Eléments de correction Cas Danone KM 1)Quelles sont les raisons qui expliquent la mise en place d’une démarche de KM par le groupe Danone? Hypercompétition / Chronocompétition: « avec des concurrents qui sont beaucoup plus grands et possèdent des moyens bien plus importants, la seule solution est d’être plus agile et plus rapide » (enjeu de survie pour Danone) La connaissance détenue par Danone constitue son avantage concurrentiel (savoir-faire sur 3 métiers de base: produits laitiers, biscuits et produits céréaliers, boissons) Taille du groupe et implantation géographique: Nécessité de favoriser les échanges de savoir-faire et de bonnes pratiques
2) Quelles technologies de l’information et de la communication composent le Système de Gestion des Connaissances? Intranet Visioconférence Annuaire de localisation d’expertise (who’s who) Tendance à venir: portail de KM, blogs + différents autres outils: marketplace, livrets de bonnes pratiques, sessions de bouteilles à la mer (SGC bien plus que de la technologie)
3) Quels sont les avantages de la technique du storytelling? Storytelling = récit d’histoires Transmission de connaissances « semi-tacites » Implication plus forte (incite à la réutilisation de la connaissance) Facilite la compréhension (+ rôle de la vidéo) Valorisation des acteurs (succès)
4) La démarche de KM mise en place par Danone permet-elle de diffuser efficacement les connaissances tacites? Danone favorise l’échange entre les personnes (storytelling, marketplace, localisation d’expertise) → stratégie de personnalisation plutôt que codification Danone privilégie la culture, l’état d’esprit pour favoriser l’échange de connaissances plutôt que la technologie Présence de nombreuses communautés de pratique
5) Quels sont les facteurs clés qui conditionnent le succès de la démarche de KM de Danone? Et quels en sont les freins? FCS: Créer une culture de partage, un état d’esprit Simplicité d’utilisation des outils Caractère ludique (mise en scène, costumes…) Rôle de facilitateur (acteur clé) Communauté de pratique Freins: Le « taker » ne souhaite pas que l’on sache qu’il a des lacunes Le « giver » a peur d’être dépossédé de son savoir-faire Hiérarchie (le réseau du savoir n’est pas le réseau du pouvoir) Difficulté à évaluer le retour sur investissement