La culture durant la période contemporaine 1867 à aujourd’hui

Le capitalisme En 1867, avec la Conférédation, le Canada et le Québec s’industrialisent. Le développement industriel demande beaucoup d’investissements d’argent et beaucoup de main-d’oeuvre. L’argent vient principalement de la bourgeoisie d’affaires britannique et la main- d’oeuvre est principalement des Canadiens français.

Le capitalisme Système économique qui favorise la concentration de la richesse, le contrôle des moyens de production par un petit nombre ainsi que la libre concurrence. La capitalisme et l’industrialisation est à l’origine d’énormes inégalités sociales.

Le capitalisme Les ouvriers majoritairement Canadiens français reçoivent des salaires très bas et travaillent dans les conditions difficiles.

Le capitalisme Exode rurale : les campagnes se vident de ses habitants. Ils s’en vont travailler dans les villes. Avec le capitalisme et l’industrialisation, on commence à voir des quartiers selon le facteur socioéconomique.

Le capitalisme Les riches habitent le centre de Montréal dans de beaux quartiers. Les ouvriers vivent dans les environs des usines, des chantiers et des gares.

Le capitalisme On voit naître des quartiers selon les origines des habitants : ◦ Griffintown : Irlandais anglophones ◦ Petite-Bourgogne : Noirs anglophones des États-Unis et autres colonies britanniques Le boulevard Saint-Laurent est la frontière entre les quartiers riches et pauvres de la ville. ◦ Quartiers italiens, quartiers chinois, quartiers juifs, etc.

Le féminisme Les femmes n’ont pas le droit de vote. Aux yeux de la loi, les femmes de la province de Québec sont des mineures. ◦ Elle ne peuvent agir sans le consentement de leur père ou de leur époux. Afin de se faire entendre sur la scène politique, des associations de femmes vont faire des revendications féministes.

Le féminisme La principale demande de ces associations est le droit de suffrage pour les femmes. Cependant, avant 1950, les féministes revendiquent des droits juridiques et politiques dans le but de mieux jouer leur rôle d’épouse et de mère.

Le féminisme Certaines féministes demandent l’accès aux études universitaires, ◦ En 1884, l’Université McGill ouvre ses portes aux femmes qui veulent étudier la littérature, l’histoire ou la philosophie. ◦ En 1889, le Royal Victoria College ouvre ses portes aux femmes. ◦ En 1929, l’Université Laval ouvre également ses portes. Les femmes désirant étudier dans d’autres domaines doivent aller aux États-Unis ou en Europe.

Le féminisme Irma Levasseur est la première femme médecin spécialiste au Québec. Elle étudie aux États-Unis et obtient son diplôme en Elle étudie la pédiatrie à Paris et fait ses stages en Allemagne. Elle contribue à la fondation de l’Hôpital Sainte-Justine en 1908.

Le féminisme L’Église catholique s’oppose aux revendications des féministes. Certaines femmes aussi s’opposent à ces revendications. ◦ En 1922, femmes signent une pétition demandant au gouvernement de refuser le droit de vote aux femmes : droit de vote au fédéral 1940 : droit de vote au provincial (Qc).

Le féminisme Le mouvement féministe apporte beaucoup de changements dans la province de Québec. ◦ Les femmes commencent à porter les cheveux courts et à porter des vêtements destinés aux hommes : pantalons. Ces changements sont mal vus.

La culture de masse Le développement de la culture de masse résulte du capitalisme, de l’industrialisation et de l’urbanisation. La culture de masse est la diffusion à grande échelle de la culture par divers moyens comme la radio, les spectacles, les journaux, etc.

La culture de masse Avec la montée du capitalisme, on voit apparaître la presse à grand tirage. Il s’agit de marchineries capables d’imprimer en grande quantité et à bas prix les journaux. Les journaux rendent l’information accessible à la population. De plus, on voit apparaître la publicité des grandes entreprises.

La culture de masse On voit également apparaître le cinéma. Le premier cinéma à Montréal a été créé en En 1933, le Québec compte 134 salles de cinéma. Le cinéma servait de divertissement, de propagande, de publicité et il était possible de s’instruire avec les documentaires.

La culture de masse

Dans les années 1920, c’est l’arrivée de la radio. On pouvait écouter de la musique, des bulletins météo, des émissions consacrées à divers sujets. Il y avait aussi le radioroman

La culture de masse Pour divertir la population, on offrait des spectacles de variétés qui consistaient à des monologues comiques, de la danse, du chant, des saynètes, etc. La principale artiste de l’époque est La Poune.

La culture de masse ObDfns

La culture de masse Il y a également les spectacles un peu plus sportifs dont Louis Cyr est la vedette. Les spectacles ont lieu dans des parcs.

La culture de masse Les bourgeois anglais encourageaient des équipes sportives. Avec le temps, le hockey et la crosse ont pris de l’importance. Le hockey est resté très populaire et on a commencé à créer des équipes semi- professionnelles qui s’affrontaient. Les équipes élites du Canada sont devenues professionnelles et se battaient pour la coupe Stanley (créée en 1893 par le gouverneur général du Canada).

Le conservatisme Idéologie politique qui est en faveur des valeurs traditionnelles et qui s’oppose au progressisme. L’Église catholique s’inquiète des transformation dans la vie des Canadiens- français et chercher à augmenter son emprise sur eux.

Le conservatisme Elle crée des associations pour essayer d’influencer les jeunes. De plus, l’Église catholique gère encore l’éducation. Elle peut donc exercer son influence sur les jeunes. L’Église condamne la danse, le théâtre et le cinéma dans les années 1920.

Les nationalismes de 1867 à 1950 Il y a différents types de nationalisme canadien-français, mais ils ont tous comme objectif la survivance de la langue, de la foi catholique et des valeurs traditionnelles.

Le nationalisme canadien-français Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, le nationalisme canadien-français demeure un nationalisme de la survivance. Après la Confédération, les Canadiens français se retrouvent en minorité au Canada. Dans ce contexte, le nationalisme canadien-français du Québec croit que le gouvernement provincial est capable de défendre les intérêts des Canadiens-français.

Le nationalisme canadien-français L’agriculturisme (idéologie qui valorise un mode de vie traditionnal axé sur le travail agricole) est une solution pour empêcher les Canadiens-français d’aller aux États- Unis. Différentes mesures seront mises en place pour moderniser l’agriculture et favoriser l’ouverture de nouvelles régions de colonisation.

Le nationalisme canadien-français Honoré Mercier, premier ministre du Québec en 1888, crée le ministère de l’Agriculture et de la colonisation qui est dirigé par le curé Antoine Labelle. ◦ Curé Labelle a la responsabilité d’ouvrir de nouvelles zones de colonisation et les supervise.

Impérialisme vs nationalisme Le nationalisme canadien-français évoluera au début du XXe siècle. Le principal acteur de ce nationalisme est Henri Bourassa. Il croit que la Canada a deux nations fondatrices qui doivent s’unir pour défendre l’autonomie du Canada face à la Grande-Bretagne.

Impérialisme vs nationalisme Henri Bourassa croit que la nation canadienne-française est définie par les institutions suivantes : la foi catholique, la langue française et l’Église. Elle peut donc survivre dans le Canada

Impérialisme vs nationalisme Henri Bourassa est le neveu de Louis- Joseph Papineau, chef des Patriotes. Il a une bonne éducation à cause de son statut social. Il est le fondateur du journal Le Devoir.

Impérialisme vs nationalisme Le nationalisme d’Henri Bourassa s’oppose à l’impérialisme britannique qui reste attaché au lien colonial qui unit le Canada et la Grande-Bretagne. Les impérialistes considèrent que le Canada fait partie de l’Empire britannique, que la seule langue officielle devrait être l’anglais et que la seule religion devrait être le protestantisme.

Impérialisme vs nationalisme Selon les impérialistes, les Canadiens doivent participer à l’expansion de l’Empire britannique. C’est pour cette raison que les impérialistes veulent que le Canada participe aux guerres de la Grande-Bretagne. ◦ En 1899, les impérialistes militent pour la participation du Canada à la guerre des Boers, en Afrique du Sud.

Impérialisme vs nationalisme Les nationalistes s’opposent à la participation du Canada à la guerre des Boers. En 1910, Henri Bourassa fonde le journal Le Devoir dans lequel il écrit des textes qui s’en prennent aux impérialistes.

Impérialisme vs nationalisme La participation du Canada à la Première Guerre mondiale suscitent des affrontements entre les impérialistes et les nationalistes. Les impérialistes souhaitent la conscription (obligation à s’enrôler dans l’armée) tandis que les nationalistes souhaitent que l’enrôlement se fasse de façon volontaire.

Impérialisme vs nationalisme L’adoption de la loi sur la conscription en 1917 donne lieu à des émeutes (surtout à Québec) où il y a plusieurs morts. L’opposition à la conscription dans la province de Québec est à l’origine du dépôt de la motion Francoeur à la Chambre des communes en ◦ Cette motion propose la séparation du Québec du reste du Canada.

Le nationalisme canadien-français 1920 à1950 Dans les années 1920, le nationalisme est plutôt orienté vers la critique des effets sociaux et culturels du capitalisme et de l’industrialisation. Après la Grande Crise, la survivance est présentée comme un moyen de survie et comme une solution à la crise économique qui affecte les ouvriers canadiens-français.

Le nationalisme canadien-français 1920 à1950 L’abbé Lionel Groulx est le principal porte-parole du nationalisme canadien- français dans les années Il dit que le Québec est le lieu qui peut garantir la survie du nationalisme canadien-français.

Le nationalisme canadien-français 1920 à1950 À partir des années 1920, les Canadiens- français veulent contrôler leur économie car selon eux, c’est en réduisant leur dépendance économique qu’ils pourront assurer leur survie. Certains développent une critique du capitalisme en dénonçant les abus et jugent que le capitalisme est à l’origine des injustices sociales.

Le nationalisme canadien-français 1920 à1950 En 1933, un programme est proposé dans lequel on cherche à concilier la tradition au développement économique capitaliste. On soutient que dans une économie capitaliste, la vie rurale n’est possible qu’à partir du moment où l’agriculture, la colonisation et les petites entreprises familiales sont soutenues par l’injection de capitaux et par des politiques qui favorisent l’achat local.

Le nationalisme canadien-français 1920 à1950 Afin de ramasser le capital nécessaire au développement rural, on mise sur le coopératisme qui permet de mettre en commun les économies des petits épargnants. Ainsi, l’économie rurale est intégrée au système capitaliste et les Canadiens- français profitent du développement économique.

Le socialisme 1920 à 1940 Le nationalisme canadien-français des années 1920 à 1950 tente de trouver une solution à la Grande Crise, mais tente aussi de contrer le socialisme, le communisme et le fascisme qui proprosent des solutions au développement capitaliste et industriel. Le socialisme est né en Europe au XIXe siècle dans le contexte de la révolution industrielle. Il critique le développement capitaliste.

Le socialisme 1920 à 1930 Idéologie qui défend les intérêts du plus grand nombre plutôt que ceux de petits groupes. Les socialistes considèrent que seul un État interventionniste est en mesure d’assurer cette défense. Les socialistes demandent l’intervention de l’État afin d’éliminer la propriété privée.

Le socialisme 1920 à 1930 Certains socialistes vont plus loin en souhaitant l’abolition du système capitaliste et des classes sociales. C’est la naissance du communisme. Idéologie qui prône l’abolition de la propriété privée et la redistribution des richesses par la mise en commun des moyens de production. Les communistes considèrent que la révolution est essentielle pour donner le pouvoir aux ouvriers.

Le socialisme et le communisme Les socialistes et les communistes vont s’organiser en associations, vont s’investir dans les syndicats pour la défense des ouvriers et créent des partis politiques comme le Parti communiste du Canada. ◦ Un seul député fédéral réussira à se faire élire lors d’élections (Fred Rose).

Le socialisme et le communisme Les deux mouvements de pensée dérangent l’élite nationaliste, le clergé et le gouvernement. Les communistes sont victimes de répression. Certains se font battre, d’autres se font arrêter et emprisonner.

Le fascisme Durant la Deuxième Guerre mondiale, le fascisme prend de l’importance. Idéologie qui fait la promotion de la tradition, du totalitarisme ainsi que d’un nationalisme exacerbé. Le fascisme définit la nation en termes ethniques et repose sur l’idée selon laquelle certaines nations sont supérieures à d’autres.

Le fascisme Dans les années 1930, au Canada, des partis fascistes sont formés dans les provinces. La plupart s’inspirent des régimes fascistes de Mussolini ou de Hitler. Au Québec, en 1934, fondation du Parti national social chrétien. Son chef est Adrien Arcand et fait circuler ses idées dans le journal Le Patriote.

Américanisme La fin de la Deuxième Guerre mondiale marque le début d’une période de transformations au Québec. Il y a une prospérité économique au Québec après cette guerre qui va modifier les habitudes et le mode de vie de la population.

Américanisme Dans les année 1950, les salaires des ouvriers augmentent, les conditions de travail et de vie s’améliorent et le temps consacré aux loisirs augmente. Le mode de vie des gens s’américanise

Américanisme Mode ou habitude de vie semblable à ce qui a cours aux États-Unis. L’américanisme se manifeste principalement dans les nouvelles habitudes de consommation. Puisque les salaires augmentent, la population peut se payer des biens qui étaient auparavant inaccessibles. ◦ Ex. : appareils ménagers, téléviseur, etc.

Américanisme 1952 voit apparaître la télévision qui diffuse la culture américaine, mais qui diffuse aussi des productions culturelles locales comme les téléromans.

Traditionalisme Après la Deuxième Guerre mondiale, on commence à critiquer le traditionalisme de l’Église. Les intellectuels disent que c’est à cause du traditionalisme du l’Église et de Maurice Duplessis que la province accuse un retard culturel sur le reste du Canada.

Traditionalisme En 1948, un groupe d’artistes publie le manifeste du Refus global qui dénonce l’Église catholique et ses valeurs traditionnelles. En 1950, la revue Cité libre devient la principal véhicule d’expression de ces artistes. ◦ Pierre Elliott Trudeau y participe.

Laïcisme Idéologie qui soutient que seul le spirituel est du ressort du l’Église. Les rédacteurs de Cité libre sont partisans du laïcisme, c’est-à-dire qu’ils prônent la séparation de l’Église et de l’État. Ils croient que l’éducation et les services sociaux, encore sous l’autorité de l’Église, devraient être confiés à l’État.

Interventionnisme après 1960 Politique d’intervention de l’État dans divers domaines (social, culturel et économique). Après la mort du Maurice Duplessis en 1959, l’État prend en main l’éducation, la santé, les services sociaux et la culture.

Interventionnisme après 1960 Au milieu du XXe siècle, les Canadiens français sont moins scolarisés que les anglophones parce que l’Église était responsable de l’éducation des Canadiens-français et avait comme objectif d’enseigner principalement la religion pour former des croyants.

Interventionnisme après 1960 En 1960, Jean Lesage est élu premier ministre du Québec et tente de remédier aux carences du système d’éducation. En 1961, il met en place une Commission royale d’enquête sur l’éducation, la commission Parent. Elle a comme but de réformer le système d’éducation.

Interventionnisme après 1960 En 1963, la commission Parent publie un rapport dans lequel elle propose que l’éducation devienne obligatoire jusqu’à la fin du secondaire et qu’elle soit gratuite jusqu’à l’université. Elle suggère aussi que soit créé un ministère de l’Éducation et que l’Église catholique ne soit plus en charge de l’éducation.

Interventionnisme après 1960 De plus, la commission Parent suggère de créer des écoles mixtes afin d’assurer que les filles reçoivent une formation équivalente à celle des garçons. En 1964, le gouvernement de Lesage crée le ministère de l’Éducation. L’Église perd sa mainmise sur l’éducation, mais l’enseignement reste confessionnel, c’est-à- dire que les commissions scolaires sont catholiques ou protestantes et on donne un enseignement religieux.

Interventionnisme après 1960 C’est aussi à partir de ces années que le gouvernement tente d’encourager les arts visuels, la musique, le théâtre, la littérature, etc. En 1949, le gouvernement crée la commission Massey. En 1951, elle recommande au gouvernement d’investir dans la production culturelle locale pour contrer l’américanisation de la culture.

Interventionnisme après 1960 En 1961, le gouvernement crée le ministère des Affaires culturelles. En 1961, le Québec se dote d’un office du film (semblable à l’ONF créé en 1939) En 1969, Radio-Québec voit le jour. De plus, le gouvernement subventionne des organismes culturels publics

Interventionnisme après 1960 En plus de vouloir favoriser la création artistique, le gouvernement veut protéger les biens culturels qui existent déjà. En 1967, la Bibliothèque nationale du Québec est créée. Elle conserve le patrimoine documentaire de la province.

Interventionnisme après 1960 Le gouvernement encourage également la tenue d’événements qui permettent le rayonnement culturel du Québec. En 1967, Montréal accueille l’Exposition universelle. En 1976, Montréal accueille les Jeux olympiques.

Les nationalismes de 1950 à 1995 Après 1950, plusieurs formes de nationalismes prennent place : nationalisme québécois, nationalisme canadien et même une sorte de nationalisme pour les Autochtones.

Nationalismes indépendantistes À partir de 1960, il y a un nouveau nationalisme. Il est associé à l’idée de nation au territoire du Québec. Rassemblement pour l’indépendance nationale, créé en 1960, fait la promotion de ce nationalisme. Les artistes et intellectuels militent pour l’indépendance de la province.

Nationalismes indépendantistes Le RIN s’inspire des mouvements de décolonisation en Afrique et en Amérique du Sud. Il affirme que les Canadiens français ont été colonisés par la Grande-Bretagne et que c’est seulement l’indépendance qui permettrait de les libérer du colonialisme. La langue et la culture françaises sont les principales caractéristiques de la nation.

Nationalismes indépendantistes Le RIN se dote d’un parti politique et remporte 5,6% des votes aux élections de René Lévesque fonde le Mouvement souveraineté-association en ◦ Les partisans de ce mouvement réussissent à gagner plus d’appui que le RIN.

Nationalismes indépendantistes Le Mouvement souveraineté-association croit que l’indépendance du Québec doit permettre de défendre les intérêts économiques, culturels et politique de la nation canadienne-française. Les partisans du mouvement croit que l’indépendant du Québec doit aller de pair avec le maintien d’un partenariat économique étroit avec le Canada.

Nationalismes indépendantistes En 1968, le Mouvement souveraineté- association réussit à rallier la majorité des membres du RIN et il disparaît la même année. Le mouvement réussit également à rallier d’autres indépendantistes afin de créer un nouveau parti politique : le Parti québécois.

Nationalismes indépendantistes Le PQ prend pouvoir en Il refera 2 référendums demandant à la population du Québec l’autorisation de négocier l’indépendance du Québec avec le gouvernement du Canada. 20 mai 1980, 59,44% vote non. 30 octobre 1995, 50,58% vote non.

Nationalismes indépendantistes D’autres indépendantistes sont plus radicaux. En 1963, ils se joignent au Front de libération du Québec (FLQ) Le FLQ et le RIN avaient en commun un discours anticolonialiste et socialiste. Les membres du FLQ croient que la lutte armée permettra au Québec d’obtenir l’indépendance.

Nationalismes indépendantistes Un nationalisme canadien prend forme lors des référendums. ◦ Ce nationalisme associe la nation au territoire du Canada. Ils considèrent la nation comme étant constituée de Canadiens britanniques et de Canadiens français. ◦ Le biculturalisme et le bilinguisme sont les caractéristiques de l’identité de la nation canadienne.

Nationalismes indépendantistes Pierre Elliott Trudeau (ancien collaborateur dans la revue Cité libre) est premier ministre du Canada de 1968 à 1979 et de 1980 à 1984 et est le principal défenseur du nationalisme canadien.

Le français comme identité nationale Le nationalisme québécois axé sur la langue française mène à l’adoption de différentes mesures et lois visant à assurer la survie du français. ◦ Loi 101 : utilisation du français dans l’affichage public. ◦ Loi sur la langue officielle : français est la seule langue officielle au Québec ◦ etc.

Le français comme identité nationale Durant cette période, plusieurs artistes font la promotion de la langue française. ◦ Félix Leclerc ◦ Jean-Pierre Ferland ◦ Gilles Vigneault ◦ Robert Charlebois ◦ etc.

L’autochtonisme À partir des années 1970, les Autochtones cherchent à faire valoir leur conception de la nation. De grands projets hydroélectriques prévoient l’inondation de terres amérindiennes qui permettent le maintien du mode de vie traditionnel des Autochtones.

L’autochtonisme Les Autochtones souhaitent que le Québec et le Canada leur reconnaissent des droits et tiennent compte de leur point de vue, de leurs intérêts et de leurs caractéristiques culturelles. ◦ On leur demande de faire preuve d’autochtonisme. En 1975, c’est la signature de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois. Les gouvernements s’engagent à consulter les Inuits et les Innus pour tout ce qui les concerne.

L’autochtonisme La Crise d’Oka en 1990 est causé par le fait que la municipalité veut construire un terrain de golf qui empièterait sur la réserve amérindienne. Les Amérindiens perdraient du territoire qui leur avait été donné. ◦ Les Amérindiens d’Oka se révolte et ça crée une crise dans la région d’Oka. L’armée devra intervenir.

Le féminisme de1960 à 1980 Dans les années 1960 et 1970, Thérèse Casgrain est à la tête du féminisme. Les groupes féministes revendiquent l’amélioration de la condition de la femme et font pression pour modifier les lois pour l’égalité entre hommes et femmes.

Le féminisme de1960 à 1980 À la fin des années 1970 et dans les années 1980, le féminisme s’oppose principalement à d’autres facteurs de discrimination : celle basée sur la couleur, l’orientation sexuelle, l’âge, le physique, la pauvreté, etc.

Le néolibéralisme Dans les années 1980 et 1990, un nouveau type de libéralisme voit le jour. C’est la néolibéralisme Idéologie qui fait la promotion du laisser- faire en économie et qui remet en question l’interventionnisme de l’État.

Le néolibéralisme Les néolibéralistes sont principalement préoccupés par la place de la province sur la scène économique mondiale. C’est grâce à ce mouvement de pensée que le Canada, les États-Unis et le Mexique signent l’Accord de libre- échange nord-américain (ALENA) en 1992.

L’altermondialisme Mouvement social, politique et culturel qui vise à créer des liens entre les individus à l’échelle mondiale. Plusieurs groupes décident de s’unir pour réfléchir aux enjeux liés au néolibéralisme (surtout en ce qui touche à la culture). Ils sont pour des échanges culturels, économiques, politiques, artistiques. ◦ Ils mettent en place des moyens pour assurer que les échanges se fassent dans le respect de l’environnement, des identités, des groupes sociaux et culturels, etc.