermiers, William Henry Jackson ont ensemble rédiger la Déclaration des droits des Métis, document envoyé à Ottawa. D’autres événements injustes envers les Métis ont lieu et la situation dérape: c’est la rebellion du Nord-Ouest. Malheureusement, les Métis perdront et on fera un procès à Louis Riel que celui-ci perdra: Louis Riel sera pendu.
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