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Publié parAngelique Vacher Modifié depuis plus de 10 années
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Les oeufs Pâques c’est le….? Dimanche 8 avril
… et je vous ai apporté mes œufs de Pâques… Des petits des gros… des bleus, des blancs, des jaunes… des tachetés… Mais pour déposer leurs œufs les oiseaux ont besoin de nids…. Et au printemps ils organisent tous un grand concours d’architecture. Architectes de l’éphémère car beaucoup d’entre eux refont leurs nids tous les ans. Les oiseaux sont très inventifs et ont beaucoup d’imagination…. Mais attention ce n’est pas uniquement pour la beauté de la maison, il y a toujours une explication et une justification de la façon dont le nid est construit, des matériaux utilisés et de l’endroit choisi. Allons explorer un peu à travers quelques exemples, toute la diversité des nids des oiseaux de chez nous… et d’ailleurs.
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Le Merle noir Le Merle noir est très familier des jardins et des hommes. Mais ça n’a pas toujours été le cas. Au 19ème siècle c’était exclusivement un oiseau des bois et il ne pénétrait pas en ville ni même dans le villages. Il est arrivé dans les parcs et jardins de Paris en 1870, comme Napoléon ! Et il est devenu l’une des 5 espèces les plus fréquentes en France. Le Merle noir est omnivore et consomme une grande variété d'insectes, de vers et de fruits. Le mâle est noir comme sur la photo et les femelles sont marron. Le merle construit un nid en forme de coupe aux formes bien définies, bordé de boue ou de feuilles boueuses. Il est composé de petites brindilles très entrelacées avec un peu de mousse et de brins d’herbe. Il est situé généralement à environ 2 m du sol, dans un buisson ou sur la fourche d'une branche d'arbre. La femelle pond 2 à 6 œufs (généralement 4) de couleur bleu-vert, présentant des taches brun-rouge. Elle couve seule durant 12 à 14 jours. Les oisillons quitteront leur nid très tôt, au bout de 10 à 19 jours, une semaine avant de savoir voler : ils rampent hors du nid, se laissent tomber en voletant, et vont se mettre à couvert à proximité. Ils seront encore nourris par leurs parents pendant trois semaines après leur départ du nid et suivront les adultes, mendiant de la nourriture. Une seconde couvée est commune, la femelle réutilisant le même nid si la première couvée a été couronnée de succès.
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Le Rouge gorge On devrait dire orange gorge… mais ça ne sonne pas bien… et en plus ça corrobore une vieille légende liée au Christ sur sa croix. Deux gros yeux en boutons de bottine. Présent dans presque chaque jardin, c'est l'un des oiseaux les plus familiers, cherchant sa nourriture à proximité des humains en train de jardiner. Certains sont sédentaires (d’autant plus au sud et à l’ouest qu’au nord et à l’est), d’autres migrent de Scandinavie pour passer l’hiver chez nous. Sous des airs attendrissants le rouge gorge est un des oiseaux les plus agressif et belliqueux qu’il soit. Il défend vaillamment son territoire. C’est également un infatigable chanteur. Dès les beaux jours la femelle rejoint le mâle sur son territoire pour l’accouplement. Le rouge-gorge fait son nid dans les trous d'arbre et de mur, également dans les jardins et dans les haies, parmi les plantes grimpantes, sur les étagères des dépendances, souvent à proximité d'une touffe herbeuse ou d'un arbuste. Il utilise parfois des boîtes à lettres ou des boîtes de conserve usagées. Il construit un nid hémisphérique bâti à base de mousse, d'herbe et de feuilles sèches, garni de duvet, de plume et de crins. Période de nidification : avril à août Nombre de couvaisons : 1-2 Nombre d'œufs : 4 à 7 œufs blancs, mouchetés de rouge Incubation : 13 à 14 jours assurée par la femelle qui est nourrie trois fois par heure par le mâle. Les poussins sont nidicoles, nourris et protégés par les parents. Ils quittent le nid au bout de 12 à 15 jours après la naissance, et deviennent indépendants à l'âge de trois semaines. Son nom anglais « Robin » fut repris par le premier partenaire – compagnon d’armes - de Batman. Il est également le symbole d'Auchan, pour son « caractère sympathique » et « proche de l'homme ».
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Le Rouge gorge
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Nid de Rouge gorge - Crin blanc
Son nid est une boule de mousse, d'herbes et de feuilles mortes, placée au niveau du sol. Mais la présence de chats peut pousser certains couples à nicher en hauteur. Très souvent il y rajoute du poil ou du crin de cheval comme ici….
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Le Pinson des arbres Le pinson des arbres est un passereau qui reste toute l’année parmi nous. Il ne migre pratiquement pas comme la plupart des autres passereaux vers l’Europe du sud pour y trouver de meilleures conditions. Le pinson des arbres adulte est principalement granivore, après la saison des nids il forme des bandes avec d'autres granivores, qui s'installent dans les jardins et les parcs à proximité des mangeoires à graines. Mais il se nourrit aussi d'invertébrés tels que les araignées, les chenilles et les insectes, et de temps en temps de petits fruits. Dès février-mars le mâle établit son territoire puis la femelle vient le rejoindre peu après. C'est elle seule qui décide où se trouvera le nid, le mâle l'aidant rarement. Une fois le lieu défini, en général dans une enfourchure, la femelle commence à construire le nid. Il est fait de mousse, de lichens, de brindilles, de fils d'araignée soigneusement assemblés, et souvent camouflé avec l'écorce de l'arbre même dans lequel il est bâti. Le pinson des arbres niche deux fois par an, la première nichée s'effectue généralement en avril-mai, la seconde en juin-juillet. La femelle pond ordinairement cinq œufs qu'elle couvera seule pendant 12 à 14 jours. les adultes les nourrissent pendant les deux semaines qu'ils passent au nid, car ils sont nidicoles, leur apportant principalement des insectes et des araignées. Une fois les jeunes partis du nid, leurs parents continuent à les nourrir quelque temps après.
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La Fauvette des jardins
C'est un oiseau assez farouche au moeurs discrètes. Elle est difficile à observer sinon fugitivement dans le feuillage (assez bas). Habite dans les bois et forêts pourvus d'un sous-bois dense. La fauvette des jardins est une migratrice transsaharienne qui quitte nos contrées en août-septembre, hiverne en Afrique du sud et revient en Europe en mars – juin. Elle se nourrit essentiellement d'insectes, d'araignées et autres invertébrés. Elle peut aussi se nourrir de petits fruits et de baies. Nid : c'est une coupe de feuilles et d'herbes tapissées de matériaux plus doux. Ponte (1 à 2 par an) : la femelle pond 4 ou 5 oeufs blanc cassé, de mai à juin. L'incubation est effectuée par les 2 partenaires (qui se ressemblent) pendant 12 à 14 jours.
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L’hirondelle rustique
L’hirondelle est une grande migratrice : fin septembre, km pour aller en afrique équatoriale et en afrique du sud. Pourquoi ? Hiver froid, mais surtout parce qu’elle se nourrit d’insectes en plein vol dans le ciel…. Et l’hiver ici il n’y en a plus. L'hirondelle est commensale de l'homme (La blatte, le moineau, le pigeon, le goéland argenté, la souris ou le rat… vivant auprès des humains sont des commensaux de ceux-ci. La présence de zones de chasse est primordiale dans l'installation des couples. Ces zones sont tous les pâturages, prairies, bocages, marais, étangs, cours d'eau, parcs et jardins qui sont propices à la présence d'insectes. L'hirondelle chasse et s'abreuve en vol, il lui est donc nécessaire de disposer de zones dégagées pour la chasse et de points d'eau. La présence de boue est nécessaire au moment de la construction du nid. L’hirondelle est une Une acrobate hors pair. Tantôt planant, tantôt agitant vivement leurs ailes, les hirondelles savent virer avec la promptitude de l'éclair, monter, descendre, raser le sol, glisser à la surface de l'eau ou s'y plonger sans interrompre leur vol. L’hirondelle est une acrobate hors pair. La vitesse de vol d'une hirondelle est de 60 km/h, mais en chasse, elle peut atteindre les 100 km/h. L'hirondelle choisit en priorité des étables, écuries et diverses granges pour bâtir son nid. En cas d'absence de site idéal, son choix pourra alors se porter sur des garages, caves et autres remises, toutes sortes de corniches, sous les ponts, parfois à l'intérieur des maisons, pourvu que le bâtiment possède une ouverture. Le nid a la forme d'une moitié de coupe. Il est construit par les deux parents avec des brindilles sèches cimentées par de la boue. Pour ce faire, l'hirondelle récupère de la boue dans des flaques d'eau, puis la malaxe pour lui donner la forme de petites boules qu'elle vient ajouter à la construction. Pour ajouter à la solidité, l'hirondelle ajoute à ce torchis de la paille, des brins d'herbes, des crins d'animaux et à l'occasion des plumes de poules. Lorsque le temps est beau et que la sécheresse n'est pas trop grande, huit jours suffisent pour achever cet ouvrage. Les hirondelles cherchent en priorité à conforter un nid existant, d'où une concurrence en début de nidification pour récupérer les meilleurs nids. Les moineaux cherchent à s'approprier le nid des hirondelles, soit avant le retour de celles-ci, soit en expulsant leurs occupants. Une fois terminé, le nid est garni de plumes, le duvet des poules étant le plus recherché. D'autres crins ou soies peuvent être ajoutés, ce qui donne à l'intérieur du nid un aspect douillet. En mai – juin la femelle pond de 3 à 6 œufs qu'elle va couver durant 14 à 15 jours, grâce à sa plaque incubatrice (partie du ventre de la femelle dégarnie de plumes pendant la couvaison), la femelle va assurer une température constante des œufs. La régulation de la température vaut également pour les cas de canicule, lorsque le nid se trouve exposé (par exemple hangar en tôle). La femelle est obligée de s'absenter de courtes périodes lors de la couvaison car elle assure seule sa subsistance. Les deux parents chassent en vol des insectes qu'ils agglutinent dans leur bec avant de les livrer à leur progéniture. Une becquée peut-être composée d'une vingtaine d'insectes de tous types (fourmis volantes, tipules, syrphes, mouche, libellules, etc...). Les allers et venues des parents peuvent se répéter près de 400 fois par jour. Le séjour au nid des jeunes sera de 19 à 21 jours, puis les parents cesseront de les nourrir afin de les obliger à sortir du nid et prendre leur première leçon de vol.
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Le goéland argenté Abondant, il est en constante augmentation le long des côtes ouest de la France qu'il a progressivement colonisé au cours des récentes décennies. Il niche sur les falaises littorales, les îles, dans les landes humides parfois même éloignées des côtes, les plages et les dunes et localement sur les bâtiments. En dehors de la saison de nidification, on peut le rencontrer un peu partout avec une préférence pour les zones côtières proches des grandes pièces d'eau et pas trop éloignées des décharges d'ordures. Son alimentation est très variée. Il se nourrit de poissons, de mollusques et de crustacés mais aussi de vers de terre et de petits mammifères. Comme tous les goélands, les oeufs et les oisillons des autres espèces entrent pour une part non négligeable dans sa diète. En hiver, graines et cadavres collectés sur les plages et le long des estuaires, déchets alimentaires humains récoltés dans les décharges constituent le principal de son menu. Il niche en colonies variant de plusieurs dizaines à quelques milliers de couples. Le nid, placé à terre dans l'herbe d'une corniche rocheuse, d'un îlot ou d'un toit est plus ou moins volumineux. Les matériaux de construction sont assez communs : herbes, tiges sèches, algues. En avril-mai, la femelle y pond 2 ou 3 oeufs qui sont couvés entre 26 et 32 jours. Les poussins sont semi-nidifuges. L'envol s'effectue dans un espace de temps variant entre 5 et 7 semaines.
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Le Héron cendré Grand échassier solitaire.
Le vol du héron cendré est lent, avec le cou replié en S. Ceci est caractéristique des hérons, à l'opposé des cigognes, des grues et des spatules qui étendent leur cou en volant. Le héron cendré se perche communément dans de grands arbres le long des étangs. Il fréquente tous les milieux humides et peu profonds. Apparemment lent (quand il chasse, le héron cendré peut demeurer longtemps immobile, le cou dressé, en attendant le passage de sa proie ), mais quand il vole il va tout de même à 45 kilomètres à l'heure. Si il est solitaire en dehors de la période de reproduction, lorsqu’il niche, de février à juillet, il se regroupe alors en vastes colonies (héronnières) pouvant atteindre plusieurs centaines d'oiseaux. Les hérons y construisent un nid assez rustique constitué de grosses branches dont la partie supérieure ressemble a une plate-forme. La femelle viendra pondre de 3 à 6 œufs gris bleu. Ces œufs vont être couvés alternativement par les deux parents pendant 25 à 28 jours. Les jeunes ont un appétit tyrannique qui oblige leurs parents à pêcher toute la journée. Incités par les petits coups de bec des jeunes, ils régurgitent la nourriture que les poussins prennent directement dans le bec des adultes. Ils prennent leur envol vers 50 jours et quittent le territoire des parents une a deux semaines après.
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Souïmanga à dos vert Le souïmanga à dos vert est commun depuis le sud de la Chine jusqu'aux Philippines, et de la Malaisie jusqu'au Nord-Est de l'Australie. Les souïmangas se nourrissent essentiellement de nectar mais ils peuvent aussi se nourrir d'insectes, surtout lorsqu'ils sont jeunes. La reproduction a lieu d'avril a août dans un nid suspendu. La femelle pond deux œufs qu'elle couve seule. Le mâle participe à la nourriture des petits.
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La Mésange bleue C’est un des oiseaux les plus communs dans nos parcs et jardins. Ce sont de véritables acrobates. Ils surclassent nos meilleurs acrobates, notamment à la barre fixe ! D'avril à début juillet. Une à deux pontes annuelles de 7 à 14 oeufs blancs, finement mouchetés de rouge. Le nid, composé de mousse, poils animaux et duvets, est bâti dans un trou d'arbre ou de mur, un nichoir artificiel, voire une boîte à lettres. La femelle couve seule pendant 13 à 14 jours, le mâle se chargeant de la nourrir. Les oisillons, nourris par les deux parents, quittent le nid au bout de jours.
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… est une mauvaise action.
Dénicher les oiseaux… … est une mauvaise action.
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