Chapitre 4
Le libéralisme classique se préoccupait surtout de l’efficacité industrielle et l’accumulation de la richesse. Ces buts étaient perçus comme étant plus importants que l’égalité; on voyait les ouvriers comme un facteur de production, ils étaient moins importants que l’élite. Donc, tous les gens ne voyaient pas la Révolution industrielle et le libéralisme comme des développements positifs.
Il y a eu plusieurs mouvements populaires contre les effets du libéralisme classique. Ceux-ci ne sont pas tous devenus des idéologies.
Un mouvement mené par Neil Ludd Des ouvriers dans l’industrie textile se faisaient remplacer par des machines lors de l’industrialisation: ils se sont introduits dans des usines et ont brisé la machinerie Ce mouvement fut nommé le luddisme
Le chartisme était un mouvement ouvrier en G-B qui se concentrait sur la réforme politique et sociale. Nommé après la Charte du peuple en Celle-ci avait six buts: ◦ Le suffrage universel pour les hommes de plus de 21 ans. ◦ Circonscriptions de même grandeur ◦ Tenue d’un vote secret ◦ Faire partie du Parlement sans être propriétaire ◦ Un salaire pour les membres du Parlement ◦ Des élections annuelles
Le chartisme se mettait à l’encontre de la Révolution industrielle et le libéralisme classique par un processus électoral. Leurs actions, comme celles des luddites, ont mené à la violence. Par contre, leurs demandes ont éventuellement été implémentées dans réformes électorales de 1867 et 1884
Le socialisme croit que les ressources devraient être contrôlées par le public pour le bénéfice de tous les citoyens et non par les investisseurs privés pour leur propre bénéfice. On y trouve la coopération et beaucoup d’intervention de la part du gouvernement Les socialistes rejettent l’absence d’égalité et d’humanitarisme dans le libéralisme classique Contrairement au luddisme et au chartisme, certaines formes de socialisme sont devenues des idéologies
Le mot “utopie” signifie un monde parfait qui sert de modèle pour la vie réelle Les utopistes étaient des humanitaristes qui préconisaient mettre fin aux mauvaises conditions de travail dans les pays capitalistes industriels Robert Owen était un utopiste bien-connu; il croyait que la dureté de la vie dans un système capitaliste avait corrompu la nature humaine L’Éducation et de meilleurs conditions de travail pourrait éliminer les pires aspects du capitalisme
Owen a formé une communauté modèle à New Lanark, en Écosse, qui était la plus grande filature en GB C’était un centre d’éducation où on trouvait des conditions de travail et de vie idéales
Ce type de socialisme favorise l’abolition de la propriété privée et la centralisation des moyens de production entre les mains de l’État. C’est une économie dirigée: un système économique fondé sur la propriété publique (par l’État) dans lequel les planificateurs du gouv’t décident quels biens ils produisent, comment les produire, comment les distribuer, et leur prix. On appelle ceci une économie planifiée, surtout trouvée dans les pays communistes.
Celui-ci est une réaction au libéralisme classique Les termes “conservateur” et “de droite” sont des synonymes de réactionnaire, et sont utilisés pour qualifier toute idéologie qui appuie le retour à une situation antérieure Comme les luddites ont réagi à l’industrialisation, d’autres ont réagi au libéralisme classique Edmund Burke croyait que le changement devrait considérer le passé et le futur, et pas seulement le présent. Le changement ne devrait pas venir des désirs de la génération présente
Il était réactionnaire, réagissant aux questions politiques de son temps Il croyait que: La société devrait être une hiérarchie dans laquelle les plus capables mènent du haut puisque tous les citoyens n’ont pas les mêmes habiletés. Les gens mal renseignés ne devraient pas avoir leur mot à dire dans le gouv’t Les chefs devraient être humanitaires, et prendre soin des autres La société devrait être stable, et ceci peut seulement se réaliser par la loi, l’ordre, les coutumes et les traditions
Les libéraux classiques ont éventuellement vu la valeur du point de vue de leurs opposants, et ont modifié quelques-unes de leurs croyances et valeurs. Le capitalisme du laissez-faire devait tenir compte des droits des ouvriers, et de développer une conscience sociale Les propriétaires d’usine qui voulaient éviter une demande croissante pour les syndicats ont donné aux travailleurs certains bénéfices sociaux. On appelle ceci le “capitalisme social”. Cette expression fait aussi référence aux programmes gouvernementaux qui offrent un filet de sécurité sociale aux ouvriers.
Comment les droits des ouvriers aujourd’hui se comparent-ils à ceux du 19e, ou même du début du 20e siècles?
Buts: ◦ D’offrir un suffrage égal aux hommes et aux femmes ◦ De conserver les ressources humaines (en assurant les droits des ouvriers, d’empêcher le travail des enfants...) ◦ Implémenter un service de santé national La plupart de ses premiers efforts touchaient les droits des ouvriers. Ceux-ci n’ont pas abordé la pauvreté enfantine, l’éducation, les standards de logement... Lorsque débuta la PGM, le gouv’t avait besoin du soutien des propriétaires d’usines.
Le libéralisme classiqueLe libéralisme moderne Concentre sur les libertés individuelles et économiques La liberté vient de l’égalité d’opportunité
Le libéralisme classiqueL’État providence Le gouv’t ne devrait pas intervenir dans l’économie. Si tout le monde sait que les bonnes années sont suivies de mauvaises années, c’est la responsabilité de tous d’épargner pour les mauvais temps. Le gouv’t devrait équilibrer les hauts et les bas du cycle économique en augmentant/diminuant les taxes, les dépenses gouvernementales, et les taux d’intérêt. Keynes soutenait ceci.
Plus d’argent dans vos poches: Les gouv’ts devraient dépenser lors d’une récession pour réduire sa sévérité. Ils devraient aussi diminuer les taxes. Moins d’argent dans vos poches: Les gouv’ts devraient dépenser moins d’argent pendant les boom économiques pour les amoindrir. Ils devraient aussi augmenter les taxes.
Franklin D. Roosevelt (un cousin éloigné de Theodore Roosevelt) était président des ÉU entre de Il était premier à adopter les théories de Keynes. Il a implémenté un programme de travaux publics massif pour créer des emplois. Ce programme représentait le début d’un mouvement vers l’État providence et l’économie mixte (le capitalisme avec l’intervention du gouv’t)
Dès les années 1950 et 1960, l’État providence était une réalité dans la plupart des gouvernements démocratiques, comme au Canada, et le libéralisme moderne était en place.
La réforme des normes du travail ont été accueillie par les ouvriers, mais ces réformes ont été organisées par le gouvernement et les capitalistes. Les ouvriers n’ont pas contribué à leur développement. Lors du 19e siècle, des ouvriers ont formé des syndicats pour qu’ils puissent négocier collectivement, et faire la grève si nécessaire. Les bénéfices et les droits des ouvriers se sont développés lentement.
En 1948, l’ONU a intégré deux articles relatifs à la main-d'œuvre dans la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Le libéralisme classique a proclamé l’égalité des hommes, mais pas de tous les hommes. Seulement certains étaient “égaux”, et les femmes n’étaient pas incluses. Dans plusieurs cas, certaines races, classes économiques, membres religieux... Pouvaient voter tandis que d’autres étaient exclus. Les femmes n’ont eu le droit de vote que plus tard.