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Ce 27 janvier 2015, je découvrais une ville presque fantôme, une ville paralysée, une ville abimée ! C’est Bangui « la coquette », capitale de la République.

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Présentation au sujet: "Ce 27 janvier 2015, je découvrais une ville presque fantôme, une ville paralysée, une ville abimée ! C’est Bangui « la coquette », capitale de la République."— Transcription de la présentation:

1 Ce 27 janvier 2015, je découvrais une ville presque fantôme, une ville paralysée, une ville abimée ! C’est Bangui « la coquette », capitale de la République Centrafricaine, pays connu aussi pour Bokassa… aujourd’hui un état au bord du gouffre. J’étais dépité devant le petit aéroport de Bangui MPOKO, avec ses milliers de réfugiés, entassés dans des camps de fortune. J’ai vu des enfants, des ados et des jeunes, affamés, amaigris au regard angoissé et angoissant. Durant mon bref séjour à Bangui, j’étais horrifié face au grave problème de l’insécurité. La population de Bangui vit, aujourd’hui, dans l’insécurité totale. L’Etat n’existe plus. Il n’y a plus de forces de l’ordre. C’est la jungle. C’est le règne des bandits de grand chemin. Dans une ville où les armes se vendent comme des petits pains, les délinquants font la loi : pillages, vols à mains armées, viols… bref, ils terrorisent les pauvres et innocentes personnes ! Des braquages violents et spectaculaires se font, de jour comme de nuit. Les habitants de Bangui sont régulièrement victimes de rackets. Les chauffeurs de taxi et des bus sont particulièrement visés. Les malfrats n'hésitent pas à tuer leurs victimes pour prendre une montre, un téléphone portable, quelques pièces d’argent... La psychose et la panique s’installent dans les quartiers. Certains sont devenus des lieux de non droit. Les gens sont aigris, désespérés ! Conscients que leur survie ne tient qu’à un fil. La méfiance et la défiance gagnent la population… Le comble, c’est la famine qui s’installe, car il n’y a plus de circulation des personnes et des biens; les pistes et les chemins sont impraticables. Face à cette grande désolation, je reprenais ce passage du Psaume : "Je lève les yeux vers la montagne, d’où le secours me viendra-t-il ?". "Le secours me viendra du Seigneur qui a fait le ciel et la terre." Le peuple centrafricain est un peuple de croyants et de grande piété ! La prière est au cœur de leur existence. C’est elle qui leur donne la force et le courage face à cette crise qui dure et perdure. 12000 casques bleus sont présents dans ce pays meurtri avec un mandat clair des Nations Unies : désarmer les rebelles, les milices, les groupes armés et les délinquants… pour pacifier le pays. Mais le bilan reste très maigre à ce jour. Le désarmement n’est vraiment pas encore à l’ordre du jour. Espérons que ce travail combien difficile et complexe du désarmement produira de meilleurs résultats bientôt. La question qu’on se pose est la suivante : pourquoi ces tueries ? À qui profite cette guerre fratricide, civile ? Le nerf de la guerre en Centrafrique s’appelle pétrole, diamants, ressources minières, braconnage, exploitation du bois (de la forêt vierge)… Ce sont les causes principales de cette guerre effroyable. Ce n’est ni une guerre ethnique, ni une guerre islamo-chrétienne ! Les antagonismes économiques sont le carburant de la crise militaro- politique en Centrafrique. La pauvreté, la misère entretiennent la violence et éprouvent notre foi, mais il nous faut demeurer dans l'espérance afin de voir le bout du tunnel en République Centrafricaine. J’adresse un appel à toutes les personnes de bonne volonté, afin de prier, ou de continuer à prier pour la paix en Centrafrique, car c’est essentiel pour aider ce pays à retrouver le chemin de la Paix ! " Abbé Léon YOKOFELE " République centrafricaine : l’impasse et le bout du tunnel ? A la demande du père Florent GUYOT et de plusieurs paroissiens, je vous partage ces quelques lignes à propos de mon pays. Supplément au bulletin paroissial n° 27 du 29 mars 2015


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