LA SFCP Société Française de Cancérologie Privée

 En 1969, division de la radiologie en option diagnostic et thérapie  Les premiers « jeunes » radiothérapeutes sortent en 1972  Beaucoup commencent à s’installer dans des cliniques privées

 Les sociétés savantes issues du secteur public ou des CAC ne les représentent pas suffisamment (alors que le secteur libéral traite 50% des cancers)  En 1981, les conditions sont donc réunies pour la création de la SFCP à l’initiative de 2 radiothérapeutes et 2 chirurgiens

 Moyens:  Regrouper transversalement les spécialistes traitant le cancer dans des structures libérales  Chirurgiens  Oncologues radiothérapeutes  Oncologues médicaux  Onco-hématologues  Spécialistes d’organe (gastro, pneumo, uro…)

 Buts:  Faire circuler l’information cancérologique entre ses membres  Avec comme finalité l’application optimale des traitements à la pratique quotidienne  Créer des rapports amicaux et confraternels entre ses membres et les autres communautés  Société scientifique  Aucune obédience syndicale

 En réalité, au fil du temps, il y a eu un rapprochement, souvent amical avec les structures publiques et CLCC  Médecins parfois bi-appartenants  Collaboration constante pour les congrès et réunions régionales  Entrée au Bureau de représentants du Public

 La SFCP en chiffres:  1 Bureau de 10 personnes dont 1 Président et 1 Secrétaire Général  500 membres dont 250 fidèles cotisants  plusieurs délégués régionaux  1 site internet: SFCP-Cancer.com  2 bulletins papier par an  2-3 réunions régionales par an  1 congrès national tous les 18 mois

 Les « Equinoxes » en septembre et mars  Remplacés depuis 2012 par les « MACA » (Meilleur article de cancérologie de l’année)

 Point commun de ces réunions (congrès et régionales)  Ouvrir au maximum la discussion et l’échange  Donner la parole à tous et en particulier à ceux qui travaillent « dans le Privé » et qui ont moins l’occasion de faire part de leur expérience

 Le site internet  Le bulletin

 Problématique de la SFCP  Vieillissement des Membres qui se sont impliqués depuis 1981  Difficultés à intéresser les plus jeunes  La règlementation a fini par couper les vivres de l’industrie pharmaceutique  Disparition des subventions qui permettaient d’organiser le Congrès National  Les réunions régionales sont également difficiles à organiser  Concurrence de l’industrie elle-même qui organise ses propres réunions

 L’avenir de la SFCP… Restons optimistes (1)  Malgré tous les efforts d’étatisation de nos tutelles, la moitié des traitements du cancer est toujours faite dans les centres « Privés »  Il y a une réelle demande de la population  De nombreux internes en radiothérapie oncologique sont en formation. Ils n’ont d’ailleurs pas tous de possibilité de post- internat…

 L’avenir de la SFCP… Restons optimistes (2)  La majorité trouvera un débouché dans les centres libéraux (comme cela s’est produit dans les années 80)  De même pour les chirurgiens et DESC  Il sera vital pour eux, comme nous en 80, de se retrouver au sein d’une structure spécifique à leur mode d’exercice  Pour être reconnus  Pour faire perdurer ce secteur libéral dans lequel ils travaillent

 L’avenir de la SFCP… Restons optimistes (3)  Voilà donc les raisons de continuer à faire vivre cette société qui a sa place dans le paysage cancérologique en France  Intégrer plus de jeunes dans la Société et le Bureau. Ils sont les bienvenus  MAIS  Ils sont très sollicités par d’autres structures  Situation différente de 1981 ! (pas tant que çà après tout…)  Difficultés à couper le cordon ombilical  Très pris par le travail…  Ils ont leur place et …NOUS LES ATTENDONS