Infrastructure,Geographical Disadvantage,Transport Costs and Trade
MOTIVATION Etudier les déterminants des coûts de Transport et montrer comment ils dépendent à la fois de la géographie du pays et de leurs niveaux d’infrastructures.
Faits stylisés Une détérioration de l’infrastructure augmente les coûts de transport de 12% et réduit les échanges commerciaux de 28% L’insuffisance d’infrastructure représente 40% des coûts de transport pour les pays situés sur la côte et 60% pour les pays enclavés. Le faible niveau des flux commerciaux est dû à l’insuffisance d’infrastructure.
Méthodologies et données Utiliser des équations en fonction des données relative aux coûts de transport: D’un conteneur de Baltimore vers différentes destinations. En prenant en compte le ratio CIF/FOB pour le commerce bilatérale. Utiliser les données du commerce bilatérale dans un modèle de gravité.
Coûts de transport(1)
Coûts de transport(2)
Coûts de transport(3)
III. Comparaison et quantification: Le coût d’être enclavé: Illustration à partir du tableau 04 qui présente Le coût de l’enclavement par rapport à une économie côtière en 1990: -Utilisation du ratio du coût de transport : la médiane des pays enclavés a des coûts de transport de 55 % plus élevé que la médiane de l'économie côtière. L’amélioration de l'infrastructure propre d’un pays enclavé au niveau des meilleurs 25éme centile parmi les pays enclavés, cela réduit le cout de pénalité à 41 %, L'amélioration est au niveau du pays de transit, cela réduit le coût de transport à 48 %. Et si les deux améliorations sont faites (à la fois par les pays de transit et au niveau des infrastructures propres) le coût de transport sera réduit jusqu’à 33 %.
- Utilisation de la mesure CIF / FOB ( Ratio CIF/FOB-1): Avec la médiane de l’économie enclavée, les coûts de transports sont 46 % plus élevé que la médiane de l'économie côtière. L'amélioration de l’infrastructure du pays enclavé et du pays de transit au niveau du 25éme centile réduit les coûts de transports à 34 % et 43% respectivement; ET si les deux infrastructures sont améliorées à la fois, la peine tombe à 31 %.
Utilisation du ratio Le volume des échanges : la médiane de l’économie enclavée ayant seulement 40 % du volume des échanges; L'amélioration dans l’infrastructure propre par la médiane au 25e centile augmente le volume des échanges de 13 %; l'amélioration des infrastructures des pays de transit augmente le volume de 2 % ; Et une amélioration simultanée conduit à une augmentation de 15 % dans le volume des échanges.
La comparaison de ces résultats: - Les estimations des différentes sources de données sont cohérentes ; - La variation croisée dans la mesure de CIF/FOB contient vraiment des informations utiles quant aux coûts de transport; - Les effets partiels des variables d'infrastructures des pays enclavés et de transit sont semblables dans l’ensemble de données ;
L’élasticité du commerce (de l’échange) en ce qui concerne les coûts de transport : Dans cette section, les auteurs proposent deux approches, pour ce faire : 1 ère approche : basée sur la comparaison des estimations de la CIF / FOB et modèles de gravité Se concentrant sur l’estimation des volumes d’échanges sur les coûts commerciaux prédits, 2éme approche : basée sur la régression des volumes d'échanges sur les coûts commerciaux prévus. Consiste à utiliser les valeurs prédites des coûts de transport.
IV. FRAIS DE TRANSPORT, INFRASTRUCTURE ET COMMERCE AFRICAIN SUBSAHARIEN : Il y a une croyance commune qui dit que l'Afrique échangeait «trop peu» à la fois avec elle-même et avec le reste du monde. Frankel (1997) rapporte que les actions commerciales inter-régionales en 1990 sont de 4 % pour l'Afrique, contre 44 % pour l'Asie orientale. Amjadi, Reincke et Yeats (1996) discutent de la marginalisation de l'Afrique subsaharienne dans le commerce mondial.
Contestation de la part d’autres auteurs: Foroutan et Pritchett (1993), montrent que le faible niveau du commerce (au niveau) intra-africain est expliqué par les déterminants habituels d'une équation de gravité. Coe et Hoffmaister (1998) concluent que le commerce bilatéral entre les pays d'Afrique subsaharienne et les pays industrialisés dans les années 1990 n'a pas été exceptionnellement faible.
Conclusion: Les coûts de transport sont relativement élevés, et que les volumes d’échange sont plus faibles que ce qui serait prédit par le modèle de gravité standard; Les frais de transport et les volumes d'échanges dépendent de nombreux détails complexes de la géographie, des infrastructures, des barrières administratives et la structure de l'industrie du transport; Toutefois, les pays sans littoral sont en mesure de surmonter une part importante de cet inconvénient par l'amélioration de leur propre infrastructures et celles des pays de transit