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INSTALLATION DE LA TROISIEME REPUBLIQUE
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.I. 1871-1875: la lente et incertaine construction du nouveau régime
La présidence d’Adolphe Thiers ( )
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31 juillet 1871: la loi Rivet donne à Thiers le titre de « président de la République »
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2) Le remplacement de Thiers par Mac-Mahon en mai 1873.
- 13 novembre 1872: Thiers prend position en faveur d’une République conservatrice. Duc Albert de Broglie 24 mai 1873: démission provoquée de Thiers par les monarchistes.
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Le maréchal de Mac-Mahon, président de la République à partir de mai 1873
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3) Le temps de « la République des ducs » (Daniel Halévy)
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.II. Vers les lois constitutionnelles de 1875
La dislocation de la majorité monarchiste permet un rapprochement des centres Orléanistes pour le comte de Paris Légitimistes pour le comte de Chambord
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Loi du 20 novembre 1873 institue le septennat
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2) Le vote des lois constitutionnelles 30 janvier 1875: vote de « l’amendement Wallon » par 353 voix contre 352.
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Loi constitutionnelle du 24 février 1875 relative à l’organisation du Sénat Loi constitutionnelle du 25 février 1875 relative à l’organisation des pouvoirs publics Loi constitutionnelle du 16 juillet 1875 sur les rapports entre les pouvoirs publics
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3) Le nouvel édifice constitutionnel est issu d’un compromis
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« Cette monarchie sans le nom, c’est le régime dont rêvent les orléanistes » (René Rémond)
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.III. 1876-1879: l’ascension des républicains
1) La mise en place des nouveaux pouvoirs
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janvier 1876: élection des sénateurs → 149 républicains, 151 monarchistes
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Février-mars 1876: élection des députés → républicains voix, 360 sièges monarchistes voix, 160 sièges Jules Grévy Jules Simon
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2) La crise du 16 mai 1877
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16 mai 1877: lettre de reproche de Mac-Mahon à Jules Simon, qui démissionne. 17 mai 1877: Mac-Mahon nomme le duc de Broglie chef du gouvernement 20 mai 1877: signature du « Manifeste des 363 » députés opposés au nouveau gouvernement. 16 Juin : vote d’un ordre du jour exigeant le remplacement du gouvernement de Broglie
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« Quand la France aura fait entendre sa voix souveraine, il faudra se soumettre ou se démettre » (Léon Gambetta, Lille, le 15 août 1877)
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Élections législatives d’octobre 1877: → républicains voix, 323 sièges monarchistes voix, 208 sièges
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Message de soumission du président Mac-Mahon aux Chambres le 15 décembre 1877
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« La défaite des élites de la France du passé qui s’opposent pour une dernière fois à la montée de la démocratie » (Jean-Marie Mayeur)
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3) La République aux républicains
3) La République aux républicains. Janvier 1878 « la révolution des mairies » (Daniel Halévy)
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Janvier 1879: les républicains majoritaires au Sénat
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30 janvier 1879: Mac-Mahon démissionne de la présidence de la République
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Jules Grévy, président de la République
