EuroSpeleo Projects FSE

Présentation au sujet: "EuroSpeleo Projects FSE"— Transcription de la présentation:

1 EuroSpeleo Projects FSE
Camp Chamois 2012 EuroSpeleo Projects FSE 4e Camp international d'exploration de la grotte des Chamois (Castellet-lès-Sausses, Alpes-de-Haute-Provence, France) Organisation Association CRESPE : Philippe Audra, Jean-Claude Nobécourt & Jean-Yves Bigot 4 au 15 août 2012

2 Jean-Claude Nobécourt
2 – L'équipe 2012 Marjan Temovski Olivier Sausse Philippe Audra Agnes Hajnal Donald Accorsi Barbara Wielander Cathy Frison Jean-Claude Nobécourt Matija Perne Jean-Yves Bigot Alexey Kopchinskiy Bruno Arfib Alain Staebler Philippe Mauzet Bernhard Köppen Johan Jouves Peter Zentay Philippe Bertochio Dider Cailhol José Leroy Mateja Centa

3 3 – Le planning

4 4 – Situation La grotte des Chamois est située en France dans la partie méridionale des Alpes. Grotte des Chamois Avec ses m de développement, c'est maintenant la plus importante grotte des Alpes du Sud.

5 5 – Perte des Pasqueirets
Désobstruction à la perte des Pasqueirets : Alain Staebler creuse, soutenu par le courant d'air froid qui le motive. Au fond du canyon des Pasqueirets, une perte a fait l'objet d'un traçage et a montré qu'elle rejoignait le cours souterrain du Coulomp.

6 6 – Trou des Fantasmes Agnes Hajnal tire les bacs de gravas lorsqu'on lui crie : « Pull ! ». Il faut dire que la distance et le bruit du groupe électrogène (marteau piqueur) gêne considérablement la communication entre les différents intervenants.

7 7 – Trou des Fantasmes La désobstruction du trou des Fantasmes, découvert en 2010 à l'aide d'un fumigène, continue. L'aspect du trou ressemble plus à une mine du XIXe siècle qu'à un conduit karstique. Les bacs, tirés depuis l'entrée, permettent d'évacuer les déblais. Peter Zentay tire le bac, tandis que Philippe Audra le guide dans les passages les plus étroits.

8 8 – Relevé des niveaux A la source du Coulomp, Philippe Audra relève les niveaux sur une échelle limnimétrique. Des sondes de type Reefnet enregistrent en permanence les variations du niveau de l'eau, mais aussi de sa température. Les informations sont restituées sont la forme de diagrammes qui permettent de faire des corrélations avec les évènements climatiques.

9 9 – Panne de Quad Jean-Claude Nobécourt effectue de nombreux allers-retours pour acheminer le matériel depuis les voitures jusqu'au refuge d'Aurent. Les hommes et le matériel souffrent. Une roue du Quad est crevée, il faut la remplacer rapidement dans un délai d'un à deux jours... C'est reparti, on aura du pain frais demain.

10 10 – Plongée du siphon aval
Philippe Bertochio plonge le siphon aval reconnu en 2011, le but étant de réaliser une topographie précise des lieux. 10 – Plongée du siphon aval

11 11 – Siphon aval Dernières vérifications avant l'immersion totale.
Le siphon aval du Coulomp souterrain a une longueur d'environ 100 m pour une profondeur de 14 m. La topographie du siphon montrera que le terminus est situé très près de la source du Coulomp dont il est seulement séparé par un énorme éboulis.

12 12 – Vers la galerie Thénardier
La plongée doit durer environ 3 heures ; Peter Zentay, Agnes Hajnal, Philippe Audra et Jean-Yves Bigot ont donc le temps de visiter la galerie Thénardier qui s'ouvre en rive gauche de la rivière souterraine. Thénardite de la galerie Thénardier. La rivière et son puits d'accès dit K&K.

13 13 – Galerie Thénardier La galerie Thénardier est située au-dessus de la rivière dans une zone très sèche et peu ventilée : température : 7,8°C et humidité : 97%. Thénardite de la galerie Thénardier. Les conditions sont favorables à la formation de minéraux particuliers comme la Mirabilite : un sulfate de sodium hydraté.

14 14 – Galerie Thénardier La galerie Thénardier livre accès à une galerie en roche de taille humaine. Elle se poursuit par un petit canyon sculpté par les eaux provenant de la galerie des Hormones.

15 15 – Galerie Thénardier Le lit du petit canyon est encombré de galets de grès.

16 16 – Galerie Thénardier Un petit canyon aux eaux claires, mais toujours fraîches...

17 17 – Galerie Thénardier Le petit canyon de la galerie Thénardier :
on aperçoit au fond le siphon amont.

18 18 – Galerie Thénardier Le petit canyon de la galerie Thénardier se termine à l'amont par un siphon qui correspond à celui de la galerie des Hormones.

19 19 – La bestiole du siphon Philippe Bertochio a capturé une des bestioles qui lui tenait compagnie dans le siphon : c'est un Proasellus, probablement une nouvelle espèce en cours de détermination.

20 20 – Plan des Mouches Alain Staebler, Alexey Kopchinskij, Johan Jouves et Bruno Arfib partent reconnaître d'éventuelles pertes sur le plan des Mouches et des sources temporaires dans le vallon de la Valette. Le sentier débute dans un ravin d'apparence confortable et se termine rapidement dans des pentes déboisées bien exposées au soleil...

21 21 – Plan des Mouches Le plan des Mouches offre une zone de pâturages relativement plane occupée par des bergers. Sur ce plan désolé, les pertes sont rares, voire inexistantes.

22 22 – Plan des Mouches L'eau est rare, mais les bergers en ont trouvé pour leurs animaux.

23 23 – Perte des Pasqueirets
23 – Perte des Pasqueirets Une équipe, composée de Didier Cailhol, Matija Perne, Barbara Wielander, Marjan Temovski et Mateja Centa, décide de continuer la désobstruction dans le canyon des Pasqueirets. Matija décide d'élargir le méandre d'où vient le courant d'air, mais il fait très chaud pour casser du caillou à cette heure de la journée.

24 24 – Lacs de Lignin Marjan Temovski, Mateja Centa, Matija Perne et Jean-Yves Bigot montent aux lacs de Lignin pour la journée. Après 4 à 5 heures de marche, l'équipe atteint enfin les lacs de Lignin. Matija et Mateja décident de faire l'ascension du Grand Coyer (2693 m), tandis que Marjan et Jean-Yves repèrent des pertes dans les dépressions glaciaires.

25 25 – Lacs de Lignin Marjan Temovski et Jean-Yves Bigot s'assurent auprès du berger que les traceurs sont toujours à l'endroit où on les a déposés, puis commencent à prospecter dans les dépressions glaciaires situées au pied du Grand Coyer.

26 26 – Pertes des lacs de Lignin
Grand Coyer 26 – Pertes des lacs de Lignin Un lit de ruisseau à sec indique les pertes des lacs de Lignin. Au fond à droite, on aperçoit le Grand Coyer qui domine la dépression.

27 Perte fossile de la dépression du Carton
27 – Dépressions du Grand Coyer Moraine centrale Dépression du Carton Perte active La dépression du Grand Coyer se divise en deux parties séparées par un alignement de blocs (moraine centrale). Dépression de Lignin Moraine centrale Les pertes de Lignin ne sont pas actives en été, alors que celle du ravin du Carton est encore alimentée. L'eau disparaît dans les alluvions lorsqu'elle atteint les calcaires nummulitiques. Perte fossile de la dépression du Carton Grand Coyer Perte active du Carton

28 28 – Les cirques glaciaires du Grand Coyer
Le drainage superficiel des cirques et dépressions glaciaires du Grand Coyer est orienté vers le nord. Perte active du Carton

29 29 – Le bassin du Coulomp Carte du bassin d'alimentation de la source du Coulomp (d'après Ph. Audra). Cirques et dépressions glaciaires du Grand Coyer Une coloration dans les dépressions d'altitude du Grand Coyer permettrait de confirmer l'extension du bassin du Coulomp vers le nord.

30 30 – Un refuge confortable
Le refuge d'Aurent est notre QG. Nous disposons de l'eau des WC, mais pas de l'électricité. Une petite terrasse nous permet de vivre dehors et de profiter de la lumière et du grand air.

31 31 – Plongée du siphon amont
C'est le grand jour pour Philippe Bertochio qui doit plonger le siphon le amont. Il est assisté d'une équipe de porteurs composée de Matija Perne, Peter Zentay, Agnes Hajnal, Donald Accorsi, Mateja Centa, Marjan Temovski et Alexey Kopchinskiy. Les nombreux contre-temps, un porteur malade, des sacs lourds, l'eau froide, la nage dans les lacs, retardent la plongée. Philippe plonge le siphon sur 200 à 300 m, mais sans sortir. A suivre.

32 32 – Plongée du siphon amont
La plongée « fond en trou » en combinaison étanche et au recycleur reste une affaire sérieuse. Philippe, engoncé dans son équipement pourra résister au froid pendant les paliers de décompression.

33 33 – Plongée du siphon amont
Tout est prêt pour la plongée du siphon amont. C'est parti !

34 34 – L'équipe plongée du siphon amont
L'équipe de porteurs qui a soutenu Philippe lors de sa plongée dans le siphon amont.

35 35 – Profils en long de la grotte des Chamois
Coupe de la grotte des Chamois sans la rivière du Coulomp (mise à jour 2011) Coupe de la rivière souterraine du Coulomp (mise à jour 2012)

36 36 – Plan de la grotte des Chamois
Plan de la grotte des Chamois (mise à jour 2011).

37 37 – Mission : sortir les bouteilles du trou
Une équipe photo, composée de Bernard Köppen, Alexey Kopchinskiy, Philippe Mauzet, Didier Cailhol et Jean-Yves Bigot, participe à l'évacuation des bouteilles de la plongée du siphon amont. Halte au bivouac des Hormones Nous avons pour mission d'aller chercher deux sacs à la rivière.

38 38 – Galerie des Hormones aval
Le passage de la Marmite est toujours très photogénique grâce à la présence de l'eau.

39 Galerie des Hormones aval, juste avant le ressaut de 5 m.
Galerie des Hormones aval, juste avant le ressaut de 5 m.

40 40 – Salle des Slovènes Nous ne trouverons aucun sac dans la salle des Slovènes, en fait les sacs sont près de la rivière dans la galerie des Pingouins... La salle des Slovènes et le passage qui mène à la galerie des Pingouins.

41 41 – Radiestésie à Baussebérard
Philipe Audra, Donald Accorsi, Olivier Sausse et Cathy Frison ont rendez-vous avec Marcel Jacquomet d'Argenton au sommet de Baussebérard pour y effectuer quelques expériences. Olivier relève les points GPS Marcel sonde la montagne Le but est de localiser la présence d'eau et les réseaux souterrains... A l'aide de baguettes, Marcel ausculte la montagne...

42 42 – La vie au refuge d'Aurent
En retrait, Philippe Bertochio peaufine la topographie du siphon amont. Corvée de pluches pour ceux qui ne sont pas sous terre.

43 « Hiver rude : Bigot couper
43 – La vie au refuge d'Aurent Jean-Yves Bigot scie du bois pour les grillades mais aussi pour le poêle à bois du refuge quand viendra l'hiver. « Hiver rude : Bigot couper beaucoup de bois. » Puis, Philippe Bertochio au merlin transforme les bûches en bûchettes.

44 44 – La vie au refuge d'Aurent
La fontaine du village sert de frigo pour conserver le fromage et la charcuterie que va nous préparer José. « Bon ! Ben, ce sera saucisses ou saucisses. »

45 45 – Les cascades du Coulomp
Les cascades de la source du Coulomp sont spectaculaires, il est prudent d'éviter les bains forcés, car l'eau est vraiment très froide.

46 46 – L'itinéraire aquatique du Coulomp
Les navettes entre la grotte et le refuge se font parfois par le lit du Coulomp, un itinéraire aquatique qui n'est plus guère pratiqué depuis que nous avons ouvert un sentier dans les vires qui dominent la rivière. Mais une fois n'est pas coutume.

47 47 – Le Quad n'est pas un jouet
47 – Le Quad n'est pas un jouet C'est la fin du camp, il faut transporter tout notre matériel jusqu'aux voitures. Jean-Claude Nobécourt nous prend nos sacs, nous pouvons maintenant remonter tranquillement sans rien sur le dos. Les seuls véhicules que l'on voit circuler dans les rues d'Aurent sont des Quads. La plupart des habitants en sont équipés.

48 48 – Fin La passerelle d'Aurent FIN