LE GUERRIER AU CŒUR DE LA CITE PROPOSITIONS BIBLIOGRAPHIQUES DUCREY, Pierre, Guerre et guerriers dans la Grèce antique, (1985), rééd Hachette Pluriel, 1999 GARLAN, Yvon, La guerre dans l’antiquité, 1972 LISSARAGUE, François, « Autour du guerrier », La cité des images, 1984, pp F. LISSARAGUE. L'autre guerrier. Archers, peltastes, cavaliers dans l'imagerie attique, 1994 VERNANT, Jean-Pierre, Problèmes de la guerre en Grèce ancienne, 1968 (recueil d’articles)

Le combat dans l’Iliade d’Homère (vers 750) cuirasse de la tombe de Dendra à Argos, vers 720, peut-être pour le conducteur d’un char

Amphore d’Exékias. Achille et Ajax jouant aux dés (vase à figures noires, Athènes, v. 530)

Document 2 : statuette en bronze d'hoplite découverte dans le sanctuaire de Zeus à Dodone (Epire, vers 500 av. J.-C., Berlin, Staatlische Museen) Document 3 : Scholie aux Acharniens d'Aristophane, comédie jouée à Athènes en 425 Le personnage Lamachos voit son avenir sans gloire dans la surface brillante du bouclier "C'est l'habitude pour ceux qui partent au combat de fourbir leurs armes afin que par leur aspect brillant elles effraient l'ennemi, et après l'astiquage on verse de l'huile pour qu'elles étincellent en recevant les rayons du soleil."

Document 4 : Olpè Chigi. cruche à eau trouvée en 1881 dans une tombe étrusque non loin de Véies céramique proto-corinthienne à figures noires, milieu VIIe s

La discipline de la phalange Document 5 : Thucydide ( , Histoire de la guerre du Péloponnèse, V, 71, 1, à propos de la bataille de Mantinée en 418 : "Les armées, quelles qu'elles soient, tendent à dévier, au cours de leur marche, vers leur propre aile droite (...) En effet, chacun serre le plus possible son côté non protégé contre le bouclier de son voisin de droite et pense que plus on est joint de façon étroite, plus on est à couvert; et la responsabilité initiale revient au premier homme de l'aile droite, qui souhaite dérober toujours à l'adversaire son défaut de protection: les autres le suivent en vertu de la même crainte. » Thucydide ( ), Histoire de la guerre du Péloponnèse, V, 70 les hoplites de Sparte avancent "avec lenteur, au rythme de nombreux joueurs de flûte donc la règle exige la présence parmi eux, non pas pour des raisons religieuses, mais pour que, marchant en mesure, ils avancent ensemble, sans rompre leur ordonnance comme les grandes armées le font volontiers lorsqu'elles s'abordent. » Plutarque ( apr. J.-C.), Vie de Lycurgue, 22, 5 « C’était un spectacle à la fois majestueux et effrayant de les voir s'avancer en cadence au son de la flûte."

Document 6 : Tyrtée de Sparte, Elégies, Fragment 6 " La mort est belle quand, au premier rang, tombe un homme de cœur qui combat pour sa patrie. Mais abandonner sa cité et ses champs fortunés pour mendier, c’est de tout le plus exécrable : errer avec sa mère chérie, son vieux père, ses jeunes enfants et la femme qu’on a épousée. Il ne trouvera qu’hostilité chez ceux qu’il viendra supplier, vaincu par le besoin et l’odieuse misère. Il déshonore sa race, il flétrit sa beauté éclatante. (…) Allez, jeunes gens, combattez coude à coude. Ne donnez pas l’exemple de la fuite dégradante et de la panique. Faites-vous un grand et puissant courage dans votre poitrine. Il ne faut pas aimer la vie quand on combat des hommes. Vos aînés qui n’ont plus les genoux agiles, les abandonnerez-vous dans la fuite, eux, les vieux braves ? "

LA BATAILLE DE MARATHON (17 septembre 490) SECONDE NAISSANCE DE LA PATRIE ATHENIENNE

La coupe attique d’Edimbourg (v. 480)

Hypothèse de restitution de la peinture de Marathon sur la stoa poilikè selon Myron

Léonidas aux Thermopyles par Jacques-Louis David (1814) Musée du Louvre

Le « trembleur », soldat fuyard dans le combat Document 7 : Plutarque, Vie de Pélopidas, I, 10 "Les législateurs de la Grèce châtient le soldat qui jette son bouclier, mais non pas celui qui abandonne son épée ou sa lance; ils nous enseignent ainsi qu'il faut vouloir se protéger des coups avant d'en porter aux ennemis, surtout quand on est magistrat d'une cité ou commandant d'une armée."

LE PELTASTE, PORTEUR DE LA PELTE Document 8 : Coupe attique à fond blanc. Ahènes, Ve siècle av. J.-C.. Musée du Louvre Document 9 : médaillon d'une coupe attique à figures rouges. Ve siècle.

Le mode de vie du mercenaire (misthophoros) Document 10 : LE MERCENAIRE (MISTHOPHOROS) Je n’aime pas un général à la taille élancée, à la démarche élastique, vain de ses cheveux frisés et rasé sous le nez. Il me faut un homme trapu, je lui veux les jambes cagneuses, les pieds bien plantés en terre, le cœur solide. Glaucos, tiens un mercenaire pour ami aussi longtemps qu’il se bat. De ma lance dépend ma ration d’orge, de ma lance mon vin d’Ismaros, et je le bois appuyé sur ma lance. Sept morts au sol, sept ennemis rattrapés à la course ; nous voilà mille à les avoir tués. Mon bouclier fait aujourd’hui la gloire d’un Saïen. Arme excellent que j’abandonnai près d’un buisson, bien malgré moi. Mais j’ai sauvé ma vie ! Que m’importe mon beau bouclier ! Tant pis pour lui ! J’en achèterai un autre tout aussi bon ! Archiloque de Paros (vers 650 av. J.-C.), fragments Document 11: POEME POUR UN MERCENAIRE A Antiménidas : tu es revenu des extrémités de la terre, porteur d’un glaive à la poignée d’ivoire encerclée d’or ; après avoir accompli un grand exploit, au service des Babyloniens, que tu as sauvés du péril, en tuant un guerrier d’une telle taille qu’il ne lui manquait qu’une seule main pour avoir cinq coudées. Alcée de Lesbos (vers 620 av. J.-C.), Poèmes