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La France en chansons Des années 1870 à la Commune Jean BOSETTI

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Présentation au sujet: "La France en chansons Des années 1870 à la Commune Jean BOSETTI"— Transcription de la présentation:

1 La France en chansons Des années 1870 à la Commune Jean BOSETTI
LIVRY-GARGAN Samedi 4 Février 2012

2 Mur côté ouest en 1986, couvert de graffitis et de peintures murales
Photo trouvée sur Mur côté ouest en 1986, couvert de graffitis et de peintures murales J.F. KENNEDY

3 De la guerre à la Commune
: De la guerre à la Commune

4 1789 : L’arbre de la Liberté Louis XVI 24 février 1848, trois jours d'émeutes départ du roi Louis-Philippe 1er. C'est la naissance de la IIe République. Napoléon Ier sur le trône impérial (Ingres)

5 Alexandre LEDRU-ROLLIN
L’ère industrielle : enfants travaillant dans les mines NAPOLEON III Adolphe THIERS fondateur du "National" Alexandre LEDRU-ROLLIN fondateur de « « la Réforme »

6 Goguettiers vus par DAUMIER en 1844
Pierre Jean BERANGER Goguettiers vus par DAUMIER en 1844 Charles Eugène GILLE ( ) dit : le Moucheron Pierre DUPONT Jean Baptiste CLEMENT

7 Une goguette, extrait du journal de Charles Gille Les grelots de Momus ; Paris 1849.
Rouget de Lisle

8 La MARSEILLAISE DES COTILLONS
Tremblez tyrans portant culotte, Femmes notre jour est venu. Point de pitié, mettons en note Tous les torts du sexe barbu. (bis) Voila trop longtemps que ça dure, Notre patience est à bout. Debout, vénusiennes debout, Et lavons notre vieille injure. Liberté, sur nos fronts, Verse tes chauds rayons, Tremblez, tremblez, maris jaloux Respect aux cotillons. L’homme ce despote sauvage Eut soin de protéger ses droits ; Créons des droits à notre usage, A notre usage ayons des lois ! (bis) Si l’homme en l’an quatre vingt treize Eut soin de ne songer qu’à lui, Travaillons pour nous aujourd’hui, Faisons-nous une Marseillaise. Liberté….D° Jusqu’à ce jour dans ce triste monde, Tout était borgne ou de travers ; Partout sur la machine ronde, La femme essuyait des revers. (bis) Qu’un pareil chaos se débrouille, A nous a battre le tambour ! Et vous messieurs, à votre tour, Filez, filez votre quenouille. Liberté…D° Combien de nous furent vexées, Depuis le matin jusqu’au soir ! Nos pauvres paupières lassées De pleurs étaient un réservoir. (bis) Prenons, prenons notre revanche ; Que le sexe battu jadis Aujourd’hui batte ses maris. Ainsi nous serons manche à manche. On dit qu’Eve, notre grand-mère, N’avait chemise ni maillot ; Supprimons notre couturière, Oui la couturière est de trop (bis) La liberté, chaste amazone N’admet ni voiles ni verroux ; A la barbe de nos époux Luttons comme à Lacédémone ! Note : On sait qu’ Lacédémone, les femmes se montraient toutes nues dans les jeux publics.

9 Jules MICHELET par Thomas Couture
Jacques OFFENBACH

10 Georges Eugène HAUSSMANN
Alphonse de LAMARTINE

11 Tunnel à travers les Alpes
Pont suspendu CANAL DE SUEZ

12 Emile ZOLA STENDHAL Victor HUGO BALZAC G. SAND Alfred de MUSSET

13 Prosper MERIMEE François ARAGO LAENNEC Jules VERNE AMPERE GAY-LUSSAC PASTEUR DAGUERRE

14 Jean Auguste Dominique INGRES
Nicéphore NIEPCE Louis BRAILLE Hector BERLIOZ Eugène DELACROIX Georges BIZET Jean- Baptiste COROT Jean Auguste Dominique INGRES Aristide BOUCICAUT

15 François René de CHATEAUBRIAND
Le Bon Marché Alphonse de Lamartine

16 Claude Henri de Rouvroy, comte de SAINT-SIMON
François Marie Charles FOURIER Claude Henri de Rouvroy, comte de SAINT-SIMON Karl MARX

17 Intérieur d'un café chantant aux Champs-Élysées en 1820
Intérieur d'un café chantant aux Champs-Élysées en 1820 THERESA

18 La GUERRE de 1870

19 La charge de la brigade légère
Palais de l'Exposition universelle de 1867, immense bâtiment occupant tout le Champ-de-Mars. Le Palais Brongniart Guerre de Crimée Pavillons du Parc Chinois La charge de la brigade légère

20 L’impératrice EUGÉNIE
Otto von BISMARCK Monument commémoratif de la Dépêche d'Ems à Bad Ems

21 UNE FOLIE PRUSSIENNE. (Timbre : Gastibelza)
Chez les prussiens, le Prince HOENZOLERNE, disait un jour : Je serai Roi, mais je veux qu’on me berne si je fais four. Je veux surtout la couronne d’Espagne, et du Pérou ; Le vent qui vient à travers la montagne Me rendra fou. Je sais fort bien que l’on ne m’aime guère de ce coté, Mais je saurai les pousser à la guerre, en vérité ; S’ils résistent je les mettrais au bagne, ou dans un trou. Le vent…. Des parisiens réglant les destinées, Monarque heureux, Je passerai bientôt les Pyrénées avec mes preux ; D’ailleurs, le roi de Prusse m’accompagne, car c’est son goût. De Môssieur Primm j’ai déjà la parole, d’être accueilli, Et sur mon chef je mets la casserole de cuir bouilli ; Oui CHARLES-QUINT Empereur d’Allemagne n’est qu’un grigou ; Ainsi chantait ce mangeur de choucroute quand son papa, Lui dit : Mon fils, ne te mets pas en route sur ton dada ; Car les français déjà sont en campane, gare dessous. Le vent….. Or la morale est qu’il faut qu’on balance ce gros pékin, Et de BISMARCK qu’ on frotte d’importance le casaquin. Qu’un coup de botte à Berlin l’accompagne, je sais bien ou… L’a rendu fou.

22 CADET BISMARCK. Monsieur BISMARCK est un cadet,
Qui possède un rude toupet, Pour son roi ce tranche montagne Rêve le rôl’ de CHARLEMAGNE ; Ah, ah, ah oui vraiment Cadet BISMARCK est bon enfant. Monsieur BISMARCK harangue ainsi Le châtelain de Sans -Souci : « Refaisons l’Europ’ à not’ guise Tant pis pour ceux que ça défrise : Ah……… Les preux marquis de Brandebourg Ont des droits sur le Luxembourg Autant que sur la Silésie Car telle est notre fantaisie Ah…… Aux français, parlons ferme et haut, Ils vont baisser un front penaud. En France, on a peur de la guerre, Qu’en dit BENNING’SEN mon compère ?Ah….. Tous les allemands sont prussiens, Allemands sont les alsaciens, Donc j’en jure par ma cuirasse, La Pruss’ doit absorber l’Alsace Ah…. Quand grâce à nos fameux fusils, Les français seront tous occis, O mon roi sous ta main paterne, L’Europ’ ne s’ra plus qu’un’ caserne Ah…. Un champenois : Entrez ! les chemins sont ouverts, Messieurs, mais gare aux raisins verts, Et n’allez pas, au lieu de gloire, Comm’ vos pères, y gagner la foire Ah…. Tous les allemands sont prussiens, Allemands sont les alsaciens, Donc j’en jure par ma cuirasse, La Pruss’ doit absorber l’Alsace Ah…. Quand grâce à nos fameux fusils, Les français seront tous occis, O mon roi sous ta main paterne, L’Europ’ ne s’ra plus qu’un’ caserne Ah….

23 Le général BOULANGER Paul DÉROULÈDE Adolphe THIERS Jean JAURÈS Félix FAURE Georges CLEMENCEAU

24 Le CLAIRON (P. DEROULEDE. E. ANDRE) 2 1 L'air est pur, la route est large Le clairon sonne la charge Les zouaves vont chantant Et là-haut sur la colline Dans la forêt qui domine Le Prussien les attend Le clairon est un vieux brave Et lorsque la lutte est grave C'est un rude compagnon Il a vu mainte batailles Et porte plus d'une entaille Depuis les pieds jusqu'au front C'est lui qui guide la fête Jamais s a fière trompette N'eut un accent plus vainqueur Et de son souffle et de sa flamme L'espérance vient à l'âme Le courage monte au cœur On grimpe on court on arrive Et la fusillade est vive Et les Prussiens sont adroits Quand enfin le cri se jette: "En marche ! A la baïonnette !" Et l'on entre sous le bois. A la première décharge Le clairon sonnant la charge Tombe frappé sans recours Mais par un effort suprême Menant le combat quand même Le clairon sonne toujours Et cependant le sang coule Mais sa main qui le refoule Suspend un instant la mort Et de sa note affolée Précipitant la mêlée Le vieux clairon sonne encor. Il est là, couché sur l'herbe Dédaignant, blessé superbe, Tout espoir et tout secours; Et sur sa lèvre ensanglanté Gardant sa trompette ardente Il sonne, il sonne toujours. Puis dans la forêt pressée Voyant la charge lancée Et les zouaves bondir Alors le clairon s'arrête Sa dernière tâche faite, Il achève de mourir.

25 Caricature de Napoléon III
Le Sire de Fisch-Ton-Kan Paul Burani (musique) / Antonin Louis (paroles) Il avait un' moustache énorme, Un grand sabre et des croix partout, Partout, partout ! Mais tout ça c'était pour la forme, Et ça n'servait à rien du tout, Rien du tout, C'était un fameux capitaine Qui t'nait avant tout à sa peau, A sa peau ! Un jour il voit qu'son sabre l'gêne, Aux ennemis, il en fait cadeau, Quel beau cadeau !   Refrain V'la le sir' de Fisch-ton-Kan Qui s'en va-t-en guerre, En deux temps et trois mouv'ments, Badinguet, fisch'ton camp, L'pèr', la mèr', Badingue, A deux sous tout l'paquet, L'pèr', la mèr', Badingue, Et le p'tit Badinguet. Enfin, pour finir la légende, De c'monsieur qu'on croyait César, Croyait César ! Sous ce grand homm' de contrebande, V'la qu'on n'trouve plus qu'un mouchard, Qu'un mouchard ! Chez c'bohomm'là, tout était louche, Et la moral' de c'boniment, C'est qu'étant porté sur sa bouche Il devait finir par Sedan.   Refrain V'la le sir' de Fisch-ton-Kan Qui s'en va-t-en guerre, En deux temps et trois mouv'ments, Badinguet, fisch'ton camp, L'pèr', la mèr', Badingue, A deux sous tout l'paquet, L'pèr', la mèr', Badingue, Et le p'tit Badinguet. Caricature de Napoléon III dit : BADINGUET

26 Patrice de Mac Mahon Louis-Jules Trochu
Napoléon III en conversation avec Bismarck après la prise de Sedan, le 2 septembre 1870, à Donchery. Patrice de Mac Mahon Maître et Valet ! L'homme de Sedan. L'homme de Paris. Caricature de Faustin Bedbeder, datée de février 1871, raillant la double disgrâce de Napoléon III et de Louis-Jules Trochu. Louis-Jules Trochu

27 LA DEFENSE DE PARIS. Non, jamais sur cette terre, On ne vit en vérité,
Pareille calamité, Ni plus affreuse misère, Que celle que l’on subit Sous le siège de Paris. Paris cette ville aimable, Qui donc ose l’assiéger ? Serait-ce cet étranger Qu’avec un accueil affable Elle admettait dans son sein ? Oui, c’est lui son assassin. C’est d’accord avec l’infâme, Celui qui livra Sedan : BONAPARTE le tyran ! Ce gredin sans cœur, sans âme ! Que la Prusse avec ardeur, Accomplit notre malheur. Lors du fameux plébiscite, Sans tous ceux qu’ont voté « oui » On n’aurait pas aujourd’hui Cette guerre tant maudite. Paris qui n’y est pour rien, Aujourd’hui en souffre bien. Quand on pense que nous sommes Privés de relations, De communications, Avec le reste des hommes, Du monde pour nous le bout Ne va pas même à Saint-Cloud. Quand le ballon nous emporte Dans tous les départements, Des lettres pour nos parents, Jamais il ne nous rapporte Les réponses, ce qui fait Qu’on est très inquiets. Nous n’avons de leurs nouvelles Qu’au moyen de nos pigeons ; Mais des prussiens, les faucons Les chassent à tire- d’aile : De dix, il en revient deux ;On le voit, c’est très chanceux. 1 couplet ( sur la coupure du gaz) 1 couplet ( sur les magasins vides.) 1 couplet ( sur les privations) Un jour, une pauvre mère, Privée de bois, de charbon, Attends la distribution Une journée toute entière ; Dans ses bras, cruel effroi ! Son enfant est mort de froid. On a vu dans les tranchées Des soldats de froid périr, Ils préféreraient mourir D’une mort plus recherchée, Vis-à-vis de l’ennemi, En défendant le pays. 2 couplets (sur les privations) Il est des êtres rapaces ! J’en rougis ! mais des marchands Exploitent les pauvres gens ; Jugez jusqu’ou va leur audace, Ils vendent un mauvais chou Jusqu'à six francs, six sous. On se nourris d’épluchures, De chats, de chiens de rats ; On vend des choses au tas Que l’on jetait aux ordures ; Mais on s’en repaît enfin, Pour ne pas mourir de faim. 2 couplets (sur la faim.) Or, toutes les ambulances Que l’on a fait à grands frais, Sont pleines, ou à peu près, Sans compter ceux que la France, Parmi ces enfants perdus, Ne reverra jamais plus. Que de mères en alarme, Gémissent en ce moment  Sur le sort de leurs enfants Qu’a trahi celui des armes : Morts sous le plomb meurtrier Ou tout au moins prisonniers ! Moralité : Eh bien ! De tous ces ravages, Nous souffrons sans murmurer, Loin de nous désespérer Ils augmentent notre courage ; On ne vaincra pas Paris Tant que nous serons unis !

28 La chanson après la guerre
1871: La chanson après la guerre

29 Pierre-Jean Garat AMIATI L’ALCAZAR de MARSEILLE

30 LE MAITRE D’ ECOLE ALSACIEN.
(VILLEMER- DELORMEL – BENZA) C’est dans une école d’Alsace, Où le soleil de ses rayons Illumine toute la classe De fillettes et de garçons. C’est l’heure où l’on apprend à lire. Tous les enfants taisent leur voix, Car le vieux maître vient de dire, Parlant la langue d’autre fois : Refrain : La patrouille allemande passe, Baissez la voix, mes chers petits ; Parler français n’est plus permis Aux petits enfants de l’Alsace. Le maître en parlant de la France, Avait des larmes dans les yeux ; Sa voix enseignait l’espérance Aux orphelins silencieux. Il leur disait : « Dans vos prières Le soir, quand vous joindrez les mains, Parlez la langue de vos pères Qui sont tombés sur nos chemins » Refrain : D° Enfants, vous qu’a frappés la guerre Souvenez-vous de nos malheurs, Et que la nouvelle frontière N’existe jamais pour vos cœurs. Les yeux tournés vers la patrie, Grandissez : l’heure sonnera, Où son âme aujourd’hui meurtrie Vers elle vous rappellera. Refrain : La patrouille allemande passe, Baissez la voix, mes chers petits, Un jour, la langue du pays, Nous la parlerons dans l’Alsace.

31 LA FERME AUX FRAISES. Le lendemain même à l’église,
(VILLEMER- V. HERPIN) Un jour traversant la Lorraine Le sac au dos, bâton en main, J’aperçus, ah ! la bonne aubaine Une ferme sur mon chemin. Tout parlait de paix d’espérance En ce logis hospitalier, La table était mise d’avance, Grand ouvert était le cellier. Refrain : Entrez chez nous, prenez vos aises, Me dit la fermière en riant, C’est l’usage que tout passant Boive un bon coup en s’arrêtant, Vous êtes dans la ferme aux fraises. On parlait déjà de la guerre, Les fils graves, silencieux, Tendrement consolaient leur mère Au suprême instant des adieux. Au coin du feu contant l’histoire Des mâles combats d’autre fois, Un vieillard montrait avec gloire Sur le mur ses nombreuses croix. C’était au temps des Marseillaises Disait-il, j’ai comme le vent, Vu s’enfuir des rois. A présent Je gravis d’un pas chancelant Les marches de la ferme aux fraises. Le lendemain même à l’église, Le fermier conduisait joyeux Sa fille, en robe de promise, Avec Pierre son amoureux. Le ménétrier du village Jouait des airs du temps passé Et sous l’ombre du clair feuillage Les garçons dansaient sur le pré Doucement, rapprochant leurs chaises Les deux mariés rougissant Se regardaient en soupirant Et sous les plis du voile blanc S’embrassaient dans la ferme aux fraises Plus tard, le cœur plein d’espérance, J’y revins par un doux matin, La ferme n’était plus en France, Un poteau barrait le chemin. Des roses thé jonchaient la terre La mousse envahissait le seuil La ferme pleurait sa fermière Et les rosiers portaient son deuil. Que dieu garde, fermes françaises, Vos toits un jour d’être proscrits ! On souffre, on meurt loin du pays… Je n’ai jamais repris depuis Le chemin de la ferme aux fraises.

32 LA BENEDICTION DES DRAPEAUX.
(VILLEMER et DELORMEL. MAUBERT.) Les régiments sont en rangs de bataille, Leur général assemble devant eux Les étendards que bientôt la bataille Va transformer en haillons glorieux. Saintes couleurs en ce moment suprême Dites alors d’une puissante voix, Vous qui du feu recevrez le baptême, Lorsque le jour montera sur ces bois. Refrain : Je vous bénis au nom de la patrie, Allez drapeaux au milieu des combats Porter l’honneur de ma France chérie, Et vers la gloire entraîner ses soldats. Vos plis soyeux vont connaître les balles, La poudre va noircir vos trois couleurs, Vous connaîtrez les marches triomphales Quand des combats vous reviendrez vainqueurs. Vous porterez de larges cicatrices, Et de retour au soleil du pays, En contemplant vos états de service On saluera vos superbes débris. Refrain : D° Puis dans sa main prenant une bannière Dont chaque pli n’était plus qu’un lambeau, Le général ouvrit sa boutonnière Et de sa croix décora le drapeau. J’honore ici, dit-il votre vaillance. Montrant la croix à tout le régiment, Marchez soldats et prouvez à la France Que vous savez la porter fièrement.

33 ALSACE ET LORRAINE. ( VILLEMER et NAZET- BEN TAYOUX)
France à bientôt, car la sainte espérance Emplit nos cœurs, en te disant : Adieu ! En attendant l’heure de délivrance, Pour l’avenir, nous allons prier Dieu. Nos monuments, où flotte leur bannière Semble porter le deuil de ton drapeau, France, entends-tu la dernière prière De tes enfants couchés dans leur tombeau ? Refrain : Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine, Et malgré vous, nous resterons français, Vous avez pu germaniser la plaine, Mais notre cœur, vous ne l’aurez jamais. Eh quoi, nos fils quitteraient leur chaumière Et s’en iraient grossir vos régiments ! Pour égorger la France, notre mère, Vous armeriez le bras de ses enfants ? Ah ! Vous pouvez leur confier des armes ! C’est contre vous qu’elles leur serviront, Le jour où, las de voir couler nos larmes, Pour nous venger, leurs bras se lèveront ! Refrain : D° Ah ! Jusqu’au jour où, drapeau tricolore, Tu flotteras sur nos murs exilés, Frères étouffons la haine qui dévore Et fait bondir nos cœurs inconsolés ; Mais le grand jour où la France meurtrie Reformera ses nombreux bataillons, Au cri sauveur jeté par la patrie, Hommes, enfants, femmes, nous répondrons : Refrain : D°+

34 FIN


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