Fernando ACOSTA UNIVERSITE PARIS 8. CHAIN SUPPLY 1. LES ENJEUX DE LA MONDIALISATION a. Définition et acteurs a. Expansion des flux d’échanges, de capitaux.

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Fernando ACOSTA UNIVERSITE PARIS 8

CHAIN SUPPLY 1. LES ENJEUX DE LA MONDIALISATION a. Définition et acteurs a. Expansion des flux d’échanges, de capitaux et d’informations au niveau mondiale Les Etats et gouvernements (ouverture ou protectionisme) Les organisations internationales et ONG (ONU, OMC,OCDE, UE, ONG) Les firmes multinationales : (Echanges transnationaux, nouveaux marchés, fournisseurs…) 2. L A CHAIN SUPPLY a. Définition et parties prenantes a. Maillage mondial acheminant des biens et services, en partant des matières premières jusqu’aux consommateurs finaux, grâce à des flux d’informations, de distributions physiques et de liquidités. b. Les importateurs (acheteurs) et exportateurs (vendeurs) c. Les opérateurs des flux physiques (entreprises de logistiques) d. Les opérateurs de flux financiers (banques, assurances..) e. Les opérateurs de flux d’informations : (CCI, UBIfrance, Euler…) f. Les arbitres : (administration publiques, douanes, tribunaux…)

EXPORTER 1. EXPORTER a. Pourquoi exporter a. Pour augmenter le CA, recherche de nouveaux clients, accès à de nouveaux partenaires, diversifications des marchés; b. Recherche d’une notoriété; c. Dynamiser l’organisation et l’innovation; d. Répartition les risques et recherche d’économie d’échelle. b. Les étapes clefs de l’exportation a. Analyse du bien-fondé du projet; b. Étude de la cible et positionnement de l’offre compétitive; c. Prospection, commercialisation et contractualisation; d. Préparation et expédition de la commande; e. Suivi du transport et du paiement.

COUT DE REVIENT EXPORT 1. COUT REVIENT EXPORT a. Coût de production domestique du produit + frais adaptation au marché cible + droits de douanes éventuels = Coût du produit vendu à l’exportation + Coût de fonctionnement du service export + Coût de conditionnement du produit = Coût de revient du produit départ usine + frais de couverture de risque et documentation + frais de transport = Coût de revient export complet

IMPORTER 1. IMPORTER a. Pourquoi importer a. Diversifier ses sources d’approvisionnement. b. Profiter des opportunités mondiales. b. Les étapes clefs de l’importation a. Définition des besoins d’importation b. Sélection des fournisseurs (cahiers de charges) c. Négociation et contractualisation avec le meilleur offreur d. Gestion de la commande passée e. Audit qualité de la commande

IMPORTER 1. COUT DE REVIENT IMPORT a. Prix d’achat négocié du produit départ usine + Frais de fonctionnement service import + Frais emballages + contrôle qualité = Coût d’achat produit départ fournisseur + Acheminement au terminal départ + Frais de dédouanement à l’export (et assurance) = Coût d’achat rendu au lieu de destination convenu + Frais de dédouanement à l’importation et taxes + Frais générés en cas de paiement sécurisé et de taux de change + Frais de prestations diverses (traducteur, agent, avocat…) = Coût de revient import complet

LES TRANSPORTS 1. LES ACTEURS a. Prestataires logistiques b. Les mandataires a. Intermédiaires entre donneur d’ordre et transporteur b. Transitaires (encadrent les changements de transport) c. Courtiers (relations entre demandeur et offreur de transport) d. Déclarants en douanes c. Les commissionnaires a. Intermédiaires entre donneur d’ordre et voiturier d. Les transporteurs (voiturier: maritime, terrestre, aérien) e. Les assureurs (maritime, terrestre, aérien)

LES RISQUES DE CHANGE a. IDENTIFICATON DU RISQUE DE CHANGE a. Perte de change a. Pour l’importateur (hausse de la devise de facturation) b. Pour l’exportateur (baisse de la devise de facturation) b. Gain de change a. Pour l’importateur (baisse de la devise de facturation) b. Pour l’exportateur (hausse de la devise de facturation) c. Cours 1 euro contre dollar a. Achat (import) usd; vente (export) usd b. Taux emprunt (bild rate: 1 ½ %) taux prèteur (ofer : 1 9/16 %)

LES COUVERTURES DES RISQUES DE CHANGE 1. SOLUTIONS BANCAIRES a. Couverture de change a. l’exportateur s’engage à livrer des devises à une échéance donnée, la banque garantit un cours de change à une échéance (existe en import) b. Avance en devises a. l’exportateur contracte un emprunt dans la devise de facturation. Il le transforme en euros immédiatement disponible. Il rembourse son emprunt grâce au paiement du client étranger à l’échéance. c. Options de change a. contre paiement d’une prime, l’acheteur d’option a la possibilité d’exercer ou non son option à l’échéance selon l’évolution de la devise étrangère (prime à payer). Le vendeur d’option est tenu de suivre. 2. SOLUTIONS DES ASSURANCES a. Les assureurs couvrent le risque de change sur contrat. Adaptés tant aux PME qu’aux grandes entreprises

LES INSTRUMENTS ET TECHNIQUES DE PAIEMENT 1. LES INSTRUMENTS DE PAIEMENT a. Chèque, virement bancaire (SWIFT) b. Effet de commerce (matérialisation d’une créance) a. Billet à ordre promissory note – émis par l’acheteur à l’ordre du vendeur ; b. Lettre de change – bill of exchange – émise par le vendeur et acceptée par l’acheteur. 2. TECHNIQUES DE PAIMENT a. Encaissement simple (open account) : la marchandise est payable à l’expédition ou à une échéance donnée. b. Encaissement documentaire : le contrat commercial prévoit un paiement du vendeur contre présentation d’un ensemble de documents (facture, documents de transport…) 3. NIVEAU DES RISQUES L’encaissement simple génère un risque de non-paiement.la sécurisation peut être obtenue par : L’assurance-crédit, L’affacturage, L’escompte sans recours, La mise en place d’une garantie bancaire.

LES INSTRUMENTS ET TECHNIQUES DE PAIEMENT 1. REMISE DOCUMENTAIRE a. Procédure de recouvrement par laquelle une banque (banque remettante) a reçu mandat d’un exportateur de transmettre des documents à une banque dans le pays de l’acheteur (banque correspondante appelée banque présentatrice) afin d’en obtenir le paiement comptant ou contre acceptation d’une traite. Les banques ne donnent aucun engagement de paiement 2. CREDIT DOCUMENTAIRE (Crédoc) a. Engagement irrévocable de paiement donné par la banque de l’acheteur (banque émettrice) en faveur d’un fournisseur (bénéficiaire), transmis via une banque correspondante (banque notificatrice)

LE FINANCEMENT A COURT TERME 1. AVANCE EN DEVISES (ADE) a. Financement à court terme sous forme de prêts en devises. Permet à l’exportateur de disposer immédiatement d’une trésorerie en devises convertibles en € correspondant à la contre-valeur de la créance export. 2. MOBILISATION DE CREANCES NEES A L’ETRANGER a. Constitue un financement à CT sous forme d’escompte d’une créance export. Permet à l’exportateur de disposer immédiatement d’une trésorerie en € (est couplé avec couverture à terme) 3. AFFACTURAGE a. C’est un transfert des créances exigibles d’un exportateur au profit d’un factor (Il garantit le recouvrement et avance le paiement contre une prime).

INCOTERMS 1. LES INCOTERMS : Modalités de transfert des obligations (transports, assurances…) 2. LES FAMILLES a. Famille « E » (vente départ) a. EXW (vente départ usine) b. Famille « F » (vente départ et transport non acquitté par le vendeur a. FCA (free carrier) : franco transport: remise dédouanée. b. FAS (free alongside boat) c. FOB (free on board): : remise à bord c. Famille « C »(vente départ et transport acquitté par le vendeur a. CFR (cost and freight) : coûts et frais jusqu’au port de désignation b. CIF (cost, insurance and freight): coût, assurance et fret port destination c. CPT (carriage paid to): port payé jusqu’à destination d. CIP (carriage and insurance paid to): port assurance payé jusqu’à destination d. Famille « D » (vente arrivée; transport et risques pour le vendeur) a. DAT (delivred at terminal) : rendu terminal b. DAP ((delivred at place) : rendu lieu de destination c. DDP (delivred duty paid) : tout payé par le vendeur

INTERCULTURALITE 1. PRISE EN COMPTE DE L INTERCULURALITE a. LA COMMUNICATION INTERNATIONALE a. Connaissance de la cible et adaptation pertinente de la communication en lien avec les spécificités culturelles. b. DIMENSION CULTUREL DE LA CONSOMMATION a. La culture guide les comportements de consommation, les associe à des connotations sociales et des codes symboliques c. DIMENSION CULTURELLE DES RH a. Intégrer les cultures locales (sélection, socialisation, formation, évaluation de la performance, la rémunération et le plan de carrière). Les codes de travail et de réussite. b. Conditionne les récompenses (pécuniaires et matérielles), les statuts et le potentiel de motivation

APPROCHE MULTICULTURELLE 1. APPROCHES MUTLTICULTURELLES a. L INTERCULTURALITE a. Raccourcissements des distances (internet, mobilité, globalisation) b. Relations entre différentes cultures b. LA CULTURE a. Tous les aspects intellectuels propres à une civilisation (mythes, valeurs, référents historiques, géographiques, politiques ou religieux); b. Ensemble de comportements, de valeurs, ou références partagés, sentiment d’appartenance. c. L IDENTITE a. Ensemble des caractéristiques individuelles et collectives qui lient l’individu au champ social (langue, comportements, habillements, propos, image de soi. b. L’individu dispose de plusieurs identités, il joue une partition. d. L ALTERITE a. Prise en compte de l’autre dans sa différence, comprendre ce qui nous distingue et nous enrichit.

LES NOUVEAUX MARCHES CIBLES a. NOUVEAUX MARCHES CIBLES : BRICS ET BOP a. BRICS a. Pays émergents en transition rapide : Brésil, Russie, Inde, Chine b. En croissance, salaires et coûts bas, rôle important de l’Etat, corruption élevée. c. Niveau de ressources naturelles important b. BOP (Bottom of the Pyramid) a. Pays pauvres (Afrique et Amérique du sud) b. Quatre A : a. aviability, (disponibilité) b. affordability (prix bas), c. accessibility proximité culturelle), d. awareness (communication adaptée)