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Le MIPS Microprocesseur RISC débuts en 1985, gamme de processeurs :

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1 Le MIPS Microprocesseur RISC débuts en 1985, gamme de processeurs :
R2000 / R3000 / R4000 / R8000 / R10000 Équipe de nombreux types de machine Playstation, Nintendo 64, stations Silicon Graphics (dédiées à la 3D), société MIPS filiale de SGI machine à chargement/rangement machine à registres généraux

2 Application de l'approche RISC
Performances d'un processeur sur l'exécution de plusieurs instructions : approche CISC : plusieurs cycles pour une instruction. Instruction simple Instruction complexe

3 Application de l'approche RISC
Utilisation intéressante du temps : instructions simples effectuées en peu de cycles, instructions complexes en plus de cycles (le nombre de cycles nécessaires). Mais complique énormément une gestion de pipelines éventuels, car les instructions n'ont pas le même format ni la même séquence d'exécution. Approche RISC : toute instruction s'exécute de manière similaire, en suivant un chemin de données bien défini : Fetch, UAL , Mémoire, Résultat. cycle 1 cycle 2 cycle 3 cycle 4 Fetch instruction Opération UAL Accès Mémoire Ecriture Résultat

4 Exécution en pipeline Amélioration potentielle du nombre d'instructions par cycle en utilisant un pipeline : chaque cycle de l'instruction utilise une partie du processeur. A chaque cycle, on choisit de commencer le traitement d'une nouvelle instruction : F UAL M R F UAL M R F UAL M R Flot d'instructions F UAL M R cycle

5 Exécution en pipeline Suppose que le pipeline contienne toujours des instructions utiles et qu'il n'y ait pas besoin de rajouter des cycles vides pour synchronisation. Exemple d'un pipeline CISC, utilisé sur 6 instructions 4 cycles 8 cycles 12 cycles En gris : utilisation exclusive d'une ressource, ici l'UAL.

6 Exécution en pipeline Sans pipeline : en tout 44 cycles pour 6 instructions : 7,33 cycles/instruction. Avec pipeline : cycles de délai lorsqu'une ressource n'est pas utilisable, matérialisé par : 29 cycles

7 Exécution en pipeline Avec pipeline, même s'il y a du remplissage : 29 cycles, soit 4,83 cycles/instruction . Gain contrebalancé par : gestion du pipeline pour tenir compte des cycles vides, des instructions de longueur variable : compliqué évènements qui perturbent le déroulement séquentiel du programme : sauts conditionnels, interruptions compilateur a du mal à ordonner les instructions pour tirer le meilleur parti du pipeline.

8 Machine à chargement/rangement
Efficacité du découpage si les 4 phases F, UAL, M, R consomment une quantité de temps à peu près comparable. Or les accès mémoire sont longs : calcul de l'adresse, accéder aux opérandes en mémoire, les traiter, les ranger. Choix d'une architecture à chargement/rangement (instructions LOAD et STORE). Seules ces instructions permettent un accès à la mémoire. Gain en terme de bande passante (réduction des accès) Jeu d'instructions plus simple Optimisation de l'utilisation des registres par compilateur

9 Machine à chargement/rangement
Chargement retardé (delayed LOAD). Lors d'une opération de chargement, la donnée à charger dans un registre n'est pas disponible immédiatement pour l'instruction suivante si l'on utilise un pipeline : Donnée chargée disponible comme opérande LOAD F UAL M R F UAL M R F UAL M R F UAL M R

10 Machine à chargement/rangement
Chargement retardé (delayed LOAD). Solution : insérer des cycles d'attente lors de l'exécution de l'instruction 2, entre les phases F et UAL : lors de la phase UAL, l'instruction 2 peut avoir besoin de la donnée de l'instruction 1. Technique simple : faire apparaître cette dépendance au compilateur, toute instruction de chargement à un délai de latence de 1 cycle, qui correspond au début de traitement d'une nouvelle instruction. L'instruction suivant une instruction de chargement est dite dans la fenêtre ou intervalle de retard de chargement.(Load delay slot)

11 Machine à chargement/rangement
Si cela apparaît au niveau du compilateur : pas de dépendance dans le pipeline entre l'instruction de chargement et celle qui est dans son load delay slot. Il existe une instruction qui n'a aucune dépendance avec les autres : NOP ! Pas besoin de faire un contrôle matériel du pipeline. Mais utilisation du NOP augmente la taille du code, augmente le délai d'exécution sans faire de tâche utile ! Autre solution : utiliser une instruction utile dans le load delay slot, optimisation faite par un compilateur.

12 Machine à chargement/rangement
Exemple : code pour C=A+B; F=D Load R1,A Load R2,B dans le load delay slot de Load R1,A : pas de dépendance Add R3,R1,R2 dans le load delay slot de Load R2,B : dépendance à R2 : attente Load R4,D autre version : Load R4,D dans le load delay slot de Load R2,B : pas de dépendance Add R3,R1,R2 dans le load delay slot de Load R4,D : pas de dépendance

13 Branchements retardés
Les instructions de branchement/sauts introduisent aussi des délais dans le pipeline car il faut calculer l'adresse de destination avant de procéder à la phase F (Fetch) de l'instruction suivante. Lorsqu'un accès à la mémoire d'instructions nécessite un cycle entier, et que l'instruction de saut correspondante indique l'adresse de destination, il est impossible de faire tout de suite la phase F de l'instruction suivante sans insérer un délai d'un cycle SAUT F UAL M R Branch delay slot F UAL M R adresse trouvée disponible pour phase F suivante F UAL M R

14 Branchements retardés
Les instructions de branchement conditionnels peuvent causer des retards supplémentaires : condition à évaluer. Technique choisie : comme pour le chargement retardé, on exécute, dans le branch delay slot, une ou plusieurs instructions avant d'effectuer le saut. Si cela n'est pas possible, insertion de NOPs, mais un compilateur est capable de réordonner des instructions pour remplir efficacement le branch delay slot. On cherche à mettre dans ce branche delay slot une instruction écrite avant dans le programme assembleur, et qui ne présente pas de dépendance avec le saut.

15 Branchements retardés
Illustration : programme avec saut première version : avec branchements retardés explicitement A: move s0,a0 transfert de registre à registre move s1,a1 idem addiu s0,s0,1 addition s0 s0+1 beq s0,$0,SUITE saut à suite si S0=0 nop branch delay slot 'rempli' avec nop B: move a0,s0 move a1,s1 SUITE: store A,t3 autres instructions syscall jal FIN

16 Branchements retardés
Illustration : programme avec saut deuxième version : branch delay slot 'intelligemment rempli' A: move s0,a0 transfert de registre à registre addiu s0,s0,1 addition s0 s0+1 beq s0,$0,SUITE saut à suite si S0=0 move s1,a1 branch delay slot avec instruction indépendante du saut et des valeurs testées par le saut. B: move a0,s0 move a1,s1 SUITE: store A,t3 autres instructions syscall jal FIN

17 Branchements retardés
Souvent, une instruction qui se situe avant un branchement peut être exécuté après le début de traitement du branchement sans affecter la logique du programme ou le branchement lui-même.

18 Temps d'accès aux instructions
Le temps nécessaire à accéder à une instruction dépend très largement du système physique de mémoire utilisé et devient le facteur limitant dans la conception des processeurs à cause de la vitesse à laquelle il est nécessaire de fournir des instructions au CPU. Utilisation de caches mémoires pour accélérer ces traitements : séparation en cache pour les instructions : joue le rôle de mémoire d'instruction (schéma de contrôle du MIPS de l'année dernière) cache pour les données : joue le rôle de mémoire de données

19 Temps d'accès aux instructions
CPU @ données Cache d'instructions Cache de données données @ Mémoire principale

20 Le système de gestion de mémoire
Système de gestion de la mémoire de type MMU (Memory Management Unit) intégré au coprocesseur CP0 (contrôle, pas arithmétique) selon le mode utilisé (utilisateur ou noyau), adresses référencées sont ou non traduites en adresses physiques à l'aide d'un TLB (buffer de traduction d'adresse virtuelle vers physique). Invisible la plupart du temps pour le programmeur, mais une mauvaise utilisation d'adresses (mauvaises valeurs) peut provoquer des erreurs du TLB. Ce ne sont pas des erreurs de bus ou d'alignement !

21 Le MIPS Respecte entièrement la philosophie RISC
registres : 32 registres de 32 bits instructions : toutes codées sur 32 bits, découpage cohérent pour un traitement rapide registre PC et adresses codées sur 32 bits la mémoire est adressable par octet, transferts de 8, 16 ou 32 bits possibles mémoire maximale adressable : 232 octets = octets = 4 Go

22 Le MIPS Constitué de deux parties distinctes
le CPU : registres généraux registres HI et LO UAL PC le CP0 : processeur de contrôle système intégrant TLB pour la gestion de mémoire virtuelle registres de gestion mémoire registres de traitement des exceptions registres d'état

23 Le MIPS Registres généraux : nommage particulier : $0 à $31
$0 : vaut toujours 0 (câblage) $31 : utilisé par certaines instructions comme sauvegarde ne pas utiliser $31 comme un registre général autre convention de nommage, plus pertinente mais contredit le caractère général des registres

24 Format des instructions MIPS
Toutes les instruction du R2000 sont des instructions 32 bit, et il y a 3 formats d'instruction différents, cela pour simplifier le décodage et utiliser un séquenceur câblé. Les opérations plus complexes peuvent être simulées grâce à une suite d'instructions simples, on les trouvera sous la forme de pseudo-instructions. Exemple : un transfert de registre à registre n'est pas implémenté, mais la pseudo-instruction move réalise cette opération. Lorsque l'on écrit move Rsource,Rdest, en fait on réalise l'instruction MIPS : add Rdest,Rsource,$0

25 Format des instructions MIPS
On distingue 3 formats d'instructions : les instructions de type I : opérande de type valeur immédiate; les instructions de type R, les opérandes sont des registres les instructions de type J, (Jump, saut), l'opérande est l'adresse choisie Ces formats ne correspondent pas aux différentes catégories d'instructions

26 Catégories des instructions MIPS
répartition en 6 catégories : Load/Store calculatoires : arithmétiques, logiques, décalages/rotations sauts et branchements instructions du coprocesseur arithmétique (R2010 FPA) instructions du coprocesseur de contrôle CP0 (gestion de la mémoire virtuelle, gestion des interruptions et exceptions) instructions spéciales : appels système, points d'arrêt

27 Retour sur les formats d'instruction
Type I op rs rt immediate Type J op target Type R op rs rt rd shamt funct

28 Retour sur les formats d'instruction
Avec : op : opcode sur 6 bits rs : n° de registre source sur 5 bits rt : n° de registre de transit sur 5 bits rd : n° de registre de destination sur 5 bits immediate : valeur immédiate 16 bits target : adresse cible sur 26 bits shamt : valeur de décalage sur 5 bits (pour les instructions de décalage, rotations) funct : champ de fonction sur 6 bits

29 Le langage Assembleur En fait, leS langageS d'assemblage. A chaque architecture son langage (dommage). Produit le code réputé le plus efficace en rapidité d'exécution proche de la machine (quoique…) donc hélas éloigné du programmeur productivité plus faible en assembleur qu'en C code produit par les compilateurs de plus en plus sophistiqués. Utilité pour certaines applications (temps réel)

30 Le langage Assembleur Au départ : traduction quasi-directe en langage machine (traduction 'à la main' en hexadécimal, en binaire, en trous ! avec des tables de conversion) des programmes : 0x b 0x x x206e x x f 0x72206b63 0x5d x x b 0x f 0x e 0x6c x00205d6c 0x425b x6b x6e696f70 0x00205d74 0x525b x x

31 Le langage Assembleur Aujourd'hui, langage assembleur traduit en langage machine de manière plus complexe une instruction assembleur : plusieurs instructions du microprocesseur ex du MIPS : 0x3c lui $1, 4097 [mess1] la $a0,mess1 0x ori $4, $1, 22 [mess1] Instructions du microprocesseur Instructions en assembleur Code + opérandes en hexadécimal

32 Le langage Assembleur Aujourd'hui, langage assembleur traduit en langage machine de manière plus complexe : existence de pseudo-instructions (qui ne sont pas comprises par tous les assembleurs MIPS). Piège pour l'évaluation de performances, en nombre de cycles/instructions : cycles / instructions en langage machine, et non cycles / instructions en assembleur ! En général, pseudo-instructions très bien traduites : utilisation naturelle, pas de précaution à prendre pour leur emploi.

33 Le langage Assembleur Pas de typage fort des données : emploi sans contrôle des octets ou groupes de 16 ou 32 bits selon les besoins Pas de protection du code vis-à-vis des données : localisation mémoire différente (explicite) mais accès indifférent code auto-modifiable un programme peut écrire dans la zone mémoire où sont stockées ses instructions ! (très simple en MIPS !)

34 Le langage Assembleur Connaissance du "modèle de la mémoire" du processeur ou de l'assembleur. Attention aux différences possibles entre : Simulation d'un processeur : interprétation du code binaire ou des instructions assembleur Exécution du programme en code binaire sur une cible (processeur + carte) Simulateur : tentation de faire plus simple que la réalité ! C'est le cas avec le MIPS !

35 Le langage Assembleur Modèle de mémoire simplifié : segment de donnée (DATA) / segment de code (TEXT) 0x7fffffff STACK adresses DYNAMIC (heap) DATA STATIC 0x TEXT 0x Réservé

36 Modèle des registres Noms associé à un rôle que jouent les registres lors de programmes comportant plusieurs langages source (C et ASM le plus souvent) noms normaux noms conventionnels remarque $0 $0 vaut 0 $1 $at ne pas utiliser $2 - $3 $v0 - $v1 valeur de retour de procédures $4 … $7 $a0 … $a premiers arguments de fonctions $8 .. $15 et $24,$25 $t0 … $t9 valeurs temporaires $16-$23 $s0 … $s9 ne doivent pas être modifiés par fonctions $26 - $27 $k0 - $k1 ne pas utiliser $28 $gp pointeur global : accès valeurs statiques $29 $sp pointeur de pile $30 $fp pointeur de haut de zone de pile (frame) $31 $ra ne pas utiliser

37 Modèles des registres En pratique : utiliser, pour des programmes simples : $0, $v0, $v1, $a0 … $a3, $t0 … $t9 (16 registres) Modes d'utilisation : mode utilisateur (ou U / User) mode noyau (ou K / Kernel) protection de ressources, accès au mode noyau facile cependant ! Modèle mémoire différent selon le mode U : 2 Go K : jusqu'à 4 Go

38 Forme d'un programme Un programme en assembleur est constitué d'instructions et de directives Instruction : ordre donné au processeur pour effectuer une action lors de l'exécution du programme Directive : ordre donné à l'assembleur pour préparer la traduction du code source en langage machine

39 Forme d'un programme Exemples d'instructions :
addu $t0,$t1,$t6 effectue $t0  $t1+$t6 (registres) j $ra effectue : saut à l'adresse donnée par $ra bgezal $s4,destination compliquée ! exemple de directives : .text indique que les lignes suivantes seront rangées dans le segment TEXT .data indique que les lignes suivantes seront rangées dans le segment DATA .byte 6 stocke la valeur 6 dans un octet de la mémoire

40 Écrire un programme Exemple avec un programme affichant "hello world !" .data hello: .asciiz "hello world\n" .text .globl main main: li $v0,4 la $a0,hello syscall j $ra directives instructions labels

41 Écrire un programme Les lignes indispensables : programme minimal
.data (directive) segment de données .text (directive) segment de programme .globl main (directive) exportation du label 'main' main: (label) repère de début de programme j $ra (instruction) retour au système (fin du prog) Données ajoutées dans le segment de données, instructions dans le segment de texte.

42 Écrire un programme Choix de la zone mémoire à utiliser avec les directives .data et .text: possibilité de préciser l'adresse de départ de la zone en l'ajoutant à la suite des directives .data ou .text syntaxe : .data adresse .text adresse équivalent de ORG en 68000, il est possible d'utiliser plusieurs directives .data ou plusieurs directives .text dans un même programme source en assembleur. Par défaut : .data :adresse 0x .text :adresse 0x

43 Quelques directives Mettre des valeurs dans la mémoire : principalement insérer des constantes, ou initialiser des "variables". À utiliser dans le segment de données .data ! Ne sont pas des instructions exécutables la plupart du temps. Principe : l'octet (les octets) situé(s) à une certaine adresse mémoire a la valeur précisée. Syntaxe .byte b1[,b2,…,bn] : stocke les valeurs 8 bits listées dans des octets consécutifs .half h1[,h2,…,hn] : stocke les valeurs 16 bits listées dans des octets consécutifs .word w1[,w2,…,wn] : stocke les valeurs 32 bits listées dans des mots consécutifs

44 Quelques directives Notations : utilisation de constantes numériques
.float f1[,f2,…,fn] : stocke les valeurs float (32 bits) listées dans des mots consécutifs .double d1[,d2,…,dn] : stocke les valeurs float (32 bits) listées dans des mots consécutifs .ascii[z] "chaîne" : stocke les codes ascii des caractères de la chaîne en mémoire à des adresses consécutives. Stocke un 0 à la fin si asciiz est employé. Notations : utilisation de constantes numériques notation en base 10 par défaut, avec signe possible notation en base 16 possible en faisant précéder le nombre de '0x', nombre non signés en hexadécimal !

45 Directives de remplissage de RAM
Exemples .data .byte 0xff, .byte 0x3e, 12,-5 donnera en mémoire, avec la présentation utilisée par le simulateur (attention, les PC sont des machines petit-boutistes !) [0x ] 0xfb0c3eff 0x x x Mots de 32 bits adresse

46 Directives de remplissage de RAM
Exemples .data .half 0xa5a5,0xb6b7 donnera en mémoire, avec la présentation utilisée par le simulateur (attention, les PC sont des machines petit-boutistes !) [0x ] 0xb6b7a5a5 0x x x Mots de 32 bits adresse

47 Directives de remplissage de RAM
Ces directives peuvent aussi préciser le nombre de fois où ces valeurs doivent être écrites en RAM. Syntaxe : .format val1:nb1 écrit nb1 fois de suite la valeur val1 en RAM Dans ce cas, on ne précisera qu'une seule valeur par ligne. (erreur du simulateur sinon)

48 Directives de remplissage de RAM
exemple : .data .half 0xa5a5:3 .half 0xb6b7 .byte 12:3 .byte 0xfb:2 donnera en mémoire : [0x ] 0xa5a5a5a5 0xb6b7a5a5 0xfb0c0c0c 0x000000fb

49 Les constantes à virgule
Écriture des nombres en virgule flottante, formats .float et .double : on utilise une notation scientifique exemples : .data .float 1.1 .float -1.1e-24 donnera en mémoire [0x ] 0x3f8ccccd 0x97aa377d ne pas utiliser de notation en hexadécimal pour les constantes à virgule : pour ces notations, utiliser .word avec les constantes à virgule, on ne peut pas utiliser les répétitions de placement en mémoire.

50 Réservation d'octets La directive .space permet de "réserver" un certain nombre d'octets, comme le permettait la directive DS.B du L'espace 'réservé' est rempli avec des 0.

51 Adresse courante, labels, directives
La directive .data indique que les directives suivantes auront une action dans le segment de données. Avec le simulateur que nous utiliserons (PCspim), cela correspond à l'adresse 0x Un label est un nom associé à l'adresse à laquelle la directive agit. Exemple .data travail dans le segment de données. L'adresse courante est donc 0x (simulateur) start_data : label, vaut l'adresse courante, donc 0x .half 0x520b 0x520b est écrit dans les octets 0x et 0x (en petit-boutiste), l'adresse courante devient 0x .byte est écrit à l'adresse 0x l'adresse courante devient 0x

52 Adresse courante, labels, directives
Il est possible d'associer un label à chaque directive, on n'est pas obligé d'utiliser un label dans un programme en assembleur. Il n'y a pas de directives ORG ou END avec le langage d'assemblage du MIPS.

53 Instructions de base et exemples
Instructions et pseudo-instructions de l'assembleur, et non du langage machine. instructions de chargement LOAD : LB[U] Load Byte [Unsigned] lb / lbu : chargement de registre par une valeur contenue dans un octet. Syntaxe : lb[u] destination,adresse l'octet contenu à l'adresse donnée par la deuxième opérande est étendu sur 32 bits puis rangé dans le registre de destination.

54 Instructions de base et exemples
Extension de la valeur 8 bits : si l'instruction est lb : extension de signe de 8 à 32 bits : les 24 bits restants du registre prennent la valeur du bit de signe de l'octet lu en mémoire si l'instruction est lbu : extension par zéro de 8 à 32 bits : les 24 bits restants du registre prennent la valeur 0.

55 Instructions de base et exemples
data valeur1: .byte 1 .byte -1 # ou .byte 0xff .text .globl main main: lb $t0,valeur1 # valeur : 1 lb $t1,valeur1+1 # valeur : -1 étendue lbu $t2,valeur1 # valeur : 1 lbu $t3,valeur1+1 # valeur : -1 non étendue li $v0,10 syscall $t0 : $t1 : ffffffff $t2 : $t3 : ff

56 Instructions de base et exemples
Instruction lh/lhu syntaxe : lh destination, adresse même principe que l'instruction lb pour les extensions de signe, les valeurs transférées sont des valeurs 16 bits situées à des adresses paires. En cas d'adressage à une adresse impaire pou lh/lhu : erreur d'adressage (exception), fait planter le programme instruction lw : load word, chargement de 32 bits suivant le même principe syntaxe : lw destination, adresse l'adresse donnée en opérande doit être multiple de 4.

57 Instructions de base et exemples
Instructions de chargement avec des valeurs non alignées en mémoire : lwl : load word left : charge les x octets de plus haut numéro d'un mot mémoire dans les 24 bits de poids fort d'un registre. lwr : load word right : charge les x octets de numéro le plus bas d'un mot mémoire dans l'octet de poids faible d'un registre. Utilité : charger des mots non alignés en 2 étapes. La numérotation des octets lus en mémoire se fait en fonction de la représentation gros ou petit-boutiste de la machine concernée.

58 Instructions de base et exemples
Autres affectations qui ne sont pas des chargements (pas de référence en mémoire) lui : load upper immediate syntaxe : LUI destination, immédiate (16 bits) stocke la valeur immédiate 16 bit dans les 16 bits de poids fort du registre destination, les 16 bits de poids faible sont mis à 0. Ex : lui $t0,0x1234 $t0 12 34 00 00

59 Instructions de base et exemples
Autres affectations qui ne sont pas des chargements (pas de référence en mémoire) li : load immediate (pseudo-instruction) syntaxe : LI destination, immédiate (32 bits) stocke la valeur immédiate 32 bits dans le registre destination Ex: li $t4,0xfedcba98 réalisé par : lui : pour charger les 16 bits de poids fort du registre, ori (OU logique avec une valeur immédiate) pour charger les 16 bits de poids faible du registre

60 Instructions de base et exemples
Autres affectations qui ne sont pas des chargements (pas de référence en mémoire) la : load address (pseudo-instruction) syntaxe : LA destination,valeur d'une adresse (32 bits) même pseudo-instruction que li : le but est d'initialiser un registre avec une valeur immédiate 32 bits qui est considérée, par le programmeur, comme une adresse : seule l'utilisation du registre Le MIPS ne fait aucune différence ! Parallèle avec les instructions MOVE et MOVEA du

61 Adresses : absolu ou indirect ?
Instructions de chargement avec adresses non détaillées : on peut utiliser de l'adressage absolu ou de l'adressage indirect ! A priori, tous les registres (à l'exception de $0, qui est câblé à 0) peuvent servir de registre d'adresse pour accéder à une cellule mémoire. Pour distinguer adressage absolu et adressage indirect : syntaxes différentes.

62 Adressage absolu Pour les instructions de chargement, l'adressage absolu est utilisé lorsque l'adresse est donnée sous forme d'une constante numérique, au format décimal ou hexadécimal (précédé de 0x) exemples : lh $t0,0x1000 a pour effet de stocker dans le registre $t0 le mot (16 bits) située à l'adresse 0x1000 en mémoire (puisqu'il s'agit d'une partie de mot mémoire, attention à la représentation little endian ou big endian) il est possible d'utiliser un label (de même qu'avec le 68000) pour réaliser un chargement en adressage absolu.

63 Adressage absolu Exemple : .data sample: .half 0xa5b4 .half 0x1234
.text .globl main main: lh $t0,sample #compris comme lh $t0,0x lh $t1,sample+2 #compris comme lh $t0,0x li $v0,10 syscall

64 Adressage indirect avec déplacement
Pour les instructions de chargement, l'adressage indirect est utilisé lorsque l'adresse est donnée sous forme d'un registre noté entre parenthèses. Exemple : lhu $t0,($t1) charge dans le registre $t0 le mot 16 bits (sans extension de signe) situé à l'adresse "pointée" par le registre $t1. On peut faire précéder cette notation d'une constante numérique (notée en décimal ou en hexadécimal) indiquant un offset ou déplacement à appliquer au contenu du registre avant de lire la mémoire. Il faut toujours que le registre utilisé comme registre d'adresse soit initialisé !

65 Adressage indirect avec déplacement
Exemples : .data samples: .word 0x .word 0xfedbca98 .text .globl main main: la $t1,samples # la : load address : adressage direct et immédiat lw $t0,($t1) # lw : load word :adressage direct et indirect lw $t2,4($t1) #lw : adressage direct et indirect avec déplacement li $v0,10 syscall le déplacement étant une constante numérique, il peut être remplacé par un label (qui sera traduit par l'assembleur en une valeur numérique)

66 Adressage indirect avec déplacement
Équivalent de la directive EQU du 68000 il est possible de définir des symboles non comme des adresses (labels), mais comme des constantes numériques, comme la directive EQU du ou le #define du langage C. syntaxe : symbole = expression ou symbole = registre lorsque l'on veut renommer un registre pour des facilités de programmation. Utile pour les décalages utilisés avec l'adressage indirect du MIPS.

67 Adressage indirect avec déplacement
Reprise de l'exemple précédent : offset = 4 .data samples: .word 0x .word 0xfedbca98 .text .globl main main: la $a1,samples # la : load address : adressage direct et immédiat lw $t0,($a1) # lw : load word :adressage direct et indirect lw $t2,offset($a1) li $v0,10 syscall

68 Instructions de rangement
Permettent de transférer le contenu de registres vers des octets, mots 16 bits ou mots 32 bits. Instructions de base : sb (store byte), sh, sw syntaxe : SB registre,adresse : concerne les 8 bits de poids faible du registre SH registre, adresse : concerne les 16 bits de poids faible du registre SW registre, adresse : concerne tout le registre attention : la représentation little ou big endian ne concerne pas les registres, mais seulement les mots mémoire !

69 Instructions de rangement
L'alignement des adresses doit être respecté : sb à toutes les adresses sh seulement à des adresses paires sw seulement à des adresse multiples de 4 dans le cas contraire : erreur d'adressage, le programme plante. Il est possible, comme pour les chargements, d'utiliser l'adressage indirect avec déplacement (même syntaxe) pour ranger une valeur en mémoire.

70 Instructions de rangement
Exemple : ranger en mémoire, à l'adresse 0x2000, les 16 bits de poids faible du registre $t6. On utilise les registres $t2 et $s3 comme registres d'adresse (on peut utiliser n'importe lequel, à l'exception de $0), pour montrer deux manières différentes d'arriver au même résultat .text .globl main main: li $t6,0xfedcba98 # initialisation de $t6 la $s3,0x2000 # adressage direct et immédiat la $t2,0x1000 # adressage direct et immédiat sh $t6,($s3) # adressage direct et indirect sh $t6,0x1000($t2) # adressage direct et indirect j $ra

71 Instructions de rangement
Il n'est par contre pas possible de ranger en mémoire des valeurs immédiates avec une instruction. Pour cela, on utilisera 2 instructions : chargement d'un registre avec la valeur immédiate concernée rangement du contenu du registre en mémoire. Il est possible, par contre de stocker 64 bits situés dans deux registres consécutifs grâce à la pseudo-instruction Store Doubleword. Syntaxe : SD registre_n°_n,adresse stocke les valeurs des registres numéro n et n+1 dans les cellules mémoires situées à l'adresse mentionnée.

72 Autres affectations Réalisation de transferts de registre à registre.
Syntaxe : move destination,source (pseudo-instruction) transfère sur 32 bits le contenu du registre source vers le registre destination. Réalisée en faisant une addition entre le registre source et le registre $0, addition dont le résultat est rangé dans le registre destination. Autres instructions concernent les résultats d'opérations arithmétiques et logiques.

73 Instructions AL En nombre entiers : utilisation de l'UAL du MIPS pour les opérations les plus courantes. Rappel : opérations systématiquement réalisées entre registres, jamais d'adressage absolu ou indirect ! Prise de valeur absolue (au sens mathématique) : syntaxe : abs destination,source (pseudo-instruction) calcule la valeur absolue du registre source (à partir de la représentation signée en complément à 2) et la range dans le registre destination.

74 Instructions AL Additions : toujours entre trois registres, 2 registres source et un registre destination addition avec ou sans prise en compte de l'overflow (équivalent du flag V de dépassement arithmétique) syntaxe : add destination,source1,source2 réalise : destination  source1+source2 syntaxe : addu destination,source1,source2 réalise : destination  source1+source2, overflow ignoré l'oVerflow arithmétique, lorsqu'il apparaît, se traduit par la manifestation d'une exception (pas simplement le flag V) : traitement spécial !

75 Instructions AL Exemples :
.text .globl main main : li $t0,0x li $t1,0x addu $t2,$t1,t0 #affichage 1 add $t2,$t1,$t0 #affichage 2 affichage 1 : = affichage 2 : Exception 12 [Arithmetic overflow] occurred and ignored = add provoque une exception : dans le simulateur, affichage d'un message (par le noyau) et poursuite du programme.

76 Instructions AL Addition avec des valeurs immédiates (16 bits).
Rappel : instruction codée sur 32 bits, donc pas de possibilité d'avoir des constantes (valeurs immédiates) sur 32 bits ! La valeur immédiate, codée sur 16 bits, est étendue sur 32 bits avec son signe, puis ajoutée à un registre source. Le résultat est stocké dans un registre destination. Un dépassement arithmétique peut se produire. Syntaxe : addi destination,source,immédiate ou addiu destination,source,immédiate avec addiu, un éventuel dépassement est ignoré.

77 Instructions AL Soustraction : possible seulement avec des registres. Il faut utiliser l'addition (addi ou addiu) pour soustraire des valeurs immédiates. Il en existe aussi deux versions, avec prise en compte ou non du dépassement. Syntaxe : sub destination,source1,source2 ou subu destination,source,source2

78 Instructions AL Opérateurs logiques AND, OR, XOR, NOR
avec valeur immédiate : syntaxe ANDI (ORI , XORI) destination, source, immédiate effet : étend la valeur immédiate 16 bits avec des 0 sur 32 bits, puis effectue : destination  source AND (OR, XOR) immédiate 32 bits avec registres : syntaxe AND (OR, XOR, NOR) destination, source1, source2 effectue : destination  source1 AND (OR, XOR, NOR) source2

79 Instructions AL Exemples :
récupérer l'octet de poids faible du registre $t3 et le ranger dans le registre $t4 andi $t4,$t3,0x00ff extension de 0x00ff en 0x000000ff, puis application de l'opérateur logique : $t4  $t3 AND 0x000000ff réalisation du non logique : on utilise un XOR. li $t0,-1 # réalise : $t0  0xffffffff li $t3,0xfedcba98 xor $t4,$t3,$t0

80 Instructions AL Les décalages de bits : Shitf Left/Right Logical/Arithmetic décalages logiques ou arithmétiques de registres. Décalage arithmétique effectué vers la droite seulement ! Car cette opération a un sens arithmétiquement : division entière par 2. Nombre de décalages à faire : précisé par une valeur immédiate shamt pour SHift AMounT codée sur 5 bits (car 25 = 32, valeur maximale du décalage) ou par un registre (les 5 bits de poids faible du registre). Lors des décalages logiques, les bits 'entrants' sont des 0.

81 Instructions AL Les décalages de bits : Shitf Left/Right Logical/Arithmetic décalages logiques avec valeur immédiate 5 bits SLL (SRL) destination,source,shamt effectue : destination  source décalé de shamt bits décalage logique avec registre, le décalage est Variable SLLV (SRLV) destination,source,décalage effectue : destination  source décalé de décalage bits

82 Instructions AL Exemples de décalages logiques : .data .text
.globl main main: li $t0,-1 sll $t1,$t0,12 srl $t2,$t1,1 li $t4,6 srlv $t1,$t0,$t4 fin: li $v0,10 syscall

83 Instructions AL Décalages arithmétiques :
lors d'un décalage arithmétique à droite, les bits entrants sont égaux au bit de signe du registre à décaler syntaxe : SRA destination, source, shamt ou SRAV destination, source, décalage le traitement du bit entrant permet d'effectuer une division entière par 2 quel que soit le signe de la valeur traitée par décalage !

84 Instructions AL Multiplications, divisions : se font toujours entre registres, donc entre quantités 32 bits, peuvent donner des résultats sur 64 bits ! Utilisation de deux registres spéciaux : HI et LO, de 32 bits chacun. Avec la multiplication : HI et LO contiennent le résultat sur 64 bits (HI : 32 bits de poids fort; LO : 32 bits de poids fiable du résultat) Le division est traitée comme une division entière HI contient le reste de la division LO contient le quotient de cette division possibilité de travailler avec des valeurs considérées comme signées ou non signées.

85 Instructions AL Multiplication :
MULT source1,source2 : multiplication signée MULTU source1,source2 : multiplication non signée Division DIV dividende,diviseur : division signée DIVU dividende,diviseur : division non signée les registres HI et LO ne sont pas des registres généraux, on peut cependant y accéder par des instructions spéciales réservées à cet effet.

86 Instructions AL Accès aux registres HI et LO :
possibilité de transferts de et vers HI et LO à partir des registres généraux du MIPS : instructions : Move To :MTHI/ MTLO et Move From : MFHI/MFLO syntaxe : MTHI (MTLO) source effectue HI (LO)  source MFHI (MFLO) destination effectue : destination  HI (LO)

87 Instructions AL Exemple : .data .text .globl main
main: li $t0,16 # 0x10 li $t1,22 # 0x16 multu $t0,$t1 # HI contient 0, LO contient 0x160 divu $t1,$t0 # HI contient 6, LO contient 1 mflo $t2 # transfert de LO dans le registre $t2 fin: li $v0,10 syscall

88 Branchements Possibilités de branchements avec des instructions de type I, R ou J (J : Jump). Adresse de destination de saut donnée par : registre immédiat 16 bits (décalage) immédiat 26 bits (instructions de type J) 4 variantes pour cette instruction Jump

89 Branchements Saut absolu à une adresse donnée sur 26 bits :
Jump, Jump And Link. Syntaxe : J target JAL target effet : saut à l'adresse spécifiée en opérande. Transformation de cette opérande de 26 bits  32 bits : décalage de 2 bits vers la gauche, complétion des 4 bits de poids fort en recopiant ceux du registre PC.

90 Branchements Instruction J : saut simple vers la destination spécifiée : équivalent de GOTO. Instruction JAL : Link : lien avec l'instruction de saut. Possibilité de revenir à l'instruction suivante. Principe : lorsqu'un saut est effectué, sauvegarde de l'adresse à laquelle se situe l'instruction suivante. Possibilité de sous-programme réutilisable à partir de plusieurs appels : réalisation de fonctions. Effet de JAL : sauvegarde de l'adresse de retour dans le registre $ra (qui est le registre $31). Système simpliste et mal adapté aux fonctions.

91 Branchements Saut avec registres :
JR rs : saut à l'adresse contenue dans le registre rs. JALR rd, rs :saut à l'adresse contenue dans le registre rs. De plus, l'adresse de l'instruction suivante est placée dans le registre rd pour offrir une possibilité de retour de fonction/sous-programme. Exemples : sauts avec Jump .text .globl main main : j suite fin : li $v0,10 syscall suite : j fin

92 Branchements Exemples (suite) : Jump And Link .data
message : .asciiz "coucou" .text .globl main main : la $a0,message jal affiche la $a0,message+2 li $v0,10 syscall affiche: li $v0,4 jr $ra

93 Branchements Exemples (suite) : Jump Register (sans link) .data
message : .asciiz "coucou" .text .globl main main : la $a0,message la $a1,affiche jr $a1 fin: li $v0,10 syscall affiche: li $v0,4 la $a1,fin

94 Branchements Exemples (suite) : Jump And Link register .data
message : .asciiz "coucou" .text .globl main main : la $a0,message la $a1,affiche jalr $a2,$a1 la $a0,message+2 fin: li $v0,10 syscall affiche: li $v0,4 jr $a2

95 Branchements Sauts relatifs et sauts conditionnels : utilisation de l'instruction branch et de ses variantes. La valeur du saut effectué correspond toujours à un offset ou décalage par rapport à la valeur du registre PC indiquant l'adresse de l'instruction en cours de traitement. Peu d'instructions de branchement conditionnels (approche RISC), se basent sur deux tests : égalité et nullité. 6 instructions à retenir (6 codes de conditions pour les branchements)

96 Branchements Branch on EQual : BEQ source1,source2,offset
effectue : offset décalé de deux bits à gauche et étendu sur 32 bits PC PC+offset si source1=source2 BNE source1,source2,offset effectue le saut si source1  source2 BLEZ source,offset : effectue le saut si source  0 BGTZ source,offset : effectue le saut si source  0 BLTZ source,offset : effectue le saut si source  0 BGEZ source,offset : effectue le saut si source  0

97 Branchements Saut conditionnel et lien :
BGEZAL : BGEZ And Link (registre $ra) BLTZAL : BLTZ And Link (registre $ra) Réalisation de saut inconditionnel : BEQ $0,$0,offset

98 Branchements Réalisation de boucles avec les sauts conditionnels.
While condition { instructions } faite 0 fois ou plus, test de condition effectué avant instructions se traduit par : si condition fausse saut après la boucle retour au test instructions après la boucle

99 Branchements Réalisation de boucles avec les sauts conditionnels.
while (i<1000) { printf("%ld\n",i); i=i+1; } faite 0 fois ou plus, test de condition effectué avant instructions se traduit par : li $t0,1 li $t1,1000 deb_bouc: beq $t0,$t1,fin_bouc # instructions d'affichage addiu $t0,$t0,1 beq $0,$0,deb_bouc fin_bouc: instructions après la boucle

100 Branchements Idem pour do … while, la traduction ici est plus simple : si la condition est vraie, on retourne en début de boucle. Instructions de boucle si condition vraie retour au début de boucle instructions après la boucle La traduction d'une boucle for se fait en notant qu'une boucle for est strictement équivalente à une boucle while : on reprend donc la traduction de la première boule while.

101 Appels SYSCALL Sur le simulateur : mini système d'exploitation permettant d'appeler des services 'minimaux' pour les entrées/sorties de base : affichages et saisies. Il faut sélectionner le service que le système va rendre et indiquer les éventuels paramètres à fournir, appeler le système, puis éventuellement récupérer le résultat. Principe : le registre $v0 doit contenir le numéro du service. Selon la valeur de $v0, c'est une saisie ou un affichage qui sera fait; avec un certain format de données : entier, nombre à virgule, chaîne de caractères.

102 Appels SYSCALL Opération effectuée Service code d’appel arguments retour Afficher un entier print_int 1 $a0 : entier Afficher un float print_float 2 $f12 : float Afficher un double print_double 3 $f12 : double Afficher une chaîne print_string 4 $a0 : chaîne Saisir un int read_int 5 Entier dans $v0 Saisir un float read_float 6 Float dans $f0 Saisir un double read_double 7 Double dans $f0 Saisir une chaîne read_string 8 $a0 : buffer, $a1 :longueur Allocation dynamique sbrk 9 $a0 : nb d’octets Adresse de la zone dans $v0 Fin de programme exit 10

103 exemples SYSCALL Exemple : affichage autre exemple : fin de programme
.data hello: .asciiz "hello\n" # asciiz ajoute un octet nul en mémoire pour repérer la fin de chaîne .text .globl main main: li $v0,4 # code : affiche une chaîne la $a0,hello # $a0 pointe sur le début de chaîne syscall # appel système : demande d'affichage de chaîne jr $ra autre exemple : fin de programme li $v0,10 # code : exit syscall # appel système : demande de fin de programme

104 Affichage en HEXA Exemple : affichage en hexa : conversion
.data 0x donnee: .word 0xfedcba98 # valeur exemple numéro 1 .word 0x0000af04 # valeur exemple numéro 2 str_hex: .ascii "0x" # début de la chaîne a afficher après conversion .space 8 .byte 0 .align 2 converts: .ascii " ABCDEF" .text .globl main main: lw $a0,donnee li $v0,1 syscall jal convert la $a0,str_hex li $v0,4 li $v0,10

105 Affichage en HEXA convert :
addi $sp,$sp,-4 # déplacer pointeur de pile sw $ra,($sp) # empilement adresse de retour lw $t0,donnee+4 # $t0 contient la donnée à convertir la $a0,str_hex+9 # pointeur sur la zone à remplir avec les caractères hexa la $a1,converts # pointeur sur la zone contenant les caractères de conversion li $t2,16 # valeur du diviseur pour convertir en base 16 li $t5,8 # compte le nombre de chiffres restant à traiter bouc_chif: beq $t5,$0,fin_conv # est-on en fin de boucle ? divu $t0,$t2 # division par 16 mfhi $t1 # t1 contient le reste (à afficher) mflo $t0 # to contient le quotient à traiter addu $a2,$a1,$t1 # $a2 pointe sur le caractère voulu lbu $t3,($a2) # récupéré dans $t3 sb $t3,($a0) # et mis dans la chaîne addu $a0,$a0,-1 # on pointe l'octet précédent de la chaîne addiu $t5,$t5,-1 # décrémentation $t5 j bouc_chif # retour début de boucle fin_conv: lw $ra,($sp) # dépilement adresse de retour addi $sp, $sp,4 # incrémentation du pointeur de pile jr $ra # retour à l'appelant

106 Programmation de la FPU (CP1)
Accès aux registres en virgule flottante FPU : Floating Point Unit : unité en virgule flottante, appelé aussi coprocesseur mathématique : possible de lui faire réaliser des opérations complexes. Philosophie RISC : ne pas compliquer la tâche du CPU (processeur 'principal'), préférence pour utilisation d'instructions d'interfaçage avec des coprocesseurs. Le coprocesseur arithmétique dispose de 32 registres 32 bits pouvant stocker chacun une valeur au format float. Peuvent aussi être utilisés comme 16 registres 64 bits pour stocker des doubles.

107 Programmation de la FPU
FPU aussi appelée CP1, coprocesseur anonyme dont on manipule les registres en faisant des transferts grâce à des instructions spécialisées du MIPS : chargement / rangement vers les registres de la FPU transferts entre registres du CPU et registres de la FPU appels à des calculs de la FPU (add, sub, mul, div) note sur la présentation : les instructions spécifiques aux coprocesseurs ne précisent pas le numéro du coprocesseur choisi. Syntaxe de la forme : OPCODEz , avec z à remplacer par 1 pour la FPU que nous utilisons. Il peut y avoir plusieurs FPUs !

108 Programmation de la FPU
Accès aux registres de la FPU : 32 registres 32 bits stockant chacun une valeur float, ce format est aussi nommé s pour Single precision groupés par 2 pour 16 valeurs au format double, ce format est aussi nommé d. registres accessibles par leur numéro, précédé d'un $f (parfois…) exemple : $f0, $f17 Choix entre un registre du CPU et un registre de la FPU fait selon le contexte : on utilise des instructions spéciales (opcodes dédiés à ces instructions) : l'assembleur sait quel registre choisir.

109 Programmation de la FPU
Exemples avec transferts : instructions : MTCz source,dest Move To Coprocessor z (z précise le numéro du coprocesseur) source : registre du CPU dest : registre de la FPU MFCz dest, source dest : registre du CPU source : registre de la FPU

110 Affichage de PI Application : affichage d'un nombre en virgule flottante, on choisit la valeur stockée en mémoire à une certaine adresse. Regarder la description du service système associé : Afficher un float print_float 2 $f12 : float donc il faut ranger la valeur à afficher dans le registre $12 de la FPU. Exemple avec deux stratégies : a) charger cette valeur dans un registre du CPU, le transférer dans le registre $12 de la FPU puis faire l'appel système correspondant b) charger cette valeur directement dans le registre $12 de la FPU, puis faire l'appel système correspondant.

111 Affichage de PI .data valeur_pi: .float .text .globl main stratégie a) main: la $a0,valeur_pi # $a0 pointe sur le mot contenant la valeur lw $t0,($a0) # récupération de la valeur mtc1 $t0,$f12 # transfert li $v0,2 syscall j $ra pour la stratégie b), il faut employer de nouvelles instructions : chargement vers registres de la FPU, rangements depuis registres de la FPU

112 Affichage de PI LWCz registre,adresse
charge le registre de la FPU avec le mot situé à l'adresse fournie. SWCz registre,adresse range la valeur du registre de la FPU à l'adresse fournie stratégie b) main: la $a0,valeur_pi lwc1 $f12,($a0) li $v0,2 syscall j $ra

113 Opérations avec la FPU Utilisation pour des calculs en virgule flottante : instructions spécifiques, avec : un opcode un format (s ou d) des opérandes programme exemple : calcul du périmètre d'un cercle dont le rayon est saisi par l'utilisateur. Algorithme : afficher texte d'accueil saisir la valeur du rayon R faire la calcul de 2*PI*R avec la FPU afficher le résultat (avec un message)

114 Opérations avec la FPU .data mul.s $f12,$f0,$f1 mul.s $f12,$f12,$f2
valeur_pi: .float const_R: .float 2.0 text_acc: .asciiz "Entrez le rayon:" text_res: .asciiz "périmètre du cercle :" .text .globl main main: la $a0,text_acc jal aff_text li $v0,6 syscall la $a0,valeur_pi lwc1 $f1,($a0) lwc1 $f2,4($a0) mul.s $f12,$f0,$f1 mul.s $f12,$f12,$f2 la $a0,text_res jal aff_text li $v0,2 syscall li $v0,10 aff_text: li $v0,4 j $ra

115 Autres instructions de la FPU
ABS.fmt dest,source : valeur absolue ADD.fmt dest,source1,source2 : addition SUB.fmt dest,source1,source2 : soustraction dest <- source1-source2 DIV.fmt dest,source1,source2 : division dest <- source1/source2 MOV.fmt dest,source : transfert de registres

116 Les appels aux sous-programmes
Avec le programme précédent : problème avec les appels aux sous-programmes. On doit absolument terminer le programme avec les instructions li $v0,10 syscall plutôt qu'en utilisant l'instruction jr $ra (ou j $ra) sinon…le programme affiche tout le temps le résultat du calcul, c'est une boucle sans fin ! explication : le simulateur utilise un morceau de programme pour interfacer l'assembleur avec le langage C, et appelle le programme principal (label main).

117 Les appels aux sous-programmes
Principe de l'appel de sous-programme : au moment de l'appel, sauvegarde de l'adresse où reprendre, avec l'instruction jal (Jump And Link), cette sauvegarde s'effectue dans le registre $31 (nommé aussi $ra). Forme d'un programme : 0x : instructions insérées par le simulateur 0x : appel au prog : jal main 0x : nop 0x c : li $v0,10 0x : syscall

118 Les appels aux sous-programmes
0x : instructions insérées par le simulateur 0x : appel au prog : jal main sauvegarde de l'adresse 0x dans le registre $ra 0x : nop 0x c : li $v0,10 0x : syscall 0x : main: instructions du programme 0x0040???? : jal $ra : retour, saut à l'adresse sauvée dans $ra donc ici, retour à 0x problème si on effectue dans le programme un autre saut avec l'instructions JAL : la valeur de $ra est effacée ! Pas de retour possible pour terminer le programme, il faut donc utiliser le service système exit. (syscall avec $v0=10) 0x $31 ($ra)

119 Les appels aux sous-programmes
Autres solutions prévues : préciser le registre dans lequel on sauvegarde la valeur de retour lors d'un saut (appel) instructions JALR deux syntaxes : JALR registre : saut à l'adresse donnée par le registre, adresse de retour sauvegardée dans $ra JALR registre de lien, registre de saut : saut à l'adresse donnée par le registre de saut, sauvegarde de l'adresse de retour dans le registre de lien problème là encore d'utilisation de registres : ils ne doivent pas être modifiés, or les registres sont équivalents à des variables globales...

120 Les appels aux sous-programmes
Il faudrait sauvegarder l'adresse de retour avec chaque saut dans un espace temporaire. il faudrait, pour revenir du sous-programme , restaurer l'adresse de retour. Idée : utiliser la pile pour sauvegarder cette adresse. On pourrait connaître cette adresse avant l'appel : si une instruction d'appel (saut inconditionnel) se situe en mémoire à une certaine adresse, alors l'adresse de retour est celle de l'instruction suivante. Lorsque l'on cherche à exécuter le saut : PC indique l'adresse de l'instruction de saut, donc il faut sauvegarder PC+4. Problème : pas d'accès à ce registre PC avec le MIPS !

121 Les appels aux sous-programmes
Mais on peut tout de même connaître cette adresse de retour une fois le saut effectué (avec la bonne instruction) dès que le sous-programme commence à s'exécuter (en fait dès que l'instruction de saut est terminée). Si on utilise l'instruction JAL pour effectuer le saut, alors l'adresse de retour est stockée dans le registre $ra. Il suffit alors d'empiler cette adresse. Juste avant de revenir au programme appelant le sous-programme en cours d'exécution, il suffit de dépiler cette valeur de $ra et de faire un saut à cette adresse avec l'instruction jr $ra (ou j $ra).

122 Gestion de la pile Illustration avec le programme précédent : en début de programme : empiler $ra (cela permet qu'il soit maintenant écrasé, par l'utilisation d'un autre JAL, mais qu'on puisse le récupérer), appeler un sous-programme d'affichage, qui utilise $ra. A la fin du programme : dépiler $ra (on récupère sa valeur de début de programme), et rendre proprement la main au système. Accès à la pile simple, grâce à un registre qui est prévu à cet effet : c'est le registre $sp ($29 pour l'assembleur). Pas obligatoire, possibilité d'avoir une autre pile, une pile est juste une zone de mémoire ! Zone de pile du MIPS gérée en 'descendant' dans la mémoire.

123 Gestion de la pile Empiler et dépiler : (par analogie avec le 68000)
lorsqu'on empile une valeur (le plus souvent 32 bits), il faut : mettre à jour le pointeur de pile $sp : décrémenter sa valeur de 4 octets, afin qu'il ait de la place pour accueillir la valeur sauvegardée transférer la valeur voulue à l'adresse contenue dans $sp illustration : pour sauvegarder $ra: addi $sp,$sp,-4 # $sp  $sp-4 sw $ra,($sp) # store word $ra par adressage indirect répéter ces deux lignes au début de chaque prog/sous-prog

124 Gestion de la pile Empiler et dépiler : (par analogie avec le 68000)
lorsque l'on dépile une valeur : transférer la valeur depuis la pile vers le registre concerné incrémenter le pointeur de pile pour 4 octets (si la valeur restaurée est 32 bits) illustration avec restauration de $ra : lw $ra,($sp) # load word $ra par adressage indirect addi $sp,$sp,4 # $sp  $sp-4 système très souple et adaptable : valeurs autres que 32 bits, autres registre que $ra pour empiler/dépiler, autre registre que $sp pour utiliser une zone mémoire comme une pile, etc.

125 Gestion de la pile Illustration complète de l'exemple choisi : progression du pointeur de pile et des valeurs sauvegardées. Symbolisation de la zone de pile : en partant des adresse hautes (en bas de la zone), vers les adresse basses : permet d'empiler vers le 'haut' et dépiler vers le 'bas'. On symbolisera aussi le registre $ra. Adresse de bas de zone $sp Taille en bits(8 ou 16 ou 32)

126 Exemple $sp 32 bits $ra 0x00400018 0x7fffeffc 0x00400018
0x : instructions insérées par le simulateur 0x : appel au prog : jal main 0x : nop 0x c : li $v0,10 0x : syscall 0x : main : addi $sp,$sp,-4 # ici $ra contient 0x 0x : sw $ra,($sp) $sp 0x 0x7fffeffc 32 bits $ra 0x

127 Exemple (suite) $sp 32 bits $ra 0x00400018 0x7fffeffc 0x00400030
0x :la $a0,text_acc 0x c: jal aff_text 0x : li $v0,6 0x : syscall # calculs $sp 0x 0x7fffeffc 32 bits $ra 0x

128 Exemple (suite) $sp 32 bits $ra 0x00400018 0x7fffeffc 0x00400030
0x c: aff_text: li $v0,4 0x : syscall 0x : j $ra $sp 0x 0x7fffeffc 32 bits $ra 0x

129 Exemple (fin) $sp 32 bits $ra 0x00400018 0x7fffeffc 0x00400018
li $v0,2 syscall lw $ra,($sp) addi $sp,$sp,4 j $ra 0x $sp 0x7fffeffc 32 bits $ra 0x

130 Passage de paramètres Structuration : pas de variables globales.
Utiliser des registres pour transmettre des valeurs : prendre le risque de modifications dans les sous-programmes ! Procéder en deux étapes : a) rendre les sous-programmes transparents pour les registres vis-à-vis du programme ou sous-programme appelant. Ex : un sous-prog A manipule les registres $t2,$v0,$s4,$a0 et $a2 : pas visible lors du saut par JAL. Principe : le sous-programme 'sauvegarde' les valeurs des registres qu'il manipule après avoir sauvegardé de retour. Utilisation de la pile suivant le même principe.

131 Indépendance des registres
Ex du sous-programme A : A: addi $sp,$sp,-4 sw $ra,($sp) addi $sp,$sp,-4 sw $v0,($sp) …. # manipulations des registres lw $v0,($sp) addi $sp,$sp,4 lw $ra,($sp) jr $ra Registres empilés dans l'ordre : $ra, $v0, $t2, $s4, $a0, $a2 Registres dépilés dans l'ordre : $ra, $v0, $t2, $s4, $a0, $a2

132 Indépendance des registres
Illustration : soit le sous-programme FOO qui modifie le registre $v0. .data donnee : .word 35 .text .globl main main: li $v0,3 lw $v0,($sp) jal FOO addi $sp,$sp,4 li $v0, lw $ra,($sp) syscall addi $sp,$sp,4 jr $ra FOO : addi $sp,$sp,-4 sw $ra,($sp) addi $sp,$sp,-4 sw $v0,($sp) lw $v0,donnee syscall

133 Indépendance des registres
Empilement 1 $sp $ra 32 bits Empilement 2 $sp $v0 $ra 32 bits

134 Indépendance des registres
Cas général $sp registre 1 cellule mémoire par registre sauvegardé registre $ra 32 bits

135 Les paramètres Etape b) : utiliser des paramètres et non des registres pour communiquer. Ne dispense pas de l'étape a) car dans le sous-programme, il peut y avoir des calculs, des transferts, qui ne se font qu'avec des registres et non des 'variables' : les variables sont des cellules mémoires et donc peu manipulables avec le MIPS ! On utilise un espace de stockage temporaire pour stocker les paramètres (valeurs ou adresse) avant l'appel au sous-programme; On récupère les paramètres (valeurs ou adresses) dans le sous-programme à partir de cet espace de stockage intermédiaire qui est partagé. Cet espace = la pile.

136 Les paramètres Note : l'utilisation d'une pile n'est pas a priori limitée à la seule pile prévue par le système et pointée par le registre $sp. Méthode d'empilement/dépilement décrite avec $sp fonctionnne avec n'importe quel autre registre. Passage par valeur/par adresse : on appellera variable un octet, une valeur 16 bits ou un mot mémoire auquel on aura attribué un label. Un nom de variable, dans ce cas, n'est qu'un raccourci donnant une adresse. Par extension, une déclaration de variable sera une directive de stockage précédée d'un label.

137 Les paramètres Exemples : .data 0x10010180
a: .space 4 # espace de 4 octets nuls b: .byte 62 # octet initialisé on cherche à écrire un sous-programme qui stockera dans a la valeur de b+1, en choisissant que b soit passée par valeur et que a soit passée par adresse, car elle va être modifiée. On peut bien sur directement modifier le contenu des cellules mémoires à l'adresse repérée par le label a ! Avant l'appel du sous-programme : empilement des paramètres.

138 Les paramètres Traitement de la valeur b:
pour des questions de régularité, on choisit de ne manipuler que des valeurs 32 bits lorsqu'il s'agit d'empiler/dépiler. lb $t0,b addi $sp,$sp,-4 sw $t0,($sp) la $t0,a jal sous_prog Chargement : lecture de mémoire : accès à la valeur de la 'variable' initialisation avec une valeur immédiate accès à l'adresse de la 'variable'

139 État de la pile sous-prog : addi $sp,$sp,-4 sw $ra,($sp)
# autres instructions $sp $ra Adresse de a : 0x Valeur de b : 62 32 bits

140 L'allocation dynamique
Appel système avec $v0=9 permet de réserver de la mémoire dynamiquement dans la zone de tas pour les applications ayant au fur et à mesure des besoins en mémoire. Après l'appel système (l'instruction syscall),


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