INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES MEDICALES ISTM KINSHASA

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Uploaded: 2017-08-10T14:38:05+00:00
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Description: INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES MEDICALES ISTM KINSHASA

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES MEDICALES ISTM KINSHASA

EXPO EDITION 2012

PROBLEMATIQUE DE LA FORMATION ET PRATIQUE DE LA SAGE-FEMME EN RDC FACE A LA MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE

PLAN DE L’EXPOSE Mortalité maternelle et infantile dans le monde et en RDC Sage-femme et la lutte contre la mortalité maternelle et infantile Pratique et formation de la sage-femme en RDC face à l’atteinte des quatrième et cinquième objectifs du millénaire pour le développement Apport de l’ISTM-Kinshasa face au défi à relever et recommandations

MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE EN RDC
La RDC est classée parmi les 3 pays africains et l’un des 6 pays dans le monde qui contribuent à plus de 50% au fardeau mondial de la mortalité maternelle et infantile. La situation réelle de la RDC selon (EDS, 2007) est de 549 décès maternels pour naissances vivantes soit 2 décès/heure.

MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE EN RDC
Les 4ème et 5ème OMD qui concernent expressément l’amélioration de la santé des femmes et des enfants sont ceux qui sont actuellement le plus loin d’être atteints en RDC car on y cite « la faible accessibilité des femmes aux soins de qualité et l’insuffisance d’un personnel qualifié dans les formations sanitaires ».

SAGE-FEMME ET LA LUTTE CONTRE LA MORTALITÉ MATERNELLE ET INFANTILE
L’ investissement essentiel pour la réduction de la morbi-mortalité maternelles et néonatales est « l’accès aux soins, et notamment aux soins dispensés par des sages-femmes qualifiées ». Le rapport sur la pratique de sage-femme dans le monde publié en 2011 par l’UNFPA et l’ICM stipule : « qu’un système de soins de santé ne peut être efficient et efficace s’il ignore l’importance de la profession de sage-femme ».

SAGE-FEMME ET LA LUTTE CONTRE LA MORTALITÉ MATERNELLE ET INFANTILE
La sage-femme est donc une ressource indispensable et incontournable pour l’atteinte du cinquième objectif du millénaire pour le développement. Au cas contraire, toute lutte dans ce sens serait une utopie et un coup d’épée dans l’océan.

PRATIQUE ET FORMATION DE LA SAGE-FEMME EN RDC FACE AU DEFI DE LA MORTALITE MATERNELLE ET INFANTILE
La profession sage-femme est l’une des plus anciennes qui soit, mais qui malheureusement est restée aussi la plus méconnue du grand public dans notre pays. Avant et durant le bâton colonial, les pratiques traditionnelles d’aide et soutien pendant la grossesse, l’accouchement et le post-partum pratiquées par les matrones ont précédé des initiations non structurées des aides-accoucheuses.

Jusqu’à ce jour, cette formation s’est démarquée des normes et standards internationaux de formation des sages-femmes édictés par la Confédération Internationale des sages-femmes (ICM) en sigle, dans le sens que la sage-femme est formée et non comme un corps de métier à part entière mais plutôt comme une infirmière-accoucheuse.

C’est à cause de cette appellation « accoucheur (se) » qui est un terme générique c.à.d. carrefour de plusieurs catégories professionnelles, que la sage-femme congolaise appelée « accoucheuse » a vu dans son rôle, des multiples greffes professionnelles qui ne lui ont pas permis de prendre conscience de ses actes, ses responsabilités, et surtout pas son autonomie professionnelle.

Telle qu’elle est formée, cette accoucheuse a eu une perception globalisante de son rôle à l’instar du médecin et de l’infirmier et par conséquent, certaines fonctions qui lui sont réservées sont exécutées par d’autres catégories de prestataires comme stipule les conclusions du rapport de la consultation régionale du 27 février 2006 à Brazzaville(UNFPA).

L’état de lieu rapide sur la formation des accoucheuses (ESURS, 2011) avec l’appui technique et financier de l’UNFPA, a mis en lumière les insuffisances majeures entre autres: carence en enseignants qualifiés, bibliothèques pauvres en ouvrages, salles techniques sous-équipées, des infrastructures inadéquates…,

Le programme de formation est resté fixé sur les objectifs c.à.d. ne tenant pas compte des besoins réels des consommateurs, sans référentiel de métier; ni tenir compte des compétences essentielles telles que définies par l’ICM et l’OMS pour la formation de sage-femme de qualité. L’Etat de lieu rapide a en plus, mis en exergue un nombre trop insuffisant des sages-femmes jusque là diplômées.

APPORT DE L’ISTM-KINSHASA FACE AU DEFI A RELEVER ET RECOMMANDATIONS
Pour ce faire, L’ISTM KINSHASA, qui est la plus ancienne et la plus grande institution de formation de sages-femmes en RDC ; s’est engagée dans cette lutte pour l’augmentation de l’effectif et l’amélioration de la qualité de formation des sages-femmes, pour pouvoir mettre à la disposition de la population congolaise, un corps de métier à part entier et qualifié.

Tenant compte des 3 piliers d’une pratique de sage-femme de qualité dont « la formation, la réglementation et les associations », l’ISTM KINSHASA a axé ses actions sur le renforcement du premier pilier qui est formation de la sage-femme, et en même temps, fait le plaidoyer pour les deux autres piliers.

En ce qui concerne la formation, les efforts déjà entrepris par l’ISTM KINSHASA sont les suivants : Un draft sur la révision du curricula de formation de la sage-femme congolaise prenant en compte le référentiel de compétences, les normes et standards de l’ICM ; Un projet de formation de la sage-femme au niveau de licence et troisième cycle pour palier au manque d’un corps enseignant non qualifié; Projet d’ouverture dès cette année académique ( ) d’un graduat spécial d’un an, pour la reconversion des infirmiers gradués polyvalents en sages-femmes ;

Construction d’un local pouvant servir de salle technique, et d’un petit bâtiment de 3 pièces pouvant dans un premier temps héberger le bureau de la section sage-femme ; Contact permanent avec les partenaires (UNFPA, OMS, NEPI, ICAP, JICA UNAAC, et les autres agences du système de nations unies) pour le renforcement de trois piliers essentiels de la pratique sage-femme de qualité.

Le détachement de la filière sage-femme de la section sciences infirmières dès cette année académique; Avec l’assouplissement des conditions d’admission des candidats à la filière sage-femme, ainsi que la sensibilisation faite, l’ISTM a inscrit pour l’année académique plus de 250 candidats sages-femmes, effectif 10 fois supérieur par rapport aux années précédentes.

Les efforts jusque-là entrepris par l’ISTM KINSHASA pour la formation des sages-femmes répondants aux normes et compétences, ne sont qu’une goutte d’eau dans l’océan par rapport à son agenda, et témoignent la bonne volonté de mieux faire au cas où le gouvernement ou les partenaires lui viendraient en appui avec : Des bourses d’études pour le master, et doctorat des enseignants sages-femmes ;

Bibliothèque virtuelle et classique spécifique pour les étudiantes et enseignantes sages-femmes ; Equipement de la salle technique en matériel spécifique et moderne ; La construction d’un bâtiment pouvant abriter les salles de cours, bibliothèque, salle de conférence et les bureaux de la section sage-femme sur le site de l’ISTM KINSHASA ».

D’une façon particulière et urgente en prévision de l’ouverture de l’année académique , l’ISTM KINSHASA demande à son excellence Mr le ministre de l’USURS et les services compétents de bien vouloir: Convoquer les assises de l’atelier sur la consolidation et validation du curricula de formation de la sage-femme;

Valider l’ouverture et le fonctionnement du graduat spécial d’un an, pour la reconversion des infirmiers polyvalents en sages-femmes; La concrétisation du projet de formation de la sage-femme au niveau de licence et master;

En ce qui concerne la règlementation de la profession sage-femme, l’ISTM KINSHASA mène un plaidoyer auprès du gouvernement congolais pour : L’Autonomie de la profession par une réglementation et une définition claire des taches et des responsabilités de la sage-femme ;

L’Adoption de la dénomination internationale de « sage-femme », en lieu et place des accoucheuses et accoucheurs ; Créer des organes de régulation de la profession à savoir : « l’ordre de sage-femme et le conseil national des sages-femmes »

L’ISTM KINSHASA s’est engagé et vous?...
Réflexion : « Sauver les vies des mères et des enfants congolais équivaut à contribuer à la formation et réglementation de la profession sage-femme en RDC » L’ISTM KINSHASA s’est engagé et vous?...

NOS REMERCIEMENT. Pour l’ISTM KINSHASA Prof
NOS REMERCIEMENT . Pour l’ISTM KINSHASA Prof. Norbert BASOSILA LOLOFO Directeur général

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