Étude des CHAMPIGNONS (Syn. MYCETES, FUNGI) MYCOLOGIE Étude des CHAMPIGNONS (Syn. MYCETES, FUNGI) YLF Photo Nexstar
Définitions Règne à part, celui des FUNGI Microorganismes Munis d'une PAROI comme les bactéries et les végétaux Noyau de type EUCARYOTE à la différence des bactéries (procaryotes) Sans pigment assimilateur CHLOROPHYLLIEN à la différence des végétaux YLF
Organisation générale Constitués Soit réseau de filaments (MYCELIUM) Soit sous forme dissociée faite d'éléments unicellulaires bourgeonnants (LEVURES) Reproduction par formation de SPORES Très utiles pour identifier les champignons YLF
Illustration levures, filaments, spores LEVURES bourgeonnantes Photo CHU Rennes FILAMENTS mycéliens (hyphes) Photo M. Gari-Toussaint SPORES et filaments Illustration levures, filaments, spores YLF
La Cellule Fongique d'Eucaryote Polyosidique dont b glucanes Colorable par PAS et Grocott Cible des Echinocandines Avec Ergostérol, Cible d'antifongiques AmphoB, Triazolés YLF
Culture Le milieu usuel est celui de SABOURAUD Colonies de Ch.filamenteux Colonies de levures YLF
C. (Torulopsis) glabrata CANDIDA et CANDIDOSES Candida albicans C. tropicalis C. parapsilosis C. krusei … C. (Torulopsis) glabrata YLF
Morphologie En culture Dans les lésions Milieu de Sabouraud: levures Repiquage sur milieu R.A.T. ou P.C.B.: C. albicans: levures + pseudomycélium + chlamydospores Autres espèces: levures + pseudomycélium sauf C.g Dans les lésions Association levures + pseudofilaments C. (Torulopsis) glabrata: levures seulement YLF
Morphologie 2 Colonies de C. albicans Levures de C. albicans sur milieu de Sabouraud Photo V. Lavarde Levures de C. albicans MEB Photo F. Odds YLF
Chlamydospores de C. albicans Morphologie 3 Chlamydospores de C. albicans sur milieu R.A.T. Pseudomycelium de C.sp. Sur milieu R.A.T. Photo Pfizer YLF
Habitat naturel C. albicans hôte NORMAL du tube DIGESTIF Les autres: Tous commensaux ou saprophytes C. albicans hôte NORMAL du tube DIGESTIF Les autres: tube digestif peau, mil. extérieur YLF
Conditions de pathogénicité Facteurs iatrogéniques: Antibiotiques, corticoïdes, cytostatiques, immunodépresseurs, greffes, chirurgie digestive, réa. lourde, psychotropes, pilule… Facteurs d'irritation locale: Humidité, transpiration, obésité, brûlures, dentiers, cathéters… OPPORTUNISME États physiologiques: Ages extrêmes, grossesse États pathologiques: Diabète, cancer, SIDA, Immunodépression* * Déficit lymphocytaire: candidoses digestives +++ Granulopénie: candidoses systémiques +++ YLF
Candidoses cutanées: Plis Photo D. Grigoriu Photo D. Grigoriu Photo M. Miégeville YLF
Candidoses Digestives Photo D. Grigoriu Photo M. Feuilhade C. Lacroix Photo D. Grigoriu YLF
Candidoses Génitales YLF Photo D. Grigoriu Photo M. Deniau
Candidoses systémiques: Dissémination hématogène aux viscères Porte d'entrée Foyer digestif Cathéter colonisé Tableau septicémique atypique Fièvre résistante aux antibactériens Localisations secondaires à rechercher: Reins et urines Peau Œil Candidose hépato-splénique … YLF
Candidoses systémiques: localisations secondaires YLF Photo CHU Angers
Diagnostic des candidoses cutanéo-muqueuses Prélèvements (par le biologiste) Grattage de lésions sèches, écouvillonnage de lésions humides, débris d'ongle, selles etc.. Examen direct Levures + pseudofilaments Appréciation semi-quantitative Culture Colonies en 48h sur Sabouraud Dénombrement U.F.C. Identification Antifongigramme YLF
Faisceau diagnostique des candidoses systémiques Dur..Dur Surveillance mycologique Surveillance de la colonisation digestive et des urines. Hémocultures (positivité tardive et inconstante), biopsies des localisations secondaires accessibles (examen ana-path. ET mycologique) Surveillance sérologique (décevante) Cinétique des anticorps (ascension ou chute brutale) Recherche d'antigènes solubles Traitement présomptif Chez le malade à risque si fièvre résistante aux antibactériens plus de 48 – 72 H Pour demain: PCR ? YLF
Traitement des candidoses Antifongiques topiques ou systémiques selon la forme clinique Cf."Antifongiques" Dans les candidoses systémiques le traitement doit être le plus précoce possible YLF
Cryptococcus et CRYPTOCOCCOSE Cryptococcus neoformans (3 variétés: neoformans, gattii, grubii) Les autres espèces non pathogénes YLF
Morphologie En culture Dans les lésions Milieu de Sabouraud: colonies muqueuses beiges, levures rondes. Milieu R.A.T. ou P.C.B.: levures seulement Dans les lésions Levures ENCAPSULEES YLF
Morphologie 2 Colonies de C. neoformans Levure de C. neoformans: sur milieu de Sabouraud Levure de C. neoformans: Capsule (encre de Chine) YLF
Habitat naturel Eucalyptus Déjections de Saprophytes dans le milieu extérieur Eucalyptus Déjections de Variété neoformans Variété gattii YLF
Conditions de pathogénicité OPPORTUNISME Inhalation de poussières contaminées Primo-infection pulmonaire infraclinique Immunodépression: Hémopathies Corticoïdes SIDA +++ Dissémination hématogène Localisation Neuroméningée +++ YLF
Aspects cliniques de la cryptococcose Les manifestations pulmonaires primitives passent inaperçues La méningite est l'expression la plus fréquente Tableau subaigu ou chronique dégradé trompeur PL = clé du diagnostic Liquide clair, 20 à 1OO éléments (lymphocytes), albuminorachie , glycorachie , levures encapsulées Autres localisations plus inhabituelles (sauf dans le cadre du SIDA où la mycose est souvent généralisée): Peau, encéphale, poumon, os, prostate, septicémie… YLF
Cryptococcose cutanée YLF
Diagnostic biologique des cryptococcoses Prélèvements LCR, LBA, hémocultures, urines, biopsies Examen direct: Encre de Chine Levures encapsulées Culture Colonies en 48-72h sur Sabouraud (sans actidione) Identification, Antifongigramme Sérologie: antigène capsulaire soluble Test au latex sur sérum ou LCR YLF
Traitement des cryptococcoses Antifongiques systémiques Cf. cours "Antifongiques" YLF
Autres levuroses rares En cas d'immunodépression sévère d'autres genres peuvent être impliqués: Trichosporon et Geotrichum, Saccharomyces, Rhodotorula… Malassezia est un commensal, potentiellement pathogène au niveau de la peau (cf. cours suivant), il est exceptionnellement responsable de septicémie dans le cadre d'hyperalimentation lipidique parentérale YLF