Des sciences du langage à l’édition scolaire L L e choix d’être ici L L e choix des études L L e choix du projet professionnel L L e choix de l’autre projet.

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Des sciences du langage à l’édition scolaire L L e choix d’être ici L L e choix des études L L e choix du projet professionnel L L e choix de l’autre projet professionnel L L e choix du DESS D D es choix linguistiques dans l’édition ? L L e choix des stages et des « amis » La rencontre de 2 univers : une affaire de choix

Le choix d’être ici T ransmettre des expériences P artager un goût commun pour l’étude de la langue M ettre en lien activité professionnelle et études de linguistique Des expériences à partager

Le choix des études G oûter au risque et à l’originalité É tudier tout sauf des Lettres F onder un choix sur 2 facteurs: les cours de philo en terminale et le projet professionnel Les sciences du langage : à la recherche de la nouveauté

Le choix du projet professionnel D evenir « maîtresse » E nseigner, transmettre un savoir, participer à l’éducation …P erdre ses motivations L’enseignement : la fin d’un amour de longue date

Le choix de l’autre projet professionnel A imer l’objet « livre » P articiper à la transmission des savoirs S e heurter aux paradoxes du système L’édition : premiers émois, premiers échecs

Le choix du DESS F ranchir les étapes des sélections C omprendre un intitulé : Lettres appliquées aux techniques éditoriales et à la rédaction professionnelle S ’interroger sur les orientations et l’intérêt des cours Paris III, un DESS qui questionne : de la linguistique dans l’édition !? c

La sphère éditoriale La conception d’un ouvrage : un équilibre entre 3 axes Le pôle éditorial plan de production, recherche et relation auteurs, gestion budget et planning, suivi manuscrit, coordination avec intervenants (graphistes, illustrateurs, maquettistes, relecteurs…) Le pôle technique étude de faisabilité, achat du papier, contrôle et suivi de fabrication Le pôle commercial marketing, étude de marché, test, prévision de ventes, équipe de représentants et de délégués pédagogiques, équipe promotion, relation clientèle

L’éditeur ou assistant d’édition Travail avec les auteurs Mise au point des textes Commande et suivi de la maquette, de la couverture, des illustrations… Coordination des relectures Complément de rédaction o Élaboration du devis o Suivi et respect du planning et des coûts o Demande et suivi des droits de reproduction texte et image o Demande de contrats Accompagner, centraliser, coordonner

L a langue française : du mot au discours (lexicologie, sémantique, lexicographie, terminologie) L a rédaction professionnelle : dialogisme, paraphrase, reformulation Des choix linguistiques dans l’édition ? Une composante plus importante qu’il n’y paraît

La mise au point des textes C hoisir « le bon Français » P rendre en compte l’évolution de la langue en usage : néologismes, évolutions phonétiques… A ppliquer la réforme de l’orthographe ? F éminiser les noms de métiers ? Langue orale et langue écrite : concilier, légitimer et diffuser

Le Petit Robert attaqué pour sa définition de la colonisation Publié le 06 septembre 2006 LE FIGARO Rentrée difficile pour Le Petit Robert. Le Conseil représentatif des associations noires de France (Cran) demande le retrait des exemplaires de l'édition 2007 du dictionnaire mis en rayon ces dernières semaines. En cause, les définitions de la colonisation («Mise en valeur, exploitation des pays devenus colonies») et du verbe coloniser («Coloniser un pays pour le mettre en valeur, en exploiter les richesses»). Le Cran, auquel s'est associé le Mrap, considèrent que ces termes cautionnent et justifient la colonisation. «Le Robert parle de «mise en valeur et d'exploitation de richesses», s'indigne l'un des dirigeants du Cran, Patrick Lozès. Après les combats menés contre la loi du 23 février sur le rôle positif de la colonisation, c'est intolérable.» Mouloud Aounit, du Mrap, envisage un appel au boycott du dictionnaire, s'il n'est pas retiré. «Le Petit Larousse emploie une formule beaucoup plus neutre», précise Mouloud Aounit.

Le Petit Robert attaqué pour sa définition de la colonisation Publié le 06 septembre 2006 LE FIGARO Le Robert utilise depuis des années la même définition de la colonisation, sans soulever de polémique. Patrick Lozès reconnaît qu'il cherchait un symbole fort pour installer dans le débat public les revendi cations du Cran, créé en novembre 2005 pour défendre des intérêts de la communauté noire. Les Éditions Le Robert rétorquaient que «le Cran met en exergue l'expression : mettre en valeur sans noter qu'elle est immédiatement liée aux termes exploiter et exploitation ». Et d'ajouter sèchement : «Les définitions des lexicographes et linguistes professionnels d'une maison d'édition indépendante ne sauraient en aucun cas être dictées par de quelconques groupes de pression.»

Après que La syntaxe conditionnelle conduit à utiliser l'indicatif avec la locution conjonctive «après que». Pourtant, l'usage est, de plus en plus, d'utiliser le subjonctif. Cette question a, évidemment, été abordée dans le forum f.l.l.f. ; j'y reviens plus en détails sur cette question dans les compléments. Philippe Deschamp ( ). - Eh oui, comme «lorsque», «après que» se construit avec l'indicatif ou le conditionnel, pas le subjonctif : Je monterai dans ma chambre après qu'il sera parti. L'explication selon laquelle la subordonnée exprime un passé certain par rapport à l'action principale me parait correcte. Je ne vois aucune raison de compliquer cela avec un subjonctif, qui est censé introduire une incertitude, comme c'est le cas avec «avant que», par exemple. Rodrigo Reyes ( ).- Oui, bien sûr, tu ne vois aucune raison. Moi, de mon côté, je peux te sortir une liste assez conséquente de phénomènes de la langue pour lesquels « je ne vois aucune raison ». Mais ce n'est pas de cela qu'on parle : on parle de la langue et de son utilisation.

Après que Peut-être que tu vis dans une grotte, ou dans un sous-sol de [ton institut], sans télé, sans voir personne de la journée, je ne sais pas. Mais dehors, dans le monde où je vis, qui se trouve en France, avec des gens qui croient parler français, qui sont persuadés de parler français, on dit malgré que + subjonctif. Bien sûr il y a des gens qui se ramènent, dissertent longuement sur la non-grammaticalité de telle ou telle tournure du français, que tout se perd ma brave dame, qu'on parloit plus comme dans le bon temps, etc. Toi, par exemple. Mais ces gens-là ne parlent pas du français, ils parlent d'une langue qu'ils s'imaginent, et qui n'est pas la langue de « tout le monde », car c'est la définition même d'une langue : un ensemble codifié de signes qui est partagé par une communauté. Sans doute linguistes et grammairiens n'ont-ils pas fini de (se) disputer sur le sujet. La réponse de Rodrigo Reyes à Philippe Deschamp nous place sur un autre terrain : comment apprécier l'usage et l'évolution de l'usage ? Au reste, même si je m'efforce, dans l'écrit raisonné, de m'en tenir au seul usage de l'indicatif avec « après que »,... inconsciemment, il doit m'arriver bien des fois de commettre cette « erreur » ambiante qui consiste à employer le subjonctif !

Académie française Transformations et « réformes » de l’orthographe Depuis la première édition du Dictionnaire de l’Académie, qui représentait déjà un effort normatif sans précédent, l’orthographe s’est considérablement transformée, tant du fait d’une évolution naturelle que par l’intervention raisonnée de l’Académie, des lexicographes et des grammairiens. La réflexion sur l’orthographe doit tenir compte de données multiples et souvent contradictoires, comme le poids de l’usage établi, les contraintes de l’étymologie et celles de la prononciation, les pratiques de l’institution scolaire, celles du monde des éditeurs et des imprimeurs, etc. L’Académie s’est employée, tout au long de son histoire, à maintenir un équilibre entre ces différentes exigences, l’expérience prouvant que les projets abstraits des réformateurs ne sauraient à eux seuls faire plier l’usage.

Académie française Transformations et « réformes » de l’orthographe En 1990, le Conseil supérieur de la langue française fit paraître au Journal officiel un document intitulé Les rectifications de l’orthographe. Les principales modifications préconisées étaient : — la soudure d’un certain nombre de noms composés (portemonnaie, pingpong...); — l’harmonisation du pluriel des noms composés avec celui des noms simples (un perce-neige, des perce-neiges, un garde-malade, des garde-malades...) ; — la possibilité de supprimer certains accents circonflexes sur le i et le u (voute, traitre, paraitre, huitre...) ; — l’accent grave sur le e quand il est précédé d’une autre lettre et suivi d’une syllabe qui comporte un e muet (évènement, cèleri, sècheresse, règlementaire — comme règlement —, règlementation...) — l’application des règles usuelles d’orthographe et d’accord aux mots d’origine étrangère (des imprésarios, un diésel, les médias...). — la rectification de quelques anomalies graphiques (charriot, imbécilité, nénufar, relai...).

Académie française Transformations et « réformes » de l’orthographe Malgré la modération et le bon sens de ces propositions, la presse s’empara du sujet et entretint une querelle passablement artificielle. L’Académie approuva à l’unanimité le document, mais resta fidèle à sa ligne de conduite traditionnelle en demandant que « lesdites recommandations ne soient pas mises en application par voie impérative et notamment par circulaire ministérielle ». Tout en souhaitant « que ces simplifications et unifications soient soumises à l’épreuve du temps », la Compagnie en a adopté un certain nombre dans son Dictionnaire, mentionnant les autres à la fin de l’ouvrage.

Académie française La féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres: une controverse récente En 1984, le Premier ministre crée une « commission de terminologie relative au vocabulaire concernant les activités des femmes ». Le décret indique notamment que « la féminisation des noms de professions et de titres vise à combler certaines lacunes de l’usage de la langue française dans ce domaine et à apporter une légitimation des fonctions sociales et des professions exercées par les femmes ». L’Académie française, qui n’avait pas été consultée, fait part de ses réserves dans une déclaration préparée par Georges Dumézil et Claude Lévi-Strauss. Elle dénonce en particulier le contresens linguistique sur lequel repose l’entreprise : il convient de rappeler que le masculin est en français le genre non marqué et peut de ce fait désigner indifféremment les hommes et les femmes ; en revanche, le féminin est appelé plus pertinemment le genre marqué, et « la marque est privative. Elle affecte le terme marqué d’une limitation dont l’autre seul est exempt. À la différence du genre non marqué, le genre marqué, appliqué aux êtres animés, institue entre les deux sexes une ségrégation. » Aussi la féminisation risque-t-elle d’aboutir à un résultat inverse de celui qu’on escomptait, et d’établir, dans la langue elle-même, une discrimination entre les hommes et les femmes. L’Académie conteste enfin le principe même d’une intervention gouvernementale sur l’usage, jugeant qu’une telle démarche risque « de mettre la confusion et le désordre dans un équilibre subtil né de l’usage, et qu’il paraîtrait mieux avisé de laisser à l’usage le soin de modifier ».

Les compléments de rédaction A dapter l’énonciation à sa cible : on se dit « tu » ou on se dit « vous »? R édiger, résumer, argumenter : les ficelles du métier qu’il faut savoir tirer Un peu de linguistique dans un monde de com’

Le choix des stages et des « amis » Se construire un réseau C hoisir un secteur porteur S e créer et garder des contacts D evenir soi-même un contact…