L'art mobiliaire de Gravettien et Epigravettien en Roumanie
POIANA CIREŞULUI – PIATRA NEAMŢ
Position géographique de l’Habitat de Poiana Cireşului de Piatra Neamţ.
L’habitat de Poiana Cireşului est situé sur le bord droit de la Vallée de la Bistriţa, à la confluence avec le ruisseau Doamnei, dans la zone de sud-ouest de la ville de Piatra Neamţ dans le département de Neamţ (Roumanie).
L’habitat de Poiana Cireşului
Images en la période des fouilles archéologiques à Poiana Cireşului
Le matériel ostéologique est très riche, à predominance des restes osseux de Rangifer tarandus. L’étude de ce matériel a conduit à l’identification de certains objets d’art mobilier, uniques pour le Paléolithique sur le territoire de la Roumanie. Un foyer avec un orifice et beaucoup matériel lithique L’ocre en le couche Epigravettien de Poiana Cireşului
Historique Les premiéeres fouilles archéologiques ont été entreprises en 1963 par C. Scorpan. On a continué par des sondages, effectuées par Viorel Capitanu, en 1968 et par Maria Bitiri-Ciortescu et par Roxana Dobrescu, en A partir de 1998, sous la coordination de Marin Cârciumaru, l’habitat de Poiana Cireşului entre dans une étape de recherches minutieuses, beaucoup plus amples que celles antérieures, qui ont démontré le potentiel exceptionnel de cet habitat dans la définition des aspects culturels du Paléolithique supérieur de la Vallée de la Bistriţa, spécialement, et de Roumanie, généralement (M. Cârciumaru et collab., ; 2004; 2005; 2006; 2007; ; M. Cârciumaru, M. Anghelinu, L. Niţă, 2005; ; 2007; M. Mărgărit, 2008; L. Niţă, 2008; L. Steguweit et collab., 2009). En ce qui concerne les artefacts réalisés sur matières dures animales (MDA), l’habitat de Poiana Cireşului – Piatra Neamţ est, sans doute, le plus important de Roumanie, à la fois par leur nombre, que par leur variété.
GRAVETTIEN L’âge entre ± 234 [ER (AMS)] et ± 160 (Beta-Analytic ) B.P.
En 2004 a été découvert un collier d'escargot de douze exemplaires percés, probablement par sciage. C’est uniquement qui a été découvert jusqu'à présent en Roumanie. Les escargots sont très petits ( et fragiles En 2004 a été découvert un collier d'escargot de douze exemplaires percés, probablement par sciage. C’est uniquement qui a été découvert jusqu'à présent en Roumanie. Les escargots sont très petits (5-8 mm) et fragiles.
naticoides Collier fait de coquilles de Lythogliphus naticoides perforées. Couche Gravettien II, Profondeur environ 375 cm.
Exemplaire 1 Tous les trous ne sont pas rond, comme on s'y attendait, mais ils ont plus ou moins une forme géométrique. Arrondi se produit du côté qui est opposé au le centre de gravité, raison de l'usure qui s'est produite a suite d’utilisation de l'escargot par un fil de suspension. Tout aussi intéressant est le résultat de la formation du trou, ce qui suggère une action de sciage. Ces observations ont été possibles en utilisant le microscope digital VHX-600. La côté arrondis
Exemplaire 2 Exemplaire 3 La côté arrondis AVERS REVERS
Exemplaire 4 AVERS REVERS La pent de coupe n'est observe pas que sur la face supérieure ( avers). Il n'existe pas sur revers.
Exemplaire 5 La pente superiore coupe
Exemplaire 6 Exemplaire 7 Escargot 7 a été brûlé pour obtenir la couleur noire La côté arrondis
Exemplaire 8 La côté arrondis Exemplaire 9
Exemplaire 10 Exemplaire 11 Exemplaire 12
EPIGRAVETTIEN L’âge L’âge entre ± 110 [Beta (AMS)] et [ER 9.965(AMS)] B.P.
La série d’objets d’art mobilier découverts dans le site Epigravettien de Poiana Cireşului, s’est enrichie pendant les fouilles archéologiques de L’un des objets est un canine inférieur gauche de loup (Canis lupus). Il a été découverte à une profondeur de 180 cm et a les dimensions suivantes : 5,4 cm – longueur, 1,5 cm – largeur maximale, 1,1 cm – épaisseur maximale. Vers la racine, elle présente une perforation pour une utilisation en suspendant.
Pour faire la perforation pour suspension, racine dentaire a été préparée par un raclage localisé, longitudinal, très bien visible sous la forme de incisions vers la partie médiale. Avec le microscope digital, nous avons observe aussi incisions plus fines. La perforation a été réalisée probable par un raclage profond, particulier seulement depuis la face supérieure (avers). AVERS
REVERS Aucun signe apparent de la transformation sur la surface inférieure (revers)
De toute évidence, la racine de la dent a été amincie pour faciliter le trou.
En 2001 a été découvert, à une profondeur de 187 cm, un dent de cerf perforée. La perforation a été executée peut-être par rotation. Il n’y a pas preuve claire pour cette action et pour l’aménagement préalable de la surface pour être perforé.
Dans le cadre de la campagne de fouilles archéologiques de 2003, on a découvert un fragment de os, à une profondeur de 193 cm Sur sa surface on peut observer une série d’incisions tout petites, qui semblent se multiplier vers la partie fragmentée.
Un fragment de dia- physe d’os long (méta- pode) appartenant à un mammifère de large taille. L’os a subi faibles modifications concernant la structure externe. Il présente maintenant un profil droit, sa section est tellement circulaire et ses marges convergentes. Toutes les deux extré- mités sont fracturées. Sur l’un des bords 17 incisions losangiques profondes triangu- laires sont visible, ayant un profil en V et une disposition longitudinalement par rapport à l’axe de la pièce. La fracturation des extrémités ne nous permet pas de déterminer sa fonctionnalité, mais il n’est pas exclus qu’il s’agisse d’une pointe. La création d’incisions à profil en V a été réalisée par un mouvement répétitif de va-et vient d’un outillage lithique, jusqu’à ce que l’incision soit devenue profonde.
Un autre diaphyse avec incisions sans une préparation préliminaire sur surface gravée. La seule intervention sur morphologie de l’os a été effectuée au nivel proximal, consistant dans l’éloignement, probablement par abrasion, d’une surface de l’os, jusqu’au tissu spongieux. Ainsi, on a voulu créer une surface adéquate d’être insérées dans un manche. Sur l’un des côtés ont été tracées 11 incisions, courtes transversales par rapport à l’axe, mais parallèles entre elles. La pièce présente un profil en V asymétrique, des marges assez évasées, dépendant de la morphologie de la partie active de la pièce lithique avec laquelle on a réalisé la gravure. La fracturation de la partie active ne sont ne nous permet pas de déterminer la fonction de la pièce. é
Une phalange de renne perforée de seulement sur un côté. On l’a identifiée à une profondeur d’approximativement 210 cm. Elle a une longueur de 3,6 cm, un largeur de 1,9 cm et une épaisseur maximale de 1,8 cm. La première impression a été celle d’une amulette en cours de finalisation, mais, une analyse plus profonde nous a porté à la conclusion qu’il s’agit d’un instrument à siffler.
Avec l’aide de microscope digital Keyence VHX-600 nous avons observé que la perforation a été executée sans doute par rotation.
Aussi, le microscope digital Keyence VHX-600 nous a permis formuler de hypothèse regardant existence d’ocre sur surface de siffler. L’ocre de l’habitat Poiana Cireşului
Dans le cadre de la campagne de fouilles archéologiques déployée en 1998, à une profondeur de 180 cm, on a découvert un fragment d’os gravé d’un sabot d’animal.
Les fouilles archéologiques de 2001 ont conduit à la découverte d’un galet en quartzite, ayant les dimensions suivantes: 5 cm – longueur, 3,3 cm – largeur et 1,1 cm – épaisseur maximale. On a identifié cet objet à une profondeur de 190 cm. Sur un de ses bords, il présente cinq incisions profondes et, à peu de distance, une sixième, plus superficielle. A l’intérieur des incisions on conserve encore des traces d ’ocre. AVERS REVERS PROFIL
En campagne de fouilles de 2006 on découvertes 8 fragments de bois gravés, qui n’ont pas pu être raccordés pour reconstituer une pièce. Leur dimensions sont comprises entre 1,8-0,7 cm, avec une morphologie variée, en fonction des marges de fracturation. Quant au décor on observe que la morphologie des incisions n’est pas identique sur les fragments, ce qui nous permet de conclure qu’il s’agit soit de plusieurs pièces, soit d’une seule pièce, mais à décor composite. Le décor consiste en série d’incisions. Certaines des incisions sont superficielles, d’autres sont plus profondes, au microscope étant visible, dans le deuxième cas, le passage succesif de l’outillage lithique, qui a donné des dérapages visibles et a affecté le trajet de la ligne ou l’a doublée.
Dans le niveau Epigravettien de Poiana Cireşului-Piatra Neamţ ont été découvertes quatre coquillages bivalves fossiles de l’espèce Congeria sp. aff. Congeria (Mytilopsis) subcarinata subcarinata. Certainement, ils sont apparus dans la couche de culture étant apportés directement ou par échange par les membres de la communauté épigravettienne d’une distance de plus de 100 km. Leur forme frappe par le fait qu’elle suggère la vulve, élément rencontré fréquemment dans l’art rupestre ouest-européen. Leur signification est profondément liée au symbolisme sexuel. La valeur symbolique des fossiles respectifs est accentuée par le fait qu’ils conservent sur leur surface des traces évidentes d’ochre.
Aussi, en l’Epigravettien de Poiana Cireşului, a été découvert en 2004 premièr point en ivoire.
a été découvert en Epigravettien la seconde point en ivoire. En 2005 a été découvert en Epigravettien la seconde point en ivoire.
AVERS REVERS Le troisième point de l'ivoire est très dégradé. L'existence de l’outillage d'ivoire nous donnent l'espoir de découvrir en prochain des œuvres de l'art en etablissement épigravettienne de Poiana Cireşului.
LA GROTTE CIOAREI DE BOROŞTENI
La position geographique de la grotte Cioarei, village Boroşteni, commune Peştişani, dép. De Gorj
La grotte Cioarei est située dans la proximité du village de Boroşteni, commune Peştişani, département de Gorj, étant creusée dans un éperon calcaire d’âge Barrémien- Aptien qui descend de Piatra Boroşteni, partie composante des Monts Vâlcan. La grotte est située à une altitude absolue de 350 m et relative d’environ 30 m par rapport à l’eau de la Bistricioara, affluent de la Bistriţei. Du point de vue physico géographique, la grotte Cioarei est située au sud des Carpates Méridionales, au contact de la montagne avec les Souscarpates de l’Olténie. L’homme paléolithique, qui a habité dans la grotte Cioarei pendant le Pléistocène supérieur, a bénéficié certainement d’un cadre naturel extrêmement varié en ce qui concerne l’exploitation des ressources, pendulant entre le milieux spécifiquement montagneux et celui offert par la zone Souscarpatique. La position stratégique a été certainement exploitée par l’homme paléolithique. Il n’est pas exclu que, d’ici, les habitants néanderthaliens de la grotte et, plus tard, Homo sapiens aient parti dans leurs expéditions de chasse, après avoir fait attentivement des observations sur le déplacement des troupeaux d’herbivores dans la dépression et le long de la Bistricioara. Comme nous venons de mentionner, la grotte Cioarei est située du côté gauche de la vallée de la Bistricioara, à la base d’une pente abrupte de l’éperon calcaire connu sous le nom de Cioara. L’accès est facile, et l’entrée de la grotte est orientée vers le sud-ouest. Il s’agit d’une grotte relativement petite, ayant une longueur de seulement 27 m et une largeur d’environ 7 m et une surface d’environ 85 m c. SITUATION GEOGRAPHIQUE
Les recherches archéologiques ont démontré une importante habitation moustérienne et une habitation plus faible de la grotte pendant le Paléolithique supérieur (C. S. Nicolăescu-Plopşor, C. N. Mateescu, 1955; M. Cârciumaru, 1977; 1980; M. Cârciumaru et collab., 2000; R. Cârciumaru, M. Ţuţuianu, 1998). Parmi les matériaux lithiques et les restes de faune, dans la grotte Cioarei on a découvert des quantités importantes d’ocre et quelques témoignages de l’art gravettiennes HISTORIQUE
Dans le niveau O gravettien de la grotte Cioarei, daté entre ± 120 B. P. (GrN ) et ± 230 B. P. (GrN ), ont été découvertes ( ) une pendeloque gravée, une incisive et une falage d'ours de cavernes (Ursus spelaeus) perforées, ainsi que des perles de collier et une pierre comportant des incisions circulaires.
La pièce la plus importante est la pendeloque gravée dans un grès marneux fortement silicifié (M. Cârciumaru, M. Otte, R. Dobrescu, 1996); elle mesure 53 mm de longueur, 19 mm de largeur maximale et 7 mm d'épaisseur maximale; le diamètre de la perforation est de 5 mm. Sa forme est plus ou moins triangulaire; le bord droit est moins épais que le bord gauche.
Dans sa partie distale, sur la face supérieure, on observe des traces de raclage/grattage qui évoquent un amincissement du bord (par rapport au bord gauche) destiné à réaliser un décor; les stries de cette surface sont obliques. Cinq incisions envahissent les deux côtés. Le bord gauche comporte 8 incisions profondes et 2 incisions assez faibles. Enfin, le bord transversal présente deux incisions parallèles formant le décor de cette partie.
AVERS REVERS La perforation réalisée au moyen d'un perçoir est plus accentuée sur la face supérieure que sur la face inférieure. La surface perforée ne présente aucune trace visible de travail préliminaire par piquetage. La pendeloque a sûrement été recouverte d'ocre, car les aspérités de la roche et les incisions du décor en conservent des traces.
La deuxième pièce est une incisive supérieur 3 (moyennement usée) d'ours des cavernes (Ursus spelaeus), perforée dans sa partie médiane légèrement en direction de la racine. Le trou de suspension a été réalisé au moyen d'un perçoir actionné des deux côtés
La troisième pièce est une phalange d'ours des cavernes. Elle est perforée au niveau de la diaphyse vers son extrémité distale. La perforation est oblique et le trou de suspension a été obtenu de la même manière que pour l'incisive
Des trois perles découvertes, deux ont été façonnées dans des stalactites et la troisième dans un os fossile. L'une des perles mesure 20 mm de longueur et 9,3 mm d'épaisseur, et le diamètre de la perforation qui varie entre 3,5 et 3,9 mm présente une forme tubulaire et une épaisseur relativement constante sur toute sa longueur Le deuxième perle façonnée dans une stalactite présente un aspect plus grossier
D'après les traces laissées, la perle en os a été perforée dans une seule direction, sa surface ayant été préalablement préparé par grattage, ce qui a permis de réaliser facilement le trou en surface
Enfin, le dernier objet de parure découvert dans la grotte Cioarei a été façonné dans une pierre de couleur noire, de forme allongée (30 mm longueur), d'aspect conique. L'objet présente une série d'incisions sur la surface, certaines d'entre elles ayant été réalisée sur toute la circonférence et d'autres sur une partie seulement
MITOC – MALUL GALBEN
La position géographique d’etablissement Mitoc-Malul Galben
Mitoc-Malul Galben (comm. de Mitoc, dép. de Botoşani) nous a offert un important objet d'art pour le Paléolithique supérieur de Roumanie, à savoir une amulette pendeloque, réalisée dans un éclat moyen de cortex (V. Chirica, 1982; M. Cărciumaru, V. Chirica, 1987). Sa forme est plutôt convexe sur les faces latérales et légèrement concave à la base (dimensions de la pièce 3,4 x 3,4 x 0,8 cm). La perforation a probablement été réalisée au moyen d'un burin ou d'un perçoir, en creusant de part et d'autres.
Chaque côté convexe présente sept incisions; la base concave en comporte neuf. Pour V. Chirica (1982), le décor principal est déterminé par un motif en bande à trois bras sur les deux faces. Le décor de l'avers ressemblerait à la tête stylisée d'une chèvre, l'espace marginal libre alentour étant recouvert d'incisions groupées alternativement par trois lignes plus courtes ou par deux lignes plus longues. Exécutées assez négligemment, ces incisions emblent avoir eu pour unique rôle de remplir l'espace resté libre. Sur le revers, le décor pourrait représenter les cornes d'un bovidé ou suggérer une silhouette masculine fuyante.
A nos yeux, les deux faces de la pendeloque de Mitoc-Malul Galben représenteraient la partie inférieure du corps d'un coureur, plus précisément ses pieds et son tronc (M. Cârciumaru, 1987). Comme le remarque pertinemment V. Chirica, la silhouette humaine rappelle celle des chasseurs de la peinture rupestre tardive du Levant espagnol (M. Cârciumaru, V. Chirica, 1987).
Amulette-pendeloque de Mitoc-Malul Galben provient du complexe attribué au Gavettien inférieur (à 7,10 m de profondeur). Le complexe comportait deux foyers et un atelier de taille. Une datation C-14 sur un foyer retrouvé à 7 m de profondeur donnait l'âge de ± 850 B. P. (Gx 8.503). Par contre, les charbons du foyer découverts dans le même complexe que la pendeloque indiquent un âge plus ancien ± B. P. (Gx 9.418).
Une seconde pendeloque découverte à Mitoc-Malul Galben vient d'être publiée (M. Otte, V. Chirica, C. Beldiman, 1995). Elle a été obtenue à partir d'un fragment diaphysaire d'un os long d'herbivore adulte de grande taille.
C'est une pendeloque droite non décorée, de forme allongée, mesurant 45 mm de long, 19 mm de largeur maximale et 8 mm d'épaisseur maximale. Les deux faces de l'os compact, de couleur brun clair, présentent un lustre brillant. A l'une des extrémités, la perforation est biconique à bords arrondis.
L'examen microscopique a mis en évidence des traces d'usage au niveau de la perforation, sur les deux bords et sur les extrémités. Cette seconde pendeloque est apparue dans le niveau IV (le dernier) d'habitat gravettien qui, selon V. Chirica (1989) relève du Gravettien moyen. Plusieurs datations C-14 situent ce niveau entre ± 850 B. P. (Gx 8.503) et ± 990 B. P. (Gx 8.724).
LA GROTTE GURA CHEII – RÂŞNOV
Position geographique de la grotte Gura Cheii-Râşnov
AVERS REVERS Objets d’ornement gravettiens de la grotte Gura Cheii-Râşnov, datés à B.P.: canine de renard et dente résiduelle de cerf (avers et revers)
0,4 cm 0,2 cm 2,4 cm 2,9 cm Les dimensions de la canine de renard, la manière de placement de l’orifice et la surface affectée pour son réalisation (le carreau jaune) 0,8 cm
0,4 cm 0,3 cm 2,2 cm2,6 cm 1,5 cm Les dimensions de la dente résiduelle de cerf, la manière de placement de l’orifice et la surface affectée pour sa réalisation (le carreau jaune)
LEGENDE: eclatement + raclage; action avec un perçoir; percement Détails des perforations de deux canines de la grotte Gura Cheii-Râşnov (a-b: canine de renard; c-d: canine résiduelle de cerf) (a, c – avers; b, d – revers) a b c d
STRACOVA
La position géographique d’établissement en plein air Stracova
Le Gravettien final de Stracova (comm. de Sendriceni, dép. de Botoşani) nous a offert une pièce allongée de forme ovale en graphite, sur laquelle sont gravées quatre rainures légèrement parallèles qui lui conférent l'aspect d'une coquille d'escargot. Dans le même niveau ont été retrouvés d'infimes morceaux d'ocre rouge (Al. Păunescu, 1968).
ŢIBRINU
La position géographique d’établissement en plein air Ţibrinu
Les découvertes de la Ţibrinu (comm. de Mircea Vodă, dép. de Constanţa) ont un encadrement stratigraphique et chronologique incertain. Le premier objet consiste en un eclat d'os perforée. Sa forme est de trapèze irrégulier, seule sa surface estérieure étant décorée en style géométrique, consistant en trois rangées de lignes petites en zig-zag, disposées en longueur sur l'os. La rangées médiane est séparée des autres par deux groupes de lignes presque parallèles, délimités eux-aussi par deux autres, plus petits, disposés cette fois-ci en largeur. Sous cet ensemble on distingue aussi deux lignes petites quasi-parallèles entre elles.
La deuxième pièce de Ţibrinu consiste en une canine perforée de Ursus spelaeus puissamment fosiliséé. Comme les pièces ont une position stratigraphique incertaine, provenant des sédiments écroulés de la rive gauche de la terrasse du lac Ţibrinu, Al. Păunescu (1999) affirme que, si elles appartiennent au niveau I (inférieur), alors, chronologiquement, elles pourraient être encadrées autour de ± 200 B. P. (GrN ), mais, si elles appartiennent au niveau II (supérieur), elles auraient un âge d'approximativement ± 170 B. P (GrN ).