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RAPPEL DE LA METHODOLOGIE Deux profils de consommateurs nantais de produits bio Les consommateurs occasionnels consomment des produits bio une à plusieurs.

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2 RAPPEL DE LA METHODOLOGIE Deux profils de consommateurs nantais de produits bio Les consommateurs occasionnels consomment des produits bio une à plusieurs fois par mois Les consommateurs réguliers consomment des produits bio quotidiennement > Etude quantitative par sondage sur un échantillon de 100 personnes pour mesurer la notoriété et la fréquentation du marché de la Bourse. Entretiens individuels semi-directifsTable ronde

3 RAPPEL DES OBJECTIFS Analyser l’image du bio dans l’esprit des consommateurs nantais. - Connaître l’image du bio d’après les avis des consommateurs nantais. - Comprendre les motivations des consommateurs bio. - Identifier les attentes des consommateurs vis à vis de l’offre commerciale bio sur Nantes. Etudier l’offre générale du bio à Nantes - Analyser et comparer les lieux d’achat et les modes de distribution de produits bio sur Nantes. - Comprendre les habitudes de consommation de produits bio des Nantais. - Identifier la notoriété, la place et l’importance des circuits courts et des AMAP par rapport aux autres formes de distribution. Etudier l’importance du marché bio place de la Bourse - Mesurer la notoriété et la fréquentation du marché de la Bourse. - Comprendre les motivations et les freins des consommateurs concernant ce marché - Evaluer la satisfaction des consommateurs du marché (emplacement, horaires, qualité des produits, variété de l’offre...)

4 SOMMAIRE PARTIE 1 : REPRESENTATIONS ET CONSOMMATION DU BIO 1.1 - Les représentations du bio, les éléments déclencheurs et raisons de sa consommation 1.2 - Comment reconnaître un produit bio ? 1.3 - Les grandes catégories de produits bio, les plus et les moins achetés 1.4 - Les freins à une consommation plus intensive de bio PARTIE 2 : L’OFFRE GENERALE DU BIO A NANTES 2.1 - Les lieux d’achat en concurrence : Marchés, boutiques spécialisées, grandes et moyennes surfaces, vente directe (AMAP et producteurs) 2.2 - Focus sur les AMAP 2.3 - Le bio et l’agriculture locale PARTIE 3 : NOTORIETE ET FREQUENTATION DU MARCHE BIO DE LA BOURSE 3.1 - La fréquentation des marchés nantais 3.2 - L’avis ds nantais sur les marchés 3.3 - La notoriété du marché bio place de la Bourse 3.4 - L’avis dse nantais sur le marché bio PARTIE 4 : QUEL AVENIR POUR LE MARCHE BIO PLACE DE LA BOURSE? 4.1 - Développer un marché conciliant bio, local et agriculture raisonnée 4.2 - L’intégration du marché bio dans un marché traditionnel 4.3 - Les caractéristiques du marché idéal CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

5 SOMM AIRE Partie 1: Représentation et consommation du bio

6 lES REPRESENTATIONS DU BIO DU «Bio» en spontané = Respect de la nature et naturalité « Le bio c’est quelque chose qui va être écologique, qui sera fait en respect de la nature, des animaux et de l’être humain» Femme, 23 ans, consommatrice régulière « Forme de retour vers la nature» Homme, 47 ans, consommateur occasionnel « esprit naturel et esprit de la nature» Femme 38 ans consommatrice occasionnelle «le bio c’est être respectueux de l’environnement» Homme, 47 ans, consommateur occasionne l La notion de «Qualité» est également très présente dans l’esprit des consommateurs. Les produits Bio renvoient dont une bonne image « En terme de saveur pour les fruits et légumes c’est incomparable » Femme, 43 ans, consommatrice régulière Le «Prix» est un aspect du Bio qui n’est pas passé inaperçu... «En terme de prix c’est quand même cher» Femme, 50 ans, consommatrice occasionnelle Enfin, le Bio renvoie à la notion de «Santé» du fait de son origine naturelle et saine «Une protection de la santé, pas de produits allergisants, pas de parfums» Homme, 47 ans, consommateur occasionnel

7 Les éléments déclencheurs La Santé et la Sécurité sont les premiers éléments déclencheurs à la consommation de produits biologiques «Avec la grippe aviaire, la vache folle et tous ces problèmes de contamination alimentaire, ça fait réfléchir !» Femme, 45 ans, consommatrice régulière « Pour une question de santé, tout simplement» Femme, 34 ans, consommatrice régulière Malgré cela, l’Environnement reste un important élément déclencheur « J’ai toujours été sensible à ce que l’on pouvait utiliser comme produits extrêmement polluants» Femme, 53 ans, consommatrice régulière Enfin, pour expliquer un passage au Bio, Le goût est un facteur très évoqué «Pour des raisons de goût. Je suis végétarienne et pour trouver des produits végétariens qui remplacent la viande j’ai du prendre des produits bio » Femme, 23 ans, consommatrice régulière Entre l’image que les consommateurs ont du bio et les raisons pour lesquelles ils le consomment, il existe un réel fossé. Dès lors que l’on évoque le terme «consommation», la Santé et la Sécurité prennent le pas sur la dimension naturelle.

8 Comment reconnaître un produit Bio « BIO» = LABELS En terme de reconnaissance des produits bio, les consommateurs sont très attentifs à la présence de labels et base leur décision sur cet aspect. «il y a les «AB» qui est le principal, c’est la référence. A part le label «AB» je ne fais pas confiance aux produits avec la mention «BIO» Femme, 43 ans, régulière «le label est très très important» Femme, 23 ans, consommatrice régulière «Sur le packaging je regarde si ce n’est pas uniquement écrit bio, je regarde bien si c’est bien mentionné «AB» » Femme, 53 ans, consommatrice régulière La mention «Bio» sur la packaging ne semble plus être une caution suffisante. « on en voit tellement qu’on en retient pas, AB c’est celui qu’on voit le plus souvent» Femme, 57 ans, consommatrice occasionnelle Cependant la pluralité des labels provoque une confusion dans l’esprit dans consommateurs.

9 Les grandes catégories de produits Bio LES PLUS ACHETEES «catégories de bio» en spontané = 3 catégories principales qui se détachent Par ordre d’importance : Les produits Alimentaires sont le référence en matière Bio « Produits frais, légumes, fruits, tout ce qui concerne l'alimentation en priorité» Femme 43 ans, consommatrice régulière « les fruits et légumes en majorité» Femme, 23 ans, consommatrice régulière « C’est vrai qu’avant je ne m’attardais pas vraiment au bio maintenant je fais beaucoup plus attention surtout dans l’alimentation où je trouve ça primordial» Femme, 62 ans, consommatrice occasionnelle La gamme Cosmétique suit les traces du succès des produits alimentaires Bio « Pour les cosmétiques, je ne prends que du bio» Femme, 23 ans, consommatrice régulière «Je consomme du cosmétique Bio tous les jours» Femme, 23 ans, régulière Enfin, les Produits d’Entretien Bio rencontrent un public de consommateurs bio nombreux « Pour les produits d’entretien c’est du produit bio avec des huiles essentielles» Femme, 57 ans, consommatrice occasionnelle Les produits bio les plus achetés sont les produits destinés à un usage quotidien et qui implique donc un réachat régulier.

10 Les grandes catégories de produits Bio LES MOINS ACHETEES «catégories de bio» en spontané = Le textile, une catégories en retrait Les produits Textile sont plus apparentés à un comportement d’éco-citoyen, qu’à des produits réellement biologiques « on en trouve pas encore beaucoup» Femme, 45 ans, consommatrice régulière « ils ne sont pas assez développés» Femme, 43 ans, consommatrice régulière « Je sais qu’il existe des tissus dit «bio» mais je n’ai pas encore sauté le pas» Femme, 37 ans, occasionnelle Les textiles biologiques est une catégorie de produits encore trop méconnue des consommateurs et à l’ombre des grandes familles de produits bio ( Alimentaire, Cosmétique, Entretien) : le manque d’offre et le manque d’informations expliquent cette situation.

11 Les freins a une consommation plus régulière de bio CONSOMMER BIO= Un prix à payer Le Prix, frein historique à la consommation du bio « le prix car c’est quand même plus cher » Femme, 31 ans consommatrice régulière « certains légumes comme les endives qu’on ne prend pas bio parce que c’est trop cher» Femme, 60 ans, consommatrice régulière « il y a aussi bien sûr le prix, puisque si j’en avais les moyens je ne consommerai que Bio» Femme, 45 ans, consommatrice régulière L’ Effet de mode renforce la vision péjorative du bio en terme de prix « Je ne veux pas payer le prix fort parce que c’est la mode» Femme, 57 ans, consommatrice occasionnelle Une offre de bio encore trop peu diversifiée « Parfois, il y a beaucoup moins de choix dans les produits bios que dans les produits lambdas» Femme, 57 ans, consommatrice occasionnelle « Il y a produits bios et produits bios, dans les stands de supermarchés on hésite» Femme, 38 ans, consommatrice occasionnelle/ Malgré une offre peu diversifiée et en dépit de leurs bienfaits sur la santé et l’environnement, les produits bio constituent une catégorie de produits connus comme étant plus chers que la moyenne. Face à cette situation, les consommateurs préfèrent se retourner vers des produits naturels même si ces derniers ne portent pas de labels certifiés. Consommer bio ne doit pas être une mode mais une philosophie de vie.

12 LES LIEUX D’ACHAT EN CONCURRENCE - MARCHÉS, - BOUTIQUES SPÉCIALISÉES, - GRANDES ET MOYENNES SURFACES, - VENTE DIRECTE ( AMAP ET PRODUCTEURS ) PARTIE 2

13 LES LIEUX D’ACHAT PRÉFÉRÉS DES CONSOMMATEURS LES MARCHÉS LES BOUTIQUES SPÉCIALISÉES LES GMS AMAP PRODUCTEURS

14 Les marchés constituent le lieu d’achat préféré des consommateurs. Des produits locaux frais et supérieurs gustativement, une ambiance conviviale : le marché inspire confiance > Un moment de plaisir et d’échange et de convivialité : «C’est un plaisir d’aller au marché» Homme, 47 ans occasionnel «Je prends le temps de regarder pour moi c’est un plaisir» femme 43 ans régulière. «J’adore le cadre» Femme 38 ans, occasionnelle «J’aime l’ambiance dans le marché car les commerçants sont vraiment bien.» «Les marchés, j’y vais pour la proximité en plus des produits» Femme 57 ans, occasionnelle > Des produits locaux frais et meilleurs en goût « Les légumes et les fruits sont meilleurs parce que ce sont des producteurs locaux» Femme 31 ans régulière «Les produits sur le marché sont plus authentiques, naturels» Femme 53 ans occasionnelle « Les produits sont plus frais» Femme 22 ans régulière « Les produits sont frais, donc il n’ont pas été réfrigérés» Femme 57 ans occasionnelle « Sur le marché, je sais que les produits ont été cueillis la veille ou l’avant veille à moins de 50 km» Femme 53 ans régulière « Les produits du marché sont plus frais et meilleurs» Femme 45 ans régulière

15 > Un achat partisan : un soutien aux producteurs locaux « Je préfère acheter tout les fruits et légumes au marché pour soutenir les agriculteurs locaux» Femme 38 ans occasionnelle « Il faut mettre en avant les petits producteurs » Femme 84 ans occasionnelle Voici la liste des marchés les plus fréquentés classés dans l’ordre de popularité : Talensac, La petite Hollande, Basse Indre, Le Bouffay, Vertou.

16 Les boutiques spécialisées : une valeur sûre qui inspire confiance aux consommateursavec des produits de qualité, de proximité, mais jugés souvent trop chers. > Une offre reconnue de qualité « Les produits frais sont meilleurs en boutique» Femme 45 ans régulière > Un atout : des produits non seulement biologiques, mais aussi souvent issus de l’agriculture locale, ce qui rassure le consommateur sur la traçabilité des produits. «Je préfère les boutiques spécialisées, car on y trouve des produits locaux » Femme 57 ans régulière« J’ai davantage confiance en les agriculteurs locaux» Femme 22 ans régulière« Les produits frais sont meilleurs en boutique» Femme 45 ans régulière «Il faut mettre en avant les petits producteurs» Femme 84 ans occasionnelle

17 > Mais des prix jugés parfois excessifs «Origine c’est cher, c’est même hors de prix» Femme 34 ans régulière «Les produits vendus en boutiques sont parfois très chers, c’est pourquoi je n’achète pas tout en boutique» Femme 60 ans régulière Voici la liste des boutiques les plus fréquentées, classées dans l’ordre de popularité : Chlorophylle, Horizon Vert, Biocoop, Origine, Epicez-vous

18 > Un large choix de produits biologiques et des prix inférieurs aux boutiques spécialisées et aux marchés. «En grande surface il y a plein de produits » Femme 38 ans, régulière «On trouve plein de choses pour les produits frais et les légumes » Femme 45 ans régulière «J’achète mes produits d’entretien en GMS car c’est moins cher» Femmes 60 ans régulière « C’est plutôt moins cher en grande surface» Femme 45 ans régulière « Il y a quand même une différence de prix» Femme 22 ans régulière « Les prix sont relativement plus élevés en boutiques spécialisées» Homme 47 ans occasionnel « Les prix sont moins élevés en GMS» Femme 31 ans régulière « Les revendeurs bio sont très chers» Femme 60 ans régulière « C’est moins cher en grande surface» Femme 50 ans régulière «C’est sûr que les prix sont inférieurs en grande surface» Femme 31 ans régulière « Il y a une nette différence de prix pour certains produits» Femme 62 ans occasionnelle LES GMS : DU CHOIX, DES PRIX INTÉRESSANTS, MAIS UN CONCEPT DISCUTABLE ET DES DOUTES SUR LA QUALITÉ

19 > Mais des interrogations sur la traçabilité, la composition et la saveur des produits « Bien sûr que c’est moins cher, mais ce n’est pas la même qualité» Femme 50 ans régulière « Je ne fais pas confiance sur la provenance des produits» Femme 57 ans régulière « Les produits ne sont pas 100% bio, les produits frais sont meilleurs en boutique» Femme 45 ans régulière « Je ne consomme pas de produits qui viennent par avion» Femme 53 ans régulière « Les produits viennent un peu de partout» Femme 38 ans régulière « Moi le bio en grande surface, je ne fais pas confiance» Femme 31 ans régulière « J’ai des doutes sur la traçabilité des produits» Femme 31 ans régulière « Ils ont subi déjà un long transport s’ils ne viennent pas de France » Femme 84 ans occasionnelle « Les pommes des GMS sont transportées dans des camions frigorifiques » Femme 57 ans occasionnelle « Elles(les pommes) sont infâmes elles n’ont pas de goût, elles ont pas de sucre » Femme 57 ans occasionnelle > Mais une ambiance désagréable et un environnement impersonnel « Je ne vais plus en GMS car ça m’énerve beaucoup, ça me fatigue vraiment » Femme 50 ans régulière « J’évite les grandes surfaces et les hyper » Femme 37 ans, occasionnelle « Je suis contre les grandes surfaces, c’est impersonnel. Au moins au marché il y a un contact, c’est convivial » Femme 62 ans occasionnel. «Je n’aime pas l’ambiance des grandes surfaces» Femme 53 ans régulière « Insupportable au niveau du bruit, de la grandeur» Femme 57 ans régulière « Les hypermarchés, ça me fatigue, ça m’énerve» Femme 57 ans régulière

20 > Mais aussi une perte de temps... et parfois d’argent « On perd beaucoup de temps» Femme 67 ans régulière « On achète des choses dont on n’a pas besoin» Femme 38 ans, occasionnelle > et un concept qui va à l’encontre de la démarche bio « On est piégé par la communication» Femme 53 ans régulière « Les GMS comme Auchan, Carrefour ou autres, ils nous escroquent et ils font de même avec les producteurs. Donc je n’ai vraiment pas envie de leur donner mon argent. » Femme 57 ans, occasionnelle « Ils nous escroquent et ils escroquent les producteurs aussi» Homme 47 ans, occasionnel

21 Les AMAP et les producteurs : des circuits de distribution attrayants, mais encore marginaux. Une meilleure qualité et traçabilité des produits. «Les produits frais sont meilleurs» Femme 53 ans régulière «On sait d’où les produits viennent» Femme 45 ans régulière Mais un système où les contraintes l’emportent encore «Les AMAP, c’est très bien mais manger du chou tout l’hiver, ras le bol» Femme 38 ans régulière «Cela est contraignant, car on n’a pas le choix des produits» Femme 57 ans régulière «On ne choisit pas le contenu des paniers» «Faire des topinambours toute la semaine, non merci» «Je trouve que c’est trop loin du centre.» Femme 31 ans régulière «L’offre proposée par les AMAP ma déçue.» Femme 50 ans régulière «Les producteurs font des paniers, mais il y a certains produits que l’on n’aime pas» Femme 67 ans régulière

22 Points fortsPoints faibles Marchés - Plaisir - Echange, convivialité - Produits locaux frais - Produits meilleurs gustativement - Un soutien aux producteurs locaux Boutiques spécialisées - Des produits de qualité - Des produits locaux- Prix excessifs GMS - Large choix de produits - Prix bas - Doute sur la traçabilité des produits - Doute sur la composition des produits - Produits de moins bonne qualité - Ambiance désagréable - Environnement impersonnel - Perte de temps - Perte d’argent - Concept qui va à l’encontre de la démarche bio AMAP / Producteurs - Meilleure qualité - Meillleure traçabilité - Eloignement du centre ville - Contenus des paniers imposés - Manque de diversité des produits

23 Conclusion 4 critères évoqués par les consommateurs : le plaisir et la facilité, la qualité, le prix, la conformité à la démarche d’achat bio. Sur ces quatre critères… Le principe du marché, outre le plaisir qu’il procure et la qualité des produits, correspond le mieux à la démarche bio et fait l’unanimité. En revanche les consommateurs bio font de nombreux reproches aux grandes surfaces, malgré les prix intéressants, car la philosophie de la grande distribution va à l’encontre de leurs convictions et la qualité des produits “bio” y semble parfois discutable. Si le critère du prix est évoqué pour les supermarchés, attirants par le faible coût, et pour les boutiques, jugées trop chères, il n’en est pas question pour les marchés, où le plaisir et l’intérêt des circuits courts semblent dépasser les préoccupations économiques. Quant aux circuits amap ou vente directe, il faut trouver des aménagements pour les rendre plus pratiques. Pour l’instant, ils n’intéressent que les plus militants, qui sont prêts à des sacrifices en termes de temps ou de choix.

24 FOCUS SUR LES AMAP

25 Une notoriété maintenant bien installée, à la dimension écologique évidente… mais un système jugé souvent inadapté Des avantages reconnus : « C’est plus écologique » Femme 38 ans occasionnelle « Cela saute par-dessus le distributeur, et c’est bien ainsi ! ». Femme 31 ans régulière Mais un excès de contraintes, par exemple l’absence de choix du contenu du panier, ou le manque de diversité des produits : « Le côté : « je vous impose » me déplaît » Femme 45 ans régulière « Les producteurs font les paniers avec certaines choses que l’on n’aime pas » « Manger du chou tout l’hiver, ralbol ! » Femme 38 ans régulière « Faire des topinambours toute la semaine, non merci ! » Femme 45 ans régulière « On voit toutes les semaines les mêmes légumes revenir ». Femme 38 ans régulière

26 Le système est donc à réformer : « Le système est mal pensé » Femme 38 ans régulière « Les producteurs devraient diversifier leur production » Femme 57 ans occasionnelle « Les producteurs devraient s’entendre à plusieurs pour se répartir différents produits » Femme 38 ans occasionnelle « J’avais l’impression que c’était « réunion Tupperware » à chaque fois que j’allais chercher mes produits ». Femme 45 ans régulière Et l’accessibilité est jugée difficile : « Il faut prendre sa voiture pour aller chercher son panier » Femme 31 ans régulière « Je vais arrêter, car c’est trop loin. » Femme 53 ans régulière « Trop loin du centre » Femme 60 ans régulière « Aller chez les producteurs demande trop de temps ». Femme 31 ans régulière

27 Conclusion Pour le panel de consommateurs interrogés, l’idée des Amap est très séduisante, mais en réalité, les obstacles ou les contraintes sont pour l’instant trop nombreux et découragent la plupart des usagers. Les difficultés inhérentes au système, qui doit être amélioré, en font actuellement plus une démarche militante qu’une démarche commerciale.

28 LE BIO ET L’AGRICULTURE LOCALE

29 Personne ne confond agriculture locale et production bio : Toute production locale n’est pas bio : « Consommer des produits bio et des produits locaux, ce n’est pas la même démarche » Femme 38 ans régulière « Il faut savoir qu’autour de Nantes, il y a de nombreuses exploitations qui font de l’intensif » Femme 22 ans régulière « Local ne veut pas dire bio, l’agriculture locale peut très bien traiter ses produits, et ne pas mériter le label bio ». Femme 60 ans régulière

30 Mais beaucoup reconnaissent à la fois l’importance de favoriser la production locale et l’intérêt pour le consommateur Moins de transport, donc économies d’énergie et moins de pollution : « Acheter des pommes bio d’Espagne, cela ne concorde pas avec la démarche bio. Il y a du transport, donc de la pollution. » Femme 38 ans régulière « Moins de transport, moins de pollution » Femme 45 ans régulière « Sans le transport, c’est plus écologique» Femme 31 ans régulière Produits plus frais, qui n’ont pas séjourné longtemps dans des entrepôts ou subi des traitements pour le transport. « produits frais qui n’ont pas séjourné longtemps dans le plastique » Femme 57 ans occasionnelle

31 Absence d’intermédiaires, retour par le circuit court à la proximité commerciale et relationnelle : « Plus c’est près, mieux on est informé sur les produits » Femme 38 ans régulière « cela remet le client au cœur de la distribution » Femme 53 ans régulière « le contact direct avec le producteur a le charme de la découverte d’une agriculture proche de nous, qui évoque les racines » Femme 50 ans régulière « J’aime bien l’ambiance de la campagne» Femme 50 ans régulière Mise en valeur de la production locale : « Au moins, on met en valeur la région, son économie, ses métiers » Femme 62 ans occasionnelle « La proximité, c’est important, il faut qu’on la défende mieux» Homme 47 ans occasionnel L’idéal serait donc le bio local « Cela devrait aller ensemble ». Femme 38 ans régulière

32 Conclusion Pour les consommateurs, le bio et l’agriculture locale ne se confondent pas et correspondent à deux démarches différentes. Si l’un n’équivaut pas à l’autre, ils peuvent cependant être complémentaires. Les consommateurs mettent en avant l’importance du soutien apporté aux producteurs locaux et à la mise en valeur de leurs produits. Pour la majorité des interviewés, l’offre idéale serait de développer l’agriculture biologique au niveau local et d’organiser des circuits de distribution pour rendre accessibles au plus grand nombre les produits bio des producteurs locaux. Là encore, on retrouve l’idée de marchés bio avec des producteurs locaux ou régionaux.

33 Conclusion Partie 2 Ainsi les consommateurs soutiennent les producteurs locaux mais regrettent que l’agriculture biologique locale ne soit pas plus développée et accessible facilement dans le centre ville. Les AMAP sont un concept interessant mais il est nécessaire d’organiser ce système de distribution afin qu’il soit plus accessible et plus diversifié. Pour cela il faut mettre en relation les agriculteurs afin qu’ils puissent diversifier le contenu de leurs paniers. Enfin le marché pour sa convivialité, le contact avec les commerçants aussi bien que pour la qualité des produits est le circuit de distribution le plus apprécié des consommateurs. Pour eux l’idéal serai d’avoir accès facilement à des produits biologiques locaux. Peut-être en développant un marché de produits locaux biologiques.

34 PARTIE 3 : L’OFFRE GENERALE DU BIO A NANTES

35 3.1 La fréquentation des marchés nantais Le marché de Talensac est un marché de référence dans l’esprit des Nantais. En effet, il est le premier à être cité de manière spontanée. « Bah, Talensac » (femme, 50 ans, occasionnelle), « je vais toutes les semaines au marché de Talensac » (femme, 45 ans, régulière) Le marché de la Petite Hollande, une place très appréciée car très accessible et proche du centre-ville. « Le marché de la Petite Hollande c’est le seul où je vais » (femme, 34 ans, occasionnelle) Le marché du Bouffay, qui pourrait attirer de nombreux consommateurs, garde cependant une notoriété assez faible. « Celui du Bouffay, il est connu » (femme, 53 ans, régulière) Le marché de Zola, très peu mentionné, est le moins fréquenté par les Nantais. « Exceptionnellement je vais au marché de Zola » (femme 45 ans, régulière)

36 3.2 L’avis des nantais sur les marchés

37

38 3.3 La notoriété du marché bio place de la Bourse Une notoriété faible pour le seul marché bio de la ville. En effet, la très forte majorité des personnes rencontrées ne connaissaient son existence, quelque soit leur profil. « Je ne suis jamais allée au marché Place de la Bourse » (femme, 31 ans, régulière), « il n’est pas très connu, c’était mieux quand il était Place du Bouffay » (femme, 60 ans, régulière)

39 QUANTI

40 3.4 L’avis des nantais sur le marché bio Des produits de qualité dans un marché trop petit pour une ville aussi étendue... « Je n’y retournerai pas car pas assez complet, s’il n’y a que 3 pelés et 1 tondu, ce n’est pas très attractif » (femme, 57 ans, occasionnelle), « espoir qu’il y est de plus en plus de vendeurs et de producteurs, important de lui donner une structure, ils sont là un peu livrés à eux-mêmes » (femme, 50 ans, régulière), « j’aimerais y trouver de la viande » (femme, 60 ans, régulière), « le prix, bah comme tous les marchés, c’est assez cher, l’offre n’est pas assez variée » (femme, 43 ans, régulière), « il n’y a pas toujours le même nombre de participants donc on ne sait pas quels produits on va y trouver » (femme, 57 ans, occasionnelle)... Et qui se veut ville verte pour 2012 ! « Ils sont très sympas, ils sont adorables, mais bon... Ca fait pauvre quoi. C’est pas un marché bio ça. C’est pas digne d’une ville qui se dit verte », « donc là je trouve que c’est un peu limité quoi. C’est un peu antinomique d’être une ville verte et d’avoir un marché bio que le mercredi. C’est pas pour tout le monde, c’est dommage ». (femme, 50 ans, régulière) « J’aimerais bien trouver à Nantes un marché plus étoffé en bio, agriculture raisonnée, direct producteurs et régions. Donc déjà ça fait vivre la région. C’est cohérent avec ce que fait la ville, quand même, ou de l’image que j’en ai, que j’ai reçu de cette ville. J’ai reçu une image de ville verte. » (femme, 50 ans, régulière)

41 3.4 L’avis des nantais sur le marché bio

42 Une communication beaucoup trop faible face à l’augmentation de la demande en produits bio « Je n’avais jamais entendu parler de ce marché. » (femme 31 ans, régulière), « Il n’y a rien de fait à ce niveau là » (femme 23 ans, régulière), « La communication est vraiment quasi inexistante » (femme 45 ans, régulière), « Les prospectus ne sont pas à jour, il est référencé encore au Bouffay dans les guides touristiques » (femme 50 ans, régulière), « Il faudrait qu’il gagne en notoriété et qu’on sache que c’est là qu’on va le trouver » (femme 43 ans, régulière), « Faudrait qu’à la télévision ils en parlent davantage. Et puis peut-être le mettre dans les travaux à Bouffay... » (femme 84 ans, occasionnelle), « Oui ou même dans les boites aux lettres tout simplement. » (femme 38 ans occasionnelle) 3.4 L’avis des nantais sur le marché bio

43 Conclusion Les marchés sont un lieu d’achat de prédilection pour les consommateurs, de préférence le week-end. De part leur convivialité, l’ambiance et le contact aux producteurs, ils offrent de réels moments de plaisir où l’on peut flâner. Nous pouvons observer que les atouts et freins de ceux-ci se retrouvent à la fois dans les marchés traditionnels mais aussi dans celui place de la Bourse. La qualité et la convivialité restent les points forts cités. A l’inverse, les consommateurs sont en attente d’une offre plus diversifiée et plus large de produits bio, face au faible nombre de commerçants bio observé. Un vrai travail est donc à mener sur ces points, en particulier sur la communication autour du marché bio place de la Bourse, première cause de sa faible notoriété.

44 PARTIE 4 : QUEL AVENIR POUR LE MARCHE BIO A NANTES

45 Deux alternatives au marché bio Développer un marché conciliant bio, local et agriculture raisonnée Intégrer le marché bio dans un marché traditionnel

46 Développer un marché conciliant bio, local et agriculture raisonnée Bio, local et agriculture raisonnée, une démarche responsable qui doit tendre vers un regroupement selon les consommateurs. « Produits : locaux, bio, agriculture raisonnée, produits d’entretien, artisanat. » (femme 84 ans, femme 57 ans, femme 38 ans occasionnelles), « Moi je verrais bien le bio et l’agriculture raisonnée ensemble, ça ferait un bon mélange, je pense que le QUE bio n’existe pas. » (femme 50 ans, régulière) Atout : plus de diversité pour une communauté à la démarche responsable. « Le marché idéal c’est du bio et non bio. Une grande variété.» (homme 47 ans, femme 62 ans et femme 50 ans, occasionnels),

47 L’intégration du marché bio dans un marché traditionnel Un besoin de regroupement, d’identification et de transparence : « Il faut l’intégrer à un autre marché traditionnel mais bien regrouper les commerçants et indiquer dans quel coin du marché ils sont. » (femme 57 ans, occasionnelle), « j’aimerais que les commerçants soient identifiés, plus de transparence » (femme 50 ans, régulière) Atout n°1 : un atout de cette alternative : une sensibilisation des non adeptes du bio. « Le mettre dans un marché traditionnel dans un premier temps pour permettre aux gens de découvrir l’offre. » (femme 45 ans, régulière), « Il faut mélanger les deux offres pour inciter les personnes à consommer bio » (femme 23 ans, régulière), « Il faut le mettre dans un marché traditionnel pour faire découvrir l’offre bio à d’autres consommateurs. » (femme 60 ans, régulière) Atout n°2 : plus de diversité pour des courses moins fragmentées Il faut les regrouper ensemble et bien indiquer que ce sont les commerçants bio. Sur un marché traditionnel on peut flâner. Si on faisait un marché plus grand, ça éviterait de fragmenter les achats.

48 4.3 Les caractéristiques du marché idéal Des horaires adaptés aux actifs. « Marché le soir de 17h à 20h. » (femme 84 ans, femme 57 ans, femme 38 ans, occasionnelles), « Ou certains jours le matin, et d’autres jours en soirée, ça c’est bien. » (femme 50 ans, occasionnelle), « Et le jeudi matin, et le vendredi l’après-midi. Y’en a pour tout le monde, ceux qui travaillent et ceux qui travaillent pas. » (femme 50 ans, occasionnelle) Un emplacement plus accueillant et accessible : une véritable structure de marché. « Faudrait l’intégrer sous des halles couvertes, parce qu’en plus c’est pas couvert là, c’est un terre plein. » (homme 47 ans, occasionnel), « Oui mais à Neptune ils sont en train de refaire tout un truc, je crois que y’aura des parkings là alors si ça se trouve, peut-être que ça pourra attirer du monde... » (femme 57 ans, occasionnelle) « Marché par îlots : poissonniers ensemble, fruits et légumes, boucherie... » (femme 84 ans, femme 57 ans, femme 38 ans, occasionnelles) Le prix des produits et du stationnement reste un facteur prépondérant. « Parkings avec tarifs réduits aux heures de marché. » (femme 84 ans, femme 57 ans, femme 38 ans, occasionnelles), « Les stationnements voire la gratuité pour le weekend, comme à Talensac ! » (homme 47 ans, femme 62 ans, femme 50 ans, occasionnels) Des animations pour rendre le marché dynamique. « Semaines organisées avec des thématiques (dégustations...), stand témoin « dégustation » avec des produits présents sur le marché, démonstrations pour l’artisanat... » (femme 84 ans, femme 57 ans, femme 38 ans, occasionnelles), « faut une animation. Le marchand de galette est très bon, très sympa. C’est vrai que ça c’est bien, ça donne une animation. » (femme, 50 ans, régulière)

49 Conclusion Le marché bio place de la Bourse n’est pas satisfaisant aux yeux des consommateurs. Il est alors possible d’imaginer deux types de marchés. D’une part, un marché dédié à une offre bio, agriculture raisonnée et locale, qui favoriserait une démarche responsable. D’autre part, un marché bio intégré à un marché traditionnel, qui permettrait une plus grande diversité de l’offre tout en sensibilisant les non consommateurs de bio. Dans les deux cas, les consommateurs souhaitent un marché adapté à leurs contraintes. Un marché le soir répondrait aux attentes des consommateurs actifs et à leur rythme de vie. L’emplacement et l’accessibilité au marché restent également des éléments déterminants dans le choix des consommateurs de s’y rendre.

50 Penser « AMAP en centre ville » dans les reco


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