La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

CONVOYAGE ALLER Le Havre → Roscoff Du 27 Juillet au 2 Août 2015 Trajet en voilier Trajet en voiture Auteur : Christelle.

Présentations similaires


Présentation au sujet: "CONVOYAGE ALLER Le Havre → Roscoff Du 27 Juillet au 2 Août 2015 Trajet en voilier Trajet en voiture Auteur : Christelle."— Transcription de la présentation:

1 CONVOYAGE ALLER Le Havre → Roscoff Du 27 Juillet au 2 Août 2015 Trajet en voilier Trajet en voiture Auteur : Christelle

2 Nuit du lundi 27 au mardi 28 Juillet 2015 Le Havre → Ouistreham Rendez-vous était donné au port du Havre vers minuit avec pour objectif de rallier Cherbourg. L’équipage de ce convoyage « Aller » (Frédéric, Jean-Pierre, Alain P & Alain LB, Christelle) était fin prêt à en découdre. Malheureusement, les 25 nœuds de vent ont eu raison de ce beau programme. Au final, après réajustement, le départ de cette aventure est reporté au lendemain matin vers 8h avec un cap sur Ouistreham. Après une courte nuit, agitée et bruyante (eh oui, 25 nœuds de vent, ce n’est pas très discret), l’équipage bien couvert part affronter la houle et le vent. Enfin presque, la batterie n’étant pas chargée, le moteur refuse de démarrer. Le fameux coup de la panne !!! Après ces péripéties, les paquets de vagues nous ont permis de jouer les « pare-vagues » à tour de rôle et d’arroser cette 1ère journée de navigation. Si à ce moment-là, nous avions su que cette expérience ne serait que la première d’une grande série … Arrivée sur le ponton d’attente d’Ouistreham en début d’après-midi. A la recherche des sanitaires (et surtout du code), nous rencontrons Eric et Michèle bien à l’abri dans le port qui nous débauchent pour un super apéro à bord de leur bateau. Avant notre prochaine courte nuit (lever prévu vers 3h du mat’), une petite soupe et hop, au dodo !!!

3 Mercredi 29 Juillet 2015 Ouistreham → Cherbourg Le départ de nuit a été l’occasion de voir quelques étoiles filantes. Le parcours et les horaires sont prévus pour passer le raz et arriver sur Cherbourg avec le courant. Malheureusement, nos très fidèles « amis » (fort vent de face + houle) qui ne nous ont pas quitté tout au long de cette navigation de 65 miles ralentissent fortement notre progression. Le phare de Gatteville visible pendant bien trop longtemps nous rappelle que nous n’avançons pas très vite et que cette journée de navigation sera bien plus longue que prévue (14h !!!). Normal, en finissant contre le courant. Enfin heureux de rallier Cherbourg, la batterie (cette petite coquine) a décidé de ne pas nous laisser tranquille. C’est donc à la voile que nous faisons notre arrivée au port. Bilan de cette journée : Cette navigation difficile à travers cette mer hachée a :  traumatisé l’estomac pour certains et les fessiers pour d’autres.  été une sacrée expérience de rodéo sur les vagues pour nos 3 barreurs (Frédéric, Alain LB et Christelle). Heureusement pour nous, le soleil avait décidé de nous accompagner !!! Une telle journée sous la pluie aurait sérieusement entamé le moral de l’équipage. Pour se consoler, se remonter le moral ou rester motiver, l’équipage a entrepris quelques courses : Huitres pour ces messieurs, Nutella pour savourer les délicieuses crêpes amenées par Alain LB

4 Jeudi 30 Juillet 2015Cherbourg → Guernesey Pour éviter toute nouvelle mauvaise expérience avec la batterie, nous décidons par prudence d’investir dans une batterie neuve. Les fessiers sont douloureux mais l’équipage reste motiver pour convoyer le bateau jusqu’à sa destination finale. Il fait beau mais la température n’est pas très élevée. La mer s’est apaisée (à part quelques bouillons au passage du raz Blanchard) et le vent de face a fortement chuté. Alain P expérimente le poste de barreur…

5 Jeudi 30 Juillet 2015Cherbourg → Guernesey Ce convoyage se transforme en balade très tranquille. Enfin les vacances !!! Quelques fous de bassan nous accompagnent. Nous passons près d’Aurigny, de Serq et apercevons Jersey. Après cette navigation plutôt tranquille, l’équipage décide de manger à terre. Les plus téméraires gouttent aux « Fish and chips ».

6 Vendredi 31 Juillet 2015 Guernesey → Lézardrieux En raison de nos voisins fort matinaux et du faible vent annoncé, nous partons vers 7h. Nous prenons le petit déjeuner en mer : … pendant que d’autres déjeunent à l’extérieur pour profiter de la vue. Certains préfèrent déjeuner confortement à table et dévorer des tartines au Nutella …

7 Vendredi 31 Juillet 2015 Guernesey → Lézardrieux Cette navigation est très très calme, propice à « un peu » de lecture et à la pêche (2 maquereaux). Pour rompre la monotonie de cette journée, l’équipage s’est fixé comme objectif le plateau des Douvres pour lancer l’apéro. Grosse erreur … Avec un peu de vent, nous avons essentiellement navigué au moteur. Sur la fin de journée, nous avons finalement pu envoyer le spi pendant 1h. Enfin !!! Avant d’arriver à Lézardrieux, nous passons devant l’île de Bréhat puis nous remontons le Trieux. Le décor est magnifique et le coin semble être agréable à vivre.

8 Samedi 1er Août 2015 Lézardrieux → Roscoff Nous prenons le petit déjeuner en remontant le Trieux, toujours aussi beau. D’ailleurs cette étape nous réserve de beaux paysages : Ile de Bréhat, les 7 îles, la côte de granit rose, … Pour ne pas changer, nous avons toujours de vent de face. Nous slalomons entre les paquets d’algues. Christelle s’est recouchée et termine tranquillement sa nuit afin d’être en forme pour la semaine de régate. Jean-Pierre, notre fin pêcheur nous ramène une partie de notre diner (4 maquereaux). Arrivée à Roscoff : Beaucoup de bateaux sont déjà sur place

9 Dimanche 2 Aout 2015 Roscoff En attendant l’arrivée du nouvel équipage (Anne, Philippe, Denis, Pierre et Xavier), nous partons à la découverte de Roscoff (le vieux port, petite activité sur la plage histoire de marquer notre passage, vue sur l’île de Batz).

10 Bilan et leçons à tirer du convoyage Aller Cette petite semaine a été l’occasion de belles rencontres : beaucoup de rires, d’anecdotes, de recettes de cuisine, … En raison des conditions météo et afin de protéger les âmes sensibles, aucune photo n’a été prise lors des 2 premiers jours On se demande quel était l’intérêt d’emmener autant de spis avec ce vent dans le nez !!! Dernière petite recommandation : Pour préparer une navigation difficile, vous avez 2 choix possibles pour le petit déjeuner :  une bonne tranche de pain et du saucisson  des crêpes bretonnes avec du Nutella (mais seulement un jour sur deux, histoire de prouver qu’on n’en est pas accro)

11 Dimanche 2 Aout 2015 Roscoff Au matin du Dimanche Anne, Denis, Philippe et Pierre se retrouvent devant le club (pas besoin de préciser lequel). Tout le monde est au rendez-vous malgré l’heure matinale et même Abel avec une semaine d’avance pour prévoir l’organisation du convoyage retour. Merci à Anne et Denis d’avoir fait et charger les courses avec une mention spéciale pour le pliage des voiles dans le coffre. Il reste même de la place pour les petites valises de nos régatiers. En route pour la Bretagne, objectif 5 heures de route pour rejoindre Roscoff et l’équipage des croisiéristes arrivés la veille. Après une pause-café améliorée par les gâteaux à la fraise d’Anne sur la route, nous entrons en terre bretonne et pénétrons en pays du Trégor. Arrivés sur place, le soleil brille et la température est estivale. Nous retrouvons l’équipage harassé du convoyage Aller. Pendant ce temps, du côté de l’équipage de régate …

12 Dimanche 2 Aout 2015 Roscoff Il reste des vivres à bord, apparemment il y a eu des approvisionnements de nourriture pendant le voyage aller. Pourtant d’un commun accord, tout le monde décide de se retrouver dans une Crêperie (original n’est-ce pas). Les avis sont partagés de savoir quelle andouille de la Guéméné ou de la Vire est la meilleure. Les retrouvailles … Le repas avalé, retour au bateau pour l’échange des voiles et la valse des valises (déchargement les malles des croisiéristes qui repartent au Havre et dépose des petits sacs des régatiers sous les yeux soupçonneux de Frédo). Puis c’est l’heure de la séparation (sniff …) : Alain P, Alain LB, Jean-Pierre laissent leur place et rentrent au Havre.

13 Dimanche 2 Aout 2015 Roscoff Sur invitation répétée du skipper, Philippe se dévoue pour plonger afin de vérifier l’hélice. Finalement pas d’algues sur l’hélice et Philippe ressort tout bleu non pas de froid mais d’anti-fooling. En fin de journée, les choses sérieuses se précisent pour la régate :  distribution des drapeaux et des t-shirts du TOURDUF  briefing pour ceux qui restent faire la course. Nous serons donc 106 participants suivi du pot du maire dans le vieux port Il y aura des horaires à tenir pour le lendemain afin d’éviter le chasser-croiser des ferries boat.

14 TOUR DU FINISTERE 2015 Roscoff → Port La Forêt Du 3 au 8 Août 2015 Auteur : Pierre Trajet en voilier Trajet en voiture

15 Lundi 3 Aout 2015 Roscoff → Aber Wrac’h 09h45 : Départ de la première étape qui nous conduira à l’Aber Wrac’h avec un vent d’Ouest établi à 10 nœuds Initiale court dans la catégorie Super U, soit le 5ème départ sur 5 (groupe de 23 bateaux). C’est toujours bon à savoir. Heureusement nous avons à bord un spécialiste local de la baie de Morlaix, expert en courantologie dans le secteur León-Tregor, qui nous indique la bonne option pour prendre le départ avec le courant (pas le plus favorable pour la régate mais le courant quand même). Initiale entre dans l’Aber Wrach’. Hasard de l’orientation des vents ou choix du comité de course, les dernières longueurs seront vent de travers. Autrement dit, nous entrons dans le domaine spiable. Bilan de ce bord de spi : Il reste du travail pour l’affalage, nous avons fini avec un spi « en drapeau », c’est très joli mais ça ne satisfait pas le skipper. Après une journée de près serré ponctué de virements de bords (désolé je ne trouve pas d’adjectifs pour cette manœuvre ce jour-là), les embraques (ils se reconnaîtront) commencent à prendre des repères pour se coordonner. La thérapie de couple autour du Winch aura porté ses fruits.

16 Lundi 3 Aout 2015 Roscoff → Aber Wrac’h Le port de L’aber-Wrach nous attend. Nous ne sommes pas premiers, il faudra se mettre à couple pour ce soir. Puis vient le temps de la douche chaude si salvatrice et méritée après cette première journée. Nous ne sommes pas les seuls à avoir l’idée il faudra être patient. Visiblement, il y a plus d’hommes que de femmes sur cette régate car les filles n’auront pas à attendre. Tous les équipages sont conviés le soir à un repas chaud sur des tables dressées à l’extérieur pour l’occasion. Le traditionnel kig ha farz nous est servi. Pour ceux qui ne connaissaient pas (c’est-à-dire tous sauf un), il s’agit d’un pot-au-feu breton. Il y a donc du porc et de l’oignon. Dans la soirée, Denis fera la connaissance du vieux gribou des Abers avec son fameux gyrophare et son pic à glace (le prince des sangles mêlées). Plus qu’une rencontre, c’est une révélation pour lui. La frange féminine de l’équipage fera également connaissance avec les gentlemen du Sun Fast 3200 « Be happy » ravis d’avoir Initiale à couple et prêt à remettre ça le lendemain. Une visite du bateau leur fera dire que l’on peut avoir un bateau rapide, spacieux ET confortable. Classement de l’étape : 18ème position

17 Mardi 4 Aout 2015 Aber Wrac’h Départ annoncé de l’Aber Wrac’h à 06h30 pour une étape vers Lanildut dans le Finistère (s’il est utile de le préciser). La flotte se met en mouvement, équipage complet ou non. Heureusement que le zodiac de la capitainerie fait des navettes. Compensation du réveil matinal, nous aurons le droit à un beau lever de soleil depuis les flots de l’Aber Wrac’h. Décision justifiée ou pas en tout cas, il nous faut retourner sur nos pas pour s’amarrer de nouveau dans le port de l’Aber Wrac’h. Un message à la VHF nous annonce que le départ est repoussé dans l’attente de données sur l’état de la mer (liquide non ?). En vérité, une lame déferlante se forme à la sortie de l’Aber Wrac’h empêchant les petits bateaux de sortir (parce que pour le JOD ça aurait été « finger in the noze »).

18 Mardi 4 Aout 2015 Aber Wrac’h Sur le chemin du retour, Initiale, enfin le « bateau rouge avec un cul arrondi » est appelé à la VHF pour un accouplement au port ce qui n’est pas du goût du comité de course. Be Happy ne vous a pas oublié les filles. Prudemment l’équipage choisit de prendre une bouée devant le port (en prévision d’un départ de la régate du jour entendons-nous bien). Tout le monde se demande ce que l’on pourrait faire et soudain c’est l’évidence : « on prendrait bien l’apéro avant de manger ». Finalement le départ se fera bien le lendemain. L’après-midi, nous décidons de partir en balade pour faire un peu de tourisme et d’exercices (la régate c’est non seulement une alimentation strict mais aussi une préparation physique intense et régulière). Nous atteindrons au GPS Sainte- Marguerite / Kerennoc pour le goûter avant de retourner au bateau par le chemin inverse. Le repas et l’orchestre prévus à Lanildut viendront finalement jusqu’à nous. Regrettant la nuit que nous aurions dû passer à Lalnidut au mouillage, tout le monde reprend une douche chaude avant d’aller se coucher.

19 Mercredi 5 Aout 2015 Aber Wrac’h → Douarnenez Retard sur le programme oblige, il est prévu un convoyage au moteur entre l’Aber Wrac’h et la pointe Saint-Mathieu (toujours dans le Finistère, si vous suivez bien) lieu du départ de la régate du jour. Nous voilà donc partis, laissant derrière nous l’Aber Wrac’h et le vieux gribou dont la complainte résonne encore par les nuits sans lune, dans l’attente du retour de Denis. Du moteur, encore du moteur. Solidarité des gens de mer oblige, Initiale prends en remorque un petit navire qui n’allait ja ja jamais arriver (ohé ohé), jusqu’à prendre la décision de mettre le spi. Petit souci de coordination ou de réveil du N°1 qui a laissé échapper le sac du spi pendant la descente du génois. Abandonnant le petit navire à son sort, nous nous lançons dans un exercice de baille à la mer (en espérant que le sac flotte suffisamment longtemps). Suspens insoutenable, des regards scrutant l’horizon haché d’un océan en furie à la recherche de l’écrin bleu du spi rouge. Quand soudain, il est là à 2h sur tribord (en même temps sur bâbord ça serait à 10 heures, enfin peu importe l’heure). Nous repêchons donc le morceau d’étoffe et le mettons à sécher pour reprendre notre route vers la ligne de départ.

20 Mercredi 5 Aout 2015 Aber Wrac’h → Douarnenez Après plusieurs heures, nous arrivons sur zone et découvrons ce que peuvent ressentir les coureurs du Vendée Globe en passant le Cap-Horn ou en affrontant les 40ème rugissants. Ils sont fous ces bretons ! Ils ne vont pas envoyer une régate dans ce chantier. Et pourtant ils le font. La VHF annonce des démâtages à la chaîne, nous voilà parti pour Douarnenez (dans quel département ça se trouve déjà ?). Du prés, du prés et encore du prés sous la pluie, la grêle et les rafales de vent qui nous griffent les visages. Peut-on encore parler d’embruns dans ces conditions ? Faut-il préciser que tout le monde est sur le pont pour faire du rappel sur demande du skipper. Du rappel c’est une chose mais du rappel efficace tient-il à préciser c’est une autre paire de manche. Les vagues, la houle, les déferlantes n’arrêtent pas Initiale et son équipage accroché aux filières (sauf un planqué à l’arrière mais qui a quand même pris son paquet d’eau aussi). Une vague plus forte que les autres (ou moins bien enroulée que les autres) a recouvert le pont au point de noyer les équipiers de l’avant, permettant ainsi de vérifier que les gilets du bord sont opérationnels et quelque peu volumineux. Le N°1 sera un peu engoncé pour la suite de la journée.

21 Mercredi 5 Aout 2015 Aber Wrac’h → Douarnenez Heureusement que nous avons un guide qui connait sur le bout des doigts ou plutôt de la pagaie (pour l’avoir sillonné en kayak), les côtes finistériennes. « -Et là à travers la purée de pois, c’est quoi les rochers à bâbord ? Ce sont les tas de pois. » Pointe de Pen-Hir, presqu’ile de Crozon, cap de la chèvre, cap de la chèvre, cap de la chèvre et encore cap de la chèvre, les virements s’enchaînent et le décor ne change pas beaucoup. Une dernière averse de 2 heures et nous apercevons la ligne d’arrivée. Nous arrivons à Douarnenez satisfaits de notre régate (une place au ponton c’est bon signe ça). Après une douche chaude méritée et attendue (très attendue même, 3 douches pour tous les participants). Cette fois pas de favoritisme pour ces dames qui devront partager notre attente. L’occasion de constater que les hommes ne sont pas plus rapides que les femmes pour se doucher.

22 Mercredi 5 Aout 2015 Aber Wrac’h → Douarnenez Ce soir il y a apéro Henaff. Je ne connais pas la recette du bonheur mais on n’est rien bien avec du pâté, du vin et des copains. Saviez-vous que l’usine est implantée à POULDREUZIC depuis 1907 (il y a des infos majeures comme celle-ci qui ne sont pas faciles à replacer en société alors je profite de cette tribune pour en faire étalage). Sinon le diner sera fait de soupe de poissons, de sardines grillées, de moules et de frites. Pas de doute la mer n’est pas loin. Il est temps d’aller se coucher, plusieurs cordées s’espaceront pour rejoindre le bateau depuis la salle où nous avons pris le repas. Demain c’est l’étape de nuit, il faut être raisonnable mais avant c’est grasse mat’ (je ne pense pas que ce soit breton comme expression mais là ça s’y prête). Classement de l’étape : 17ème position

23 Jeudi 6 au vendredi 7 Aout 2015 Douarnenez → Concarneau La flotte doit quitter les pontons de Douarnenez un peu avant 16h pour un convoyage jusqu’à la ligne de départ qui sera mouillée avant le raz de Sein en fin de journée. Au matin du jeudi, c’est donc quartier libre. Certains décident de visiter Douarnenez sous le soleil. Ce n’est pas possible, ce n’est pas le même décor qu’hier, le ciel est bleu, l’eau est turquoise et il fait plus de 20°C. On troque donc la salopette contre le short et le t-shirt pour profiter de cette météo clémente. Ce midi, Frédo prend les choses en main pour le repas. Tout doit disparaître, il faut consommer un maximum de vivre pour alléger les soutes du bateau. Ce qui est dans le ventre des équipiers sera toujours ça de gagner au rappel (ou à la gîte car les prévisions de vent ne sont pas violentes pour la fin de journée). Même le pot de Nutella est banni du bord, heureusement que nos amis de « Be happy » ont pris pitié de la plus dépendante d’entre nous pour accueillir le pot que nous devrions retrouver le lendemain à Concarneau (avec quelques tartines de moins peut être). Direction le musée maritime de Douarnenez pour un peu de lèche vitrine. Nous nous demandons si le skipper acceptera que nous rapportions une statue en bronze de 1m20 de hauteur. Pas d’achat compulsif pour aujourd’hui, nous rentrons au bateau pour déjeuner.

24 Jeudi 6 au vendredi 7 Aout 2015 Douarnenez → Concarneau Voilà l’heure du départ : Toute la flotte se dirige donc au moteur vers le raz de sein (nous emmenons le JOD à Sein). Les gros prennent en remorque les petits jusqu’à la zone de départ. Sur place, le vent est faible, nous patientons le temps des 3 procédures qui nous précèdent et quand vient les tour des 2 derniers groupes : Plus un souffle d’air. Tous les bateaux peinent à prendre la ligne. Les spis sont sortis mais se gonflent à peine : La nuit va être longue. Heureusement que nous avons des provisions de lionceaux et de barres de chocapics dans les poches. Nous pouvons ainsi nous improviser des dîners aux chandeliers sous le ciel étoilé. Viennent ensuite les discussions pour les prises de quart. Frédo désigne les couchettes à utiliser pour maintenir l’assiette du bateau pendant que les autres assurent la gîte du bateau sur le pont (sous le vent donc). Les feux sont allumés, les frontales sur le front, les vestes chaudes enfilées, le silence se fait (merci Anne), pas de doute, nous sommes partis pour une nav’ de nuit.

25 Jeudi 6 au vendredi 7 Aout 2015 Douarnenez → Concarneau Durant une très grande partie de la nuit nous verrons les lumières de Penmac’h surplombées par le phare d’Eckhmul. Frédo confie la barre à Christelle en début de nuit les consignes sont données : « Fait marcher le bateau ». Mission accomplie, nous rattrapons et dépassons même des bateaux dans la nuit. Nous aurons la visite d’un dauphin qui nous accompagnera quelques instants mais abandonnera la poursuite. Dans la nuit Frédo reprend la barre et poursuit une série de virements de bords pour s’écarter de la flotte qui nous prend le vent. Dur réveil pour ceux qui se sont assoupis en bas. Le soleil vient de se lever (pas d’ami Ricoré® en vue) seulement l’île aux moutons qui dépasse de l’horizon. Nous poursuivons notre route vers Concarneau toujours dans la course, tout le monde au rappel, les fesses sur le rail de fargue. Après une nuit de rappel, il n’y a pas beaucoup de position qui ne soit plus douloureuse. Nous donnerions cher pour un coussin !

26 Jeudi 6 au vendredi 7 Aout 2015 Douarnenez → Concarneau Classement de l’étape : 10ème position Les remparts de Concarneau sont en vue dans la matinée, mais l’arrivée est encore loin d’après le Global Positionning System. Aux environs de 9 ou 10h (pardon pour l’imprécision mais les souvenirs sont encore confus de la fatigue), nous franchissons (enfin) la ligne. Les yeux cernés, les muscles endoloris et le teint pâle, notre équipage accoste à Concarneau devant une foule nombreuse. A moins que nous soyons en pleine saison touristique dans une cité fortifiée par Vauban. Tous ont toutefois la mine réjouie et le regard plein de grands espaces que seuls les navigateurs au long court qui rentrent à terre après des longues heures passées en mer peuvent connaître.

27 Jeudi 6 au vendredi 7 Aout 2015 Douarnenez → Concarneau Un petit-déjeuner vite avaler et c’est l’appel de la douche chaude. Appel manqué pour ceux qui sont partis sur la droite vers les bungalows de la course : Pas d’eau chaude pour eux. Ca en réveille certains, ça en met d’autres de mauvaise humeur ; c’est selon les prédispositions de chacun. L’équipage choisit de faire son marché pour composer le déjeuner. Au menu il y aura des huitres, du melon, des fraises de Plougastael-Daoulas ainsi que du kouing aman et du gâteau breton pour finir sur une note beurré. L’après-midi, il est décidé de partir en balade dans Concarneau pour prendre un bain et visiter la ville. En prévision des bananes du lendemain, il y a de la révision sur les manœuvres du spi. Le tangon est monté à blanc pour l’occasion. Demain, promis, ça va envoyer du lourd dans les empannages. Nous passerons la soirée dans les remparts afin de dîner dans une crêperie avant de retourner au bateau pour dormir. Doucement, Initiale s’endort, bercé par les pas de nos voisins qui empruntent d’un pas alerte le pont.

28 Samedi 8 Aout 2015 Concarneau → Port La Forêt Ce matin, le Nutella est revenu à bord pour le petit-déjeuner. Il fait beau, une belle journée de voile se prépare entre Concarneau et Port-la- Forêt. Aux environs de 9h, toute la flotte prend la sortie du port en direction de la baie de Concarneau. Toutefois sur la zone du départ, au sud de la bouée Linuen, le vent n’est pas au rendez-vous. Il est demandé à tous d’attendre la décision de parcours du comité de courses. Il fait beau, il fait chaud, (la vie coule comme une chanson chantait Claude FRANCOIS). Du coup, une partie de l’équipage demande au capitaine s’il est possible de se baigner. Et Frédo de répondre « oui mais avec une éponge ». Voilà 3 bonshommes à l’eau et sous l’eau pour se rafraîchir en recherche assidue des algues qui auraient pu se prendre dans l’hélice. Le reste de l’équipage en profite pour prendre le soleil et un bain de pied.

29 Samedi 8 Aout 2015 Concarneau → Port La Forêt La VHF annonce finalement que nous sommes envoyés pour un parcours côtier d’une quinzaine de miles. Ca sent moins le spi tout de suite. Notre objectif de la journée sera d’être devant le JOD « côte d’Armor » et pas trop loin derrière le Grand surprise « Paimpol ». Décidément, nous en voulons à ce département. Départ à la limite de dépasser la ligne, nous sommes partis. Pour changer, nous avons le vent dans le nez donc tout le monde au rappel. Nous enchaînons les virements pour certains réussis pour d’autres moins. Embraquer n’est pas un métier facile, et l’entraînement fait beaucoup dans la rapidité à exécuter cette manœuvre. C’est décidé, à la rentrée tout le monde se motive pour les régates du Jeudi.

30 Samedi 8 Aout 2015 Concarneau → Port La Forêt Classement de l’étape : 17ème position Enfin arrive le bord de spi tant attendu, il ne faut pas se louper dans l’envoi. On arrive à 10 longueurs de la bouée, le spi est installé dans le balcon avant. « Balancine », le tangon monte, le bras est passé dans la mâchoire (on parle toujours du spi, personne ne s’est fait mordre dans l’opération). Le tangon est accroché au mât. Nous enroulons la bouée : « On brasse », « Ça monte », « spi en tête », « on choque de l’écoute », « on reprend le barber au vent et on choque celui sous le vent ». Ça n’en a pas l’air mais ce n’est que de l’amour un envoi de spi. Nous voilà grand largue sous spi à la limite de la larme. Côte d’Armor, Paimpol et le reste de la Bretagne est devant nous. Le bord de prés nous a coûté cher. Il faut déjà se préparer à un empannage sous spi : le saint graal de la manœuvre, l’Everest de tout navigateur. « On choque du spi », « On Lâche 10 cm de balancine » « tu envoies quand tu veux » « pousse vers l’avant », « Dépêche-toi de raccrocher ton tangon » « Donnez-moi du mou » « Allez ça reborde ». Déjà nous arrivons à Forêt Fouesnant pour passer la ligne d’arrivée. Nous rentrons ensuite au moteur dans cette grande marina.

31 Samedi 8 Aout 2015 Concarneau → Port La Forêt Il y a de nombreux échanges en prévision des convoyages retour de chaque bateau entre ceux qui repartent après les résultats, ceux qui repartent dans la soirée, ceux (nos chouchous) qui repartent de bonne heure le lendemain (soi disant) et les autres comme Initiale qui n’ont pas d’horaire précis. Ce sera selon l’heure de réveil et la vitesse à se préparer. Du coup, pas facile de se positionner avec un programme aussi précis. Finalement, nous ne couperons pas à devoir déplacer le bateau au matin du Dimanche. L’équipage de régatier s’attèle au ménage du bateau en attendant la relève qui doit arriver dans l’après-midi. Les fonds sont épongés, le pont est brossé, les matelas aérés et l’évier est récuré. Le bateau brille et l’équipage transpire (plus qu’en régate en tout cas). Les sacs de ceux qui repartent sont sortis ainsi que les précieuses voiles de régate.

32 Samedi 8 Aout 2015 Concarneau → Port La Forêt Nous assistons aux résultats, même au tirage au sort, Initiale n’est pas appelé. Classement général du TOUR DUF 2015 : 16ème position Le Kangoo repart sous les mouchoirs agités. Le retour sera long : certains en profitent pour commencer leur nuit. Nous déposons Denis à côté de Villedieu et nous continuons vers le Havre. Le temps de déposer les voiles au garage, le coucher ne se fera pas avant 3h du matin. Du côté de l’équipage du convoyage retour, la soirée verra le lancement d’un feu d’artifice sur la marina. La passation du bateau se fait autour d’un apéro pour souhaiter la bienvenue à Pascal et Bénédicte, nos acolytes parisiens. Et c’est déjà l’heure pour Frédo, Philippe, Denis et Christelle de repartir vers le Havre, le cœur lourd mais des souvenirs plein la tête et des paysages plein les yeux (des vêtements trempés dans les valises aussi). En donnant rendez-vous à l’année prochaine au Finistère et à la semaine prochaine pour l’équipage qui doit ramener le bateau.

33 CONVOYAGE RETOUR Auteur : Anne Port La Forêt → Le Havre - Du 9 au 15 Août 2015 Trajet en voilier Trajet en voiture Trajet en promène-c …

34 Un bon plat chaud confectionné par Abel, une bonne nuit de sommeil et nous voilà repartis sur les flots. Direction Audierne ou plutôt le mouillage de Sainte Evette, dernière étape avant la pointe du Raz. Dimanche 9 Août 2015 Port La Forêt → Audierne De là, pas le temps de trainer. Départ le lendemain à 5h. Nous sommes accompagnés de 4 dauphins communs pendant 5 bonnes minutes. Ce seront les seuls de tout le voyage! Bonnes conditions de navigation. Au large de Brest, nous apercevons au loin l’Hermione de retour de New York. Nous voilà à nouveau à l’aber Wrac’h où le Bel Espoir nous attend dans la brume. Lundi 10 Août 2015 Audierne → Aber Wrac’h

35 Etape suivante : Roscoff. Pierre, notre « numéro 1 barreur » va devoir nous quitter pour des raisons professionnelles. Il prend la barre pour la journée et nous mène à bon port en passant, drivé par Abel, Pascal et Bénédicte, par le sud de l'ile de Batz - Un passage semé d'embuches invisibles à marée haute – Course d'orientation entre perches et balises ! Une petite crêperie pour se remettre de nos émotions, nous avons le temps puisque nous restons à Roscoff le lendemain pour des raisons météorologiques. Mardi 11 Août 2015 Aber Wrac’h → Roscoff

36 Le lendemain, nous partons pour une traversée de… 16 heures… vent dans le nez. Au bout d'une heure, moteur et pilote automatique ! La pluie s'invite par dessus… Seuls les fous de Bassan animeront le paysage. Guernesey se fait attendre et ne sera visible qu'à 5 miles des côtes ! Foggy Dew… Arrivée de nuit dans la brume, guidé par les cornes perceptibles à plusieurs kilomètres. L’humidité s'est installée définitivement à bord… Jeudi 13 Août 2015 Roscoff → Guernesey Mercredi 12 Août 2015 Roscoff Xavier passe prendre Pierre au saut du lit pour un covoiturage jusqu'au Havre. Journée tourisme pour le reste de l'équipage. Il fait presque beau. Balade et pique-nique sur la très belle ile de Batz.

37 Nous passons la journée suivante sur place sous une pluie incessante. Un fish and ship s'impose avant de repartir à 16h30, direction Cherbourg. Ce qui nous attend sur le trajet est prévisible, enfin presque. Nous atteignons la marmite du Raz Blanchard avec un courant favorable de 5 nœuds. Heureusement car la traversée sera sportive ! Des que cela est à nouveau possible, Anne se détache de la ligne de vie et descend dans la cabine. « Il y a au moins 30 centimètres d'eau dans le bateau. Les planchers sont noyés » dit-elle aux autres… Pas de panique. Pascal prend les rênes du navire et voilà les trois autres écopant le fond du bateau. Une quinzaine de seaux sont balancés par dessus bord… La seule chose qui rassure l'équipage, c'est que l'eau ne semble pas s'infiltrer à nouveau… Arrivée à Cherbourg de nuit. Mission, trouver la cause. Abel inspecte l'avant du bateau vidée au préalable de ses voiles trempées. Pas de fissure. Le test du seau sur le hublot est le bon. Ce dernier, refermé sur un bout, avait laissé rentrer toute cette eau enfournée. Le radiateur, qui tournait déjà régulièrement chaque soir, est cette fois ci resté allumé toute la nuit ! Vendredi 14 Août 2015Guernesey → Cherbourg

38 Le lendemain matin, dernier départ direction le Havre. Vent arrière, 20 nœuds, des conditions idéales pour rentrer vite et à la voile ! Arrivée au port en fin d'après midi. Il fait un temps superbe… L’ambiance à bord pendant cette semaine, les pieds dans l'eau et la tête aussi d'ailleurs, a été un pur bonheur. Apéros, plats chauds et blagues à gogo ont presque faits oublier … l'humidité ! Samedi 15 Août 2015Cherbourg → Le Havre


Télécharger ppt "CONVOYAGE ALLER Le Havre → Roscoff Du 27 Juillet au 2 Août 2015 Trajet en voilier Trajet en voiture Auteur : Christelle."

Présentations similaires


Annonces Google