Initiation aux technologies de l’information

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1 Initiation aux technologies de l’information
Frédéric Gava (MCF) LACL, bâtiment P2 du CMC, bureau 221 Université de Paris XII Val-de-Marne 61 avenue du Général de Gaulle 94010 Créteil cedex

2 Architecture des Réseaux

3 Références Andrew Tanenbaum « RESEAUX Architectures, protocoles, applications » Guy Pujolle « Les Réseaux » Wikipedia.fr Commentcamarche.net

4 Histoire des télécommunications

5 Les premières ondes 1667 : Téléphone à ficelle
Considérons une corde tendue entre deux points : On peut, en grattant ou en tapant cette corde engendrer une onde qui va se propager Cette onde excite différents modes ou harmoniques de la corde en fonction de la façon dont elle est créée Fabriquer un téléphone à ficelle : Matériel : 2 pots de yaourt, de la ficelle fine , une aiguille Réalisation : Avec l’aiguille, on perce le fond de chaque pot On passe la ficelle dans les trous et on fait un nœud pour le maintenir en place. On demande à un ami de se mettre en face et de tendre la ficelle On colle le pot contre l’oreille pendant que l’ami parle doucement et distinctement dans l’autre pot Que se passe t-il ? Les vibrations de la voix de l’ami font vibrer le pot de yaourt, lequel fait vibrer la ficelle. La ficelle transmet les vibrations au pot et on entend la voie de l’ami

6 Les signes (1) Les indiens d’Amérique utilisent des nuages de fumée pour retransmettre des messages En 1792, Claude Chappe propose un système de communications basé sur la transmission de messages entre des stations espacées (~10 km) et situées sur des points élevés : Les messages sont constitués d'une suite de signaux qui, lus à l'aide d'une longue-vue sur la tour précédente, sont reproduits pour être lus de la tour suivante L'idée de génie de Chappe fût d'associer un signal, non pas à chaque lettre du message, mais à un mot (ou à une expression) 92 signes 92 lignes x 92 colonne Répertoire de 8464 "informations"

7 Les signes (2) Le réseaux de Chappe est national :

8 Les signes (3) Le télégraphe optique :
ne fonctionne ni la nuit, ni par temps de brouillard et ne traverse pas les mers. En 1850 : Étendu du réseau = km, 534 stations 29 grandes villes desservies A partir de 1850, il sera remplacé rapidement par le télégraphe électrique. De capacité limitée, le télégraphe aérien représente néanmoins une première forme de réseau de télécommunications, hiérarchisé et centralisé

9 Le retour des ondes (1) 1837: Le télégraphe britannique a été inventé par Sir Charles Wheatstone (il a aussi inventé l’accordéon) et Sir William Fothergill Cooke, ingénieur ; Ce télégraphe utilisait 5 fils pour coder les lettres La même année, un inventeur et peintre américain Samuel Finley Breese Morse ( ) a développé le premier télégraphe américain (breveté en 1840) qui utilisait ce qu’on appelle le code de Morse (point – tiret) transmis via un seul fil Les deux méthodes sont utilisées pour la transmission de données dans les systèmes informatiques modernes

10 Le retour des ondes (2) Le téléphone de Morse
Première expérience en 1844 Système électromécanique : Transmissions par impulsions Impression du ruban-papier Codage Morse

11 Le retour des ondes (3)

12 Le téléphone Brevet de l’américain Graham Bell en 1876
Premiers déploiements en France vers 1880

13 La radio Transmission sans fil par ondes hertziennes Inventeurs
Branly Ducretet Guglielmo Marconi ( ) 1895 : Marconi transmet un signal radio 1896 : Brevet pour le premier télégraphe sans fil Émission Morse en 1898 Premières émissions diffusées en 1906 1908: Campbell Swinton décrit une méthode de balayage électronique (electronic scanning) qui présage l’utilisation du tube à rayons cathodiques pour la télévision

14 La télévision Vladimir Zworykin ( ) connu pour son invention de l'iconoscope (1934), premier d'une longue lignée de tubes électroniques utilisés en télévision 1927: la première démonstration de TV aux Etats-Unis. Le son est transmis via les fils téléphoniques 1929: Des signaux de TV en couleur sont transmis. 1928: Vladimir Zworykin invente le Cathode Ray Tube (CRT) qui sera utilisé comme le premier élément de mémoire d’ordinateur 1928 : L’horloge à cristal de quartz rend possible une précision de maintenance du temps sans précédent

15 Premières comm’ (1) En 1937, George Robert Stibitz (1904 - 1995) du Bell Laboratories construit une machine numérique électromécanique 1940 : il réalise une connexion entre son ordinateur et une télé imprimante qui permet de communiquer avec l’ordinateur à distance (le premier exemple de calcul à distance) En 1964, Doug Engelbart (né en 1925) construit la première souris ; utilisation commerciale 20 ans plus tard. 1968 : il réalise la première vidéo conférence

16 Premières comm’ (2) 1967 : Lawrence G. Roberts publie un article sur Arpanet (ARPA : Advanced Research Projects Agency du Ministère de la défense des États-Unis) 1969 : Arpanet est opérationnel (Le premier réseau global) 1971: Ray Tomlinson envoie le premier message Les années 70 : Développement de l’Ethernet (les services en matériel et en logiciel pour faire des réseaux locaux) 1973: ordinateur PC Alto avec une souris, l’Ethernet et une interface Graphique ; la contribution principale est faite par Robert Metcalfe (né en 1946) qui a aussi participé au développement de l’Arpanet 1975: Metcalfe développe l’Ethernet pour les premiers réseaux locaux (LAN)

17 Premières comm’ (3) 1979 : les premiers téléphones cellulaires sont testés à Chicago et au Japon 1983 : le passage aux TCP/IP par Cerf et Kahn de l’Arpanet marque la création de l’Internet global (TCP= Transmission Control Protocol, IP = Internet Protocol ) TCP/IP est une famille de protocoles qui permettent de partager les ressources des réseaux globaux. Ils sont le fondement des réseaux modernes

18 Premières comm’ (4) 1984 : DNS (Domain Name System) du Network Working Group. Les adresses sont attribuées par le Network Information Center (NIC) ; pour être visible sur le web il vous faut avoir un nom enregistré dans un DNS 1989 : le World Wide Web (www) est conçu par Tim Berners-Lee au CERN (Centre Européen de la Recherche Nucléaire) ; le premier prototype est créé en 1990 1989 : Le système américain de positionnement par satellite est craqué par un hacker de 14 ans 1991 : Paul Linder et Mark McCahill créent le premier browser pour l’Internet Gopher 1993 : Mosaic, le premier browser graphique est créé par Marc Andreessen (un des fondateurs de Netscape )

19 Avancées technologiques
Apparition du transistor dans les années 1950 Numérisation des communications téléphoniques dans les années 1970 Convergence voix-données dans les années 1980 suite à la numérisation du téléphone Numérisation de la télévision 1990 MPEG

20 Historique de l'intégration (1)
Voix, données et images ... jusqu'aux années 1980 : réseaux séparés

21 Historique de l'intégration (2)
Première phase d'intégration Fin des années 1980 Numérisation de la téléphonie Voix et données utilisent les mêmes circuits

22 Historique de l'intégration (3)
Deuxième phase d'intégration Fin des années 90 Besoin de communications de données à haut débit La vidéo devient numérique et à haute définition (MPEG2, MPEG4)

23 Les télécommunications

24 Réseaux d’opérateurs Les POP Interconnexion des POP
Points de(Of) Présence (C'est un nœud auquel on se connecte pour accéder à internet. Beaucoup de fournisseurs d'accès proposent plusieurs POP dans toute la France pour se connecter sans débourser une fortune en communication). Raccordement des utilisateurs sur les POP Via la boucle locale (Partie du réseau téléphonique comprise entre la prise de l'abonné et son central téléphonique). Interconnexion des POP Réseau maillé Fibres optiques

25 Problématique des télécoms
Comment faire communiquer les ordinateurs sur une seule ligne ? La solution ? Coder les données et les informations de contrôle (logique à deux états, le binaire) Les transmettre sur la même ligne Les protocoles Règles de codage des informations Règles de dialogue entre ordinateurs Gérés par les logiciels et matériels de communication Les architectures : cadres d'environnement et de définition des protocoles

26 Codage PCM ou MIC Quantification Échantillonnage Codage PECA
PCM (Pulse Modulation Code) pour un signal analogique MIC: Modulation par Impulsion et Codage PECA Quantification Échantillonnage Codage

27 Transmission des données
Modes d’échange : Unidirectionnel (simplex) Bidirectionnel à l'alternat (half-duplex) Bi-directionnel (full-duplex) Simplex Half-duplex Full-duplex

28 Qu’est-ce qu’un réseau ?
Un réseau est une organisation de voies de communication entre entités communicantes Un réseau informatique est un dispositif qui permet l’échange de données numériques entre plusieurs équipements informatiques Pourquoi ? Relier les ressources informatiques : Échange de données, de résultats de traitement Permettre l’accès à des ressources distantes Partage de ressources (disques, imprimantes, ordinateurs etc.)

29 Problématiques Systèmes répartis (Génie logiciel) :
Partage des ressources Mise en œuvre des applications Algorithmique : Représentation des données Réseau : Transmission de données numériques, Contrôle de flux : contrôle de l’ordre Contrôle de qualité de service : délai, erreurs. Accès au support de communication Routage de l’information etc. Télécoms : Codage & transmission physique

30 Composants d’un réseau
Deux types de composants Composants de traitement : Ordinateurs, Serveurs, Imprimantes, Etc. Composants de transmission : Modems, cartes réseaux, Supports de transmission, Commutateurs,

31 Classification des réseaux
Selon la localisation géographique des équipements Réseau personnel (PAN) Réseau Local d’entreprise (LAN) Réseau Métropolitain (MAN) Réseau Mondial (WAN) Selon l’applications, usage et information véhiculée Réseau téléphonique, informatique, bureautique, etc. Réseau public ou privé Réseau de donnée, multimédia, etc. Selon la technique Réseau haut débit, à large bande, etc. Réseau radio, optique, etc. Réseau filaire, sans fil, etc.

32 Classification courante
Réseaux locaux, Local Area Network (LAN) Communication intra établissements Ethernet, Token-Ring Réseaux métropolitains, Metropolitan Area Network (MAN) Réseaux de campus Interconnections d'établissements proches Réseaux étendus, Wide Area Network (WAN) Réseaux d'opérateurs de télécommunication Longues distances Frame Relay, ATM, IP, etc. Internet

33 Portées des réseaux

34 Topologies (1) Architecture physique : définit la manière dont les stations sont physiquement reliées entre-elles Architecture logique : définit la topologie de circulation de l’information

35 Topologies (2) Mode point-à-point Mode point à multipoints
Majorité des cas d'utilisation en téléphonie et données 2 correspondants Communications full-duplex le plus souvent Mode point à multipoints Un émetteur vers plusieurs récepteurs Communication unidirectionnelle Multicast (multi-diffusion) : un émetteur vers N récepteurs (N définit un nombre limité de destinataires identifiés) Broadcast (diffusion) : un émetteur vers "tout le monde«  Récepteurs non identifiés

36 Topologie : point-à-point
PECA

37 Topologie : diffusion PECA

38 Supports de transmission
Agents physiques Signaux électriques Faisceaux lumineux Ondes Supports Câbles en cuivre Câbles en Fibre optique Éther

39 Équipements d’interconnexion
Répéteur : régénère le signal d’une ligne. Concentrateur (HUB) (Répéteur multi-port) Pont : permet d’acheminer les information entre réseaux locaux de types différents. Commutateur (SWITCH, Pont multi-port) Routeur : permet de relier des réseaux locaux de telles façon à permettre la circulation des données d’un réseau à un autre d’une façon optimale en retrouvant une route à travers les divers ponts pour atteindre la cible Routeur est forcement un pont

40 Normalisation

41 Motivations

42 Objectifs Assurer l’interopérabilité des systèmes hétérogènes
Offrir une qualité minimum : Optimisation d’utilisation des ressources Faciliter la conception, la mise en oeuvre et la maintenance des systèmes Assurer la pérennité des choix de conception

43 Organismes PECA Deux organismes de normalisation pour les réseaux informatiques ISO: International Standardization Organization ; L’ISO est un organisme dépendant de l’ONU; les représentants nationaux sont des organismes nationaux de normalisation : ANSI: American National Standard Institute pour les USA AFNOR: Association Française de NORmalisation pour la France DIN: Deutsche Institut Für Normung pour l’Allemagne BSI: British Standard Institution pour le Royaume Uni … UIT-T: Union Internationale des Télécommunications-section Télécommunication qui a remplacé le CCITT (Comité Consultatif International pour le Télégraphe et le Téléphone) ; L’UIT-T comprend des opérateurs et des industriels des télécoms Autres organismes : IEEE: Institute of Electrical and Electronic Engineers IETF/IRTF: Internet Engineering/Internet Research Task Force EIA: Electronics Industries Association ECMA: European Computer Manufacturer

44 Identification des normes
PECA Les normes ISO sont préfixées par IS (ou ISO) Exemple: IS (Réseau local: Ethernet). Voir le site: Les normes UIT sont désignées par une lettre suivie d’un point et d’un numéro Exemple: V.34 (Modem bauds) Voir le site: Les normes IETF sont désignées par RFC suivi d’un numéro Exemple: RFC 791 (protocole IP) Voir le site:

45 Le modèle OSI (1) La norme : IS 7498, X.200 (IUT-T) PECA
IS : le modèle de référence OSI de base IS : l’architecture de sécurité IS : la dénomination de l’adressage IS : le cadre général pour la gestion Modèle de référence fondé sur un principe énoncé par Jules César « Diviser pour régner » Le principe de base est la représentation des réseaux sous la forme de couche de fonctions superposées les unes aux autres ; leur nombre, leur nom et leur fonction varient selon les réseaux L’étude du système de communication revient alors à l’étude de ses éléments et offre une plus grande: Facilité d’étude Indépendance des couches Souplesse d’évolution PECA

46 Les couches OSI (1) Une couche correspond à un niveau d’abstraction de la communication ; Exemples : communication entre applications, communication entre commutateurs communication physique, etc. Chaque couche offre un ensemble de fonctions particulières Une couche offre des services à la couche supérieure et utilise les services offerts par la couche inférieure PECA

47 Service et protocole Remarque : le service et le protocole sont deux concepts distincts quoique fréquemment confondus Un service est un ensemble de primitives qu’une couche fournit à la couche immédiatement supérieure. Un service se rapporte à une interface entre deux couches, la couche inférieure étant le fournisseur du service, la supérieure l’utilisateur du service Un protocole est un ensemble de règles s’appliquant au format et à la signification des trames, paquets ou messages échangés entre entités paires au sein d’une couche. Les entités utilisent les protocoles pour implanter leurs spécifications de service. Elles sont libres de changer de protocole pourvu qu’elles ne changent pas la visibilité du service par leurs utilisateurs. Le service et le protocole sont totalement découplés

48 Les couches OSI (2) PECA

49 Les couches OSI (3) PECA PDU = Protocol Data Unit

50 Le modèle OSI (2) PECA Application : quelles sont les données à envoyer ? Présentation : sous quelle forme ? Session : qui est le destinataire ? Transport : où est le destinataire ? Réseau : quelle route faut-il prendre? Liaison : quelles sont les caractéristiques du réseau ? Physique : quel est le support physique ?

51 OSI : l’encapsulation PECA

52 Exemple d’encapsulation

53 La simplicité du modèle OSI

54 Notion de bande passante (1)

55 Notion de bande passante (2)

56 Internet

57 En quelques dates 1970 : début de l'Internet
transmission de textes aspect peu attrayant réservé à quelques initiés 1991 : définition des normes WWW (CERN et Tim Berners-Lee) 1992 : premier navigateur : Mosaïc 1992 : volonté politique les autoroutes de l'information campagne présidentielle aux USA (Al Gore) 1993 : volonté économique Netscape (base du futur Mozilla Firefox) Internet Explorer (Microsoft)

58 WWW, Internet, Web ? Internet : réseau informatique mondial reposant sur le protocole de communications TCP/IP, et donnant accès à un certain nombre de services Il ne faut pas confondre Internet et WWW, qui n’est qu’un des services offerts ! Internet a été créé pour l’armée américaine en cas d’attaque nucléaire (APARNET)

59 Internet: le réseau des réseaux
Réseaux proposant plusieurs services Téléphonie, télévision, communications informatique etc. Le Web ou WWW (Word Wide Web) utilise Internet ! Réseau: plusieurs ordinateurs reliés entre eux. Structure hiérarchisée en grappes. Entre deux machines il existe un chemin physique. Le Web est une structure, avec des ressources liées par des liens, qui repose sur Internet.

60 Internet et adresse IP Chaque machine connectée au réseau Internet possède une adresse unique On parle d’adresse IP (Internet protocol) On peut faire l’analogie avec un numéro téléphonique Ou le courrier postal Une adresse en quatre nombres séparés par des points; Exemple A une adresse numérique on associe une adresse plus facile à retenir : «   » équivalent a « univ-paris2.fr » Cette correspondance est effectuée par des serveurs spéciaux, appelés DNS (Domain Name Server)

61 Principes TCP/IP Théorie : l’idée principale d’Internet est que si un serveur ou un client (ou tout autre machine servant à la transmission des données) disparaît pour une raison quelconque, le réseau continue à être accessible pour toutes les machines Pratique : les principaux serveurs (noms par exemples) sont aux État-Unis, d’où une guéguerre entre l’Europe/USA/Chine pour obtenir les serveurs Le débit (et la localisation) entre les serveurs est un donc enjeu majeur Pour connecter une machine à une autre, il y a plusieurs chemins possibles (c’est justement fait exprès) ; Lequel choisir ? Problème du routage

62 TCP/IP et OSI PECA

63 Les informations Les informations à échanger sont de nature multiple :
Données informatiques Parole Musique Image fixe Séquence vidéo Combinaison de ces différents médias (multimédia) Ces informations subissent, tout au long du processus de communication, un certain nombre de manipulations et de transformations avant d’être délivrées à leur destinataire. Ce sont les phases suivantes: Codage Stockage et traitement Transmission sur le support physique

64 Client/Serveur Le Web est considéré comme un système client/serveur.
Votre ordinateur joue le rôle du client, tandis que les ordinateurs distants qui sauvegardent les pages Web sont les serveurs. L’ordinateur serveur possède un SE, des répertoires, dont un qui contient les pages Web.

65 Exemple Internet : clients/serveur

66 Client/serveur Connexion Serveur Web Navigateur Etablie
Pages (HTML) Echanges (HTTP)

67 Accès Internet Requis pour les particuliers pour accéder à Internet :
Canal de communication Lignes téléphoniques (analogiques ou numériques) Fibres optiques, câble, satellite Fournisseur d’accès Système d’exploitation compatible avec le protocole TCP/IP Logiciels pour utiliser les services

68 Principaux protocoles sur TCP/IP
HTTP/HTTPS pour les pages web FTP pour les transferts de fichiers SMTP/POP3 pour les mails IRC pour les discussions instantanées NNTP pour les newsgroups SSL pour les transactions sécurisées

69 Les services WWW (le World Wide Web, la toile d’araignée mondiale selon le J.O.) Courier électronique Messagerie instantanée Peer to peer (pair-à-pair) Usenet (newsgroups)

70 Le Web

71 Internet et Web Internet est un réseau qui se charge de transporter les échanges du Web. Le World Wide Web, environnement graphique d'Internet, est de loin la partie la plus connue d'Internet. Internet Web Autre

72 Le Web (1) Le web est constitué de pages Web reliées entre elles par des hyperliens La structure abstraite du web est donc un graphe dont les sommets sont les pages, et les arcs sont les hyperliens Similaire à l’arborescence des fichiers, sauf que ce n’est plus un arbre Pour surfer/naviguer, on utilise un navigateur (browser, butineur)

73 Hypertexte et Multimédia
Une page Web contient des liens vers d'autres pages On dit qu'elle possède une structure d'hypertexte Les liens créent une toile de documents sur Internet (toile = Web en anglais) Une page Web est un document multimédia dans la mesure où elle peut contenir à la fois du texte, des images, du son, etc. Il existe plusieurs formats pour chaque médium Un navigateur intègre des composants capables de traiter chacun des formats

74 Le Web (2)

75 Le Web (3) 3 technologies importantes pour le www :
Le langage HTML pour écrire des pages web contenant des hyperliens Les url pour pouvoir identifier les ressources dans les hyperliens Le protocole de communication HTTP, utilisé entre les navigateurs et les serveurs Web URL = Uniform ressource locator : Les adresses web Inventées pour pouvoir indiquer toutes les ressources possibles d’Internet Cela nécessite des serveurs de noms (DNS) qui font la liaisons entre la localité physique (ou plutôt logique en TCP/IP) et l’url Exemples d’URL: URL d’une adresse mail : (protocoles POP/SMTP)

76 Structure simplifiée d’une adresse, d’une URL :
Principe du Web Structure simplifiée d’une adresse, d’une URL : protocole :// serveur / ressource Hyper Text Transfer Protocol Emplacement de la ressource sur le serveur: en général emplacement (répertoire) et nom du fichier demandé. Souvent .htm, html. Mais également .asp,php… pour des pages générées dynamiquement. nom du serveur : nom de domaine de l'ordinateur hébergeant la ressource demandée

77 HTTP et HTML HTTP=Hypertext Transfer Protocol :
Protocole utilisé pour transférer des fichiers (html, mais pas forcément) entre un serveur http et un navigateur Que se passe-t-il lorsque je consulte une page web ? Grâce à l’url de la page, mon navigateur consulte un DNS (qui peut lui-même demander à un autre DNS) le serveur qui l’héberge, Mon navigateur demande au serveur (grâce à HTTP) la page Le serveur la renvoie (toujours grâce à HTTP) Mon navigateur affiche la page (grâce à HTML) HTML=Hypertext Markup Language : Langage de balisage hypertexte Langage informatique créé pour écrire des pages web Cours détaillés sur html dans une prochaine séance

78 Autres services Courrier électronique : Messagerie Instantanée :
Service de transfert de messages envoyés via un réseau vers la boite aux lettres du ou des destinataires choisis. Nécessite l’utilisation d’un client mail. Existait avant Internet Messagerie Instantanée : Communication « instantanée » (à la différence du courrier électronique) avec un utilisateur connecté à un ordinateur distant Existe depuis très longtemps sous UNIX, mais a été révélée au grand public avec ICQ (1996). Le peer-to-peer (P2P) : Protocole de communication dans lequel toutes les machines connectées sont à la fois des clients et des serveurs Le P2P est porté par un esprit communautaire, parfois même un peu trop (téléchargements illégaux, impossibilité de contrôle). Le premier connu : Napster en 1999 Moteurs de recherche (principal Google) : navigue en permanence sur le web en suivant les hyperliens et en enregistrant tout index sur ses disques durs Il construit une base de données pour retrouver rapidement ce qu’il cherche quand on lui demande (sorte d’annuaire global)

79 Navigation Permet de charger des pages Web et de suivre les liens
Les logiciels de Navigation sont appelés des fureteurs, des navigateurs, des butineurs ou des browsers Action de naviguer, surfer, butiner… Mozilla, Firefox, MS Internet Explorer, Safari,… Certains navigateurs proposent des possibilités d'ajout de composantes logicielles appelées Plugins pour des tâches spécifiques (attention à la sécurité) Nous allons prendre MS Internet Explorer (ie) comme exemple car Installé par défaut sur les ordinateurs équipés de Windows Donc sur ceux de la fac Mais, Firefox (gratuit) est plus efficace (ma préférence)

80 Navigateur ie (1) Titre de la page Barre de menus Barre d’outils
Zone d’adresse (URL) Barre d’état: infos sur le chargement de la page et la destination des liens

81 Navigateur ie (2) Pour modifier la page de démarrage, menu Outils/Options Internet, saisir l’URL de la page souhaitée Pour supprimer les fichiers temporaires et les coockies Pour effacer l’historique c-à-d les liens des pages visitées.

82 Navigateur ie (3) Pour imprimer une page Web, menu Fichier/Imprimer
Si une sélection a été réalisée, il est alors possible d’imprimer uniquement la sélection (économie d’encre !) Pour enregistrer une page Web, menu Fichier/enregister sous. Copier/Coller dans un autre document le contenu ou partie d’une page Web (attention au plagiat !).

83 Navigateur ie (4) Pour conserver l’adresse d’une page, utilisation de favoris ou signets ou marque-pages créer un marque-page virtuel afin de revenir ultérieurement sur la page ou le site Nombre de signets important? organisation par dossier thématique Menu favoris ou signets/ajouter aux favoris /organiser les favoris

84 Navigateur ie (5) Rapidité: pages (et images) sont sauvegardées dans le cache (sur disque) Ergonomie: sauvegarde de l’historique Paniers électroniques, authentifications,…: cookies Le navigateur garde toute l’information: menace pour la confidentialité Solution: vider le cache, effacer historique et cookies

85 Moteur de recherche (1) Un moteur de recherche propose un ensemble de pages Web en fonction de critères exprimés par l'usager Sa qualité dépend de la pertinence des pages proposées de la finesse d'expression des critères de sélection de la rapidité des réponses de l'ergonomie… Il s'appuie sur les pages dynamiques

86 Moteur de recherche (2) Un système d’indexation parcourt en permanence les pages Web pour alimenter la base de données des pages Web Avantages : quantité de documents indexés indexation de sites non référencés précision des équations de recherche Inconvénients : pas d’analyse sémantique pas de classification par domaine syntaxe complexe pour équations de recherche

87 Moteur de recherche (3) ET : moteur ET injection OU: moteur OU engine
SAUF : moteur SAUF diesel Délimitation=recherche la même suite de mots : "combustion interne" troncation : motoris* PROCHE : moteur PROCHE Peugeot Attention : termes trop génériques, majuscules, accents, espaces, fautes, sigles

88 Moteur de recherche (4)

89 Moteur de recherche (5) Application à Google :
moteur ET injection : moteur injection moteur OU engine : moteur OR engine moteur SAUF diesel : +moteur -diesel "combustion interne" : "combustion interne" motoris* : impossible moteur PROCHE Peugeot : impossible Des moteurs de recherche sémantique sur des données juridiques existent (voir cours M2)

90 Peer-to-Peer (1) Sauf pour les listes de fichiers…

91 Peer-to-Peer (2)

92 Achats en ligne et paiement sécurisé
Lors d’un achat en ligne, s’assurer de la sécurisation du paiement c’est-à-dire que le site propose un système de cryptage des données bancaires transmises : Tous les achats sont possibles si les produits non prohibés en France et non soumis à des conditions strictes d’achat (armes, médicaments…). Sanctions pénales ou financières

93 Demande d'une autre page Web
Cookie (1) Petit fichier texte envoyé par le serveur WEB à votre navigateur et réenvoyé par le navigateur au prochain accès à ce serveur. Serveur Web Navigateur Demande d'une page Web Envoie de la page + cookie Cookie Demande d'une autre page Web Cookie

94 Cookie (2) Utilités : Violation de la vie privé :
Achat en ligne : Sauvegarde des choix de l'utilisateur dans un cookie et envoi au navigateur ; Choix des produits sauvegardés même après fermeture et ouverture du site ou déconnexion. Authentification: Envoi de cookie après authentification dans un site ; Permet au serveur de savoir que l'utilisateur est authentifié à tout moment. Personnalisation du site: Enregistrement des préférences de l'utilisateur dans un cookie ; Chargement des préférences au prochain accès Site tracking : Quelles pages affichées ? Combien de fois ? ... ; Faire des statistiques. MAIS... Violation de la vie privé : Collecte d'informations sur vos habitudes de navigation sur un site (cookies) ou sur plusieurs sites et élaboration de votre profil. Collecte d'informations par des sociétés, par exemple : sites visités, pages affichées, nombre d'accès à une page, nombre de visites à un site ... pour les vendre après.

95 Cookie : dark-side Violation de la vie privé :
Collecte d'informations sur vos habitudes de navigation sur un site (cookies) ou sur plusieurs sites et élaboration de votre profil. Collecte d'informations par des sociétés, par exemple : sites visités, pages affichées, nombre d'accès à une page, nombre de visites à un site ... pour les vendre après.

96 Messagerie Électronique

97 Définition Permet aux utilisateurs d’un réseau informatique d’échanger des messages électroniques C'est un service extrêmement répandu sur l'Internet ; le plus répandu avec le web On parle de courriel (Québécois), (Anglo-Saxon), mél ou mail (Français)

98 Conditions nécessaires
Il existe un réseau qui relie les interlocuteurs Internet (on utilise des liaisons publiques) Réseau local (on utilise des liaisons privées) Chaque utilisateur possède un compte de messagerie (associé à une adresse électronique) chez un fournisseur de service (exemple : Une application de messagerie est installée sur l’ordinateur de consultation comme Mozilla Thunderbird, Outlook Express, etc. ou un service web (« courielleur web ») est proposé par le fournisseur de service (nécessite un navigateur)

99 Adresse électronique Identité@site
Identité : nom d’utilisateur (Marcel.Dupont ou gava etc.) @ : séparateur (« chez » ou « at ») Site: Identifiant d’un site (univ-paris12.fr) C’est une adresses uniques Comme adresses postales Comme adresses IP Pour écrire à quelqu’un on a besoin de son adresse (de courrier) électronique : Pour accéder à une page web, on a besoin d’une adresse web :

100 Principe Avec un logiciel ou service web adapté, un utilisateur du courrier électronique peut : Envoyer des messages à une ou plusieurs personnes Recevoir des messages Répondre à des messages Faire suivre un message à une autre personne Détruire, sauvegarder ou imprimer les messages envoyés ou reçus S’abonner à des listes de diffusion C’est un mode de communication asynchrone : Le correspondant n’a pas besoin d’être connecté pour recevoir le message Une BAL (Boîte aux Lettres électronique) est hébergée chez un fournisseur de service qui « tourne » en permanence) Le message est déposé dans la boîte aux lettres du destinataire Lors de sa connexion au réseau le correspondant pourra alors lire le courrier déposé dans sa boîte

101 Principe avec une application
BAL RECEPTION ENVOI CLIENT Internet SERVEUR MAIL

102 Principe avec un service Web
RECEPTION ENVOI BAL CLIENT SERVEUR MAIL Internet SERVICE WEBMAIL SERVEUR WEB

103 Les serveurs mails SMTP POP3
Localisé chez le fournisseur d’accès à Internet Toujours actif (en attente de requête) Simple Mail Transfer Protocol : Prend en charge l’expédition d’un message la réception d’un message et son stockage dans la BAL SMTP Poste Office Protocol : Prend en charge l’authentification de l’usager le transfert entre la BAL et le client la mise à jour de la BAL (suppression des messages) POP3

104 Relever le courrier (1) POP3 SMTP BAL CLIENT SERVEUR

105 Relever le courrier (2) POP3 SMTP BAL CLIENT SERVEUR

106 Relever le courrier (3) POP3 SMTP BAL CLIENT SERVEUR

107 Relever le courrier (4) POP3 SMTP BAL CLIENT SERVEUR

108 Relever le courrier (5) POP3 SMTP BAL CLIENT SERVEUR

109 Relever le courrier (6) POP3 SMTP BAL CLIENT SERVEUR

110 Relever le courrier (7) POP3 SMTP BAL CLIENT SERVEUR

111 Envoyer un courrier (1) POP3 SMTP BAL CLIENT SERVEUR

112 Envoyer un courrier (2) POP3 SMTP BAL CLIENT SERVEUR

113 Envoyer un courrier (3) POP3 SMTP BAL CLIENT SERVEUR

114 Envoyer un courrier (4) POP3 SMTP BAL CLIENT SERVEUR Internet

115 Structure d’un message
Date mar., 28 sept To: Elisabeth Pelz From: Frédéric Gava Subject: Cours de L3 Cc: Bcc: Salut à tous, J’ai remis à jours mes cours pour les L3 Droit et M1 Droit. Vous les trouverez à l’adresse suivante : Amicalement, Frédéric Gava EN-TÊTE CORPS SIGNATURE

116 Un message Quelques champs: Conseils :
To / A : adresses des destinataires séparées par des “,” ou des “;” Cc : adresses des destinataires « visibles » d’une copie carbone du message (séparées par des “,” ou des “;”) Bcc / Cci : adresses des destinataires d’une copie carbone non visibles pour les autres destinataires (séparées par des “,” ou des “;”) Subject / sujet : le sujet du message Attached / pièces jointes : liste des fichiers attachés au message Conseils : Ciblez vos correspondants et ne les agressez pas Vous êtes responsables de vos propos Vérifiez vos fichiers attachés (virus, photos inutiles…) Attention, vous avez potentiellement >1 milliard d’interlocuteurs Cci : Copie Carbone Invisible Bcc : Blind Carbon Copy

117 Certains aspects pratiques
La plupart des serveurs limitent la taille des messages et des fichiers attachés Vérifiez vos fichiers avant l’envoi Taille des fichiers (une image 8Mo peut mettre plusieurs minutes à être téléchargée) Présence de virus (notamment sur les fichiers .doc et .exe) Certains serveurs bloquent les fichiers à risque Ce qu’il faut savoir sur la confidentialité : De l’expéditeur au destinataire, un courriel circule de façon non cryptée (sauf si on crypte soit même le corps du message) Tous les intermédiaires peuvent lire le courriel (fournisseur d’accès, équipe informatique d’entreprise, routeurs…) Il n’y a aucune confidentialité de l’échange Blocage sur certains types de fichiers (.doc, .exe, .bat, .pif, et même .tgz parfois !)

118 SPAM C’est quoi un SPAM? C’est un message non sollicité (généralement de la publicité) Le « fléau » de l’Internet Surcharge des serveurs et des BAL des utilisateurs Des millions d’euros sont dépensés chaque année pour limiter les dégâts Évitez de « laisser traîner sur Internet » votre adresse électronique Nous y reviendrons

119 HOAX Un « hoax » est un canular envoyé par courriel
Mine d’or en Côte d’Ivoire…Envoyez de l’argent! le fichier win.exe est un virus… Même principe pour les « pyramides » Microsoft donne de l’argent pour chaque mail reçu… Envoyez ce message à 10 amis… Toujours vérifier l’exactitude de l’information avant de repasser le courriel à d’autres personnes Pour cette vérification et pour prévenir les autres internautes :

120 Web Dynamique

121 Le “vieux” web (1) Serveur Mise à jours Consultation =téléchargement
Lors de la séance précédente, on a vu comment publier un site web. 1, On crée un ensemble de fichier à l'aide d'un programme (NVU)‏ 2, On envoie ces fichiers chez un hébergeur 3. Les visiteurs du site se connectent chez l'hébergeur Création d’un site WEB Internautes

122 Le “vieux” web (2) Les pages web sont une « vitrine »
Contenu informatif, statique Peu de mises à jour L'auteur doit gérer : Les aspects techniques (rédaction, publication)‏ La présentation On appelle aujourd'hui web 1.0 le web tel qu'il existait dans les années 90. Les pages internet sont écrites une fois pour toutes et placées sur un serveur : - aucune (ou peu d') interaction - l'information va dans un sens : de l'auteur vers le lecteur L'écriture de pages interactives demande une très bonne connaissance de la technique sous-jacente.

123 Nouvelle approche Serveur de blogs, de partage de photos/vidéo, etc.
Consultation et mise à jours Depuis quelques années une nouvelle approche de la publication su le web a vu le jour: 1.L'auteur se connecte à une page web interactive 2. Un programme disant (sur le serveur), l'assiste dans la création de pages web 3. Les lecteurs de la pages se connectent au serveur pour consulter le site Créateur de la page Autres internautes

124 « Web 2.0 » Les utilisateurs créent le contenu
Le site est un « point de présence » centré sur l'utilisateur Spécialisation du site dans un domaine donnée : Journal personnel (blog ou web log) Site facilitant la publication d'un journal personnel Moins expressif qu'une page web, mais plus spécialisé Grande facilité d'utilisation Publication de données multimédia Explosion récente des publication de vidéos personnelles Les vidéos les mieux notées sont proposées en première page Nombreux sites : Youtube, Dailymotion, etc. Publication de nouvelles (news) sur un thème précis : digg, scoopeo etc. L'idée émergente du web 2.0 est que les sites internet sont des points de rencontre spécialisés entre utilisateurs. C'est les utilisateurs du site qui créent le contenu, la valeur du site. Le site sert seulement de point de rencontre et de synthèse

125 Attention ! Les blogs, les vidéos, les nouvelles créent du contenu
Ce contenu est facilement accessible par des robots de recherche (google, ceux des serveurs de blogs) Cette information peut être collectée et exploitée par d'autres sites : « web sémantique » Très brève intro au web sémantique: les pages exportent des infos sous une forme exploitable par d'autres sites.

126 Wiki : le web 2.0 à son paroxysme
Un wiki est un site web dont le texte est intégralement rédigé par les utilisateurs Les utilisateurs s'auto-régulent Un grand succès: l’encyclopédie wikipedia Pour les questions d’éthique, de qualité, etc. _propos

127 Wikipédia (1) Encyclopédie en ligne
articles (21/03/07)‏ 42000 articles pour une encyclopédie commerciale Plusieurs dizaines de milliers de contributeurs (fr)‏ La qualité de l’ensemble dépend de chacun Neutralité de point de vue Pas de travaux inédits Article bien sourcé Encyclopédie universelle Informations vérifiables Pertinence Accessibilité à tous Eviter les autobiographies Et nous developpons un exemple particulier aujourd'hui. Celui de wikipédia. Cela nous permettra d'introduire le wiki et donc un des outils collboratifs de l'ENT wikipédia est une encylopédie collaborative en ligne. Autrement dit, elle est consultable sur Internet, et chacun peut contribuer à son contenu. Wikipedia est aujourd'hui le fruit du travail de milliers de personnes et a atteint une dimension allant bien au delà d'une encyclopédie classique, oeuvre d'une petite équipe éditoriale.

128 Wikipédia (2) Travailler avec les autres Code de bonne conduite
Règles de savoir vivre Etre cordial Supposer la bonne foi Résolution de conflits Pas d'attaque personnelle Mais aussi au niveau du savoir vivre de base L'ensemble fonctionne pour plusieurs raisons (avancées par le rédacteur)‏ Pour une personne voulant avancer un mensonge ou faisant une erreur de bonne foi, il y en a plusieurs qui sont prêtes à conrriger/contredire En général, on se sent responsable de ce que l'on affirme et on essaye de ne pas se ridiculiser En général, la majorité essaye de bien faire.

129 Wikipédia (3) Une communauté organisée Carcatéristique :
Elus ou désignés : Administrateur, Arbitre, Steward, Développeur, Vérificateur d’adresse IP, Robot Contributeurs bénévoles Des règles visant l'autogestion Une communauté ouverte : robustesse car motivation Carcatéristique : Contenu ouvert et collaboratif Multiples contributeurs Un fonctionnement favorisant l'interaction entre contributeurs Cadre technique : wiki Concrètement la communauté wikipédia est organisée en rôles bien précis. Il y a es gens qui ont plus de responsabilités que d'autres. Toutefois la philosophie est ouverte. Il n'y a pas de grand décideur de la « vérité ».

130 Wikipédia (4) Un article wikipédia Un contenu en évolution Page HTML
Forum de discussion associé Historique des modifications Un contenu en évolution Possibilité de modifier chaque article Un contenu en discussion Wikipédia repose sur la tehnologie du web. Chaque page est donc une page HTML consultable sur Internet. L'outil a une volonté collaboratif : a chaque page sont donc associés des outils de discussion, de suivi d'historique...

131 À la semaine prochaine !