mercredi 1er juin 2016 Méthodes d’évaluation du bon état quantitatif des masses d’eau souterraine Bilan et perspectives d’amélioration A. Blum, J. Nicolas (BRGM / Service EAU) Séminaire "Les méthodes d'évaluation de l'état des eaux dans le contexte DCE" Paris, avril 2011 Session hydrogéologie quantitative
Contexte et objectif > Travaux confiés au BRGM par la DEB Note méthodologique sur le bon état quantitatif Analyse critique des données du rapportage (Rapport BRGM à paraître) > Objectifs / contenu de l’exposé ci-après Pointer les difficultés exprimées par les bassins à l’occasion du rapportage 2010 Avec une vision nationale forcément dégradée mais destinée à donner des éléments de comparaison, des points communs, des divergences > Etat quantitatif eaux souterraines et rapportage : 4 sujets: Connaissance Méthodes Accès aux données Outils Seuls les 2 premiers items sont traités ici (cf. séminaire 22/4 pour le reste) > Plan de la présentation Synthèse du bon état quantitatif des masses d’eau souterraine en France Rappel de la méthode d’évaluation du bon état quantitatif Lacunes / difficultés identifiées (aspects méthodologiques et connaissance des systèmes) Pistes d’amélioration de l’évaluation de l’état quantitatif (d’après examen des réponses des districts) > 2
Le bon état quantitatif des masses d’eau souterraine en France > 3 M ASSES D ’ EAU DE NIVEAU 1
Le bon état quantitatif des masses d’eau souterraine en France > 4 M ASSES D ’ EAU PROFONDES DE NIVEAU 2 À 10 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 Niveau 5 Niveau 6 Niveau 7Niveau 8Niveau 9Niveau 10
> 5 Seuls 3 districts ont utilisé l’inconnu (Adour- Garonne, Guadeloupe, Réunion). D’autres bassin ont rencontré des difficultés sans utiliser cette classification. Préfiguration d’un problème méthodologique Le bon état quantitatif des masses d’eau souterraine en France MASSES D’EAU DONT L’ÉTAT EST INCONNU
Rappel sur la méthode d’évaluation du bon état quantitatif des masses d’eau souterraine > 6 B = Bon M = Médiocre
> 7 Rappel sur la méthode d’évaluation du bon état quantitatif des masses d’eau souterraine Déclassements par tests
Rappel sur la méthode d’évaluation du bon état quantitatif des masses d’eau souterraine – Test prélèvements / ressources > 8
Rappel sur la méthode d’évaluation du bon état quantitatif des masses d’eau souterraine – Test écosystèmes terrestres > 9
Rappel sur la méthode d’évaluation du bon état quantitatif des masses d’eau souterraine – Test impact sur les cours d’eau associés > 10
Rappel sur la méthode d’évaluation du bon état quantitatif des masses d’eau souterraine – Test intrusion salée > 11
Rappel sur la méthode d’évaluation du bon état quantitatif des masses d’eau souterraine – Mise en œuvre pour le rapportage 2010 > Bilan sur l’application des tests pour l’exercice de rapportage 2010 Adour-Garonne a tenté la mise en application des tests montrant les difficultés Certains bassins ont précisé ces tests en fonction de leur contexte : Seine-Normandie > Des niveaux de connaissance très disparates Depuis l’expertise (exemple : zone humide Jura) Utilisation de modèles numériques (Marais Poitevin, Modèle Nord Aquitain) > 12
Lacunes / difficultés rencontrées (aspects méthodologiques et connaissance des systèmes) > D’après les tables du rapportage du 22 mars 2010 (table « data gaps and uncertainties ») > Connaissances Pour 13 des 574 masses d’eau, l’état quantitatif est « inconnu » (Adour- Garonne, Guadeloupe principalement) Données fournies par des réseaux de surveillance insuffisantes (en nombre de points, longueurs des chroniques, et parfois fréquences de mesures….) Connaissance partielle des pressions Relations nappes / rivières / écosystèmes terrestres mal connues et en particulier l’impact des prélèvements > Méthodologie et guides Incohérences sur les raisons du déclassement entre les guides du rapportage (Européen et donc FR) et les guides (EU, FR) sur le bon état quantitatif Manque de connaissance sur les milieux volcaniques et leurs spécificités (DOM) > 13
Pistes d’amélioration de l’évaluation de l’état quantitatif (d’après examen des réponses des districts) mettre en place un suivi piézométrique sur les masses d’eau qui en sont aujourd’hui dépourvues le rattachement des points de prélèvement aux masses d’eau améliorer la compatibilité des référentiels MESOU-MESU afin de mieux prendre en compte l’impact des prélèvements en eau souterraine sur l’état des masses d’eau de surface (problème des échelles spatiales très différentes) et, plus généralement, faire progresser les connaissances sur les relations nappes-rivières- zones humides évaluer les impacts des prélèvements en eau souterraine sur les écosystèmes terrestres qui lui sont associés > 14