Nelly Ménard CNRS Equipe PaysaClim 12 mai 2016.

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Transcription de la présentation:

Nelly Ménard CNRS Equipe PaysaClim 12 mai 2016

Espèce spécialiste pour la structure d’habitat

Sites d’étude: écosystèmes forestiers du Moyen Atlas (Maroc). Objectif: comprendre l’influence de l’usage des forêts et des zones agro-pastorales par l’homme sur les populations de singes. Les magots: espèce à valeur patrimoniale endémique du Maghreb, en danger d’extinction. Maroc Algérie 0100 km Mer méditerranée Océan atlantique Alger Moyen Atlas Rabat Djurdjura Akfadou Gouraya Populations de magots

 Surpâturage: moutons  Ebranchage  Mauvaises pratiques sylvicoles  Utilisation excessive de toutes les ressources forestières  Mise en cultures des pâturages communaux traditionnels en bordure ou dans la forêt

Protection d’une espèce patrimoniale en danger et de ses habitats (création d’un parc national), Amélioration de la productivité des cèdres (forestiers), Exploitation des ressources : arborées, arbustives, souterraines, braconnage des singes (populations locales), Surpâturage par les ovins-caprins en cédraies (éleveurs), Mise en cultures des pâturages communaux traditionnels (agriculteurs). Changements climatiques  changements d’usages des forêts et des communaux

Les forestiers  les singes pullulent dans la forêt. Les conversationnistes  le magot est classé « espèce en danger » sur la liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Les gestionnaires de Parc Naturel  le magot a une valeur patrimoniale et une valeur touristique. Les agriculteurs  les singes réduisent les productions agricoles. Les scientifiques  une démarche objective pour apporter des estimations fiables sur le statut des populations de magots.

Ecologie comportementale Démographie et dynamique des populations Génétique des populations Comprendre l’influence des perturbations anthropiques sur le fonctionnement des populations de singes et leur dynamique. Etudier les adaptations comportementales des individus face aux modifications de leurs habitats. Etudier l’influence de la fragmentation des habitats sur la diversité génétique des populations. Comprendre les modes de dispersion des animaux entre populations. Etudier le potentiel de restauration de corridors entre fragments d’habitats. Analyser les causes et l’ampleur des conflits hommes/singes en couplant sciences de l’écologie et sciences sociales. Implications pour la conservation de l’espèce

♀ ♀ ♀ ♀ ♀ ♀ ♀ ♂ ♂ ♂ ♂ ♂ ♂ ♂ ♀ ♀ ♀ ♀ ♀ ♀ ♀ ♂ ♂ ♂ ♂ ♂ ♂ ♂ ♂ ♂ ♂ ♂ ♂ Groupes: individus. Femelles philopatriques: restent toute leur vie dans leur groupe natal. Les mâles migrent à l’âge adulte. Domaines vitaux: 3-4 Km².

individus en individus en ind./Km² 40 ind./Km² (Taub, 1977)

Taille moyenne des groupes Nombre d’individus Proportion de jeunes (%)

Changement des structures démographiques Le renouvellement des populations n’est plus assuré Effondrement des populations

Pression de pâturage : forte compétition alimentaire. Surexploitation de toutes les ressources forestières par l’homme. Braconnage massif: filières de revente vers l’Europe comme animaux de compagnie.

Restauration de corridors Fragmentation et génétique des populations

Projet « conflits hommes/singes »

Financements: Participants de l’équipe aux études sur les magots : Nelly Ménard, Pascaline Le Gouar, Dominique Vallet, Alice Baudouin, Yann Rantier, Jean-Sébastien Pierre, Alain Butet, Aude Ernoult, Françoise Burel. A. Foulquier, S. Dupé, A. Saintvannes, P. Motsch, G. Le Flohic, A. Delahaye (stagiaires) Partenaires:

12 mai 2016