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Zaïre, Rwanda, Yougoslavie et autres… Je vous ai déjà offert deux diaporamas avec de charmants poèmes de Pierre Comte, écrivain de mon pays. Ces poèmes-ci.

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2 Zaïre, Rwanda, Yougoslavie et autres…

3 Je vous ai déjà offert deux diaporamas avec de charmants poèmes de Pierre Comte, écrivain de mon pays. Ces poèmes-ci sont d’une toute autre facture. Ce sont des cris, des écrits pour la mémoire. Le livre dont ils sont extraits s’appelle précisément « Écrits pour la mémoire ». Ce livre est illustré de dessins originaux magnifiques et terribles de Régis Fruteau. Il est édité par l’Imprimerie d’Orthe à Peyrehorade (40) France.

4 C’était… Le souffle a caressé le village Comme le tien sur mon visage. Quelle joie d’habiter un pays Qui ne compte que des amis Où, au pied des collines, il fait bon vivre En laissant le temps suivre La douceur des soirs d’été Par la chaleur du jour enfantée Ta main tenant la mienne Semble du bonheur être la gardienne Et nous n’avons pas d’autres rêves Qu’avec l’éternité cette joie s’achève Et qu’en cantique à tes lèvres ouvertes Mes promesses soient offertes… C’était au temps des toujours C’était naguère Avant que tout tourne court Avant la guerre

5 Force du temps Désarroi mêlé au désespoir Lenteur Dans le souffle Les gestes Les mots Les pensées Tout est superflu quand s’est installé le silence La splendeur retirée Désarmés Les voilà L’héritage en main sans mise en scène aucune Nus ou presque Comme au jour premier La vie ne dure parfois que la longueur d’un aujourd’hui Celui qui marche devant s’est laissé dépasser par la lenteur Sans colère Sans indignation À chaque tentative Force manque De reprendre du sens C’est peut-être ainsi qu’est née la fatalité

6 Corps meurtri Le temps de l’homme dans la ville est arrivé Guerrier conquérant que la douceur ne peut braver De sa force contrastant ta faiblesse Fragile fleur que la tourmente blesse Dépouillée de gré ou de force telle sa volonté Nulle résistance tolérée où sur la couche prostrée Tu devras serrant les poings supporter le crime De soumission il t’aura dix fois cent fois abaissée Dans ta chair meurtrie et ton âme en prime. L’orage a mis en colère ton sang glacé Et je sais que la femme faible et sans défense Domine le guerrier de son silence. C’est le temps des maudits contre l’innocence C’est le temps du secret amour contre la puissance Les instants vécus combattus et devenus fatals Te garderont dans les cœurs pareils à l’antique vestale

7 Blessure Les femmes sont rentrées au village Et même si chacun veut oublier Le malaise se lit sur les visages Sous les traits il se fait prisonnier Le silence de lendemain de drame Se fait lourd insupportable La fatalité a remplacé les larmes Sans guérir la blessure inévitable …/…

8 Subissant la folie meurtrière La vie se construit ses barreaux Par l’enfant imposé dans la chair Dont nos femmes portent le fardeau Ce sera donc toujours la misère Par les étrangers par le passé Qui nous brisèrent, par nos frères Nous sommes aujourd’hui agressés Ô mon pays ton avenir semble s’épuiser Tes enfants innocents maltraités Tes rêves par les cauchemars effacés Ne trouvent plus rien à inventer

9 La fuite Je les vois encore courir un bras par enfant Les autres accrochés comme une traîne de mariée Quand il n’y a pas d’enfants à la place Ce sont quelques objets sauvés à la hâte Qui encombrent et gênent la fuite Que de larmes que de cris que de peurs Chaque fois que les hommes se déchirent Ce même spectacle revient Course à la destinée Course contre le temps. La bouche a perdu son souffle, La lèvre ses prières Les tremblements ont pris leur place La fuite va de toutes parts personne ne sait dans quel sens Le pire Est On cherche sa mort

10 Comme le rouge au front Quand éclatant de mille planètes le ciel a rougi Quand couchée par mille corps l’herbe a rougi Quand blessés par mille images les yeux ont rougi Quand les veines de mille sang vidées les larmes ont rougi Quand du ciel de l’herbe des yeux des larmes leurs mains ont rougi Ils ont dit que la vie s’était embellie et pour ça avaient la persuasion des armes

11 Pour quel avenir… Étrangers à ce monde étrange nous voici Sans visage et sans peuple Sans genoux à mettre à terre Sans croix sans nom sans mémoire Plus rien jusqu’aux cieux tout est brûlé Aucun de ceux qui y sont partis n’en sont revenus Les nuits sont longues à chercher enfin Où porter son ombre devenue calvaire Bien qu’elles n’aient plus que ce bagage Les jambes n’en peuvent plus de chercher la mémoire du chemin Mais où donc est cet endroit dont les yeux ont mal à tant le chercher ? …/…

12 Croyez-vous que la douleur soit une invention Arrachée par le cri à la poitrine Elle donne soif d’arriver au bout Elle est le raz-de-marée sur la volonté L’érosion des soupirs et des sourires De l’envie de rire et de parler Terre, terre, je me suis noyé dans ta misère Je ne sais plus où je suis Étranger Dans mon pays. On nous appelle réfugiés

13 C’est étrange… C’est étrange cette odeur de terre mouillée Elle me fait penser à des temps lointains Elle me rappelle ces années éparpillées Cette période où l’on faisait les foins C’est étrange cette brume parfumée Qui là où tout descend Parvient malgré tout à monter Et à me remuer le sang C’est étrange ces bruits qui me réveillent Ce ciel qui lentement devient lourd Étonnant ce qui arrive à mes oreilles J’en ai envie d’être sourd C’est étrange comment sur un sol mouillé La terre au ciel puisse monter Que les plaines se fassent déshabiller De ce qui faisait leur nudité …/…

14 C’est étrange d’avoir creusé ces cratères Jeté à terre tant d’innocence Et fait couler les larmes amères Pour affirmer tant de puissance C’est étrange sur ces corps allongés Qu’un peintre est colorié ces roses Ce devait être plaisant pas un n’a bougé Et là tous attendent qu’elles éclosent C’est étrange cette métamorphose Ces hommes paisibles et fiers Font leur dernière pause Avant ce long parcours en solitaire C’est étrange ces souvenirs qui m’assaillent Ces chants ces murmures cette douce obsession Serait-ce le début d’une autre bataille Où la fin des souvenirs et de la passion C’est étrange c’est étrange

15 Courte vie Je ne sais comment se sont déroulés ces instants Je ne sais plus si l’amour avait le goût du baiser J’ignore même ce qu’était le présent. Je sais pourtant qu’un peu de temps est passé Je ne sais comment assis sur cette pierre En regardant le temps aux souvenirs condamnés Nous n’avons pas un seul instant ouvert les paupières Je sais pourtant qu’une journée s’est terminée …/…

16 Je ne sais comment devant les évènements Qui se sont déroulés nous n’avons pu faire Que regarder dans l’onde se refléter Ce monde traînant misère tourments Écrasé brisé dans son silence dans sa chair Je sais qu’un mois de passer s’est hâté Je ne sais comment au bord de la rivière Rien n’a bougé que nous soyons restés en prière Comment nous n’avons fait que sécher nos joues Ruisselantes de pleurs de sueur et de peur. Front baissé nous n’avons fait que rester à genoux Nous n’avons pas du drame mesuré l’horreur. Je sais qu’un an a passé

17 ??? Je ne sais pourquoi des hommes, du destin Des autres peuvent disposer Et de la vie leur interdire le chemin. La parole de l’avenir dans la bouche blessée Se dérobe. Quels mots pour cette aventure Inhumaine quel sens donner à ces évènements Pour qui ici n’aura été qu’une rature. Quel chant quelle miséricorde jugulera ces errements. Je ne sais pas Je ne sais pas pourquoi tous ces morts Je ne sais pas pourquoi le tombeau les dévore Mais je sais que trop de vies viennent de passer

18 À toute pesanteur et silence Il faudra ne pas imposer les mots Et garder devant soi l’espérance À voir la vie en jours nouveaux.

19 Poèmes : Pierre Comte Kaléidoscopes réalisés sur Painter Musique : Badarsewska – Prière d’une vierge Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/


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