Rencontre nationale 30 et 31 mars 2016
Déroulement de la rencontre 2 1.Contexte du PASM Table ronde sur la primauté de la personne 3.Table ronde sur la pleine citoyenneté et les déterminants sociaux 4.Conférence de Philippe Hurteau (IRIS) sur les enjeux de l’évaluation sur l’autonomie des groupes communautaires
PASM Mise en contexte Rencontre nationale 30 et 31 mars
4 Le RRASMQ a participé aux consultations Bilan du PASM Consultation du CSBE Forum national sur nouveau PASM Consultation sur nouveau PASM 5 ans de gestation | 2 élections | 3 ministres
PASM interministériel Changement de culture : moins de biomédical et plus de psychosocial + des services de proximité dans la communauté Pour des alternatives à la médicamentation (psychothérapie et approches alternatives) Agir sur les déterminants sociaux : pauvreté, inégalités de revenu, logement, éducation, emploi… Respect et promotion des droits + participation démocratique des personnes Rencontre nationale 30 et 31 mars Positions défendues par le RRASMQ
Réforme du réseau abolition des agences régionales, fusion des établissements et création des CISSS (CIUSM) Mesures d’austérité | Impacts sur la vie des personnes Compressions budgétaires dans les services publics Révision des programmes (PAAS, AccèsLogis, mesures d’aide sociale, Pl 70…) Gel des subventions aux organismes communautaires Réseau public épuisé et désabusé Menace de réduction du panier de services publics Rencontre nationale 30 et 31 mars Contexte
La santé mentale : un sujet de plus en plus d’actualité (jeunes, milieux de travail, coûts économique et sociaux…) Selon l’OMS, les gouvernements devraient consacrer 10% de leur budget à la santé mentale (prévention et intervention) et mettre l’emphase sur les déterminants sociaux Au Québec, à peine 8% du budget du MSSS (environ 5% du budget global) Plus de 90% du budget consacré au biomédical (hôpitaux et médicaments) Rencontre nationale 30 et 31 mars
Hégémonie de la vision biomédicale Rôle central du diagnostic «précoce» et de la médicamentation Pathologisation et médicalisation de la détresse psychique et des problèmes sociaux Recherche de marqueurs génétiques et neurologiques Déstigmatisation de la «maladie mentale» versus déstigmatisation des personnes Rencontre nationale 30 et 31 mars
9 Le PASM , malgré son titre « Faire ensemble et autrement », ne constitue pas un véritable plan d’action gouvernemental. Il s’agit presque essentiellement d’un plan d’action ministériel orienté principalement vers les établissements et les intervenant.e.s du réseau de la santé et des services sociaux.
Rencontre nationale 30 et 31 mars THÈME 1 LA PRIMAUTÉ DE LA PERSONNE
Rencontre nationale 30 et 31 mars « Je suis une personne pas une maladie ». La Politique de santé mentale (1989) a fait siens ces propos et mis l’accent sur la primauté de la personne, puisque cela « implique le respect de sa personnalité, de sa façon de vivre, de ses différences et des liens qu’elle entretient avec son environnement » (MSSS 1989, Politique de santé mentale, p. 23)
Plan d’action dans chaque établissement | Mesures de suivi et d’évaluation | Guide ministériel Des services orientés vers le rétablissement Sensibilisation, information et formation (gestionnaires, intervenants, personnes utilisatrices de services et membres de leur entourage sur les droits et le recours exceptionnel aux mesures légales Participation des personnes (et de l’entourage) à la planification, à l’organisation et l’évaluation des services Activités de lutte contre la stigmatisation et la discrimination Rencontre nationale 30 et 31 mars Mise en contexte
Rencontre nationale 30 et 31 mars « L’appropriation du pouvoir comme démarche collective se traduit par la participation de la personne à la vie associative, telle qu’elle s’est développée dans les organismes communautaires en santé mentale. L’usager ou l’usagère sont consultés sur les modalités d’organisation des services de santé mentale, que ce soit en établissement ou en milieu communautaire. La défense des droits des usagères et des usagers constitue d’ailleurs un des fondements de cette démarche collective d’appropriation du pouvoir. » (MSSS, 1998, Plan d’action pour la transformation des services en santé mentale)
Mélanie Bergeron (Intervenante au Rivage du Val St-François) Des pratiques pour favoriser la participation des personnes à leur plan d’intervention Ghislain Goulet (Action- Autonomie) Les conditions de la participation publique des personnes : l’expérience montréalaise Doris Provencher (Directrice générale de l’AGIDD-SMQ) Primauté de la personne : rétablissement, appropriation du pouvoir et cadre de partenariat Rencontre nationale 30 et 31 mars Table ronde
QUESTION 1: QUE VOUDRIEZ-VOUS VOIR CHANGER DANS LES FAÇONS DE FAIRE DES ÉTABLISSEMENTS, EN MATIÈRE DE PRIMAUTÉ DE LA PERSONNE ET DE PARTICIPATION ? QUESTION 2 : COMMENT LES RESSOURCES ALTERNATIVES PEUVENT-ELLES SOUTENIR LA PARTICIPATION DES PERSONNES À LA PLANIFICATION, L’ORGANISATION ET L’ÉVALUATION DES SERVICES EN SANTÉ MENTALE ? Rencontre nationale 30 et 31 mars THÈME 1 – PRIMAUTÉ DE LA PERSONNE - QUESTIONS
Rencontre nationale 30 et 31 mars THÈME 2 PLEINE CITOYENNETÉ ET DÉTERMINANTS SOCIAUX
Rencontre nationale 30 et 31 mars Agir sur les déterminants Cadre stratégique
La citoyenneté implique qu’il existe des liens et mécanismes indissociables entre «droits, responsabilités, rôles, ressources et relations auxquels les personnes peuvent avoir accès à travers les institutions publiques et sociales, de même qu’à travers la vie associative et communautaire informelle». Rencontre nationale 30 et 31 mars Pleine citoyenneté
André Bilodeau (Directeur du Réseau d’habitation Chez Soi) Favoriser l’accès au logement autonome : les mesures du PASM et les partenariats à construire. Brigitte Campeau (Directrice générale de La Cordée) Les conditions et les collaborations nécessaires pour favoriser l’insertion et le soutien en emploi. Émilie Lemire Auclair (Intervenante à PRISE II) Soutien aux études : enjeux et défis pour l’Alternative en santé mentale. Rencontre nationale 30 et 31 mars Table ronde Mesures du PASM et expertises communautaires
QUESTION 1: QUELLES SONT LES ACTIONS QUI DEVRAIENT ÊTRE PRISES POUR QUE LES PERSONNES VIVANT UN PROBLÈME DE SANTÉ MENTALE ACCÈDENT À UNE «PLEINE CITOYENNETÉ»? QUESTION 2: QUELLES SONT LES OPPORTUNITÉS ACTUELLES, DANS VOS COMMUNAUTÉS, POUR AGIR SUR LES DÉTERMINANTS SOCIAUX ? Rencontre nationale 30 et 31 mars THÈME 2 – PLEINE CITOYENNETÉ ET DÉTERMINANTS SOCIAUX
Rencontre nationale 30 et 31 mars THÈME 3 Les enjeux de l’évaluation des services sur l’autonomie des groupes communautaires
MESURE 26 du PASM Le MSSS étendra le mandat du CNESM à l’ensemble du continuum de soins et de services en santé mentale, tant à l’intention des enfants et des jeunes qu’à l’intention des adultes. Rencontre nationale 30 et 31 mars Le PASM et l’évaluation des services
Rencontre nationale 30 et 31 mars Les ressources alternatives et le réseau public « Dans une perspective critique face au projet d’intégration des services en santé mentale, nous avons rappelé que les ressources alternatives ne font pas partie du réseau de services public … L’Alternative doit continuer à prendre position et à se réaffirmer comme entité existante en dehors du réseau public, possédant ses caractéristiques propres et pouvant apporter une contribution spécifique à ce dernier..» (Manifeste du RRASMQ)
Philippe Hurteau, politologue et chercheur à l’IRIS (Institut de recherche et d’information socioéconomique), co-auteur de Les indicateurs en santé (IRIS, mars 2016). Rencontre nationale 30 et 31 mars