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LE JEÛNE THÉRAPEUTIQUE L. Alouane Sfax : 13 Juin 2015.

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1 LE JEÛNE THÉRAPEUTIQUE L. Alouane Sfax : 13 Juin 2015

2 Définition Le mot jeûne est invariablement associé à la privation alimentaire. Celle-ci peut-être restrictive et complète : «privation de toute nourriture » ou permissive et équivoque : «privation partielle ou totale, à l'exception le plus souvent d'eau, de toute alimentation pendant un certain temps »

3 Jeûne complet ou jeûne partiel ? Au cours d’un jeûne véritable, seule l’eau est permise et on recommande le repos complet. La cure (ou jeûne partiel) est plutôt basée sur diverses diètes restreintes comprenant des jus de fruits, de légumes, infusions, bouillons…

4 Jeûne complet ou jeûne partiel ? Les cures, qui se veulent souvent thérapeutiques, peuvent être adaptées aux besoins particuliers des jeûneurs et varient selon l’approche des intervenants. Elles conviennent aux personnes qui ont des besoins particuliers, qui ne peuvent, en raison de leur santé, vivre un jeûne complet, ou qui souhaitent s’initier au jeûne par une approche plus douce.

5 Historique Socrate il y a 2 500 ans! D r Isaac Jennings (1788-1874) 1822 Dr Herbert M. Shelton (1895-1985) jeûne strict à l’eau, sans exercice physique Les expériences russes et allemandes du 20 ème siècle

6 2 sortes de privation volontaire de nourriture Jeûne complet (il s'agit d'une diète hydrique) : abstention de tout aliment solide ou liquide, à l'exception de l'eau pendant une période indéterminée afin de permettre à l’organisme de se reposer, se détoxiquer et se régénérer. A noter que jeûner de façon complète et sans eau existe. Cela s'appelle le jeûne sec, se pratique au maximum 2 ou 3 jours, peut se pratiquer à la fin d'une diète hydrique, et reste totalement déconseillé.

7 2 sortes de privation volontaire de nourriture Jeûne partiel ou cure : une sorte de diète, en limitant la consommation à des aliments à faibles apports énergétiques tels jus de fruits, légumes, infusions, bouillons, suppléments alimentaires... Ces cures (souvent à but thérapeutique) conviennent aux personnes qui ne peuvent suivre une diète hydrique ou qui désirent aborder la privation intentionnelle de nourriture par une phase d'approche moins radicale.

8 3 étapes composent une période de privation volontaire de nourriture Etape de préparation (afin de préparer l’organisme à un changement d'alimentation radical) : – diminuer les portions alimentaires lors de chaque repas de jour en jour jusqu'au premier jour de la privation. – consommer le plus possible d'aliments végétaux pendant cette étape et éviter les aliments raffinés. – 5 jours avant de jeûner, éviter le tabac, l'alcool et les excitants. – 3 jours avant, éviter ou diminuer la consommation de la viande, du poisson, des œufs et produits laitiers. – La veille de la privation, consommer des fruits ou légumes à volonté et boire beaucoup.

9 3 étapes composent une période de privation volontaire de nourriture Etape de jeûne proprement dit : – choisir entre les types complet ou partiel – ne consommer rien tout en buvant du liquide (uniquement l'eau pour type complet ) – Boire tisanes, bouillons de légumes, jus de fruits, etc (type "partiel" (cure).

10 3 étapes composent une période de privation volontaire de nourriture Etape de réalimentation : – retrouver progressivement l’alimentation d'avant l'étape de préparation. – faire de l'exercice physique après cette étape. – la reprise alimentaire doit se faire sur une durée équivalente à celle du jeûne. – privilégier les légumes cuits et crus, les fruits frais ou secs, les fruits oléagineux, les graines germées, les céréales complètes. – éviter les aliments raffinés et les excitants, le pain, le fromage, les protéines animales (viande, poisson, etc.).

11 Quelles précautions prendre avant de jeuner ? Avant de suivre un jeûne complet ou partiel, il faut consulter un professionnel de la santé pour établir un bilan santé. Contrôle quotidien du pouls, tension artérielle, poids et la température du corps.

12 Quelles sensations ressent-on lors d'un renoncement volontaire aux aliments ? Lors du commencement du jeûne il y a – Une sensation de faim qui tend à disparaître deux à trois jours après pour laisser place à une sensation de légèreté relativement euphorisante. – Une perte de poids par l'élimination d'eau et de sel Chaque kilo perdu par la suite, le corps perd environ 300 grammes de protéines et 550 grammes de graisse. La perte moyenne est d’environ 700 grammes par jour pendant les premiers jours contre 375 grammes par jour pendant la troisième semaine.

13 Quels premiers effets observe-t-on ? Des effets secondaires peuvent apparaître : – mal de tête, – insomnie, – nausée, – étourdissements, – irritation cutanée, – douleurs musculaires, etc. Ils s'estompent rapidement s’il y a eu une étape de préparation avant de jeûner.

14 COMMENT LE CORPS S’ADAPTE AU JEÛNE ?

15 Les temps après prise alimentaire 3 états en fonction du temps après prise alimentaire Période post prandiale = 8 h La période post absorptive = 8 à 16 h Le jeûne = au-delà de 16 h

16 Rôle et utilisation des substrats énergétiques Glucides Période post prandiale par les tissus insulino dépendant permanence par les tissus non insulino- dépendants Lipides période post absorptive et jeûne Protides en cas d’afflux important (foie en période post prandiale) le choix des substrats va dépendre de l’état métabolique et hormonal

17 La balance énergétique L’organisme privé de nourriture est en situation de dénutrition énergétique. La balance énergétique, caractérisée en temps normal par la différence entre dépenses et apports, y est logiquement négative. Sans apports, l’organisme doit se tourner vers ses réserves énergétiques. Dépenses et réserves constituent donc deux déterminants majeurs lors du jeûne.

18 Lorsque la digestion est terminée mais que les réserves en glycogène sont importants, le glucose sera le substrat de choix produit par la glycogénolyse hépatique : glycogène  glucose Cela est due à diminution de l’insuline Comité éducationnel et de pratique clinique de la SFNEP 2006 :Questions de nutrition clinique de l’adulte

19 Réserves en glycogène diminuent  insulinémie baisse encore plus = Diminution utilisation du glucose dans les tissus insulinodépendants Libération des AG = lipolyse Utilisation des AG par les autres tissus

20 Réserves de glycogène épuisées, les tissus ne pouvant pas métaboliser les lipides sont alimentés en glucose par la néoglycogenèse à partir des acides aminés fournis par la protéolyse musculaire Néoglycogenèse stimulée par augmentation du glucagon, la GH et du cortisol Protéolyse par augmentation du cortisol et effondrement de l’insuline 1,75 g de protéines = 1 g de glucose. Le cerveau besoin = 120 g de glucose = 210 g de protéines = CATABOLISME

21 Pour préserver les muscles, consommation de glucose doit diminuer. Synthèse des corps cétoniques à partir des AG libérés par le TA Présence de CC et baisse de la T3 favorisent l’inhibition de la protéolyse En cas de jeûne, la glycémie étant basse, les CC sont consommés : il n’y a pas d’acidose métabolique

22 LE JEÛNE POUR LUTTER CONTRE LE CANCER ?

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24 L’étude est expérimentale = souris Le jeûne consiste en un arrêt total d’alimentation, avec maintien ou non d’une consommation d'eau. L’étude = effets du jeûne chez des souris porteuses de tumeurs induites par des cellules tumorales. Les souris ont subi plusieurs cycles de jeûne : privées à plusieurs reprises d’alimentation pendant 48 à 60 heures, alors que les apports en eau ont été conservés.

25 Cancers étudiés Les cellules étudiées étaient des cellules cancéreuses de sein, de mélanome, de gliome (cerveau) de l’ovaire

26 Résultats : 1 Deux cycles de jeûne retardaient la croissance de certaines cellules cancéreuses (sein, mélanome, gliome) aussi efficacement que la chimiothérapie, La combinaison de deux cycles de jeûne et de la chimiothérapie était plus efficace que la chimiothérapie seule.

27 Résultats : 2 De multiples cycles de jeûne [nombre de cycles non précisé dans l’étude] : Augmentaient la sensibilité des cellules cancéreuses aux traitements de chimiothérapie  Augmentait la survie globale des souris, et Leur survie sans progression.

28 Résultats : 3 Le jeûne favorisait l’activité de régulation des gènes impliqués dans la croissance des cellules normales et cancéreuses. Une réduction du nombre de cellules cancéreuses a ainsi été observée in vitro.

29 Résultats : 4 La combinaison du jeûne et de la chimiothérapie favorisait les cassures d’ADN dans les cellules cancéreuses, ce qui potentialisait les effets de la chimiothérapie, c’est-à-dire augmentait son efficacité.

30 Limites de l’étude Elle est expérimentale Échantillon de souris très faible Les conditions d’expérimentation en laboratoire permettent d’isoler les effets de la substance étudiée, alors que ces conditions ne sont pas réalisables dans les études cliniques chez l’Homme ; en plus ne tiennent pas compte de l’environnement humain

31 Modèle animal Chez l’animal, la RC est connue de longue date pour prévenir ou retarder le développement tumoral, en augmentant la résistance à de multiples formes de stress. Les souris ayant jeûné 48 heures avant la chimiothérapie sont protégées des effets délétères du traitement, sans compromettre la destruction des cellules cancéreuses.

32 Le phénomène Il semblerait que le jeûne provoque une détoxication qui permettra de neutraliser les effets indésirables de la chimiothérapie D’un autre côté, il permet de maintenir l’effet toxique de la chimiothérapie vis à vis de la tumeur Ce phénomène dénommé Differential Stress Resistance (DSR) serait en rapport avec la décroissance des facteurs de croissance liée au jeûne.

33 Constatations Les chimiothérapies = augmentation manifeste de l’espérance de vie chez les patients atteints de cancer. Les chimiothérapies = effets secondaires causés par leur toxicité sur les cellules et tissus non cancéreux  limitent l’usage, en termes de dose et d’intensité, et peuvent en compromettre leur efficacité.

34 Constatations Les effets prometteurs de la RC sont contrebalancés par son effet sur la perte de poids, associé à des problèmes de tolérance de la chimiothérapie en rapport avec la dénutrition, et en empêche d’éventuelles applications cliniques chez l’homme.

35 Chez l’homme

36 Une série hétérogène de 10 patients atteints de cancer (7 femmes et 3 hommes, de 44 à 78 ans), ayant entrepris de leur propre chef un jeûne hydrique avant (48-144 heures 2-6 j) et après (5- 56 heures 2j) chimiothérapie. Une analyse portant sur la tolérance et la toxicité associée à la chimiothérapie, en utilisant l’échelle d’effets indésirables du National Cancer Institute, fut réalisée auprès de ces patients. Ceux-ci reçurent une moyenne de 4 cycles de chimiothérapie.

37 Chez l’homme Aucun de ces patients ne connut d’effets indésirables significatifs causés par le jeûne lui-même, en dehors de la faim et des étourdissements. Pour six de ces patients, une analyse comparative des chimiothérapies avec ou sans jeûne montrait une réduction de la fatigue, de la faiblesse et des troubles gastro-intestinaux en faveur du jeûne.

38 Chez l’homme Chez les patients où la progression tumorale était analysée, le jeûne n’entravait pas la réduction du volume tumoral ou des marqueurs tumoraux. Les résultats de cette étude pilote, suggèrent à leurs auteurs que le jeûne hydrique est réalisable, sûr et pourrait réduire les effets secondaires causés par les chimiothérapies anticancéreuses.

39 Chez l’homme Compte tenue de l’hétérogénéité des patients, de la nature et de la localisation de leur atteinte, des traitements entrepris, les auteurs se gardent d’en tirer des recommandations, mais invitent à la réalisation d’essais contrôlés randomisés. Aucune donnée sur la variation pondérale n’a été indiquée

40 L’effet de la perte de poids Les patients sous chimiothérapie, la variable ''perte de poids'' est associée à un pronostic majoritairement défavorable. La médiane de survie était plus courte Le taux de réponse à la chimiothérapie était plus bas

41 L’effet de la perte de poids Les échelles de performances diminuaient corrélativement à la perte de poids La fréquence de perte de poids augmentait corrélativement au nombre de sites métastatiques et, chez les patients où le cancer restait limité, la médiane de survie diminuait.

42 Chez l’homme Selon Johnson, un jeûne modifié, inférieure à 20 % de la ration calorique quotidienne, de type ADF pendant 2 à 3 semaines serait susceptible de provoquer ce DSR et serait faisable sans perte de poids. De fait, cette stratégie pourrait permettre une augmentation des doses et de la fréquence des chimiothérapies et une amélioration de leur efficacité en termes de morbidité et de taux de guérison. Free Radic Biol Med. 2007 Mar 1;42(5):665-74. Epub 2006 Dec 14. Alternate-day fasting (ADF)Differential Stress Resistance

43 2013

44 Le livre Synthèse des travaux depuis 1877 L’auteur a essayé d’être le plus impartial possible A rapporté les travaux des médecins russes des années cinquantes A essayé lui-même la cure de jeûne Conclue en faveur du jeûne mais sous conditions et demande plus de preuves

45 Comment le jeûne agit-il sur la santé? On pense que jeûner provoque un stress et relance les mécanismes d’autorégulation du corps, ce qui aurait des effets thérapeutiques. Le jeûne aiguiserait également les forces curatives de l’organisme et agirait en stimulant les organes d’élimination. On pense aussi que les hormones mobiliseraient les réserves du corps et auraient un effet anti-inflammatoire.

46 Conclusion Si les résultats des études expérimentales sont prometteurs, la prudence est de mise. « la nutrition seule n’est pas est un traitement anticancéreux, ce n'est pas son rôle. Le traitement, c'est la chimiothérapie, la radiothérapie ou la chirurgie. La nutrition a pour seul but de permettre ces traitements dans les meilleurs conditions possibles". Le jeûne peut être supporté mais à condition que les réserves protidiques d’abord et lipidiques ensuite soit suffisantes. Le psychisme (préparation et volonté) semble jouer un très grand rôle d’après les études.

47 Conclusion Les effets potentiellement favorables sur la santé de l’individu ont commencé à être explorés depuis environ 150 ans mais la littérature sur le jeûne thérapeutique de l’homme est relativement limitée et loin d’être concluante. Les complications d’une telle épreuve n’étant pas négligeables, la décision ne devrait pas être prise à la légère, ni avant de s’être assuré d’un suivi médical.

48 Merci


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