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LA LITTERATURE EN PROVENCE

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Présentation au sujet: "LA LITTERATURE EN PROVENCE"— Transcription de la présentation:

1 LA LITTERATURE EN PROVENCE
ALPHONSE DAUDET MARCEL PAGNOL JEAN GIONO JEAN COCTEAU ET PETER MAYLE

2 JEAN GIONO *mars 1895, 14 Rue Sans Nom, à Marosque  09 octobre 1970, d’une crise cardiaque
Fils d’un cordonier anarchiste, d’origine italienne d’une femme qui dirigeait un atelier de repassage et Petit-fils d’un carbonaro: mi-aventurier, mi-idéaliste,

3 Il restait assis à côté de son père, le regardant arracher, couser, clouer sous une lampe de cuivre, en humant l’odeur des peaux. Le côté guerrisseur de son pére lui amena, peut-être au Contadour et à pleuper ses romans de « sages rustiques, sévères et doux à la fois » et lui donna encore cette inesgotable soif de culture »

4 Au lycée il se passione de l’Odyssée et de l’Iliade, des Tragédies Greques, Virgile et Stendhal, Dostoïevski et Shakespeare... A 20 ans il possédait environ 100 volumes, ce qui faisait beaucoup pour un jeune de sa condition sociale... A16 ans il décide de ne pas se présenter au Bac, mais de trouver un moyen pour aider ses parents Il entre au Comptoir Nacional d’Escompte de Marosque. Pendant 18 ans il y reste derrière les guichets...

5 Du grand-père, Jean Baptiste, il croyait tenir ses principes naïfs...
« J’avais hérité de mon père un regard qui attirait les chiens perdus » [Présence de Pan] «  J’étais un exageré sentimental » [Jean Bleu] « J’ ai hérité de ma mère... Cette sensibilité angoissé, un peu faible, un peu gemissante... » Du grand-père, Jean Baptiste, il croyait tenir ses principes naïfs...

6 « J’ai toujours détésté la mer, la foule
« J’ai toujours détésté la mer, la foule. J’aime les déserts, les prisons, les couvents... [Voyage en Italie] «  C’est à la caserne qui j’ai pris le goût à ne pas posséder, à ne pas avoir, à être privé des choses même essentielles, comme la liberté... » Heureusement sa sensibilité qui pourrait s’y avoir transformé en revolte, va s’épanouir à la caserne

7 En achetant un livre de Kipling, il se dépare avec une phrase qui va bouleverser sa vie: tout d’un coup il a le vif sentiment qu’il pourrait, lui aussi, écrire. Et alors tout commence... « Il était sept heures, par um soir très chaud sur les collines de Senoe... » Kipling

8 « Le silence aux dents serrés marche pieds nus au long des chemins... »
«  La terre et ses vagues noires oú les mauvaises herbes coupés moussent comme une écume verte... » Il publie un petit livre en vers, où on trouve beaucoup de lauriers-roses, beaucoup de myrtes, mais son style commence à se dessiner.

9 Ce petit livre qu’il écrit à 30 ans est plein de malice et de charme
Ce petit livre qu’il écrit à 30 ans est plein de malice et de charme. Il y a recréé, sans les plagier, l’ambiance des vieilles legendes. Ensuite viendra Colline. Même avant d’être paru il était déja célèbre. L’année suivante, c’est la « Sollitude de la Pitié » Ces livres montrent um nouveau conteur “romancier rustique et lyrique au style original”

10 « La montagne est ma mère. Je déteste la mer. J’en ai horreur... »
« Je suis loin de croire au bon sauvage, et même au bon n’importe quoi. » [Voyage en Italie] Son œuvre est, elle aussi, une rédaction de soi-même. On peut s’en rendre compte lisant les propositions qu’il devéloppe tout au long de ses récits.

11 « Le lyrisme de l’homme de la terre, le lyrisme des artisans, ne s’élève jamais bien haut. »
« L’ordinaire romantisme de mon appareil sensuel me pousse à m’acrocher... À joindre, à pénetrer, à m’enfoncer dans les choses » Panteïsme pur son premier petit livre en vers s’appellait Pan et après il a fait une trilogie du même nom.

12 Que ma joie demeure Il dit d’un paysan, dans Colline:
« Il tue, quand il coup un arbre. Il tue quand il fauche... C’est donc tout vivant? Tout, bêtes, plantes et qui sait? peut-être, les pierres aussi... » Et plus tard: « Les arbres avaient l’odeur puissant de quant elles sont en amour. » « L’homme est comme un feuillage... Il faut que le vent passe pour que ça chante. » Que ma joie demeure

13 Dans Colline, le personnage le plus important est l’eau, qui represente la vie. L’eau dont la source est mystérieuse, inconnue, secrète, connue seulement du sage, du mage. Les animaux, eux aussi, sont mis en relief: « Pareil au dieu, je sentais ma tête, mes cheveux, mes yeux remplis d’oiseaux... Ma poitrine gonfle de chèvres, de chevaux de taureaux. »

14 Dans le Serpent des Etoiles
“ Te voilà hérissé de soleil, libre de marcher dans les épines, et les épines cassent sous ton talon, et ta tête bourdonne comme un nid de guêpes... (la source) coule sur ton cœur comme une pierre de la forêt, et elle va polir ton cœur dans ta juste forme des cœurs, et c’est un fruit vivant que tu vas maintenant porter dans ta poitrine, et le jus de ce fruit viendra sur tes lèvres... » Dans le Serpent des Etoiles

15 Dans le Serpent des Etoiles
« Quant à l’homme il sera plus grand et plus heureux s’il accepte et magnifie ces signes en les interprétant par sa communion avec cette nature ingrate et superbe, où il va puiser sa joie dans la tragédie de sa vie. » Dans le Serpent des Etoiles

16 « Un fleuve est un personnage avec ses rages et ses amours
« Un fleuve est un personnage avec ses rages et ses amours... Je sais bien qu’on ne peut guère concevoir un roman sans homme, puisqu’il y en a dans le monde. Ce qu’il faudrait c’est le mettre à sa place, ne pas le faire le centre de tout » Solitude de la Pitié

17 A plusieurs reprises il maudit les grandes cités
« Je ne suis pas l’ennemi de la technique. Je suis l’ennemi des formes modernes de l’emploi et de la technique... Je dis que nous serions peut-être sur la vraie route de la joie si nous nous servions en même temps et également de la technique et de la sagesse. » Le Poids du Ciel A plusieurs reprises il maudit les grandes cités

18 Plusieurs fois il a été taché de communiste:
« Dites-moi que nous allons être heureux tous ensemble: je fuis immédiatement du côté ou j’ai des chances de pouvoir m’occuper moi même de mon bonheur personnel » Voyages em Italie

19 « Moi, quand je vois une rivière, je dis « rivière »; quand je vois un arbre, je dis « arbre », je ne dis jamais « France ». Ça n’existe pas... Il n’y a pas de gloire à être Français. Il n’y a qu’une seule gloire: c’est être vivant. » Jean le Bleu

20 Il fait une morale de la joie.
Il travaille aussi l’amour, il devéloppe une certaine realité magique, dans son éloge de la nature. On peut le classer même de surréaliste, dans cette espèce qui enchante ou envoute par son conte. C’est peut-être le plus important auteur méthaphysique de notre siècle. CHONEZ, Claudine. GIONO par lui même. Ecrivains de toujours. Aux éditions du seuil, 1961


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