Les Fleurs du Mal
Sommaire Introduction Lecture Les thèmes Analyse Le titre Structure Les strophes Figures de styles Le titre Correspondance avec d’autres poèmes Conclusion Questions/ Remarques
La mort et le temps Le temps La mort Le temps qui passe Le temps météorologique Personnification Dépersonnalisation progressive Espoir / Désespoir Relation de la mort avec le temps Personnification Champs lexical Monosyllabe L’angoisse du poète face à la mort
Structure du poème Poème X.- L’ENNEMI Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage, A F S Traversé çà et là par de brillants soleils ; B M S Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage, A F S Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils. B M S Voilà que j'ai touché l'automne des idées, C F S Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux D M P Pour rassembler à neuf les terres inondées, C F S Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux. D M P Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve E F R Trouveront dans ce sol lavé comme une grève E F R Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ? F M S - O douleur ! ô douleur ! Le Temps mange la vie, G F P Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le cœur F M S Du sang que nous perdons croît et se fortifie ! G F P
Les figures de style Comparaisons Antithèses Anaphore Métaphores Poème X.- L’ENNEMI Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage, Traversé çà et là par de brillants soleils ; Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage, Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils. Voilà que j'ai touché l'automne des idées, Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux Pour rassembler à neuf les terres inondées, Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux. Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve Trouveront dans ce sol lavé comme une grève Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ? - O douleur ! ô douleur ! Le Temps mange la vie, Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le cœur Du sang que nous perdons croît et se fortifie ! Comparaisons Antithèses Anaphore Métaphores Métaphore filée Pléonasme Personnifications Champs lexical de la mort Champ lexical de la terre Champ lexical de l’eau Assonance ( en « ie ») Allitération ( en « l », « s », « r » et « t »)
Les figures de style (suite) Poème X.- L’ENNEMI Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage, Traversé çà et là par de brillants soleils ; Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage, Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils. Voilà que j'ai touché l'automne des idées, Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux Pour rassembler à neuf les terres inondées, Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux. Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve Trouveront dans ce sol lavé comme une grève Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ? - O douleur ! ô douleur ! Le Temps mange la vie, Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le cœur Du sang que nous perdons croît et se fortifie Comparaisons Antithèses Anaphore Métaphores Métaphore filée Pléonasme Personnifications Champs lexical de la mort Champ lexical de la terre Champ lexical de l’eau Assonance ( en « ie ») Allitération ( en « l », « s », « r » et « t »)
Le titre « L’Ennemi » Personnification de l’Ennemi (vers 13) Personnification du Temps (vers 12) Position de ces personnification Explication
Correspondance avec d’autres poèmes « L’Horloge » ( LXXXV. p.122) « Le Goût du néant » (LXXX.p.118) Les « Spleen » (LXXVp.115, LXXVI p.116, LXXVII p.116, LXXVIII p.117) « La Mort des Artistes » (CXXIII p.180) « La Mort des Amants » (CXXI p.179)
Questions / Remarques ?