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Humain seulement … et c’est déjà beaucoup

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Présentation au sujet: "Humain seulement … et c’est déjà beaucoup"— Transcription de la présentation:

1 Humain seulement … et c’est déjà beaucoup

2 Ce recueil de poèmes est la dernière étape d’un projet mené cette année dans la classe de CM2 de l’école de La Terrasse. Ce travail d’écriture a été réalisé au cours d’ateliers animés par Yves Béal à l’automne 2009 dans la classe de Laëtitia Dumontier et Serge Mérendet. Il a servi ensuite de support à un spectacle de lecture poétique et musical auquel ont participé Cécile Laforêt pour la mise en voix et la mise en scène, Patricia Lopez pour les décors , Brigitte Debats pour l’accompagnement musical et Roland Dabe pour les lumières. Un grand merci à la mairie de La Terrasse, au Sou des Ecoles, à François et Antoine Boisadam pour leur aide au financement du projet. Les photographies illustrant ce recueil ont été prises par ou avec l’aide précieuse d’Ulrike Guetaz. Cette aventure au long cours a été un formidable moment de découvertes et d’enrichissement mutuel entre les enfants et les adultes.

3 Rémi, Sarah, Eléane, Océane, Laëtitia
J’ai envie de vivre J'ai envie de vivre nos vies unies, Ensemble et belles. De près, de loin, partout autour de moi Je parle pour l'amitié Je souhaite connaître la vérité, La joie et la liberté Que l'univers anéantisse nos désespoirs Je parle pour l’humanité J’espère ne plus voir sur cette terre Tuer en rouge, mourir en noir Que la première étoile apparaisse pleine de bonheur Je parle pour la fraternité Alors sur la rive d'ailleurs, La nuit et le silence Enfanteront nos plus beaux soleils, Nos plus joyeux solstices Rémi, Sarah, Eléane, Océane, Laëtitia

4 Dans les nuages Sarah Dans les nuages, je reconnais ma peur
Celle que j'ai dans le cœur Aujourd'hui, à cette heure Je vois la terreur Dans les nuages, je reconnais l'exil Seule dans la ville Complètement inutile Je voudrais retisser les fils Dans les nuages, je reconnais la liberté J'écris pour l'égalité Sur cette planète bleutée Comme dans le passé Dans les nuages, je reconnais un sentiment Il me touche profondément Une personne tout simplement Me fait voir le bonheur en grand Sarah Dans les nuages

5 L'homme qui s'aime Rémi On attend que tout se calme,
Pour qu'il soit temps que l'homme s'aime. Dans la nuit et la solitude, Dans l'odeur de la vie Dans nos coeurs, D'un éternel printemps d'ailleurs. Se trouve la réponse à la question de la vie. Sur ma langue, une saveur d'automne, Dans mon coeur, les bourdonnements de l'été, Dans mes cheveux, la couleur blanche de l'hiver, Dans mes yeux, les fleurs de tous les printemps. Rémi L'homme qui s'aime

6 Et pourtant, depuis des heures,
J’aimerais Et pourtant, depuis des heures, Le début commence, La première étoile apparaît, Le quotidien de l'homme naît, Et pourtant, je désire marcher Jusqu'à user mes chaînes. J'aimerais lire jusqu'à être ivre, Sur la rive tout en restant vive. Mais je suis une écolière Qui vient d'hier. Et j’aimerais lire sans rire. Mais voilà je ne peux pas. Car je ne suis pas née. Eléane

7 Dans les cheveux de la vie
Dans les cheveux de la mort C’est bizarre de ne plus croire Je suis triste de ne plus les voir Dans les cheveux de nos journées Je vois des riches et des pauvres C'est ce qu'on appelle l'inégalité Dans les cheveux du vent Je respire et souffle de l’argent C’est la terre en verre qui erre dans l’air Dans les cheveux du bonheur Je vois battre mon coeur C'est la joie assurée Dans les cheveux de l'amour On s'aime jour après jour On sème des graines de fraternité. Océane

8 C’est au fond de la vie que j’ai vu
De loin d’abord, puis comme une mise à nu Ce peuple ancien, celui de l’Homme Animal évolué, être imbus de sa personne Hier quelques uns, quelques milliards aujourd’hui L’humanité peu à peu naît à la vie Et déjà, le projet de n’être qu’humain avorte, se détruit N’y aurait-il alors au fond de nous qu’un animal sauvage, Plus sauvage encore que tous les fauves en cage ? C’est au fond de la vie que je le vois De près, de loin, partout autour de moi Portant encore ce manteau noir de vaurien Maudit genre humain auquel j’appartiens Tu te moques bien d’hier, des atrocités, de la misère, de la faim, Tu ris au nez d’aujourd’hui, mêmes bêtises, mêmes boucheries A une minorité les profits, pour la majorité la survie N’y aurait-il alors au fond de nous que la guerre, la querelle, un monstre fou,  Plus folle encore la désillusion, et par-dessus tout cette indifférence sans nom ?

9 N’y aurait-il alors au fond de nous que la guerre,
la querelle, un monstre fou,  Plus folle encore la désillusion, et par-dessus tout cette indifférence sans nom ? C’est au fond de la vie que je l’entends A deux trois centaines d’années ou quelques décennies à peine Ce merveilleux chant de liberté monté à gorge pleine Belle, la rebelle, belle espèce humaine, là je te comprends Tu as gémi dans la souffrance, crié à voix haute pour que cesse la décadence Tu as hurlé aux privilèges, aux injustices, Et enfanté nos plus beaux soleils, les plus joyeux solstices. Y aurait-il alors encore au fond de nous l’étincelle, sous les cendres, quelques braises rebelles L’envie de vivre nos vies unies, simplement l’envie d’une vie ensemble et belle.

10 Laëtitia C’est alors au fond de la vie que je veux voir
L’univers du drame englouti, anéanti nos désespoirs Et connaître l’aube de ce jour futur, le sentir naître, le chérir d’amour Et goûter enfin à ce jour cerise, où, main dans la main, Nous, hommes, femmes, enfants, simples terriens Nous, plus forts d’être unis par la même force de rêver, Cueillerons les blés sur Terre, Terre devenue champ d’humanité… Laëtitia

11 Lénaig, Louis, Paul Vergnes, Camille, Aurélia
As-tu déjà rêvé de calmer des gens révoltés ? As-tu déjà rêvé de lutter contre l'inégalité ? As-tu déjà rêvé d'aller loin de la terre, loin de la misère ? As-tu déjà rêvé à l'inaccessible étoile ? As-tu laissé parler ton cœur pour atteindre ton but ? Es-tu un homme comme les autres ? Voici le jour en trop : le temps déborde Où des gens meurent et d'autres naissent. Moi, j'ai rêvé de tout arrêter et de tout recommencer. Je fuis et je m'accroche à mon rêve. J'attends dans l'ombre la blancheur des couleurs, Un pays d'eau, un beau matin de brume Pour partager un moment d'amitié. Je vais léger comme le vent. Je vais léger comme la vie, Avec des étoiles qui veillent sur moi. Demain, j'écrirai pour le bonheur. Je planterai des mots de cœur. Lénaig, Louis, Paul Vergnes, Camille, Aurélia

12 Sais-tu quel est cet homme ?
Est-il seul ? Est-il malade ? Est-il blessé ? Est-il heureux ? Comment est-il arrivé ici ? A-t-il réalisé son rêve ? Que veut-il ? Peut-être, veut-il seulement le bonheur ! Lénaïg

13 Louis Toi Montre moi comme tu rêves
As-tu déjà rêvé d'aller dans les airs, loin des guerres ? As-tu déjà rêvé de te taire pour laisser parler la terre ? As-tu déjà rêvé de faire contre la misère ? As-tu déjà rêvé de te rebeller contre l'inégalité? As-tu déjà rêvé d'essayer de rattraper tout ce que tu as gâché, La terre est blessée Les hommes l'ont massacrée Et vont peut-être la tuer Moi j'ai rêvé qu'on allait évoluer et que tout allait s'arranger Louis

14 Écrire maintenant pour l’amour
Avant la première lueur du jour J’ai peur quand tu n’es pas là Je fuis et je m’accroche à mon rêve Pour ne pas te perdre Écrire maintenant pour l’amour Au crépuscule de la peur J’ai capté ton cœur et ne l’ai plus lâché. Écrire maintenant pour l’éternité. Paul

15 J'attends J'attends dans l'ombre un clair de terre Le reflet de la lune sur mon pays d'eau J'entends au loin les rires et les cris des gens de mon pays Mon pays qui est très loin Et qui se cache dans l'ombre J'attends le lever du soleil Qui me sauvera de la nuit. Camille

16 Je vais léger Aurélia Je vais léger comme le vent
Qui souffle dans les arbres Je vais léger comme l'existence Qui est de plus en plus dense Je vais léger comme le ciel Qui est rempli de soleil Je vais léger comme un nuage Qui va vers le rivage Je vais léger comme le bonheur Qui efface toute la peur Je vais léger comme cette petite plume Qui s'envole tout doucement Aurélia

17 Clément, Elric, Paul B, Sylvain, Eliott
Je rêve Je rêve un jour de vivre sur une terre en paix La vie est pénible pour certains. Je veux une terre qui parle pour l'amitié Ne plus voir la misère Cela n'est pas acceptable. Je veux une terre qui brille. Qui scintille, éclatante. Je rêve, je rêve. A tout ce que j'aime, l'amitié, l'amour, La potion du bonheur Clément, Elric, Paul B, Sylvain, Eliott

18 Le train de la vie Clément Le train qui passe, la vie
Au début on découvre Ensuite, on prend ses habitudes Après on savoure les bons moments. Le plaisir, oui le plaisir Cela passe avant tout, Le plaisir fait rêver. La pauvreté, oui la pauvreté Cela ne peut pas durer La pauvreté est parfois mortelle. La vie, oui la vie La vie est très importante Mais après la vie vient la mort. Clément

19 On n'en finit pas On n'en finit pas de vivre Les enfants s'amusent
Les filles et les garçons se font plaisir Les singes jouent Le président fait de la luge. Pendant que les parents font le ménage Et préparent à manger, On n'en finit pas de vivre. Elric On n'en finit pas On n'en finit pas de lire Lire c'est amusant La lecture est mon outil La lecture c'est la vie. On n'en finit pas d'écrire Écrire c'est amusant Écrire c'est un passe -temps L'homme écrit Les enfants écrivent pour la vie Écrire c'est vivre

20 Les rêves La nuit allume encore une petite lueur qui me donne espoir Pour ne pas faire de cauchemars, Je rêve d’aller dans l'univers pour voir la Terre Pour ne pas voir la misère des guerres, Pour ne pas polluer tout ce que j'ai aimé. L'amitié, l'amour. Je rêve un jour de vivre en paix. Paul

21 Nous ferons de la Terre, La Terre lumière Sylvain
Une lumière dans l'espace misérable Pour combattre la peur, le chaos, la mort, Les brûlures de la vie Pour obtenir la chaleur, les fleurs du cœur, Sans oublier les sentiments Mais il ne faut pas avoir le regret de cette vie La prendre comme elle vient Avec ses silences et ses tourments Avec ses bruits et ses chants Avec tous ceci On peut obtenir le secret du bonheur. Sylvain La Terre lumière

22 Eliott Au fond de moi la terre Noyée dans le passé
La Préhistoire, l'Antiquité, Les Temps modernes, l‘ Epoque contemporaine L’homme sorti des cavernes Invente la roue et l'écriture L’école et la lecture, la confiture. Au présent c'est fini tout ça. Engrenages électriques, Machines automatiques Voitures et pollution. Toutes les constructions finissent en destruction. Il faut arrêter tout ces tracas Que les hommes ne se mettent plus à genoux pour prier. Moi je veux une terre qui brille comme un bijou Une terre qui parle pour l'amitié Eliott

23 Robin, Jorys, Matthieu, Ugo, Gaël
L’arbre chuchotait L’arbre chuchotait son histoire Sur la langue, j'ai le cri de la liberté La -bas ce sont nos ennemis Des larmes et des pleurs aussi Merci pour cette île imaginaire qui nous fait tant rêver La joie de l’amour, la tendresse Qui fait des ribambelles Une vie, une vie à se partager Merci surtout pour cette vie qui vaut de l’or. L'arbre chuchotait son histoire L'odeur du printemps Le trésor que je vous laisse Merci pour tout Robin, Jorys, Matthieu, Ugo, Gaël

24 Là-bas sur l'autre rive …
Les morts, la guerre Le bruit des canons, les tranchées Les éclairs, les bourrasques La vie, l'espoir, La joie de l'amour, la tendresse L'air et le vent A toi de choisir Un bateau pour nous emporter Vers la misère et la tristesse Vers le mystère et les promesses Robin

25 Je vois la trace de la vie
La vie à inventer Des rires et des larmes Larmes à essuyer Je vois la trace de l’amour L’amour à partager Des maux et des mots Mots à échanger Je vois la trace de la mort Le soir qui s’achève Le vide et les rides Rides à oublier Mais ici, ce sont mes amis … Jorys

26 A la bouche, j'ai le goût de la vie.
Le corps de la vie A la bouche, j'ai le goût de la vie. Dans les mains, j'ai la passion de la terre. Dans les yeux, j'ai le regard du vent. Dans la tête, j'ai la vision d'un enfant. C'est un diamant qu'on nous donne. Une vie, une vie à inventer. Matthieu

27 La belle Avez-vous entendu la belle Ugo Qui parle toute seule
Qui fait des défilés De larmes et d'étoiles Pareils à des soleils Qui s'habille en tissu de dentelle Qui écrit comme un poète L'odeur du printemps Avec des lettres d'argent Oui j'ai entendu la belle Qui fait toutes ces choses Et je lui réponds sur des lettres d'or Que je suis d'accord. Ugo

28 Merci Gaël Merci surtout pour ce ruisseau Qui roule des larmes de joie
Merci pour cet oiseau venu d'ailleurs Merci pour ces étoiles qui brillent dans la nuit. Merci beaucoup pour toutes ces couleurs Qui signifient la nature Merci pour tout ce que j'apprends à l'école Merci pour tout cela Merci surtout pour tous ces champs Qui nous donnent à manger Merci pour toute la beauté de la mer Merci pour ce monde magnifique Gaël

29 Fabien, Mounji, Sarah D., Julien, Yves
Ainsi Ainsi nous habitons une ruelle Au premier clair de terre l'enfant naît. Dans le fond de ses yeux C'est tout un monde qui vit Avec la mer qui le regard Pour qu'un jour, sans malheur Toutes les étoiles de l'univers s’allument Pour mettre fin à la guerre Ainsi nous habitons un monde Que caresse le soleil. Mais comment distinguer le battement d'un cœur J'ai parlé de mes rêves Qui ne sont pas d'argent, Mais aussi de ces gens qui veillent en moi Le guerrier de la vie, Celui qui fait penser Je regarde à travers chaque jour Je voudrais voir plus loin que l'infini Voilà pourquoi je chante Au bout des racines, la vie existe aussi Fabien, Mounji, Sarah D., Julien, Yves

30 Ainsi nous habitons Fabien Ainsi nous habitons dans une rue
Où un homme pense A la vie, la vie injuste Du plancher au plafond. Ainsi nous habitons au bord de la mer Le large me regarde, Au creux des cieux Les roses de la liberté. Ainsi nous habitons une planète Un monde imaginaire Où tout le monde vit. Avec son énergie. Fabien

31 La vie ou la mort Au bout des racines, la mort
La lune sort des nuages noirs. La bêtise, la guerre, la terreur. Tous ces combattants armés jusqu’aux dents. Dieu ne peut plus contrôler les hommes. On entend ces armes de guerre qui ont tué nos amis. Sur le champ de bataille plus de rires que des pleurs. Moi j’aimerais la paix mais… C’est la guerre, juste la guerre. Au bout des racines, la vie aussi L’esprit d’un enfant est présent. Au premier coucher de soleil il sera mis au monde. Il aura des yeux attentifs. Il possèdera la clé de l’amour. Il grandira au milieu de nos doutes. Il allumera le flambeau de la paix. Il sera plus beau qu’une éclipse. Il deviendra un homme et il nous apprendra la paix. Nous avons le choix… C’est la vie ou la mort. Mounji

32 Le grand tri de la vie Sarah De la vie qui m’habite
J'ai parlé de la vie De la vie qui m’habite J’ai parlé le long des rives Pour qu’un jour un monde meilleur arrive. J'ai parlé de mes rêves Sans malheur J'ai parlé du bout des lèvres J'ai parlé des hommes De leurs douleurs, de leurs soucis J'ai parlé avec mon cœur Et puis un jour j'ai fait le tri Maintenant, j’habite dans mon cœur La bataille de ma vie Trouver mon bonheur Certaines personnes disent Que c'est un crime. Pour moi, c’est ma vie Sarah

33 A la place du ciel, le guerrier de la vie
Protège les hommes et les femmes C'est lui qui fait penser C'est lui qui fait vivre Il ne sent pas l'argent, il en n'a rien à faire Il a fait toutes les guerres Mais c'est un personnage imaginaire Julien

34 Je regarde à travers chaque nuit
Mais comment distinguer le battement d’un cœur Mais comment reconnaître d’une étoile la lueur Je regarde à travers chaque jour Mais comment survivre dans le bruit et la guerre Mais comment supporter l’injustice, la misère Voilà pourquoi je ne chante plus Voilà pourquoi je ne parle plus Je voudrais voir plus loin que l’infini Et savoir si la vie est plus qu’une illusion Je veux des rêves uniques, pas des songes en série Des espoirs sans rides et des jours papillons Savoir que le mot égal n’est pas qu’un idéal Je veux des clairs de lune, du soleil à l’envi Sentir dans ma poitrine le galop d’un cheval Voilà pourquoi je ne cesse de parler Voilà pourquoi je chante encore Voilà pourquoi à l’écriture je veux me risquer Voilà pourquoi vivre est toujours un trésor. Yves

35 Salomé, Margot, Lucie, Baptiste, Serge
Je vois l’autre côté du mur Le monde de la haine Où tant de guerres et de révoltes Détruisent la vie. Mais ma montre n’est pas à l’heure. A l’autre bout du pont, cette lueur C'est le monde qui évolue Quelqu'un cherche l'amitié, l'amour, la confiance Alors je regarde vers l'artiste Un nouveau pays est né cet été A l'autre bout de la terre J'entends des voix d'avant. Des paysages qui m'appellent Les premiers hommes imaginent Leurs sens développés pour donner à la vie La naissance d'un enfant La générosité est notre fortune. La liberté notre valeur. Simple humanité. Salomé, Margot, Lucie, Baptiste, Serge

36 Dans le vent Près des réverbères perdus,
Je vais vers la vie à l'autre bout de l’univers Pour voir ce qui ne s'appelle pas misère. Là-bas, de l'autre côté de la mer, ce n’est plus l’hiver. Quand j'étais enfant J'étais gênée, peinée De connaître l’inégalité. De découvrir le malheur et tant de guerres. Puis un été la fraternité est née Je ne me sens plus seule. Mon cœur bat à cent à l’heure Maintenant je vois l'océan. Avant, je ne buvais que du vent. On est toujours plus heureux De changer le blé, En pain de liberté. Salomé

37 Au bout du pont le mal règne
Au bout du pont le bonheur remplit les cœurs Au bout du pont le danger s’approche Au bout du pont les enfants naissent Au bout du pont la haine est devant eux Au bout du pont une lueur les éblouit Au bout du pont la terre se meurt Au bout du pont l le monde évolue En tout cas les hommes ont le choix. Margot

38 J'entends des voix de... Lucie J'entends des voix d’autrefois
Qui pensent à la naissance Naissance d'un enfant Que faut-il à nos cœurs qui ne sont que silence ? De l'amour immense pour ce bien précieux. J'entends des voix de maintenant, Qui viennent de l’enfance, Enfance de liberté Que faut-il à nos yeux qui ne sont que méfiance ? Un soupçon de douceur, un peu de gentillesse, beaucoup de tendresse J'entends des voix lointaines, Qui viennent d'ailleurs, Ailleurs sans souffrance Que faut-il à nos jours qui ne sont qu'insouciance ? Du réconfort pour les amis et la chaleur de la vie. Lucie

39 Je vois l'autre côté du mur
Où l'homme cruel est parti par la fenêtre. Où un enfant meurt mais un autre vient de naître. Où l’on cherche la générosité et la tendresse Où l’homme peut devenir heureux. Et toi, vois-tu l’autre côté du mur ? Baptiste

40 Doute Serge J’ai peur de ne plus croire
Que l’on peut décrocher la lune. J’ai peur de plus voir Dans vos yeux que de l’amertume Peur de n’avoir rien vu, rien compris. J’ai peur de ne plus écouter La dureté des clameurs. J’ai peur de ne plus m’élever Pour que cesse votre douleur. Peur de n’avoir rien pu, rien choisi. J’ai peur de ne plus savoir Être homme parmi les hommes. J’ai peur de ne plus lutter Pour ceux que l’on abandonne. Peur de n’avoir rien cru, rien promis. J’ai peur de ne plus oser Contre la force de leurs icônes J’ai peur de ne plus vouloir Que cesse leurs aumônes. Peur de n’avoir rien su, tout s’oublie. Alors je regarde ce monde que je voudrais moins triste Croire qu’autre chose existe. Se redresser, persévérer, résister Ultime nécessité ou simple humanité. Serge

41 Les élèves de la classe de CM2 ayant participé à ce projet :
ANNIS Océane BAYOUD Elric BEN M’BAREK Mounji BLED Jorys BOISADAM Paul BOULANGER Matthieu CALLEDE Lucie CANALI Ugo CHATELARD Camille DEROUICHE Sarah DIDELLE Louis ETIENNE Gaël EVEQUE Baptiste FAURE-CURT Aurélia GIROUD-LEMAÎTRE Robin GUETAZ Rémi HUGUE Sara MALEVILLE Margot MARCELIN Eléane MOISON Lénaïg MOREAU Gwendolyn PAGNIER Sylvain POINCOT Clément PUSTEL Eliott RELLO Salomé RESSEGAIRE Julien THIERRY Fabien VERGNES Paul


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