SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE DU VIH ET LE SIDA EN 2013
Plan Introduction Épidémiologie du VIH/sida Dans le monde En Afrique sub-saharienne Au Mali Conséquences de l’épidémie Déterminants de l’épidémie Facteurs de propagation de l’épidémie Informations générales sur le VIH et le Sida Visions de l’ONUSIDA et celle du MALI 2011–2015
Introduction 1981: premiers cas de SIDA aux Etats Unis; 1983: découverte du VIH1 en France et aux Etats Unis; 1985:découverte du 1er cas de VIH au Mali Épidémie mondiale
Dans le monde en 2013 Nbre de personnes infectées en 2013 Monde : 35,3 millions 2,1 sont des adolescents Nbre de Nvelles Infections en 2013 2,3 millions soit une baisse de 30% par rapport à 2001 260 000 nouvelles infections ont été détectées chez les enfants en 2012 Nbre de décès en 2013 Monde: 1,6 million Monde : 32% Afrique : 70 % Enfants : 210.000 SOURCE: ONUSIDA 2013
OÙ EN SOMMES NOUS AU MALI?
MODÈLE SURVEILLANCE ÉPIDÉMIOLOGIQUE DU VIH/SIDA ET DES IST AU MALI EDS + VIH, Population générale (15ans+ pour VIH) tous les 5 ans Données Routine du S.I.S. (Cas, Décès) ISBS: Enquête intégrée prév. IST/VIH comports chez les groupes à risque: Routiers, Coxeurs, VA, AF et PS. Tous les 3 ans SS: (Surveillance Sentinelle) du VIH et de la Syphilis chez les femmes enceintes tous les 1-2 ans Surveillance des Résistances aux ARV
COMPARAISON DE LA SÉROPRÉVALENCE SELON LE SEXE AU MALI ENTRE 2001, 2006 ET 2012
PREVALENCE PAR REGION EDSM 3, 4 ET 5
TENDANCES ** EDSM V 2012-2013: Gao, Tombouctou et Kidal n’ont pas pu être enquêtées
AU MALI Selon EDS 4 et 5 réalisée en 2006 et 2012 : Une stabilisation de l’épidémie 1,3% chez les femmes en 2012 contre 1,5% en 2006 0,8 % chez les hommes en 2012 contre 1% en 2006
AU MALI L’enquête de surveillance sentinelle révèlait en 2009 une prévalence du VIH à: 2,9% chez les femmes enceintes enceintes de moins de 25 ans; 3,5% chez les femmes enceintes enceintes âgées de 25 ans et plus
AU MALI Selon l’ISBS 2009 la prévalence du VIH est de : 24,2% pour les Professionnelles du sexe (PS) contre 35,3% en 2006, 3,7% pour les vendeuses ambulantes (VA) contre 5,9% en 2006 , 3,5% pour les coxeurs contre 2,2% en 2006 , 2,7% pour les routiers contre 2,5% en 2006, 0,9% pour les aides familiales contre 2,2% en 2006.
LES MSM AU MALI Peu d’études réalisées La séroprévalence était de 17% chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (MSM) (selon une étude réalisée en 2006 à Bamako par Population Council, ARCAD/SIDA)
CONSÉQUENCES DE L’ÉPIDÉMIE Catastrophe démographique. 30 millions de décès, restructuration pyramide des âges. Drame social baisse de l’espérance de vie , augmentation du nombre d’orphelins, Menace économique diminution des forces de travail et des perspectives de développement.
LES DÉTERMINANTS DE L’ÉPIDÉMIE La pauvreté; Les conditions de précarité socio-économique; Les guerres, les crises et la gestion post conflictuels (Les mouvements de population et la migration) Les conditions socioculturelles; L’accès à l’éducation, aux soins et à l’information;
FACTEURS DE PROPAGATION DE L’ÉPIDÉMIE Exode rurale; Relations sexuelles précoces; Rapports sexuels non protégés; Prostitution, précarité économique des femmes; Pratiques socioculturelles (lévirat, sororat, mariages précoces, nomadisme matrimoniale...); MSM, problème émergeant; Population carcérale; Handicapés
DEFINITIONS VIH Séropositif = qui héberge le virus dans son corps sans signe de maladie en rapport à la déficience immunitaire Séronégatif = celui chez qui les anticorps ou les antigènes n’ont pas été détectés Malade du Sida = qui a développé des signes liés à la déficience immunitaire ou baisse de la défense immunitaire. V= Virus I= Immunodéficience H= Humaine . SIDA S= Syndrome I= Immuno D= Déficience A= Acquis
QUELS SONT LES MODES DE TRANSMISSION DU VIH? Mère-enfant: Voie sanguine: Relations Sexuelles: Comme on peut aisément s ’en rendre compte sur le présent écran, la transmission du VIH se fait principalement par voie sexuelle au Mali. 90 % des personnes contaminées l’ont été par voie hétérosexuelle ou homosexuelle. A ce propos, la multiplication des partenaires sexuels couplée avec la non utilisation du préservatif accroît indubitablement le risque de contamination. C’est là un point capital sur lequel doivent insister les programmes de prévention et de lutte contre le SIDA. Bien que faibles par rapport à la transmission sexuelle, les autres modes de transmission, en particulier d’une mère séropositive à son enfant (6 %), ne sont pas à négliger. POLICY Project PNLS Mali
COMMENT SE TRANSMET LE VIH? Transmission sexuelle La transmission hétérosexuelle: entre homme et femme; La transmission homosexuelle : entre personnes du même sexe. Rapports sexuels non protégés (vaginal, oral ou anal Contact direct avec les secrétions du corps (sperme, glandes vaginales et cervicales infectées par le VIH) Transmission sanguine Transfusion avec un sang infecté par le VIH Contact direct avec le sang infecté par le VIH Injection de drogue (toxicomanie intra-veineuse) Transmission de la mère à l’enfant Pendant la grossesse Pendant l’accouchement Pendant l’allaitement
1- TRANSMISSION SEXUELLE 0,15% sens H F 0,09% sens F H Pratique anale réceptive: 0,5% à 3% Pratique bucco- génitale réceptive : 0,03%
2- LA TRANSMISSION PAR VOIE SANGUINE Par transfusion et injection de dérivés sanguins ; Par l'intermédiaire de seringues ou d'aiguilles souillées quand elles sont partagées ; Par tout objet tranchant ou servant à percer la peau (couteau, rasoir, lame, aiguille, ciseaux...) ou les instruments de soins; Par les accidents d’exposition au Sang (AES).
3- TRANSMISSION DE LA MÈRE À L ’ENFANT SI LA MÈRE EST PORTEUSE DU VIRUS TRANSMISSION 25 – 40%
LE VIH NE SE TRANSMET PAS EN EMBRASSANT EN MANGEANT EN FAISANT DU SPORT EN VIVANT AVEC UN SÉROPOSITIF PAR UNE PIQURE DE MOUSTIQUE PAR LES ANIMAUX EN SALUANT AVEC LA MAIN URINE, SELLE, SALIVE, CRACHATS, LARME, SUEUR NE SONT PAS CONTAMINANTS SAUF SI DU SANG EST VISIBLE
Comment savoir que l’on est porteur de virus ? Par une prise de sang Test de dépistage Où faire le test? CSREF, CSCOM Hôpital, CLINIQUE Centre de dépistage volontaire anonyme
Comprendre le résultat du test Test positif = SÉROPOSITIF Est infecté par le VIH Est porteur du virus Peut le transmettre Test négatif = SÉRONÉGATIF N’est pas infecté par le VIH Infection récente (Séroconversion )
EXISTE-IL- UN TRAITEMENT? OUI Il existe plusieurs médicaments différents; Mais ce traitement ne guérit pas du VIH/Sida; Un patient VIH sous traitement ARV dont la charge virale est indétectable « moins de chance de transmettre le virus »
EST –CE-QUE LES PERSONNES INFECTÉES PAR LE VIRUS PEUVENT VIVRE LONGTEMPS? OUI S’ils prennent régulièrement leur traitement
MODES DE PREVENTION
Prévention de la transmission sexuelle - L'abstinence sexuelle, - Fidélité réciproque après le test de la sérologie VIH, - Relation sexuelle avec utilisation correcte du préservatif.
Prévention de la transmission par voie sanguine - Test du sang avant transfusion, -Stérilisation des objets et matériels tranchants ou piquants avant utilisation, -L’usage d’équipement de protection pour prévenir les accidents d’exposition aux produits sanguins.
PREVENTION DES AES EN MILIEU DE SOIN Tout employeur est responsable de la sécurité du personnel vis-à vis du risque biologique Il a obligation d’évaluer les risques afin de prendre les mesures de prévention et de protection nécessaires
PRÉCAUTIONS UNIVERSELLES DE SOINS Lors de tout contact ou risque de contact avec le sang: Se laver les mains immédiatement; Porter des gants; Panser toute plaie par un pansement; Ne jamais plier ou ré capuchonner une aiguille; Jeter immédiatement tous les instruments piquants ou coupants dans la boite sécurité; Se protéger des projections; Décontaminer immédiatement
PRÉCAUTIONS UNIVERSELLES DE SOINS Utilisation de conteneurs adaptés Port de gants doublés si nécessaire Utiliser des systèmes de prélèvements et cathéters protégés
DISPOSITIF DE PRISE EN CHARGE DES AES AU NIVEAU DES STRUCTURES Chaque structure de santé doit mettre en place un dispositif de prise en charge des personnels soignant victimes d’un accident exposition au sang ou à des liquides biologiques potentiellement contaminés.
Ce dispositif de prise en charge des AES repose sur : - La formation initiale et continue du personnel de soins - La disponibilité de matériel et d’équipement de protection - L’existence de systèmes d’élimination des déchets - L’affichage dans les lieux de soins de la conduite à tenir face à un AES - La mise à disposition permanente d’antiseptiques et de kits de traitement prophylactique ARV gratuits - L’accès à des personnels identifiés et formés (médecins, responsables de services) - La présence d’un dispositif de suivi et de déclaration des accidents d’exposition au sang
Prévention de la transmission mère-enfant Conseil/dépistage lors des consultations prénatales; Traitement antirétroviral et suivi de la femme enceinte séropositive pendant la grossesse; Précautions pendant l’accouchement; Traitement et suivi du nouveau né et de la mère.
COMMENT EVITER D’ÊTRE CONTAMINÉ ? En ayant un comportement sexuel à moindre risque et des pratiques par l’approche « ABCD » A = Abstinence – éviter d’avoir les rapports sexuels B = Bon comportement en restant fidèle à un seul partenaire non infecté par le VIH C = Condom – utiliser le condom correctement et constamment D = Dépistage volontaire En respectant les mesures universelles standard de protection pendant les soins à tout malade En utilisant des seringues à usage unique dans le cadre de la toxicomanie intraveineuse Prévention de la transmission mère-enfant du VIH
VISION DE L’ONUSIDA: 2011–2015 Parvenir à ZÉRO DÉCÈS LIÉ AU SIDA EN 2015 Accès universel au traitement antirétroviral pour les PVVIH admissibles au traitement Réduction de moitié des décès imputables à la tuberculose des personnes vivant avec le VIH Prise en compte des personnes vivant avec le VIH et des ménages affectés par le virus dans toutes les stratégies nationales de protection sociale et fourniture d’un accès aux soins essentiels et à l’appui pour ces populations
SUITE Parvenir à ZÉRO NOUVELLE INFECTION EN 2015 : Réduction de moitié de la transmission sexuelle du VIH, y compris parmi les jeunes, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et dans le contexte du commerce du sexe Élimination de la transmission verticale du VIH et réduction de moitié des décès maternels liés au Sida Prévention de toutes les nouvelles infections à VIH
SUITE Parvenir à ZÉRO DISCRIMINATION EN 2015 Réduire de moitié le nombre de pays dotés de lois et de pratiques punitives concernant la transmission du VIH, le commerce du sexe, la consommation de drogues ou l’homosexualité Supprimer les restrictions à l’entrée, au séjour et à la résidence liées au VIH dans la moitié des pays appliquant de telles restrictions Intégrer une prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles en rapport avec le VIH dans la moitié au moins de l’ensemble des ripostes nationales au VIH Ne tolérer aucune violence sexiste
LA RÉPONSE DU MALI AU VIH ET AU SIDA Aujourd’hui, la lutte contre le VIH et le Sida fait partie des priorités des autorités du pays; Approche multisectorielle (public, privé, société civile) La vision du Mali : « une nation engagée, volontaire et acceptant avec courage ses responsabilités devant le fléau du Sida ».
LES DOMAINES D’INTERVENTION Prévention: communication pour le changement de comportement; Prévention de la Transmission Mère-Enfant; Conseil/dépistage volontaire; lutte contre les IST; Sécurité transfusionnelle et en milieu de soins; Prise en charge globale: PEC adulte et pédiatrique, PEC psychosociale Plaidoyer: pour l’engagement de décideurs et autres leaders; Surveillance épidémiologique, Etudes et recherche.
ENSEMBLE NOUS VAINCRONS LA PANDEMIE DU VIH ET LE SIDA JE VOUS REMERCIE