Systèmes d’information pour la Gestion de l’Aide – Un outil pour le renforcement de la gestion financière publique 19 mai 2009 Miami, Floride - USA.

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Transcription de la présentation:

Systèmes d’information pour la Gestion de l’Aide – Un outil pour le renforcement de la gestion financière publique 19 mai 2009 Miami, Floride - USA

Sommaire Contexte Que sont les AIMS et à quoi servent-ils? L’exp é rience du Malawi sur l’utilisation des AIMS D é fis des AIMS Vision pour l’avenir Responsabilisation Accrue – Utilisation des AIMS pour le changement

Contexte Une Augmentation des ressources pour le d é veloppement et un accroissement des niveaux d’aide demandent une am é lioration concomitante de l’efficacit é de l’aide; Pour maximiser l’accroissement des niveaux de l’aide, il est n é cessaire que les pays b é n é ficiaires aient, entre autres, des systèmes d’information transparents et efficaces pour la gestion de l’aide, de sorte à faciliter une meilleure planification et ex é cution du budget; Du côt é des donateurs, il y a un besoin de transparence et de pr é visibilit é de leurs op é rations d’aide; Les Systèmes d’Information de l’Aide (AIMS) sont, par cons é quent, critiques pour changer la manière dont les donateurs fonctionnent, à travers l’alignement de leurs proc é dures/pratiques avec les systèmes des Gouvernements; Les AIMS sont l’un des instruments cl é pour atteindre de meilleurs r é sultats pour le d é veloppement

Que sont les AIMS et à quoi servent-ils? (1/2) Les AIMS sont des programmes informatiques, ordinairement des bases de donn é es, pour l’enregistrement et le traitement de l’information sur les initiatives de d é veloppement et les flux de l’aide qui y ont rapport dans un pays En plus d’enregistrer les activit é s de l’aide, les AIMS sont utiles dans les prises de d é cision, telle que la planification et l’ex é cution du budget Les AIMS ne sont pas des Systèmes de Gestion Financière Publique (PFMS). Les AIMS fournissent plutot une interface entre le PFMS des b é n é ficiaires de l’aide et l’information emmagasin é e dans les systèmes des donateurs; Les AIMS pr é voient la communication harmonieuse de l’information sur l’aide et sur la manière dont les ressources de l’aide ont é t é utilis é es. Donc, ils sont des outils de responsabilisation mutuelle.

Que sont les AIMS et à quoi servent-ils? (2/2) Les AIMS peuvent appuyer la réduction de la pauvreté à travers une distribution efficace de l’aide, comme suit:  Faciliter les prises de décision sur l’allocation des ressources en donnant une idée générale du flux de l’aide;  Aider à identifier les écarts de financement, attirer l’attention du Gouvernement et des donateurs sur les besoins financiers;  Soutenir les stratégies nationales et les MDG en faisant en sorte que les informations reliées aux flux contribuent à des indicateurs spécifiques  Appuyer les PFMS nationaux en faisant l’interface avec le budget national;  Améliorer la prévisibilité de l’aide à travers la programmation pluriannuelle;  Promouvoir la transparence et la responsabilisation en enregistrant et faisant le suivi des projets et des flux financiers.

L’Expérience du Malawi avec les AIMS (1/4) Le Ministère des Finances du Malawi a fait des progrès consid é rables sur la gestion de l’information de l’aide depuis Avant cela, seules les donn é es sur la dette é taient maintenues; Le Ministère des Finances a consult é les utilisateurs et les fournisseurs de donn é es avant de concevoir un nouveau format en Excel qui inclut toutes les informations ayant rapport aux financement par les donateurs (montants engag é s, dates pertinentes, devises et montants de d é caissements, etc.) A l’origine, les informations é taient recuillies pour:  Faire le suivi du programme macro é conomique en vigueur avec le FMI (PRGF)  Fournir une base pour le suivi des projets  Am é liorer le niveau de d é tails du budget

L’Expérience du Malawi avec les AIMS (2/4) Comme la collecte et l’analyse des donn é es é taient am é lior é s, nous en avons fait plus:  Communication de rapports annuels sur l’afflux de l’aide par secteur, le thème de strat é gie de d é veloppement national, les donateurs, les modalit é s, etc.  Calculer les indicateurs de l’efficacit é et de la d é pendance de l’aide: pr é visibilit é, utilisation des systèmes nationaux, utilisation des PBA, % du budget;  Promouvoir les r é visions de l’aide dirig é e par les secteurs comme faisant part du processus de r é vision national

L’Expérience du Malawi avec les AIMS (3/4) A cause de la complexit é de traiter des volumes consid é rables d’informations sur l’aide en utilisant des feuilles de calcul Excel, le Gouvernement du Malawi a d é cid é d’adopter des objectifs d é taill é s En 2008, le Gouvernement a adopt é la Plateforme de Gestion de l’Aide (AMP), qui est un système convivial sur le Web pour faire le suivi des afflux de l’aide. L’AMP a des fonctions pour faire le suivi des flux financiers dans les programmes financ é s par les donateurs, aussi bien que les progrès mat é riels d’ex é cution. Elle a é galement une fonction pour produire des rapports personnalis é s sur la gestion de l’aide, d é pendant des besoins et des demandes de l’utilisateur. Le principal attrait de l’AMP, cependant, est la capacit é de demander des changements au système pour am é liorer son adaptation aux besoins sp é cifiques du Malawi

L’Expérience du Malawi avec les AIMS – Analyse de Données (4/4) Avec les AIMS, le Ministère des Finances produit des rapports semestriels et annuels qui fournissent une vue detaill é e de la distribution et de l’efficacit é de l’aide Dans nos rapports annuels, (sur regardez:  Aide par donateur  Aide par modalit é  Aide par thème de strat é gie de d é veloppement national et secteur fonctionnel  Pr é visibilit é de l’aide  Proportion de l’aide administrative à travers le budget  D é pendance de l’Aide (GDP, budget, d é penses de d é veloppement)  Analyse de l’aide au niveau des secteurs

D éfis Il y a eu des progrès au Malawi en d é pit d’un certain nombre de d é fis Certains donateurs continuent d’être peu enclins ou incapables de fournir des donn é es r é gulièrement: les agences de l’ONU sont particulièrement à blâmer, mais des problèmes intermittents existent avec la plupart des donateurs Le manque de disponibilit é de donn é es opportunes continue d’imposer un plafond sur le niveau de d é tails du budget L’assurance de la qualit é des donn é es reste difficile: les informations sont accept é es sur une base de confiance La publication des donn é es n’a pas encore donn é des r é sultats en terme de changement de comportement des donateurs. Cela est demontr é dans les prochaines diapositives.

Changement des comportements? (1/2) En 2006/07, nous avons publi é un rapport accablant sur la pr é visibilit é de l’aide – seulement quatre donateurs ont d é caiss é +/- 10% des projections soumises On s’attendait à ce que la publication des donn é es aboutisse à une performance amelior é e

Changement des comportements?(2/2) Au lieu de cela, la performance s’est det é rior é e de facon marqu é e, particulièrement lorsque l’appui au budget est exclus. La transparence sans responsabilisation ne marche pas.

Vision pour l’Avenir Nous nous efforcerons d’am é liorer le processus et les r é sultats du suivi de l’aide à travers la collecte et l’analyse amelior é es des donn é es sur l’aide et la responsabilisation accrue Le processus de collecte et d’analyse de l’aide sera simplifi é à travers la mise en oeuvre de la Plateforme de Gestion de l’Aide sur le Web. Ce système permettra une collecte et une analyse plus rapides des donn é es. L’accès public aux donn é es peut être accord é à partir du système – et augmente la transparence. Le format convivial est d é montr é au verso. Les structures de responsabilisation associ é es au suivi de l’aide ont besoin d’être renforc é es.

Responsabilisation Accrue – Utilisation des AIMS pour le changement Comme d é ja d é montr é, l’information seule ne peut pas produire de changement. Nous devons l’utiliser strat é giquement. La publicit é accrue associ é e à la communication de rapports – utilisation des m é dias, distribution aux r é seaux CSO – peut cr é er la pression pour le changement Les processus nationaux de r é vision n é cessitent un renforcement plus pouss é, avec une meilleure analyse de l’aide et des recommandations pour la r é forme pour des donateurs sp é cifiques qui sont probl é matiques Il y a un besoin pour l’augmentation de communication de la performance au niveau du pays au siège social des donateurs pour cr é er une pression descendante en vue d’am é liorer la performance Dans le meilleur des mondes, un r é seau international où de telles informations peuvent être partag é es pour é valuer l’efficacit é de l’aide par pays et par bureau de pays donateur peut être institu é

Merci de votre attention Mai 2009