Preparait: Burikhanova Niguina
Plan:
1. Histoire. L'histoire externe d'une langue est celle qui se réfère à la description des conditions sociales, culturelles, politiques et historiques qui ont influencé les phénomènes linguistiques. Par la suite, de nombreux Castillans d'ascendance basque prennent part à la Reconquista, comme le montrent les nombreux toponymes de cette origine dans une grande partie de l'Espagne.Reconquista
2.Caractéristiques L'espagnol est de façon générale resté nettement archaïsant et demeure ainsi relativement proche du latin classique et de l'italien moderne, avec lequel il maintient un certain degré d'intercompréhension. Appartenant à la sous-branche ibéro- romane comme le portugais, l’espagnol permet également une certaine intercompréhension écrite, et dans une moindre mesure orale, avec celui-ci 11. L’espagnol est morphologiquement proche du français, du fait de leur origine latine commune, mais l'intercompréhension reste toutefois très limitée, bien que facilitée à l'écrit par le caractère archaïsant de l'orthographe française.latin classiqueitalien moderneibéro- romaneportugais 11 françaislatine
Morphosyntaxe L'espagnol partage avec les autres langues romanes la plupart des évolutions phonologiques et grammaticales caractéristiques du latin vulgaire, telles que l'abandon de la quantité vocalique, la perte des déclinaisons et la disparition des verbes déponents.langues romaneslatin vulgairequantité vocaliquedéclinaisonsverbes déponents Les principales évolutions qui caractérisent l’espagnol sont : diphtongaison spontanée des E (>ie) et O (>ue) brefs toniques (TEMPU(M)>tiempo ; PORTA(M)>puerta etc.) diphtongaison palatalisation des groupes -LL- et -NN- latins en [ ʎ ] et [ ɲ ] (ANNU(M)>año etc.) palatalisation bêtacisme, c'est-à-dire disparition de l'opposition entre les phonèmes /v/ et /b/ (sauf dans certains contextes d'hypercorrection) 12. bêtacismephonèmeshypercorrection 12 sonorisation des consonnes occlusives sourdes intervocaliques (VITA>vida ; LACU(M)>lago etc.), trait commun aux langues romanes occidentales. sonorisationconsonnes occlusivessourdeslangues romanes occidentales aspiration puis disparition du F- initial latin, conservé sous la forme d'un « h » muet dans la graphie usuelle (FILIUM>hijo ; FACERE>hacer, FABULARE>hablar ; FOLIA>hoja). Ce trait, que l'on retrouve également en gascon, est sans doute une conséquence de l'influence du substrat bascoïde (le système phonologique basque ne connaît pas de F- à l'initiale). Dans certaines régions le H- initial est encore prononcé aspiré. aspirationgasconbascoïde adoption d'un système vocalique simplifié à 5 voyelles (a, e, i, o, u) lui aussi peut-être influencé par le basque.système vocalique dévoisement puis évolution singulière des fricatives de l'espagnol médiéval dans le sens d'une simplification, débouchant sur la mise en place de deux phonèmes particulier : la fricative vélaire sourde [x] et, dans différents dialectes péninsulaires, incluant notamment les parlers prestigieux de Tolède, Madrid etc., l'interdentale [θ] (proche du th anglais). dévoisementfricativesfricative vélaire sourde TolèdeMadridinterdentaleanglais adoption d'une accentuation tonique basée sur l'intensité et non (comme en italien par exemple) sur la quantité. Morphosyntaxe L'espagnol partage avec les autres langues romanes la plupart des évolutions phonologiques et grammaticales caractéristiques du latin vulgaire, telles que l'abandon de la quantité vocalique, la perte des déclinaisons et la disparition des verbes déponents.langues romaneslatin vulgairequantité vocaliquedéclinaisonsverbes déponents Les principales évolutions qui caractérisent l’espagnol sont : diphtongaison spontanée des E (>ie) et O (>ue) brefs toniques (TEMPU(M)>tiempo ; PORTA(M)>puerta etc.) diphtongaison palatalisation des groupes -LL- et -NN- latins en [ ʎ ] et [ ɲ ] (ANNU(M)>año etc.) palatalisation bêtacisme, c'est-à-dire disparition de l'opposition entre les phonèmes /v/ et /b/ (sauf dans certains contextes d'hypercorrection) 12. bêtacismephonèmeshypercorrection 12 sonorisation des consonnes occlusives sourdes intervocaliques (VITA>vida ; LACU(M)>lago etc.), trait commun aux langues romanes occidentales. sonorisationconsonnes occlusivessourdeslangues romanes occidentales aspiration puis disparition du F- initial latin, conservé sous la forme d'un « h » muet dans la graphie usuelle (FILIUM>hijo ; FACERE>hacer, FABULARE>hablar ; FOLIA>hoja). Ce trait, que l'on retrouve également en gascon, est sans doute une conséquence de l'influence du substrat bascoïde (le système phonologique basque ne connaît pas de F- à l'initiale). Dans certaines régions le H- initial est encore prononcé aspiré. aspirationgasconbascoïde adoption d'un système vocalique simplifié à 5 voyelles (a, e, i, o, u) lui aussi peut-être influencé par le basque.système vocalique dévoisement puis évolution singulière des fricatives de l'espagnol médiéval dans le sens d'une simplification, débouchant sur la mise en place de deux phonèmes particulier : la fricative vélaire sourde [x] et, dans différents dialectes péninsulaires, incluant notamment les parlers prestigieux de Tolède, Madrid etc., l'interdentale [θ] (proche du th anglais). dévoisementfricativesfricative vélaire sourde TolèdeMadridinterdentaleanglais adoption d'une accentuation tonique basée sur l'intensité et non (comme en italien par exemple) sur la quantité.
Mots d'origine gitane Le caló (dialecte espagnol du romaní, langue des Roms) a apporté un grand nombre de termes d’argot comme gachó « mec », bato « père », biruji « vent très froid », camelar « aimer », chaval,a « jeune », currelar « bosser », fetén « exellent », parné « fric », sobar « pioncer », pinrel « panard », pureta « vieux, ancien », chorar « chaparder » (cf. fr. chourer), terne « fort, robuste », diñar « donner », mangue « moi », pañí « eau », chingar « emmerder », lacha « honte », pirarse « s'en aller », canguelo « peur », chanchi « super », chanelar « comprendre, piger », chungo,a « merdique », jiñar « caguer », mangar « demander », clisos « yeux », jalar « bouffer ».calóromaní Romsargot
L'espagnol est langue officielle de l'Espagne (coofficielle suivant les régions autonomes) en Europe (45 millions). En Amérique, les pays aux plus grandes populations hispanophones sont le Mexique (107 millions), la Colombie (45 millions), l'Argentine (40 millions), le Pérou (28 millions) et le Venezuela (26 millions). Elle est aussi la langue nationale de la Bolivie, du Chili, du Costa Rica, de Cuba, de la République dominicaine, de l'Équateur, du Guatemala, du Honduras, du Nicaragua, du Panama, du Paraguay, de Porto Rico, du Salvador et de l'Uruguay. L'espagnol est encore parlé par les communautés hispanophones des États-Unis (42,69 millions 30 ), notamment dans les États du sud-ouest (Nouveau-Mexique, Californie, Texas, Arizona, Nevada, Colorado, Floride avec en tout plus de 18 % d'hispanophones). Il y a également un grand nombre locuteurs au Brésil (langue obligatoire à l'école primaire depuis 2005). En Afrique, l'espagnol est parlé en Guinée équatoriale, et dans les régions nord duMaroc comprenant aussi les deux enclaves espagnoles : CeutaetMelillaainsi que dans le sud marocain, anciennement Sahara occidental sans oublier les Îles Canaries se trouvant à 150 km des côtes africaines. En Asie, plus de 3 millions de locuteurs existaient aux Philippines, mais aujourd'hui il y en a moins de Enfin, une variété du castillan appelée selon les auteurs ladino, judesmo, ispanyol ou judéo-espagnol est parlée par la communauté juive séfarade originaire de la Péninsule ibérique en Israël, Turquie, Maroc ou encore Gibraltar.langue officielleEspagneMexiqueColombieArgentinePérouVenezuelaBolivieChiliCosta RicaCubaRépublique dominicaineÉquateurGuatemala HondurasNicaraguaPanamaParaguayPorto RicoSalvadorUruguayÉtats-Unis 30Nouveau-MexiqueCalifornieTexasArizonaNevadaColorado FlorideBrésilGuinée équatorialeMarocCeutaetMelillaainsiSahara occidentalÎles CanariesPhilippinesjudéo-espagnoljuive séfaradeIsraëlTurquieMaroc Gibraltar L'espagnol est langue officielle de l'Espagne (coofficielle suivant les régions autonomes) en Europe (45 millions). En Amérique, les pays aux plus grandes populations hispanophones sont le Mexique (107 millions), la Colombie (45 millions), l'Argentine (40 millions), le Pérou (28 millions) et le Venezuela (26 millions). Elle est aussi la langue nationale de la Bolivie, du Chili, du Costa Rica, de Cuba, de la République dominicaine, de l'Équateur, du Guatemala, du Honduras, du Nicaragua, du Panama, du Paraguay, de Porto Rico, du Salvador et de l'Uruguay. L'espagnol est encore parlé par les communautés hispanophones des États-Unis (42,69 millions 30 ), notamment dans les États du sud-ouest (Nouveau-Mexique, Californie, Texas, Arizona, Nevada, Colorado, Floride avec en tout plus de 18 % d'hispanophones). Il y a également un grand nombre locuteurs au Brésil (langue obligatoire à l'école primaire depuis 2005). En Afrique, l'espagnol est parlé en Guinée équatoriale, et dans les régions nord duMaroc comprenant aussi les deux enclaves espagnoles : CeutaetMelillaainsi que dans le sud marocain, anciennement Sahara occidental sans oublier les Îles Canaries se trouvant à 150 km des côtes africaines. En Asie, plus de 3 millions de locuteurs existaient aux Philippines, mais aujourd'hui il y en a moins de Enfin, une variété du castillan appelée selon les auteurs ladino, judesmo, ispanyol ou judéo-espagnol est parlée par la communauté juive séfarade originaire de la Péninsule ibérique en Israël, Turquie, Maroc ou encore Gibraltar.langue officielleEspagneMexiqueColombieArgentinePérouVenezuelaBolivieChiliCosta RicaCubaRépublique dominicaineÉquateurGuatemala HondurasNicaraguaPanamaParaguayPorto RicoSalvadorUruguayÉtats-Unis 30Nouveau-MexiqueCalifornieTexasArizonaNevadaColorado FlorideBrésilGuinée équatorialeMarocCeutaetMelillaainsiSahara occidentalÎles CanariesPhilippinesjudéo-espagnoljuive séfaradeIsraëlTurquieMaroc Gibraltar
Par ordre alphabétique. 1.Allemagne ( )Allemagne 2.Andorre (30 000)Andorre 3.Argentine ( )Argentine 4.Aruba ( )Aruba 5.Australie ( )Australie 6.Autriche (1 970)Autriche 7.Belgique (60 000)Belgique 8.Belize ( )Belize 9.Bolivie ( )Bolivie 10.Bonaire (5 700)Bonaire 11.Brésil ( )Brésil 12.Canada ( )Canada 13.Chili ( )Chili 14.Chine ( )Chine 15.Colombie ( )Colombie 16.Corée du Sud (90 000)Corée du Sud 17.Costa Rica ( )Costa Rica 18.Cuba ( )Cuba 19.Curaçao ( )Curaçao 20.Équateur ( )Équateur 21.Espagne ( )Espagne 22.États-Unis ( )États-Unis 23.Finlande (17 200)Finlande 24.France ( )France 25.Guatemala ( )Guatemala 26.Guinée équatoriale ( )Guinée équatoriale Par nombre. 1.Mexique ( )Mexique 2.Espagne ( )Espagne 3.Colombie ( )Colombie 4.Argentine ( )Argentine 5.États-Unis ( )États-Unis 6.Pérou ( )Pérou 7.Venezuela ( )Venezuela 8.Chili ( )Chili 9.Cuba ( )Cuba 10.Équateur ( )Équateur 11.République dominicaine ( )République dominicaine 12.Guatemala ( )Guatemala 13.Honduras ( )Honduras 14.Bolivie ( )Bolivie 15.Salvador ( )Salvador 16.Nicaragua ( )Nicaragua 17.Paraguay ( )Paraguay 18.Maroc ( )Maroc 19.Costa Rica ( )Costa Rica 20.Porto Rico ( )Porto Rico 21.Uruguay ( )Uruguay 22.Panama ( )Panama 23.France ( )France 24.Portugal ( )Portugal 25.Brésil ( )Brésil 26.Haïti ( )Haïti 27.Russie ( )Russie 28.Royaume-Uni ( )Royaume-Uni 29.Japon ( )Japon 30.Italie ( )Italie 31.Guinée équatoriale ( )Guinée équatoriale
4.Littérature. Article détaillé : Littérature espagnole.Littérature espagnole Les prix Nobel de littérature en langue espagnole :prix Nobellittérature José Echegaray, Espagne (1904) José Echegaray1904 Jacinto Benavente, Espagne (1922) Jacinto Benavente1922 Gabriela Mistral, Chili (1945) Gabriela Mistral1945 Juan Ramón Jiménez, Espagne (1956) Juan Ramón Jiménez1956 Miguel Angel Asturias, Guatemala (1967) Miguel Angel Asturias1967 Pablo Neruda, Chili (1971) Pablo Neruda1971 Vicente Aleixandre, Espagne (1977) Vicente Aleixandre1977 Gabriel García Márquez, Colombie (1982) Gabriel García Márquez1982 Camilo José Cela, Espagne (1989) Camilo José Cela1989 Octavio Paz, Mexique (1990) Octavio Paz1990 Mario Vargas Llosa, Pérou (2010) Mario Vargas Llosa2010 Article détaillé : Littérature espagnole.Littérature espagnole Les prix Nobel de littérature en langue espagnole :prix Nobellittérature José Echegaray, Espagne (1904) José Echegaray1904 Jacinto Benavente, Espagne (1922) Jacinto Benavente1922 Gabriela Mistral, Chili (1945) Gabriela Mistral1945 Juan Ramón Jiménez, Espagne (1956) Juan Ramón Jiménez1956 Miguel Angel Asturias, Guatemala (1967) Miguel Angel Asturias1967 Pablo Neruda, Chili (1971) Pablo Neruda1971 Vicente Aleixandre, Espagne (1977) Vicente Aleixandre1977 Gabriel García Márquez, Colombie (1982) Gabriel García Márquez1982 Camilo José Cela, Espagne (1989) Camilo José Cela1989 Octavio Paz, Mexique (1990) Octavio Paz1990 Mario Vargas Llosa, Pérou (2010) Mario Vargas Llosa2010
4.Distinction entre « espagnol » et « castillan ». Le terme « espagnol » est recommandé par l'Académie royale espagnole (Real Academia Española, RAE), et l'Association des académies de la langue espagnole en tant que dénomination internationale de la langue 31. Toutefois, cette appellation est peu employée voire rejetée dans de nombreux pays où l'espagnol est langue officielle, et où le terme de castillan est préféré :Académie royale espagnoleAssociation des académies de la langue espagnole 31 en Espagne, le terme « castillan » est très couramment utilisé, de longue date. D'autre part, l'adjectif « espagnol » faisant référence à l'ensemble du territoire et d'autres langues étant traditionnellement parlées dans une part importante du territoire (dont le catalan, le basque et le galicien, qui bénéficient d'un statut officiel depuis la transition démocratique 31,32 ), l'appellation de « castillan » est plus proche de la réalité, s'agissant d'une langue d'Espagne parmi d'autres, provenant de Castille ;Espagnecatalanbasque galicientransition démocratique 3132 en Amérique latine, pour des raisons historiques liées au processus d'indépendance de chaque pays et de son rapport à l'Espagne [réf. nécessaire], la dénomination « espagnol » est plus généralement acceptée du Mexique à la Colombie et la dénomination « castillan » est préférée en la République dominicaine, Cuba, Porto Rico, et certains autres pays de l'Amérique du Sud.Amérique latine [réf. nécessaire]Amérique du Sud Par ailleurs, la dénomination castillan peut désigner plus précisément : L'espagnol envisagé comme langue officielle de l’Espagne 31,33 ; 3133 Le dialecte roman originaire de Cantabrie et employé au royaume de Castille durant le Moyen Âge 31. Voir Castillan ancien ;romanCantabrieroyaume de Castille 31Castillan ancien Le dialecte moderne parlé actuellement dans les régions centrales espagnoles de Castille-et-León, Castille-La Manche et Madrid, en opposition aux autres dialectes de la langue, péninsulaires ou non, comme l'andalou, le canarien ou le murcien.Castille-et-León Castille-La MancheMadridandaloucanarienmurcien