Edouard REVEILLAUD 27/11/2013 Surveillance de la tuberculose bovine dans la faune sauvage en France : dispositif SYLVATUB.

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Transcription de la présentation:

Edouard REVEILLAUD 27/11/2013 Surveillance de la tuberculose bovine dans la faune sauvage en France : dispositif SYLVATUB

● Présentation générale du dispositif Sylvatub et des résultats nationaux ● Mise en œuvre du dispositif dans les départements de niveau 2 de surveillance Ordre du jour

Historique et contexte de mise en place du dispositif Sylvatub

Source : J. Hars

● Infection faune sauvage uniquement dans secteurs où bovins infectés  Contamination faune sauvage est au départ toujours d’origine bovine ● Dans de nombreux cas, il s’est créé de véritables réservoirs de tuberculose dans la faune sauvage qui met du temps à s’installer car la maladie est chronique ● Maladie longue à s’installer dans la faune sauvage mais très difficile voire impossible à éradiquer une fois installée ● Grande variété des situations et spécificités d’espèces ● Problème du blaireau en GB : Prév= 16,6 % en 2007 Notions à retenir de la revue internationale Source : Rapport Anses, 2011

● France : statut « Officiellement indemne » en 2001 ● Découverte d’animaux sauvages infectés dans plusieurs zones d’infection chez les bovins ‒ Forêt de Brotonne (2001) ‒ Côte d’Or et Corse (2003) ‒ Pyrénées-Atlantiques (2005) ‒ Dordogne et Charente (2010) Historique et contexte Source : DGAl, J. Hars Foyers bovins

Infected wild ungulates between 2001 and 2011 Source : Jean Hars

● Infection faune sauvage uniquement dans secteurs où bovins infectés  Contamination faune sauvage d’origine bovine ● Maladie longue à s’installer dans la faune sauvage mais très difficile à éradiquer une fois installée ● Grande variété des situations et spécificités d’espèces  Surveillance faune sauvage en France ‒ Découverte fortuite de lésions à l’éviscération ‒ Animaux morts ou mourants (réseau SAGIR) ‒ Surveillance programmée ‒ Recherche dans des zones connues d’infection de cheptels bovins ‒ Difficulté d’harmonisation des protocoles Historique et contexte

● Mis en place fin septembre 2011 ● Objectifs ‒ Détection animaux sauvages infectés ‒ Suivi du niveau d’infection ‒ Liens épidémiologiques faune domestique / faune sauvage ‒ Harmoniser la surveillance ● Fonctionnement ‒ Définition de niveaux de surveillance départementaux ou locaux ▫ Présence de foyers bovins ? ▫ Dynamique de l’infection ? ▫ Présence d’animaux sauvages infectés ? ▫ Proximité géographique ? Dispositif Sylvatub Niveaux de surveillance pour la saison

● Objectifs ‒ Détection animaux sauvages infectés ‒ Suivi du niveau d’infection ‒ Liens épidémiologiques faune domestique / faune sauvage ‒ Harmoniser la surveillance ● Fonctionnement Dispositif Sylvatub Niveaux de risque pour la saison Niveaux de surveillance estimés Eléments de l’analyse de risque Niveau 3 Elevé -Prévalence élevée tuberculose bovine -Présence d’animaux sauvages infectés (voire réservoir primaire) Niveau 2 Intermé- diaire -Détection régulière ou augmentation soudaine d’incidence de foyers bovins -Présence d’animaux sauvages infectés -Proximité géographique avec des zones de niveau 3 Niveau 1 Faible- Tous les autres départements

Evolution des niveaux de surveillance

● Fonctionnement ‒ Combinaison de diverses modalités de surveillance selon le niveau de risque estimé Dispositif Sylvatub Modalités de surveillanceNiveau 1Niveau 2Niveau 3 Surveillance évènementielle :  Examen de carcasse  Réseau SAGIR* XXX Surveillance événementielle renforcée :  Renforcement du réseau SAGIR*  Cadavres de blaireaux bord de routes XX Surveillance programmée sur blaireaux XX Surveillance programmée sur blaireaux, cerfs et sangliers X *Animaux morts ou moribonds

Communication Onglet « dispositifs de surveillance » -> Faune sauvage -> Sylvatub « Boite à outils » + Diffusion par l’animateur national d’un bulletin sylvatub trimestriel

Bilan des deux premières années de fonctionnement du dispositif

● Les résultats présentés dans ce diaporama correspondent aux analyses effectuées dans le cadre de la surveillance évènementielle (dep. Niveau 1,2,3) et de la surveillance programmée (dep. niveau 2 et 3) ● Concernant la surveillance programmée sur les sangliers et les cerfs (département de niveau 3), les résultats présentés font référence aux saisons cynégétiques et ● Concernant la surveillance sur les blaireaux, les résultats présentés font référence aux années civiles 2012 et 2013 ● Les résultats présentés relatifs aux blaireaux sont PARTIELS pour l’année 2013 du fait d’analyses encore en cours Préambule

Les cervidés (cerfs et chevreuils) 1 cerf infecté 1 chevreuil infecté 212 cerfs analysés (Côte d’Or + Yonne) 1 chevreuil infecté 3 cerfs infectés 239 cerfs analysés

Les sangliers 1 sanglier infecté 17 sangliers infectés 2 sangliers infectés 6 sangliers infectés 2 Subadultes infectés 302 sangliers analysés 87 sangliers analysés 417 sangliers analysés 200 sangliers analysés 1 sanglier infecté 3 sangliers infectés 2 sangliers infectés 113 sangliers analysés 9 sangliers infectés 261 sangliers analysés 210 sangliers analysés 11 sangliers infecté 311 sangliers analysés ( )

Les blaireaux 1 blaireaux infectés (n=22) 3 blaireaux infectés (n=32) 10 blaireaux infectés 17 blaireaux infectés 1 blaireau infecté 754 blaireaux analysés 549 blaireaux analysés 164 blaireaux analysés 10 blaireaux infectés 20 blaireaux infectés 2 blaireaux infectés 10 blaireaux infectés 4 blaireaux infectés 3 blaireaux infectés (n=62) 238 blaireaux analysés 405 blaireaux analysés 298 blaireaux analysés 28 blaireaux analysés 2 blaireaux infectés (n=44) (résultats intermédiaires) 74 blaireaux analysés 1 blaireau infecté

Blaireaux infectés : présence de « points noirs » d’infection CommuneNb analyséNb culture+ Nb culture + et/ou PCR+ Taux de prévalence culture+ IC95% Taux de prévalence culture+ et /ou PCR+ IC95% EYVIRAT133023% ST FRONT D'ALEMPS %31% TOTAL266123%[7% - 39%]27%[10% - 44%] BIRAS41025% VALEUIL23114%9% TOTAL27217%[0% - 17%]11%[0% - 23%] BOUTEILLE ST SEBASTIEN 71014% LUSIGNAC61017% ST PAUL DE LIZONNE 8030%38% TOTAL212310%[0% - 23%]24%[6% - 42%] NEGRONDE S % VAUNAC31033% TOTAL153020%[0% - 40%]20%[0% - 40%] GRAND BRASSAC %[0% - 29%]19%[0% - 38%]

Blaireaux collectés sur le bord des routes Dordogne – surveillance : En , la prévalence d’infection parmi les blaireaux collectés sur le bord des routes dans la zone infectée nord (n=32) s’élève à 12,5% IC95% = [1,0% – 24%]. Dans la zone infectée nord du département, la prévalence apparente d’infection parmi les blaireaux collectés sur le bord des routes pendant la période allant de à (n=38) s’élève à 21% IC95% = [8,0% – 34%]. ROLE IMPORTANT DE LA COLLECTE DE BLAIREAUX EN BORD DE ROUTE

Lésions sur les cerfs Nodules sur la plèvre pariétale et nœuds lymphatiques mésentériques hypertrophiés du cerf infecté de 2010

Lésions sur les chevreuils (a) (b) Figure 27: L é sions sur le chevreuil infect é de 2011 : pulmonaires (a) ; pulmonaires et pleurales (b) (Photos : LDAR 24) Figure 28: Coupe dans un tubercule pulmonaire avec foyers de ramollissement du chevreuil infect é de 2012

Lésions sur les chevreuils Coupe dans un n œ ud lymphatique trach é o-brochique avec foyers de ramollissement du chevreuil infect é de 2012 (Photos : LDAR 24) tubercules pulmonaires des chevreuils infect é s de 2012 et 2013 (Photos : E. R é veillaud, LDAR 24)

Dordogne – Surveillance : Parmi les sangliers infectés ou possiblement infectés, 79 % ± 13 % présentaient des lésions évocatrices de tuberculose. Les nœuds lymphatiques rétropharyngiens sont les nœuds lymphatiques présentant le plus souvent de lésions (83 % ± 13 % des sangliers infectés ou possiblement infectés) avec des lésions majoritairement de type caséo- calcaire. Certains sangliers présentaient des abcès purulents au niveau des nœuds lymphatiques rétropharyngiens. IMPORTANCE DE L’INSPECTION DES GANGLIONS RETROPHARYNGIENS Lésions sur les sangliers

Lésions sur les blaireaux Dordogne –Surveillance : Parmi les blaireaux infectés ou possiblement infectés, 72 % ± 15 % présentaient des lésions évocatrices de tuberculose. L’appareil respiratoire (poumons, nœuds lymphatiques médiastinaux ou trachéo-bronchiques) est le plus souvent lésé, puisqu’il représente 81 % ± 17 % des sites lésionnels, avec des lésions souvent caséo-calcaires mais parfois évolutives purulentes. Sept blaireaux examinés (n=36) présentaient un tableau lésionnel généralisé avec de nombreux tubercules pulmonaires purulents et des lésions ouvertes sur les nœuds lymphatiques trachéobronchiques, rétropharyngiens et mésentériques.

Lésions sur les sangliers (a) (b) Lésions sur des nœuds lymphatiques rétropharyngiens de sangliers analysés au cours de la campagne : lésion caséo-calcaire (a) et lésions abcédée et caséo-calcaire (b) (Photos : LDAR 24) Lésions caséo-calcaires sur un nœud lymphatique rétropharyngien ; tubercules pulmonaires

● Aucun cas de tuberculose dans la faune sauvage libre détecté hors des zones d’infection bovine + spoligotypes identiques Bovins : réservoir primaire de tuberculose ● Blaireaux :  Présence de « points noirs » d’infection en Côte d’Or et Dordogne  Augmentation soudaine du nombre de blaireaux infectés dans les Pyrénées-Atlantiques + Landes  Découverte de 4 blaireaux infectés dans les Ardennes et 1 dans le Lot-et-Garonne ● 3 sangliers (dont des jeunes) infectés dans la forêt de Brotonne depuis 2011 Persistance d’une source d’infection ● Cerfs et chevreuils infectés en Côte d’Or et en Dordogne Bilan : principaux faits marquants

Mise en place du dispositif Sylvatub dans les départements de niveau 2 Références : NS N du 29 juillet 2013 NS N du 17 juillet 2013

● Fonctionnement ‒ Combinaison de diverses modalités de surveillance selon le niveau de risque estimé Dispositif Sylvatub Modalités de surveillanceNiveau 1Niveau 2Niveau 3 Surveillance évènementielle :  Examen de carcasse  Réseau SAGIR* XXX Surveillance programmée renforcée :  Renforcement du réseau SAGIR*  Cadavres de blaireaux bord de routes XX Surveillance programmée sur blaireaux XX Surveillance programmée sur blaireaux, cerfs et sangliers X *Animaux morts ou moribonds

Dispositif Sylvatub Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveaux de surveillance pour la saison

DDecPP FDC Référents Sylvatub Chasseurs FDC Référents Sylvatub Chasseurs GDS GTV Lieutenants de louveterie, … GDS GTV Lieutenants de louveterie, … Communica- tion Collecte Diagnostic Centralisation et archivage Analyse et traitement des données Laboratoire de proximité Laboratoire agréé tuberculose Laboratoire national de référence Référents Sylvatub Animaux trouvés morts ou mourants Animaux abattus à la chasse ou piégés et faisant partie d’un plan d’échantillonnage Chasseurs, agents de l’ONCFS, lieutenants de louveterie, piégeurs agréés, équipages de vénerie sous terre Anses DGAl Anses DGAl Anses DGAl ONCFS Anses DGAl ONCFS Animaux abattus à la chasse et présentant des lésions Logigramme simplifié du dispositif Sylvatub

P ARTENAIRES DU DISPOSITIF SYLVATUB FNC et ONCFS DGAl Anses Adilva DDecPP FDC (ONCFS) LDA -Organise les réunions de calage -Informe les FDC, référents si résultat positif et intervient sur les foyers -Informe les chasseurs du dispositif -Collecte les cadavres et/ou organes -Informe la FNC et l’animateur des interventions (registre) -Informe les chasseurs des résultats -Copilotage du dispositif -Informe FDC du dispositif -Paie FDC -Pilote du dispositif -Finance le dispositif -Instruit les DDecPP -Copilotage du dispositif -Animation du dispositif -Confirmation des résultats (LNR Maisons Alfort) -Bilan de la surveillance -Copilotage du dispositif -Paie laboratoires + GDS et GTV dans copilotage -Vérifie les prélèvements -Analyses bactériologiques des prélèvements -Informe la DDecPP, FDC, référents des résultats négatifs -Informe l’animateur national et la trésorière de l’Adilva des interventions réalisées et des résultats Conventions financières

Animateur national ● DGAl / DDecPP ● Anses ● ONCFS ● FNC ● Adilva ● GDS France ● SNGTV Animateur national Edouard REVEILLAUD : Missions :  Aide à la mise en place technique et organisationnelle des dispositifs de surveillance  Réponse aux questions techniques sur la mise en place des dispositifs  Destinataire des fiches de commémoratifs, registres SAGIR et fiche d’examen initial de la venaison, fiches nécropsiques et comptes-rendus d’analyse  Restitution des résultats en collaboration avec les partenaires du réseau

● Fonctionnement ‒ Combinaison de diverses modalités de surveillance selon le niveau de risque estimé Dispositif Sylvatub Modalités de surveillanceNiveau 1Niveau 2Niveau 3 Surveillance évènementielle :  Examen de carcasse  Réseau SAGIR* XXX Surveillance événementielle renforcée :  Renforcement du réseau SAGIR*  Cadavres de blaireaux bord de routes XX Surveillance programmée sur blaireaux XX Surveillance programmée sur blaireaux, cerfs et sangliers X *Animaux morts ou moribonds

● Contexte ? ‒ Examen initial de la venaison : obligatoire dans le cadre du Paquet Hygiène lorsque la carcasse est remise au consommateur final ou consommée au cours d’un repas de chasse ou associatif ‒ MAIS examen de carcasse recommandé pour toutes les carcasses, quel que soit leur destination  Objectif général : différentier « l’anormal du normal » sur une venaison ● Qui ? ‒ Chasseurs formés à l’examen initial de la venaison (à défaut, un autre chasseur) ‒ Référents Sylvatub (FDC, ONCFS,…) ● Comment ? ‒ Plaquette technique -> diffusion à tous les chasseurs ‒ Mise en place d’une procédure à suivre en cas de découvertes de lésions évocatrices de tuberculose = ABCES 1 - Examen de carcasse (cerf, sanglier, chevreuil)

Examen de carcasse Chasseur référentCadavre Chasseur « formé » Laboratoire d'analyse Culture = 3 mois 48 h max 24h si >8°C Commémoratifs Fédération départementale des chasseurs Résultat négatif Résultat positif Résultat Missions de chaque acteurs présentées sur les « fiches missions » diffusées par la FNC Support d’information à la reconnaissance de lésions tuberculeuses

● Fonctionnement ‒ Combinaison de diverses modalités de surveillance selon le niveau de risque estimé Dispositif Sylvatub Modalités de surveillanceNiveau 1Niveau 2Niveau 3 Surveillance évènementielle :  Examen de carcasse  Réseau SAGIR* XXX Surveillance événementielle renforcée :  Renforcement du réseau SAGIR*  Cadavres de blaireaux bord de routes XX Surveillance programmée sur blaireaux XX Surveillance programmée sur blaireaux, cerfs et sangliers X *Animaux morts ou moribonds

● Contexte ? -Le fonctionnement normal du réseau SAGIR n’est pas impacté dans les départements de niveau 1 -Départements de niveaux 2 et 3 : mise en place d’un renforcement du réseau SAGIR 2 volets : Renforcement du réseau SAGIR pour le grand gibier (cerfs et sangliers) Renforcement du réseau SAGIR pour les blaireaux Définition : -Effort de récupération plus important des animaux morts ou malades surtout autour des zones d’infection -Recherche systématique de tuberculose au LDA Renforcement du réseau SAGIR

● Qui ? -Agents des SD de l’ONCFS -Techniciens des FDC ● Comment ? -Collecte des animaux (sans recherche active) et acheminement vers le LDA ; pour les blaireaux : adultes uniquement et bon état de conservation -Limite de 5 à 10 cerfs ou sangliers/départements et ≈ 20 blaireaux/dep. (si +, passage en SAGIR normal) Renforcement du réseau SAGIR

-Remplir les fiches SAGIR annotées à la main SYLVATUB -Remplir le registre Sylvatub des animaux SAGIR Ces 2 documents doivent être envoyés tous les mois : Pour l’ONCFS : à la DIR dont dépend le SD et à l’USF Pour les FDC : à la FNC -Au LDA, recherche systématique de tuberculose (culture) + PCR si lésions évocatrices de tub. ● Aspects financiers Frais de collecte et d’analyse entièrement pris en charge par Sylvatub (conventions DGAl/ONCFS/FNC) 100 euros/suspicion prise en charge Renforcement du réseau SAGIR

● Fonctionnement ‒ Combinaison de diverses modalités de surveillance selon le niveau de risque estimé Dispositif Sylvatub Modalités de surveillanceNiveau 1Niveau 2Niveau 3 Surveillance évènementielle :  Examen de carcasse  Réseau SAGIR* XXX Surveillance événementielle renforcée :  Renforcement du réseau SAGIR*  Cadavres de blaireaux bord de routes XX Surveillance programmée sur blaireaux XX Surveillance programmée sur blaireaux, cerfs et sangliers X *Animaux morts ou moribonds

Définition : Prélèvement d’un maximum de 15 blaireaux maximum dans un rayon d’1 ou 2 km autour de chaque foyer Rôle de la DD(CS)PP : ● Définir les zones de piégeage – Cibler le parcellaire des cheptels infectés ● Prise d’un arrêté préfectoral encadrant les prélèvements ● Etablissement d’une convention entre les différents partenaires (condition de prélèvements, de transport, défraiement, rôle de chacun des participants…) ● Fournit le matériel requis aux lieutenants de louveterie (collets, sacs poubelle, gants, fiches d’identification, fiche de défraiement…) ● Alerte la DGAl et l’animateur en cas de résultat positif puis les acteurs de terrain Surveillance programmée des blaireaux autour des foyers bovins

● Rôle des lieutenants de louveterie (1/2) : Identification des terriers principaux dans la zone définie par la DD(CS)PP Piégeage de deux blaireau par terrier Moyens autorisés :  collet à arrêtoir  tir de nuit avec source lumineuse : prévenir la mairie 24 heures avant  tir de jour : pendant la période de chasse Peuvent se faire aider de piégeurs agrées et de chasseurs Surveillance active des blaireaux autour des foyers bovins

● Rôle des lieutenants de louveterie (2/2) : S’engagent à relever les collets tous les matins dans les 2 heures qui suivent le levé du soleil Conditionnement des cadavres dans des sacs poubelles fermés hermétiquement ; le port de gants est vivement recommandé Fiche de commémoratifs renseignée + tenir à jour un registre des prélèvements et des kilomètres parcourus par les piégeurs et LL (pour indemnisation) Acheminement des cadavres entiers au laboratoire départemental de LAVAL dans les plus brefs délais Surveillance active des blaireaux autour des foyers bovins

Rôle de la DD(CS)PP : ● Organise une réunion annuelle d’information et d’organisation du dispositif (+ réunions de secteurs éventuellement)  Identifiation des référents Sylvatub  Complete et diffuse la fiche d’alerte ● Définir les zones de piégeage – Cibler le parcellaire des cheptels infectés ● Prise d’un arrêté préfectoral encadrant les prélèvements de blaireaux ● Etablissement d’une convention entre les différents partenaires (condition de prélèvements, de transport, défraiement, rôle de chacun des participants…) ● Fournit le matériel requis aux lieutenants de louveterie (collets, sacs poubelle, gants, fiches d’identification, fiche de défraiement…) ● Alerte la DGAl et l’animateur en cas de résultat confirmé puis les acteurs de terrain Rôle de la DDecPP (départements de niveau 2)

● Laboratoire Départemental d’Analyses (LDA) Vérifie si la fiche de commémoratifs est correctement renseignée : identité du préleveur, date, espèce, localisation… Si non agréé pour la culture/PCR : effectue les prélèvements sur la carcasse, pour envoi au laboratoire agréé le plus proche Si agréé pour la culture/PCR : effectue des analyses bactériologiques (culture et PCR si lésions) sur toute lésion suspecte + ganglions drainant l’organe lésé et sur un pool de ganglions standards. Renseigne un registre des opérations effectuées et le transmet à l’animateur tous les trois mois Peut être sollicité pour organiser des formations à la réalisation des prélèvements Autopsies, prélèvements et analyses pris en charge par la DGAl  facturation à l’ADILVA ● Laboratoire Agréé « Bactériologie tuberculose » Si R+  transmet le matériel biologique (ADN ou souche) au LNR (Maisons-Alfort) pour confirmation et typage  informe la DD(CS)PP et l’animateur national des cas PCR+/lésions très évocatrices Si R-  transmet la fiche de commémoratifs renseignée à l’animateur du réseau, au référent, à la FDC et à la DD(CS)PP Généralités – Rôle du laboratoire départemental

● Rôle du LDA : Vérifie si la fiche de commémoratifs est correctement renseignée : identité du préleveur, date, espèce, localisation… Si non agréé pour la culture : effectue les prélèvements sur la carcasse, pour envoi au laboratoire agréé le plus proche Si agréé pour la culture : effectue une analyse bactériologique sur toute lésion suspecte et sur un pool de ganglions. Renseigne un registre des opérations effectuées et le transmet régulièrement à l’animateur. Possibilité d’effectuer une PCR si lésion fortement évocatrice de tuberculose ● Indemnisation ? -Autopsies, prélèvements et analyses pris en charge par la DGAl ; facturation à l’ADILVA Généralités – Rôle du laboratoire départemental

AutopsiePrélèvementsAnalyses Cervidés organes collectés toutes lésions évocatrices de tuberculose (et des nœuds lymphatiques drainants les organes lésés Nœuds lymphatiques rétropharyngiens + pulmonaires (médiastinaux et trachéobronchiques) PCR sur pool de lésions Cultures sur pool de lésions et NL drainant les organes lésionnels sangliers Nœuds lymphatiques rétropharyngiens PCR sur pool de lésions Culture sur pool de NL rétropharyngiens (+ sur lésions) Blaireaux Cadavre entier Nœuds lymphatiques rétropharyngiens + pulmonaires (médiastinaux et trachéobronchiques) + hépatiques PCR sur pool de lésions Culture sur pool de NL prélevés (+ sur lésions) Généralités – Rôle du laboratoire départemental

● Rôle de la FDC : Participe aux réunions organisées par la DDecPP Diffuse les fiches techniques à destinations des chasseurs et la plaquette d’information sur l’examen de carcasse Informe les chasseurs examinateurs des résultats des suspicions Organise la collecte des animaux SAGIR (+ blaireaux collectés sur le bords des routes) ● Rôle de l’ONCFS : Participe aux réunions organisées par la DDecPP Organise la collecte des animaux SAGIR (+ blaireaux collectés sur le bords des routes) Rôle de la FDC et du SD de l’ONCFS

CALAGES À FAIRE LORS DE CETTE RÉUNION ● Etablir une liste de numéros d’alerte -référent local -animateur national (Edouard REVEILLAUD Tel: ) -laboratoire départemental -DDecPP ● Formaliser le fonctionnement au niveau local Définir les missions de chaque acteur  Compléter la fiche synthétique sur le flux d’informations entre les acteurs (modèle disponible sur le centre de ressources, rubrique boite à outils, volet examen initial de la venaison, dossier fiches techniques)

Merci pour votre attention