L’ATTRAIT DE L’OR 10 e année Février à juin 2016 Préparé par A. Berteau
Le géant d’à côté ■Il n’y avait pas que la Grande-Bretagne que préoccupait Laurier. ■Les États-Unis, le puissant voisin, prenaient rapidement de l’expansion et représentaient une menace à ses yeux. ■Ce sentiment a uni les Canadiens. ■Quand Laurier a négocié la frontière de l’Alaska avec les Américains, les Canadiens l’ont soutenu.
Le géant d’à côté (fin) ■L’emplacement exact de cette frontière n’était pas facteur d’inquiétude pour la population. ■Sauf qu’en 1897, qu’est-ce qui est découvert dans cette région? ■De l’or! ■Plus de mineurs se déplacent alors au Yukon.
Accéder aux gisements ■L’accès aux gisements d’or du Yukon ne pouvait se faire que par voie maritime et il fallait s’aventurer en territoire américain. ■C’était un problème pour le Canada. ■Chaque fois qu’une personne, y compris la police canadienne, voulait se rendre, par exemple, au port de Skagway, il fallait demander une autorisation aux États-Unis.
Résoudre le conflit ■Pour résoudre cette dispute concernant la frontière, Laurier a consenti à former un tribunal international composé de trois juges des États-Unis, d’un juge de la Grande- Bretagne et de deux juges du Canada.
Résoudre le conflit (fin) ■La résolution de ce conflit a été une question de politique internationale. ■La Grande-Bretagne, déjà en conflit avec les États-Unis au sujet d’une frontière en Amérique du Sud, n’a pas voulu envenimer les choses. ■Les juges ont voté pour une frontière qui enlevait l’équivalent de la moitié de son territoire côtier à la Colombie-Britannique. Ce jugement a provoqué l’indignation des Canadiens. ■Malgré son implication, passée et présente, auprès de la Grande-Bretagne, le Canada s’est rendu compte que ce n’était pas un soutien fiable.