ELECTROGENESE CEREBRALE

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Transcription de la présentation:

ELECTROGENESE CEREBRALE FACULTE DE MEDECINE UNIVERSITE D’ANTANANARIVO Cours de DU EEG Clinique du 22/07/2015 ELECTROGENESE CEREBRALE Dr RAZAFIMAHEFA Julien Neurologue Ancien Chef de clinique USFR neurologie HJRB

INTRODUCTION Electrogénèse cérébrale: activité électrique au niveau du cerveau assurée par les neurones surtout les cellules pyramidales mais aussi les interneurones. Les cellules gliales y contribuent aussi car interviennent dans l’équilibre ionique (recapture des ions K+)

INTRODUCTION Activité électrique cérébrale: en rapport aux potentiels post-synaptiques (excitateurs ou inhibiteurs) reçu par les cellules pyramidales Potentiels post-synaptiques (PPS): changement local et transitoire de la différence de potentiel de part et d’autre de la membrane PPSE: dépolarisation membrane = ↗décharge de potentiel d’action par la neurone (entrée de NA+) PPSI: hyperpolarisation membrane= ↘ décharge (entrée de Cl-)

RAPPEL SYNAPSE: 27.109 neurones dans le cortex humain 400.106 connexions synaptiques par mm3 de cortex

RAPPEL Les différentes cellules du cortex cérébral

RAPPEL

Stratification du cortex cérébral homotypique récepteur (sensoriel) Cortex associatif homotypique Cortex effecteur (moteur) Cyto-architectonie Myélo-architectonie Les différents types d’isocortex Stratification du cortex cérébral homotypique

RAPPEL Cellules pyramidales: orientées perpendiculairement à la surface du cortex Toutes les couches sauf I 70-80%, Glutamatergique

RAPPEL Cellules non pyramidales: B: «Double bouquet» (GABA, couches II-III) F: Neurones épineux non pyramidaux (intern Glu, 2-3%, couches III-IV) H: « Basket cells » (GABA, 20%, toutes les couches: III, IV, V, projections horizontales(1mm)) G: Neurogliaform (peptides)

RAPPEL Couches (6) du cortex cérébral: L’activité électrique enregistrée provient principalement des neurones pyramidaux des couches III, V et VI

RAPPEL Couches (6) du cortex cérébral: L’activité électrique enregistrée provient principalement des neurones pyramidaux des couches III, V et VI

THALAMUS : pace-maker du rythme cortical

MODELE DU DIPOLE

MODELE DU DIPOLE

MODELE DU DIPOLE

DIPOLE

SIGNAL EEG: ORIENTATION DU DIPOLE

SIGNAL EEG: limites

Origine de l’activité électrique Les diverses manifestations électriques globales enregistrées sur le scalp proviennent des activités électriques des cellules nerveuses sous-jacentes. Les générateurs principaux sont vraisemblablement les neurones pyramidaux des couches III et V du cortex. Ces cellules, perpendiculaires à la surface corticale, sont, de par leurs activités et celles des synapses, la source de courants extra-cellulaires oscillant en permanence entre leur soma et leurs dendrites, sièges des potentiels post-synaptiques. Ces courants ne sont recueillis en surface que si des milliers de cellules sont actives en même temps. Les variations de potentiels ainsi enregistrées et leur sommation sont aléatoires.

Origine de l’activité éléctrique Cependant l’observation de rythmes s’explique par l’existence de phénomènes de synchronisation de certaines populations de neurones présentant une similitude architectonique et fonctionnelle. Ce synchronisme de fonctionnement est intimement lié à celui des afférences. Les rythmes résulteraient de l’activation de boucles fermées, établies entre neurones du cortex et neurones du thalamus, qui ont la propriété de décharger sur un mode rythmique (pacemaker), ou de l’activation coopérative de populations de neurones corticaux. Lors des fluctuations de la vigilance, la stimulation d'afférences synchronisantes ou désynchronisantes (empruntant généralement la formation réticulée ou en provenance des voies sensitivo-sensorielles) modifie considérablement l'aspect du tracé E.E.G.

Origine de l’activité éléctrique L'activité électrique cérébrale est modifiée par les enveloppes protectrices du cerveau : les méninges avec le LCR (très conducteur), le diploé osseux (très isolant), le scalp (bon conducteur). Leur action conjointe diminue l'amplitude des ondes (plus sélectivement les fréquences de 15 à 30Hz), lisse les contours, et augmente artificiellement leur expression synchronisante. Ainsi l’EEG contient très peu de rythmes rapides, alors qu'ils sont très abondants sur l'électrocorticogramme. En fait, pour apparaître sur le scalp, il faut une décharge simultanée et synchrone d'une population de neurones occupant au moins 6 cm² de superficie.