Le programme de SVT en pédagogie personnalisée 4 ème – 3 ème Collège Bayard Grenoble Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure.

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1 Le programme de SVT en pédagogie personnalisée 4 ème – 3 ème Collège Bayard Grenoble Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

2 Reportage dans une classe « où l’on bosse », émaillé des commentaires des élèves Reportage dans une classe « où l’on bosse », émaillé des commentaires des élèves Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

3 Pas de cours magistral, mais des « indices » Pas de cours magistral, mais des « indices » Interventions de quelques minutes Projection de vidéos, extraits de films Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

4 Des indications de travail « Attention, un rappel : vous n’avez que 3 séances pour cette séquence ! » « Vous pouvez tracer les 2 courbes sur le même graphique. Je vous mets un exemple au tableau ! » Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

5 Une « mise en appétit » « Vous allez découvrir dans cette séquence de nouveaux termes, un phénomène : le syndrome de Turner. » « En 3 ème, vous étudierez les maladies génétiques. » Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

6 Des outils à disposition Fiche de suivi Fiches guides pour les activités (obligatoires ou facultatives) Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

7 Manuels, documents photocopiés, schémas…. Recherche sur le vocabulaire spécifique fait sur internet Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

8 Pas de consignes trop « guidantes » « Est-ce que un carreau, c’est 1 cm ? - C’est toi qui décides - Alors, je peux dire que 1 cm, c’est un grand carreau ? - C’est toi qui décides de ton échelle! - C’est génial. » « C’est juste un conseil pour vous simplifier la vie, une petite astuce. Mais c’est vous qui choisissez ; vous êtes libres de vous en emparer ou pas ! » Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

9 De nombreuses activités nécessitant manipulation et création réalisation de sismographes maquettes de volcans Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

10 Des « mini tests » à disposition Que l’élève prend quand il se sent prêt Les tests sont corrigés individuellement pendant le temps de travail. L’élève peut les repasser s’il n’est pas satisfait du résultat. Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

11 La pratique de la « prévisualisation » Les évaluations sont présentées avant la fin de la séquence, pour ceux qui se « sentiraient prêts ». Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

12 Ce qui entraîne…. Pour l’élève Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

13 Une autre vision du cours « C’est plus libre : la prof ne fait pas cours. Si on n’a pas compris, elle explique. » « On est en autonomie. On peut faire tout seul, sans le prof. On crée notre cours grâce aux activités. On approfondit tout seul. » Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

14 La capacité de savoir ce qu’on fait et pourquoi « Le brouillon, ça sert à prendre ses marques, à voir comment on peut faire mieux. » « Dans les autres cours, on a des devoirs. Là, si on est concentrées, on n’a rien à faire à la maison.» Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

15 Une organisation choisie « On fait nous-même notre planning. Moi, je fais dans l’ordre, c’est pour ça que je n’ai pas encore noté sur la feuille de suivi» « On décide de travailler à 2 au début. Après, si l’une est plus rapide, elle continue seule, et l’autre la rattrape. » Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

16 La connaissance de son fonctionnement, ses possibilités « Moi, en groupe, je travaille moins vite ; je discute avec les autres. Je travaille plutôt seul, sauf quand j’ai besoin de conseils. » « Au début, je n’aimais pas. J’avais l’impression de ne pas être encadrée, ça me perturbait ! » Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

17 Une « vraie » représentation du métier d’élève « On a vraiment de la liberté. On peut s’organiser ; ça nous apprend à être autonomes. » «Certains sont plus rapides ; alors ils peuvent faire les activités facultatives, aider les autres, ou faire des interros pour s’entraîner. » Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

18 La maîtrise de son comportement Les déplacements sont mesurés (pas de place attitrée, ce qui permet de s’installer plus facilement), les échanges discrets, permettant une concentration visible … « Maintenant, quand on travaille en groupe, c’est moins bruyant » Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

19 « Rendez-vous de travail » au fond de la classe Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

20 Et donc ……. Un autre rôle pour l’enseignant Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

21 Le professeur n’intervient que sur demande Individuellement Ou pour un groupe Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

22 Prend le temps d’observer et d’écouter Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

23 Donne les « coups de pouce » ou rassure « Tu as compris pour longtemps, pas seulement pour aujourd’hui ? - Oui, oui, mais j’aime bien qu’on m’aide ! » « Ça va ? » « Tu tiens le coup ? » Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

24 Questions … Réponses … Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

25 Pensez-vous que cette façon de travailler puisse être appliquée à d’autres matières ? Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

26 « Tout dépend du prof. Certains, au lieu de nous aider, nous rabaissent. » « Dans certaines classes, ça ne serait pas possible, ils sont trop bruyants, mais c’est possible pour tous les cours. » « En maths, ça devrait être possible, mais il faut que le prof soit organisé, qu’il y ait une suite d’activités prévues. » « C’est plus ludique. On apprend beaucoup mieux. Au moins, on est content de venir en cours. » Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

27 « On a plus envie de donner le meilleur de nous-mêmes. » « En cours magistral, on ne sait pas ce qu’on fait, on ne sait pas où on va, on ne sait pas ce qu’on sait ! » Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

28 Et vos parents, qu’en disent-ils ? Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

29 « Ils trouvent ça cool. » « Ils font confiance, ils ne posent pas trop de questions. » « Ils ont eu une réunion en début d’année, mais ça ne les a pas trop inquiétés… » Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure

30 Le mot de la fin … « Travailler ainsi, pour les élèves, demande plus d’attention, un engagement actif. Les activités ainsi présentées développent exactitude et rigueur. Les retours d’informations sont immédiats. Les nombreuses sollicitations consolident les mécanismes d’apprentissage. » D. Aujogues Martine Esclavissat AIRAP Pierre Faure