Doc. a taux de chômage harmonisés Japon3,4Allemagne4,5Autriche5,6 Etats- Unis 5,2 Roy.- Uni 5,6Danemark6,1Pays-Bas6,8France10,8 Zone €10,8Italie11,7Espagne21,8Grèce25,0 Estimation pour novembre 2015 en % de la population active Source : O.C.D.E
Doc. a taux de chômage harmonisés en % de la population active
Doc. a taux de chômage harmonisés en % de la population active
Doc. b trois définitions statistiques du chômage
(w/p) min w/p L LSLS LDLD L : emploi L S : offre de travail L D : demande de travail w : salaire nominal p : niveau général des prix. (w/p)* Salaire minimum et chômage (cf. l’équilibre concurrentiel, doc. f) D’après Arthur C. PIGOU, La théorie du chômage, 1931 chômage L* Si le niveau du salaire minimum réel (w/p) min est supérieur au niveau d’équilibre (w/p)*, l’offre de travail L S est supérieure à la demande de travail L D, ce qui crée du chômage.
L'explication généralement admise est, si nous la comprenons bien, des plus simples. Elle ne fait intervenir aucune répercussion indirecte, semblable à celles que nous examinerons par la suite. Le raisonnement est simplement le suivant: toutes choses égales d'ailleurs, une réduction des salaires nominaux, en diminuant le prix des produits finis, stimule la demande et par suite développe la production et l'emploi […] Si tel est bien le principe du raisonnement (et sinon nous ignorons quel il peut être), l'argumentation est certainement fallacieuse. Car, pour tracer la courbe de la demande dans une industrie particulière, on est obligé d'adopter certaines hypothèses fixes quant à la forme des courbes de l'offre et de la demande dans les autres industries et quant au montant de la demande effective globale. Il n'est donc pas légitime de transférer le raisonnement à l'industrie dans son ensemble à moins d'y transférer aussi l'hypothèse de la fixité de la demande effective globale. Or cette hypothèse réduit l'argumentation à une pétition de principe. Personne en effet ne songerait à nier que, lorsque la demande effective reste constante, une réduction des salaires nominaux s'accompagne d'une augmentation de l'emploi ; mais la question qui se pose est précisément de savoir si les salaires nominaux réduits se trouveront ou non associés à une demande effective globale qui, mesurée en monnaie, sera égale à la demande antérieure ou qui, au moins, n'aura pas subi une réduction pleinement proportionnelle à celle des salaires nominaux (i. e. qui, mesurée en unités de salaire, sera plus ou moins supérieure à la demande initiale). Mais, s'il est interdit à la Théorie Classique d'étendre par analogie à l'industrie dans son ensemble ses conclusions relatives à une industrie particulière, elle est tout à fait incapable d'indiquer l'effet qu'une réduction des salaires nominaux produit sur l'emploi, car elle n'a aucune méthode d'analyse qui lui permette de résoudre le problème. La Theory of Unemployment du professeur Pigou nous semble extraire de la Théorie Classique tout ce qu'on peut en tirer ; l'ouvrage est donc une preuve saisissante de l'inutilité de cette théorie lorsque on l'applique à la recherche des facteurs qui en fait déterminent le volume global de l'emploi John M. KEYNES, Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie, 1936, Livre V, « Salaires nominaux et prix » Doc. c la critique keynésienne de la théorie classique du chômage
Doc. d typologie de la théorie du déséquilibre D’après E. MALINVAUD, Réexamen de la théorie du chômage, 1980 Marché du travail O > DD > O Marché des biens O > DChômage keynésien D > OChômage classiqueInflation contenue
Doc. e le salaire minimum en France et aux Etats-Unis, Thomas PIKETTY, Le capital au XXIème siècle, 2013 Lecture : Converti en pouvoir d'achat de 2013, le salaire minimum horaire est passé de 3,8$ à 7,3$ de 1950 à 2013 aux Etats-Unis, et de 2,1€ à 9,4€ en France.
Doc. f la substitution des facteurs de production substituable au complémentaires Capital Travail substituable au Capital Travail non qualifié substituable au Travail qualifié lorsqu’on prend en compte la qualification du travail
Doc. g Taux de croissance annuels moyens du PIB, de la productivité et de l’emploi en France PIB (Y)5,32,41,90,3 Productivité par tête (Y/N)4,82,21,10,3 Emploi (N)0,50,20,90,0 en %
Doc. h Politiques de stimulation de la demande de travail : Speenhamland Act. Mars-juin 1848 : expérience des Ateliers Nationaux à Paris : Work Progress Administration aux Etats-Unis 1936 : Durée réglementaire du travail hebdomadaire à 40h en France 1938 : le Fair Labor Standars Act instaure un salaire minimum et plafonne la durée réglementaire du travail à 44h au x Etats-Unis 1981 : Durée du travail hebdomadaire à 39h en France 1982 : désindexation des salaires 1984 : Travaux d’Utilité Collective. Depuis 1993 : allègement de cotisations sociales : emplois-jeunes : lois Aubry I et Aubry II fixant à 35h par semaine la durée réglementaire du travail 2003 : Loi Fillon assouplissant les lois Aubry : la loi TEPA défiscalise et exonère de cotisations sociales les heures supplémentaires : Emplois d’avenir et contrats de génération 2013 : Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (C.I.C.E.) 2014 : pacte de responsabilité 2016 : Prime à l’embauche pour les P.M.E.
La distorsion fiscale (cf. l’équilibre concurrentiel, doc. h) Sur le marché du travail, les cotisations sociales induisent un coin socio-fiscal
Doc. h Politiques de stimulation de la demande de travail : Speenhamland Act. Mars-juin 1848 : expérience des Ateliers Nationaux à Paris : Work Progress Administration aux Etats-Unis 1936 : Durée réglementaire du travail hebdomadaire à 40h en France 1938 : le Fair Labor Standars Act instaure un salaire minimum et plafonne la durée réglementaire du travail à 44h au x Etats-Unis 1981 : Durée du travail hebdomadaire à 39h en France 1982 : désindexation des salaires 1984 : Travaux d’Utilité Collective. Depuis 1993 : allègement de cotisations sociales : emplois-jeunes : lois Aubry I et Aubry II fixant à 35h par semaine la durée réglementaire du travail 2003 : Loi Fillon assouplissant les lois Aubry : la loi TEPA défiscalise et exonère de cotisations sociales les heures supplémentaires : Emplois d’avenir et contrats de génération 2013 : Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (C.I.C.E.) 2014 : pacte de responsabilité 2016 : Prime à l’embauche pour les P.M.E.
Typologie du non-emploi (cf. l’équilibre concurrentiel, doc. g) D’après Guy LAROQUE & Bernard SALANIE, "une décomposition du non-emploi en France", Economie et Statistique, Salaire de réserve Salaire espéré Coût du SMIC non-emploi volontaire (57%) autre non emploi (23%) non-emploi classique (20%) emploi
Doc. i demandeurs d’emploi et naissances Michel AGLIETTA, Didier BLANCHET & François HERAN, « Démographie et économie », Rapport du C.A.E.,
w/p L L S avant immigration LDLD L’emploi d’équilibre augmente de L I à L F, le salaire d’équilibre diminue de (w/p) I à (w/p) F. L’immigration déplace L S vers la droite. L’emploi des travailleurs présents avant l’immigration diminue de L I à L’ F. L’emploi immigré correspond à L F -L’ F (w/p) I D’après M. BURDA & C. WYPLOSZ, Macroéconomie, une perspective européenne, 2014 L S après immigration (w/p) F LFLF L’ F LILI L’aire colorée correspond à l’augmentation du profit des employeurs. Doc. j Impact théorique de l’immigration sur le marché du travail en équilibre partiel
Impact des migrations sur le marché du travail : l’expérience naturelle de l’exode de Mariel Avant MarielAprès Mariel Différence après - avant Double différence Blancs Miami5,1 %3,9%-1,2 -1,1 Villes-témoins4,4 %4,3 %-0,1 Noirs Miami8,3%9,6%+1,3 Villes-témoins10,3%12,6%+2,3 David CARD, « The Impact of the Mariel Boatlift on the Miami Labor Market », Industrial and Labor Relations Review,
Doc. k les politiques de l’offre de travail des politiques malthusiennes…… à l’activation des dépenses passives 1974 : interruption de l’immigration de travail 1977 : aide au retour 1979 : programme de préretraites dans la métallurgie 1985 : congé parental (Allocation Parentale d’Education A.P.E.) pour les parents de 3 enfants ou plus qui interrompent leur activité : extension du congé parental rémunéré dès le 2 ème enfant : la Prime Pour l’Emploi (P.P.E.) instaure un crédit d’impôt pour les salariés 2001 : Plan d’Aide au Retour à l’Emploi (P.A.R.E.) 2009 : Revenu de Solidarité Active (R.S.A.) 2016 : la prime d'activité fusionne la P.P.E. et le R.S.A : proposition de loi visant à faire disparaître le chômage de longue durée
L’incidence des cotisations sociales (cf. l’équilibre concurrentiel, doc. i) Sur le marché du travail, les cotisations sociales pèsent surtout du côté de l’offre, sur le salaire des travailleurs
Rendre le travail payant pour réduire le chômage ? (cf. Microéconomie du consommateur, II) B) Proportion des participantes travaillant à temps plein, par mois, à partir de l’assignation aléatoire Charles MICHALOPOULOS & alii, « Rendre le travail payant, Rapport final du Projet d'autosuffisance à l’intention des prestataires de l’aide sociale de longue date », 2002, p.24