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JACQUET (Gilbert) Toujours le temps JALET La tendresse KIEFFER (Etiennette) Parfums de bonheur LAFONT (Elisabeth) Solitude LARETTA (Jean) Le pas LE GUERN (Yves) Vingt ans MAROT (Lucie) L’amitié MARTINEAU (Patrick) Ils ont… MIGNARD (Renée-Jeanne) Rêver L’amour PASTOU (Solange) Que j’aime Chrysanthèmes ARAGON (Louis) Il n’y a pas d’amour heureux BATARD (Léone) La tendresse BERTHAUD (Monique) Le monde est à vous CELLETTE (Nicole) Maturité CHETAIL (Charlotte) Matin de Septembre DELABAUT (Michèle) Jour après jour ELUARD (Paul) Liberté FALIP (Simone) Hymne au sourire GARNIER (Marie-Thérèse) Optimisme GERZAT (Anne-Marie) Cinquante ans GUIBBERT (Hélène) Rêveries sous un chêne PROPHETE (Paule) Tendresse Noël d’autrefois ROLLAND (Claudie) Je voudrais ROUX (Denise) Si j’étais l’amour SARRAMEA (Jean) L’espoir SERVAT (Gilles) Les derniers rayons SIMONIN (Marion – 15 ans) Approchez… VALLE (Pierre) Vive l’an 2000… VINCHES (Lucienne) Savoir vieillir AUTEUR INCONNU Lorsque j’ai le cœur à rêver Hymne à la paix

2 Rêver Il ne faut pas briser un rêve Même s’il paraît insensé.
Dans notre existence trop brève, Le bonheur est vite passé. Les idéaux de la jeunesse Qui nous ont abreuvés souvent, Trop tôt emportés par le vent Dans nos cœurs jamais ne renaissent. L’âpre destin se fait complice De désirs à peine assouvis. Le sort ne fait pas de devis Pour faire payer ses caprices. Vois celui que l’espoir fait vivre A genoux devant l’éternel, Les yeux tournés vers l’arc-en-ciel Pour un ailleurs qui le délivre. La vie est un bouquet de roses Qu’il faut s’empresser de cueillir Avant que la peur de vieillir Ne nous fasse les jours moroses. Renée-Jeanne Mignard Retour au sommaire

3 Liberté ….Liberté Sur la mousse des nuages Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade J'écris ton nom Sur les formes scintillantes Sur les cloches des couleurs Sur la vérité physique Sur les sentiers éveillés Sur les routes déployées Sur les places qui débordent Sur la lampe qui s'allume Sur la lampe qui s'éteint Sur mes maisons réunies Sur le fruit coupé en deux Du miroir et de ma chambre Sur mon lit coquille vide Sur mon chien gourmand et tendre Sur ses oreilles dressées Sur sa patte maladroite Sur le tremplin de ma porte Sur les objets familiers Sur le flot du feu béni Sur toute chair accordée Sur le front de mes amis Sur chaque main qui se tend Sur mes cahiers d'écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable sur la neige J'écris ton nom Sur toutes les pages lues Sur toutes les pages blanches Pierre sang papier ou cendre Sur les images dorées Sur les armes des guerriers Sur la couronne des rois Sur la jungle et le désert Sur les nids sur les genêts Sur l'écho de mon enfance Sur les merveilles des nuits Sur le pain blanc des journées Sur les saisons fiancées Sur tous mes chiffons d'azur Sur l'étang soleil moisi Sur le lac lune vivante Sur les champs sur l'horizon Sur les ailes des oiseaux Et sur le moulin des ombres Sur chaque bouffée d'aurore Sur la mer sur les bateaux Sur la montagne démente Sur la vitre des surprises Sur les lèvres attentives Bien au-dessus du silence J'écris ton nom Sur mes refuges détruits Sur mes phares écroulés Sur les murs de mon ennui Sur l'absence sans désirs Sur la solitude nue Sur les marches de la mort Sur la santé revenue Sur le risque disparu Sur l'espoir sans souvenir Et par le pouvoir d'un mot Je recommence ma vie Je suis né pour te connaître Pour te nommer ….Liberté Paul Eluard Retour au sommaire

4 Lorsque j’ai le cœur à rêver…
Moi, je me raconte une histoire, En regardant la pluie tomber Quand tout est gris sous le ciel noir Et que les toits semblent pleurer. Et puis, si j’ai le cœur serré, Je chante pour trouver l’espoir En regardant la pluie tomber, En regardant venir le soir. Et les murmures de la pluie Me chuchotent des mots berceurs, Des airs chantants et si jolis, Que de ma peine vient l’oubli, Tandis que renaissent les fleurs !!! Et que s’envole au loin l’ennui !!! Mais soudain, léger comme un rêve, Un espoir timide se lève… Alors là, dans l’ombre blottie, Comme un oiseau au bord du nid, Comme un petit enfant songeur, Qui écoute chanter la pluie, Dans la paix sans souci de l’heure, Moi, j’écoute chanter mon cœur !!! Auteur inconnu Retour au sommaire

5 Il n’y a pas d’amour heureux
Rien n'est jamais acquis à l'homme, ni sa force Ni sa faiblesse, ni son cœur. Et quand il croit Ouvrir ses bras, son ombre est celle d'une croix Et quand il croit serrer son bonheur, il le broie Sa vie est un étrange et douloureux divorce Il n'y a pas d'amour heureux Sa vie, elle ressemble à ces soldats sans armes Qu'on avait habillés pour un autre destin A quoi peut leur servir de se lever matin Eux qui 'on retrouve au soir désœuvrés incertains Dites ces mots " Ma vie " et retenez vos larmes Il n'y a pas d'amour heureux Mon bel amour, mon cher amour, ma déchirure Je te porte dans moi comme un oiseau blessé Et ceux-là sans savoir nous regardent passer Répétant après moi les mots que j'ai tressés Et qui, pour tes grands yeux, tout aussitôt moururent Il n'y a pas d'amour heureux. Il n’y a pas d’amour heureux Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard Que pleurent dans la nuit nos cœurs à l'unisson Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare Il n'y a pas d'amour heureux Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri Et pas plus que de toi l'amour de la patrie Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs Il n'y a pas d'amour heureux Mais c'est notre amour à tous deux Louis Aragon Retour au sommaire

6 Hymne à la Paix J’ai rêvé que l’enfant au berceau, ange de l’innocence, Ne connaîtrait jamais, en ce monde, la violence ! J’ai rêvé que nous serions tous frères Sur une planète où il n’y aurait plus de guerre ! J’ai rêvé que l’alouette, s’élevant dans l’azur, Chanterait un hymne à la gloire d’un monde très pur ! J’ai rêvé d’un soleil radieux Eclairant un monde heureux ! J’ai rêvé qu’un arc-en-ciel auréolerait la terre Et que ce serait l’aube d’un monde d’amour et de lumière ! J’ai rêvé, enfin, que « les hommes s’aimeraient d’amour » Dans un monde où je serais troubadour. (Auteur inconnu) Retour au sommaire

7 L’amitié Parfums de bonheur L’amitié, vous pouvez la cultiver,
L’amitié, vous pouvez la cultiver, Même si vous n’êtes pas jardinier. L’amitié, faites-la germer Comme une graine de tendresse, N’oubliez pas de l’arroser Avec sourire… et gentillesse. Engrais à mettre en abondance : Bonté, douceur et tolérance. Voyez déjà les jolies fleurs Toutes parfumées de bonheur. Faites-en vite des bouquets, Des gerbes et des boutonnières, Et sans plus tarder, offrez-les A chacun sans nulle manière. Sur la planète de la Vie Où, ensemble, nous avons grandi, Continuons à bien soigner Cette douce plante : l’amitié. Lucie Marot Parfums de bonheur On retient, en passant, tout au long de la vie, Des regards et des voix. On les cache en son cœur Dans un jardin d’amour où chaque fleur cueillie Embellit un bouquet aux parfums de bonheur. Les sourires éteints parlent dans nos silences Quand l’heure est immobile et le temps sans couleur, Parsemant de points d’or la nuit de nos errances Pour nous offrir lumière et subtile chaleur. Oui, nous gardons en nous tant de voix familières, Tant de regards croisés au hasard des chemins ! Ils traversent les ans, leurs grâces singulières Accompagnent nos jours aux ultimes demains. Ainsi l’on va, glanant tout au long de la vie Des parcelles de ciel. On les cache en son cœur Etiennette Kieffer Retour au sommaire

8 Solitude Retour au sommaire
Solitude, sais-tu pourquoi je t’aime ? Solitude, sais-tu pourquoi je t’attends ? Solitude, sais-tu pourquoi je t’espère ? Solitude, sais-tu pourquoi je t’ai apprise ? En toi, je trouve le refuge face au regard étranger, En toi, je trouve le silence face à l’inexplicable, En toi, je trouve la paix face à l’épuisement, En toi, je trouve celle que je suis devenue. Avec toi, j’ai parcouru des chemins inconnus, Avec toi, j’ai parcouru l’espoir et la désespérance, Avec toi, j’ai parcouru la vie et la souffrance, Avec toi, j’ai appris à tout réapprendre. Alors, Solitude, quand ma main tu lâcheras, Et qu’une main nouvelle viendra se tendre, Alors, Solitude, souvent mon cœur reviendra, Car pour aimer, il faut savoir attendre. Elisabeth Lafont Retour au sommaire

9 Que j’aime… Le pas Retour au sommaire
J’aime sentir ma joue caressée par la brise Et entendre soudain, quand se lève le vent, Des feuilles argentées la douce mélodie, Sous l’arbre où je rêve parfois en m’endormant. J’aime en solitaire les longues promenades Dans les nombreux sentiers qui me sont inconnus, Et des petits ruisseaux en suivre les méandres Jusqu’au pied de leur source échappant à la vue. J’aime toutes les fleurs mais préfère la rose Que je regarde naître et vivre sous mes yeux Et voudrais être abeille… butiner sa corolle M’abreuvant de rosée au nectar délicieux. J’aime le petit jour quand le soleil timide A l’horizon s’élève sur la mer endormie, Fenêtres grandes ouvertes ma chambre s’illumine De l’or de ses rayons jusqu’au pied de mon lit. J’aime près de l’étang quand descend la pénombre Près de la vieille barque qui danse au gré du vent, Contempler la palette qui maquille ses ondes Aux couleurs indécises d’un arc-en-ciel géant. Mais lorsque tout s’éteint que tout n’est que silence Et que tel un aveugle mes yeux sont dans la nuit, J’attends impatiemment que le jour recommence Car avide de vivre… Dieu… que j’aime la Vie… Solange Pastou Le pas Un jour on fait un pas et c’est un premier pas. Sans doute le plus beau, on ne s’en souvient pas. Et puis, tout doucement, on dit : « à petits pas ». Dans la vie on avance… malgré quelques faux pas.* A vingt ans, on apprend, comment marcher au pas. Arrive alors un jour, pourquoi, on ne sait pas, On trouve une âme sœur, et on unit nos pas. La famille grandit et avance à grand pas. Enfin, le dos se voûte, plus petits sont les pas. Un soir vers l’inconnu, on fait le dernier pas. D’où on ne revient pas. Soyons gais et rions. Ne nous attristons pas. Car demain, sur la nuit, le jour prendra le pas. Jean Laretta Retour au sommaire

10 Tendresse Retour au sommaire
La tendresse, c’est beau comme un chant de mésange. Des plus grands sentiments c’est le troublant mélange. Lorsque l’amour charnel s’éteint au gré des jours, Elle nous est acquise et demeure toujours. La tendresse, c’est l’eau qui coule de la source Que l’on voudrait capter pour arrêter sa course. C’est l’émerveillement d’un automne tardif Qui protège en secret notre fragile esquif. La tendresse survit aux terribles outrages Dont les griffes du temps ont marqué nos visages. C’est une symphonie empreinte de couleurs, Ou le rayon d’espoir qui vient sécher nos pleurs. La tendresse est la main qui doucement se pose Sur le berceau drapé de mousseline rose. C’est l’arbre qui jaunit près de l’arbuste vert Dans les premiers frimas d’un redoutable hiver. La tendresse est la fleur que l’on cueille et l’on donne ; La faute qu’à l’enfant si vite l’on pardonne ! C’est le doux crépuscule aux étranges lueurs Dans l’horizon sans fin des âmes et des cœurs… Paule Prophète Retour au sommaire

11 Marie-Thérèse Garnier
Optimisme Quand on se sent le cœur brisé Laissons le temps le consoler, Le printemps naît dans une rose L'amour n'est pas loin, je suppose ; Quand on a le cœur déchiré Hâtons-nous de le réparer Avec une belle reprise Pour que l'été le cicatrise ; Quand on a le cœur en lambeaux Il faut rajuster les morceaux Sans plus tarder, avec adresse, Car l'automne est là qui vous presse ; Quand les coups durs l'ont bien meurtri, Le cœur enfin s'est aguerri, Nul hiver au souffle de glace N'entamera sa carapace ; Même si notre petit cœur Touche le fond de la douleur Et semble réduit en charpie Alléluia ! il est en vie ! Marie-Thérèse Garnier L’espoir  L’espoir est chose frêle ainsi qu’un papillon ; Sa naissance est l’étoile au brillant qui vous grise, Dans les jours incertains, une voie, une prise, Un chemin de clarté, un timide sillon. Ce sourire secret tel un chant de grillon, Murmure intérieur, félicité promise, Peut n’être qu’une fleur, fugitive et soumise, Ou le champ clos d’un cœur où l’or n’est que billon. Mais quand l’espoir s’envole, enivrant et sincère, L’avenir est ami, l’existence légère, C’est le cri d’allégresses aux multiples splendeurs ! Parmi les sentiments dont notre âme dispose, C’est l’aide précieuse en qui la vie repose : O l’humaine richesse, alcôve du bonheur ! Jean Sarramea Retour au sommaire

12 La tendresse La tendresse, c’est la rose d’automne,
C’est le charme d’un soir qui se dore. Ce n’est pas un chant monotone, mais celui d’un cœur qui s’endort. La tendresse, c’est un baiser qu’on donne, C’est un sourire qui vaut plus que de l’or, Qu’on échange quand on se pardonne Et qui de faible vous rend fort. La tendresse, c’est un chat qui ronronne Au creux de vos genoux et doucement s’endort. C’est quand dehors il vente et tonne, Que, dans la cheminée, le feu crépite et se tord. La tendresse, c’est l’horloge qui sonne Quand le sommeil vous quitte avant l’aurore, Que, sous la couverture, votre main s’abandonne*dans la main de celui qui dort encore. Léone Batard Retour au sommaire

13 L’amour c’est une course folle A la recherche du bonheur, Une émouvante farandole, La troublante ronde du cœur. L’amour c’est le divin partage, Le don de soi, l’humilité, C’est le miraculeux message, Hymne éternel à la beauté. Renée Jeanne Mignard L’amour L’amour est une fleur éclose Qu’on ne peut cueillir qu’une fois, Qui s’épanouit comme rose, Et se meurt quand le cœur a froid. L’amour est un enfant sauvage Qui se grise de liberté, Comme la vague sur la plage, Comme le cheval indompté. L’amour est une source vive, Un torrent fantasque et fougueux, Une rivière à la dérive, Un fleuve calme et généreux. L’amour c’est la mer qui s’apaise Pour le bateau qui rentre au port, La statue naissant de la glaise, La magie d’un enfant qui dort. L’amour c’est le délire extrême Qui vous tient plus que de raison, Qui fait aimer qui ne vous aime, Qui suit jusqu’à la déraison. Retour au sommaire

14 Hymne au sourire Il est le frère aîné du bourgeon au printemps
Il est le frère aîné du bourgeon au printemps Il pénètre les cœurs, il en ouvre la porte. Il est pour le souffrant, comme un baume apaisant, Il éclate de vie, c’est l’Amour qu’il transporte. Il engendre la joie, il marque son passage, Il porte des bijoux, de précieuses dentelles. Au miroir des saisons il fixe son image Conquérant de l’Espoir, il en est le modèle. Sa beauté proverbiale jamais ne se flétrit. Il garde sa jeunesse sous les rides du temps. Il éclipse la rose, il embaume, il guérit C’est un autre soleil, un merveilleux diamant. Quel est donc ce charmeur, ce tendre magicien ? Aux yeux si plains d’aurore et de sérénité Il passe chaque jour sur le bord du chemin. Il se nomme SOURIRE. L’aviez-vous deviné ? Simone Falip Retour au sommaire

15 Si j’étais l’amour… Moi, si j’étais l’amour, j’envahirais la terre,
Moi, si j’étais l’amour, j’envahirais la terre, Et partout dans le monde, j’abattrais les frontières ; Je lierais d’un ruban les gâchettes des fusils, Dans les casques de fer j’installerais des nids, Aux bouches des canons je mettrais des chansons Qui parleraient de joie, de soleil, de moissons. Moi, si j’étais l’amour, j’entrerais sans frapper Dans les cœurs endurcis qui refusent d’aimer, J’étoufferais la haine, la violence, la rancœur, A la place j’y mettrais la bonté, la douceur… Et les cœurs délivrés, débordant d’allégresse Chercheraient à leur tour à donner la tendresse. Moi, si j’étais l’amour, j’irais dans les prisons, Je briserais les chaînes, j’ôterais les baillons De ceux que l’on opprime, ceux qui ne croient à rien… Geôliers et prisonniers iraient main dans la main, Ils bâtiraient ensemble un village de paix Où l’ancienne injustice n’entrerait plus jamais. Si j’étais l’amour… Moi, si j’tais l’amour, j’irais sans me lasser, Je lancerais mes flèches pour que tous soient touchés, Et sur la terre entière on aimerait son prochain, Les hommes ne convoiteraient ni leur sol, ni leurs biens, Les paroles d’Evangile leur serviraient de loi A l’unanimité, je serais enfin roi… Moi, si j’étais l’amour, je chanterais si fort Que mon chant couvrirait les appels de la mort, Elle reculerait devant mon bouclier, Laissant les enfants vivre et les hommes s’aimer… Moi, si j’étais l’amour, je voudrais que mon nom S’inscrive en lettres d’or sur le seul des maisons… Denise Roux Retour au sommaire

16 Rêveries sous un chêne A l’ombre d’un grand chêne, dans les journées d’été;, Au zénith du soleil, souvent je viens chercher Sous sa tiède fraîcheur, des moments de détente, Et dans la solitude, une paix bienfaisante. Indulgent et complice, cet arbre séculaire Protège mon refuge comme un gentil grand-père. De ses longs bras noueux charpentant la toiture, Il en fait une voûte à l’épaisse voilure. Dans le creux d’un hamac, mollement allongée, Perdue dans mes pensées, je me laisse bercer. Parfois un fin rayon vient me faire des bises A travers le feuillage que fait danser la brise. J’oublie dans ces instants les contraintes du monde, Mon esprit se libère, et léger, vagabonde. En contemplant lez ciel, si clair et lumineux, Tous mes songes s’envolent comme des oiseaux bleus. Hélène Guibbert Retour au sommaire

17 La tendresse La tendresse La tendresse
Sans crainte s’approcher tout près… Essuyer ses larmes en secret… Se gâter d’une épaule pour s’apaiser… Rêver de pensées tendres à s’enivrer… Pouvoir se fier de sa présence… Etre charmé par son influence… Se laisser séduire par une câlinerie… Dévoiler à son oreille des chuchoteries… Dans un baiser sur le front, fermer les yeux, Du bout des doigts, frôler les cheveux… Frissonner juste à son toucher… Sentir la vraie joie d’être aimé.. Toutes ses émotions marquées avec délicatesse Témoignent la vraie « Tendresse » Alors laissez parler votre cœur. Jalet La tendresse Quel beau sentiment d’affection… S’éprendre sans prétention… Se laisser cajoler par des gestes de douceur… S’amadouer par un regard charmeur… Caresser la joue du revers de la main… Enjôler tendrement par des câlins… Tenir à quelqu’un sans vouloir s’en séparer… Se griser de paroles doucement murmurées… De petits « Je t’aime » que l’on ose se dire… Etre déjà fier d’être lié par des souvenirs… C’est aussi se comprendre en se regardant.. Partager des confidences mutuellement… C’est se blottir sans hésiter… Risquer un baiser à peine effleuré… S’attacher à ces signes profonds… Toujours vouloir garder cette liaison… Ne pas blâmer ni juger… Surtout ne jamais trahir… Retour au sommaire

18 Je voudrais Je voudrais me saouler de printemps et de fleurs Pour voir ce monde gris habillé de couleurs, Où les blanches colombes chassant les vautours, Rythmeraient de leurs ailes un refrain d’amour ! Les ruisseaux de larmes en ce monde insensé, Seraient une onde bleue sublime de clarté, Où flotteraient les notes d’un hymne à la paix, Afin que les toujours deviennent des jamais ! Plus de flaques de sang, plus de corps mutilés, Mais des coquelicots aux pétales froissés ; Dans les mains des soldats, plus d’armes, des bijoux Pour donner en offrande, ici, là-bas, partout !… Las ! l’hiver qui sévit me prive du printemps… Il suffirait qu’un jour, l’espace d’un instant, Un vent compatissant chargé d’arômes sains, Souffle sur notre monde, où l’on pourrait enfin, Goûter toute une vie de printemps et de fleurs, Parfumée de respect, de bonté, de douceur , Où les hommes voudraient vivre comme des frères, Où l’amour, à jamais, jugulerait la guerre. Claudie Rolland Retour au sommaire

19 Toujours le temps Maturité De mon temps, on avait le temps
De mon temps, on avait le temps Le temps de s’aimer et de sourire Pour bien faire, on prenait le temps Le temps de bien travailler, de bâtir. On prenait le temps pour voyager Le temps de prier et de réfléchir Et même le temps pour s’amuser Le temps de se reposer, de s’endormir. Maintenant on n’a plus beaucoup de temps Et on oublie le temps de s’épanouir Toujours on court après son temps On laisse le temps du stress nous envahir. Il ne faudrait pas penser tout le temps Au dernier temps, à l’ultime repentir. Car on arrivera toujours à temps Pour passer le temps du dernier soupir. Après l’hiver reviendront encore des printemps, Des ciels bleus et des temps pour chanter. On peut espérer encore bien longtemps Profiter du temps, de se plaire, de s’émerveiller. J’ai connu jadis le temps des amours, Souvent profité du temps des bêtises, Mais voici l’automne, les mauvais jours, Ah ! qu’il vienne encore, le temps des cerises ! Gilbert Jacquet Maturité Il faut tout pardonner mais jamais oublier, Garder comme un secret toutes nos expériences. Faire de nos erreurs un fameux bouclier Qui sert pour l’avenir à épauler nos chances. La chance de vivre vieux, en évitant le pire, La chance d’être meilleur et aussi bien plus fort, La chance de rester calme et même de sourire Devant les injustices qui font tant mal au cœur. Il faut tout pardonner en gardant son sang-froid Et voir venir la main qui a pu nous meurtrir. Sans nous laisser toucher une seconde fois, C’est cela l’expérience et c’est cela mûrir. Nicole Cellette Retour au sommaire

20 Chrysanthèmes Morne et triste est ce jour où toute la nature
S’apprête au repos sous un ciel gris et bas, Nous laissant cependant sa plus belle parure D’or, de roux et de bruns qui crissent sous nos pas. Dans cet immense azur où flottent les chimères, A quoi ressemblez-vous, chères âmes perdues ? A l’éclat d’une étoile dispensant sa lumière Ou à l’étole vierge suspendue dans les rues ? Quand, une fois l’an, nous fleurissons vos tombes, Est-ce au cœur d’une fleur qu’on peut vous respirer, Ou vous enfuyez-vous, effrayées par le monde, Sur l’aile d’un oiseau dans le vert d’un cyprès ? A cet instant précis, pour alléger ma peine, Loin de vous, seule, à la fin du jour, J’apporte en ce lieu ces jolis chrysanthèmes Qui, mieux que moi encore, vous diront mon amour. Solange Pastou Retour au sommaire

21 Ils ont… Savoir vieillir
Ils ont l’envie de vivre qu’on éprouve à leur âge Et celle de poursuivre un chemin commencé Peut-être d’amorcer un important virage Sans pour cela tirer un trait sur le passé. Libérés des contraintes, ayant le temps pour eux Profitant d’un bonheur qu’ils ont bien mérité Ils savourent ce moment en se prenant au jeu De jouir du présent en totale liberté. Ils ont des rêves étranges, familiers Qui leur donnent des ailes pour aller de l’avant Des désirs plein la tête et de belles idées. De l’amour qu’ils réservent à leurs petits-enfants Ils ont l’œil pétillant et le cœur enjoué Un esprit encore jeune empreint d’humanité. Patrick Martineau Savoir vieillir Vieillir, c’est glaner des printemps Au fil des jours et des nuits. Vieillir c’est oublier ses ans S’oublier, pour oublier l’ennui. Vieillir, c’est vivre assez longtemps Pour parcourir un long chemin, Pour mélanger le passé le présent Se souvenir d’un amour lointain. Vieillir, c’est avoir des cheveux blancs Avoir un visage aux joues ridées Vieillir c’est regarder en souriant Savoir rire, comprendre et savoir aimer. Vieillir peut être une douce ivresse Si quelqu’un vous prend par la main, S’il vous donne un peu de tendresse Vieillir peut être un gai refrain. Vieillir, c’est garder un regard malicieux Sur les choses et sur les gens, Vieillir c’est savoir encore être heureux Devant le regard d’un petit enfant. Lucienne Vinches Retour au sommaire

22 Matin de septembre Il faisait frais en ce matin d’automne.
L’air avait la senteur de l’encre sur le cahier. Pour un peu on aurait retrouvé l’écolier Qui attendait, anxieux, l’heur où la cloche sonne. Etait-il loin ce temps, ces années de tendresse, Où, le cartable en main, il fallait s’en aller ! Que de jours insouciants nous avions pu passer, Assis à nos bureaux, écoutant la maîtresse. Des bons points, des images, des pages de lecture, Des leçons de morale, des cartes de géo, Des calculs à l’ardoise, des chansons au piano, Sans oublier, bien sûr, les lignes d’écriture. En ce matin d’automne, le temps avait passé. On avait retrouvé la douce nostalgie De ce bonheur lointain, revenu par magie. Il faisait frais pourtant, l’air sentait l’encrier. Charlotte Chetail Retour au sommaire

23 Cinquante ans Jour après jour
Cinquante ans sont écrits sur les pages du temps, Un demi-siècle de fleurs à chaque printemps, Belles mailles endroit, sombres mailles envers Pour tricoter le bonheur, parfois le revers. Nous sommes jeunes encore, aimons plaisanter, Nous moquant des quelques rides, fils argentés Qui, cependant, nous donnent un charme certain, La sérénité est là, qui nous tend la main. Quand nos grands s’envolent avec leurs propres ailes, Nous laissant les gardiens de leur maison d’enfance, Il est bon d’être deux comme des hirondelles Qui tissaient leur nid de brindilles d’espérance. A leur tour, les petits-enfants viennent au monde Ensoleillant nos jours d’une clarté immense ; Guidés par notre amour, ils entrent dans la ronde Rafraîchissant nos cœurs par leur tendre innocence. Anne-Marie Gerzat Jour après jour Les mois et les années près de nous se bousculent ; Dans la pièce tranquille, on entend la pendule Au tic-tac familier qui égrène les heures, Heures trop furtives quand passe le bonheur. Que m’importe le temps qui coule et qui m’entraîne ! Je garde dans le cœur des trésors de richesse. Que le temps emporte mes craintes et mes peines, Je garde au fond de moi les moments de tendresse. De la douce enfance, aux senteurs de confitures, Défilent les visages que j’ai tant aimés. Le temps me les a pris au fur et à mesure, Mais de ma mémoire il ne peut les effacer. Pas plus que ma jeunesse sage et insouciante, Mes premiers amours, mes rêves d’adolescente. Des sentiments confus en désirs qui s’enflamment, J’ai regardé la vie avec mes yeux de femme. Comme l’araignée tisse patiemment sa toile, J’ai construit mon bonheur année après année. Il est des jours parfois où le soleil se voile, Mais quand il nous revient, c’est à nouveau l’été. Puis doucement viendra l’automne de ma vie ; Imperturbable, la rivière suit son cours. Serrant très fort ta main, vers des cieux infinis, Je partirai pour le voyage sans retour ? Michèle Delabaut Retour au sommaire

24 Le monde est à vous Vous qui avez eu vingt ans en l’an deux mille
Vous êtes alors de ceux qui auront pour mission De guider vers l’espoir ce monde pas facile, Et de le ramener à moins de dérision; Donnez à vos enfants le goût des choses simples, Pour qu’ils puissent construire ensemble, dès demain, Une société humainement plus humble, En privilégiant tous les métiers de main. Soyez plus vigilants : structurez vos familles. Faites de votre toit un home de bonheur. Dites à vos garçons de respecter les filles, Et instaurez la paix comme un code d’honneur. Pour que la liberté si chère à nos ancêtres, Ceux qui se sont battus pour garder nos valeurs, Soit toujours défendue et que règnent en maîtres Les droits et les devoirs vers l’ouverture des cœurs. Monique Berthaud Retour au sommaire

25 Approchez… Vive l’an 2000 A vous qui demain peuplerez le monde
A vous qui demain peuplerez le monde Pour l’an 2000 porteur d’un message de paix Je voudrais vous chuchoter un secret. Ecoutez, futures petites têtes blondes. Je veux vous faire savoir Qu’avant d’aimer son voisin Il faut s’aimer soi-même un peu, Qu’avant d’être peureux Il faut savoir ce qu’il y a plus loin, Qu’avant de se laisser tomber Il faut oser y croire, Qu’avant de briser le miroir Il faut pourtant se regarder, Qu’avant de haïr autrui Il faut savoir ce que renferme son être, Qu’avant de mépriser l’autre Il faut l’accepter, sans bruit. Voilà, je voulais juste vous parler un peu d’amour Vous comprendrez sûrement, un jour… Marion Simonin – 15 ans Vive l’an 2000 Voici que devant nous cet an 2000 s’ouvre. Il a hanté nos rêves éblouis de gamins Vieille science-fiction qui commence demain Etait-il aussi beau que celui qu’on découvre ? Les avions volent bien plus vite que le son, Automobiles et trains ressemblent à des fusées, Nous regardons la lune avec des yeux blasés. Des hommes y ont marché, nous donnant des frissons. Et pourtant tout n’est pas transformé sur la Terre. Un progrès reste à faire, aussi dans les consciences : Xénophobie, racisme, exclusion et violence Montent toujours plus haut et fomentent des guerres. Il faudra jeunes gens, qui dans ces temps vivrez, Lutter pour que l’amour soit la loi ici-bas, Les robots ne soient pas, de notre vie les rois, Et règne enfin la paix, pour deux mille ans… après ! Pierre Valle Retour au sommaire

26 Les derniers rayons Ne jamais se soumettre et désirer toujours Atteindre l'irréel domaine de l'amour Ici et maintenant, sur les rayons de lune ... Suivre la voix du vent, ivre d'air et de chants Nourrir des utopies et manger des chimères Aimer l'intensité des instants éphémères Ici et maintenant, sur les rayons du ciel ... Si le ciel est trop noir, inventer des aurores Naître encore une fois et chanter à tue-tête Apprendre à s'envoler dans la joie des alouettes Ici et maintenant, sur les rayons de lune ... Ici et maintenant, sur les rayons du ciel Faire rimer la pluie avec le grand soleil Irriguer les terrains, rêvant de forêt vierge Glisser presque immobile sur l'aile des nuages Insouciant des tempêtes, impatient de partir Loin des sombres tunnels nimbés de frénésie Lancer au ciel des notes et cela par plaisir Etre comme un oiseau ailé de fantaisie Sur les derniers rayons dévorant l'horizon et la vie. Gilles Servat Retour au sommaire

27 Vingt ans Vingt ans viennent de sonner au carillon du temps Vingt ans déjà se sont envolés à la poursuite Du rêve, peut-être oublié, d’un bonheur sans suite Hélas impossible à capturer, car trop fuyant. Ces vingt ans, tu les as passé surtout à rêver À l’amour, à la liberté, à la paix et à la joie À tout vouloir changer comme si tout allait mal. Ces vingt ans, tu les as passé à te transformer Aussi les yeux embués s’ouvrent et tu te vois Tout autre dans un monde laid où tu te sens mal. Vingt ans viennent de sonner au carillon du temps Mais ces vingt ans sont tournés résolus vers demain Dépêche-toi de prendre la vie à pleines mains Et referme la pendule des heures et du temps. Yves Le Guern Retour au sommaire

28 Noël d’autrefois La neige, à gros flocons tombait sur la Provence,
Mais dans le froid intense on se sentait heureux. Que sont-ils devenus les Noëls de l’enfance ? La neige désormais tombe sur nos cheveux… Où sont-ils les Noëls au sein de la famille ? Les rires cristallins des enfants radieux ? L’immense cheminée où la bûche pétille, Les cantiques d’antan chantés par les aïeux ? Point de guirlandes d’or, égayant la veillée, De festins succulents ni de joujoux royaux, Au modeste sapin grand-mère émerveillée Accrochait son amour à de menus cadeaux. C’étaient quelques bonbons, des biscuits, des oranges, Pour le petit garçon un cheval de carton, Mais pour le dernier-né qui souriait aux anges, La grand-maman cousait un pantin de chiffons. Puis grand-père contait l’histoire de la crèche, De l’étoile guidant le berger vers Jésus ! De cet âne et ce bœuf qui, sur la paille fraîche Réchauffaient de leur souffle un petit enfant nu… Paule Prophète Retour au sommaire

29 chaque pétale une illusion, chaque épine une réalité
La vie est une rose, chaque pétale une illusion, chaque épine une réalité


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