Karolina Kapołka L’Histoire du Canada Les Premières Nations

Table des matières L’origine des Amérindiens Les grands groupes amérindiens Le cadre de la vie Les conditions économiques Religions et croyances Les habitations Organisation sociale des tribus iroquoises La famille iroquoise La Maison longue L’organisation politique Bibliographie

L’origine des Amérindiens Le continent américain est peuplé depuis ans Selon toute vraisemblance, les Amérindiens sont des descendants de groupes migrateurs venus de l’Asie. Le pont intercontinental de Béring, qui liait les deux continents à l’époque, permettait de peupler successivement l’Amérique au cours de la dernière grande glaciation.

Les nomades se dirigeaient d’abord vers le Sud, pour remonter plus tard vers le nord et le nord-est. La Béringie il y a ans

Le peuplement américain a duré plusieurs siècles : les populations autochtones progressaient à un rythme de 80 km par génération. Les langues indiennes, très diverses, se divisent en trois grandes familles : l’Eskimo-aléoute, le Na-dene et l’Amérinde ce qui prouve, selon certains chercheurs, trois vagues de migration des premiers peuples.

Les grands groupes amérindiens Amérindiens du Pacifique Amérindiens des Plaines Amérindiens de la zone subarctique Inuit de l’Arctique Amérindiens des Grands Lacs et du Saint-Laurent Amérindiens du Golfe de l’Atlantique

Le cadre de la vie L’Amérique offre à ses nouveaux habitants plusieurs écosystèmes très variés – ainsi les peuples autochtones, en s’adaptant aux divers milieux naturels, forgent des cultures, des modes de vie, des traditions différents.

Les conditions économiques Les peuples amérindiens vivaient dans une symbiose étroite avec leur environnement. C’était le climat et des ressources naturelles qui organisaient et ordonnaient leur vie, d’où une connaissance importante de la faune et de la flore. Les peuples sédentaires et semi-sédentaires cultivaient les céréales, et aussi le maïs, la courge et les haricots, appelés « les trois soeurs ».. leurs méthodes étaient fort primitives et peu efficaces. Les peuples nomades et semi-nomades vivaient de la chasse (gibier, caribou, cerf, bison...) Et de la pêche.

Le bisons est un animal-symbole de l’Amérique du Nord et une idole de plusieurs cultures amérindiennes. La chasse aux bisons avait une importante dimension culturelle et religieuse. George Caitlin Hommes de la plaine à la chasse au bison

Religions et croyances La diversité des cultures amérindiennes se reflète dans la complexité des croyances. Cependant certains points communs s’esquissent : Le Grand Esprit - dieu créateur omniprésent, accompagné de « petits dieux » - esprits du vent, du feu, de la forêt, de la chasse etc. Animisme – la nature (eau, vent, pierre, animaux...) est régie par des âmes ressemblant à l’âme de l’homme. Le chamanisme et le totem

La spiritualité autochtone dans une relation du Jésuite... «... je dirait que c’est une grande erreur de croire que les Sauvages n’ont connaissance d’aucune divinité. (...) Je confesse que les Sauvages n’ont pas de prières publiques et communes, ni aucun culte qu’ils rendent habituellement à celui qu’ils tiennent pour Dieu, et que leur connaissance n’est que ténèbres; mais on ne peut pas nier qu’ils reconnaissent quelque nature supérieure à la nature de l’homme. (...) Chacun fait comme il l’entend; je ne sais pas leur secrets mais ils connaissent quelque divinité. » Paul Le Jeune dans : Relations des Jésuites, t. 1, (d’après L’expérience canadienne des origines à nos jours)

Les habitations Les Amérindiens construisent leur maisons en fonction des matériaux disponibles et selon leur mode de vie : Les nomades et semi-nomades (Cris, Ojibwés, Algonquins, Micmacs) érigent des tentes en écorce (wigwams) ou en cuir (tipis), faciles à démonter et transporter.

Les Inuit de l’Arctique bâtissent des iglous de neige en période hivernale et des tipis en été Les peuples sédentaires (Hurons, Iroquois) construisent des maisons solides en bois, en plus regroupées en villages et protégées par des palissades

Organisation sociale des tribus iroquoises Les iroquois étaient semi-sédentaires. Ils construisaient des villages entourés de palissades qu’ils déménageaient lorsque leurs terres n’étaient plus fertiles (entre ans). L’économie de ces tribus se basait sur l’agriculture, cependant les iroquois complétaient leurs récoltes par la chasse et la pêche. La structure sociale était très claire : PEUPLE = 12 à 20 TRIBUS, TRIBU = 4 à 10 VILLAGES, VILLAGE = 2 à 5 CLANS, Clan = 1-5 MAISONNEES. MAISONNEE = 2 à 6 FAMILLES.

Membres d’une nation Iroquoise en 1914

Les sociétés iroquoises étaient : Matriarcales : les femmes y occupaient une position dominante car la terre leur appartenait, elles surveillaient la récolte pendant que les hommes étaient à la chasse, Matrilinéaires : c’était la mère qui déterminait le lignage, l’instruction aux enfants était donnée par l’oncle maternel (avunculat), Matrilocales : l’homme venait habiter chez sa femme – dans la maisonnée fondée autrefois par son ancêtre.

La Maison longue Habitation typique des iroquois Fondée et régie par la femme la plus vieille de la famille Lorsque une de ses filles voulait se marier, on allongeait la maison Chaque famille « nucléaire » (les époux et leur enfants) avait droit à son propre feu devant le lit Les biens (outils, vêtements, nourriture) sont mis en commun

La maison longue à l’intérieur (reconstruction)

L’organisation politique Pour défendre leur territoire, les iroquois s’organisent en un regroupement politique et militaire : la confédération des cinq nations. La confédération comprend cinq nations iroquoises : Agniers, Onneyouts, Onontagues, Goyogouins et Tsonnontouans. La coalition leur permet de devenir des partenaires commerciaux des britanniques et de devenir la première force militaire autochtone dans l’Amérique du nord.

Bibliographie J. P. Couturier L’expérience canadienne des origines à nos jours, Moncton, Éditions d’Acadie 1994, J. Létourneau Le Québec, Les Québécois, Québec, Fides 2004 J. Grabowski Historia Kanady, Warszawa, Proszynski i Sp Kanada – fakty, informacje, Warszawa, Ambasada Kanady