COMMENT CHOISIR UN PROJET ET PREPARER UNE RENCONTRE AVEC UN AUTEUR Des envies, des opportunités

Cadre du projet : le choix du dispositif Dispositifs nationaux  Goncourt des lycéens  Prix des Incorruptibles  Dix moi dix mots  Ecrivains d’aujourd’hui  Printemps des poètes Dispositifs régionaux  Assises internationales du roman  AIR collèges : écriturecollaborative  Quai du POLAR  Prix littéraire des lycéens et apprentis  Salons du livre : Villeurbanne, Bron...

Avantages/inconvénients  Dispositif clé en main (logistique maitrisée)  Moindre coût ou gratuité  Ouverture culturelle et partenariat : aide des bibliothécaires…  Calendrier maitrisé et dispositif rodé  Calendrier figé et parfois très contraignant (ex : Goncourt des lycéens)‏  Choix des auteurs dans une liste donnée (mais souvent de belles découvertes !)‏

Monter son projet de A à Z Financement rectoral ou régional Avantages :  Libre choix de l’auteur, maîtrise du projet et du calendrier  Lien la venue de l’auteur à un projet dans son ensemble (atelier d’écriture, adaptation du roman en BD ou en court métrage...) Inconvénients Porter toute la logistique donc il est préférable de travailler en équipe

Le choix de l’auteur : un pari !  Dans tous les cas lire l’œuvre avant de choisir !  Demander conseil, solliciter les professionnels du livre : bibliothécaires, libraires, documentalistes  Se renseigner sur l'auteur peut éviter des déconvenues : certains sont rompus à l'exercice, d'autres sont beaucoup moins à l'aise avec un public ado Mais le plus souvent une belle découverte et une expérience marquante pour les élèves

Petites questions logistiques À envisager au montage du projet

 Comment payer l'auteur ? Y a -t-il des frais de déplacement ?  Quelles sources de financement ? (Classe à PAC, Club culture, profiter des dispositifs en place (AIR), salon du livre, prix littéraire région  Achat des livres : logistique.Pensez à collaborer avec un libraire indépendant de proximité.  Choix de la date (quel travail en amont ? quels prolongements?)  Quelle salle ? Disposition de la salle, café / gouter, préparation du matériel  Faut-il prévoir d'aller chercher l'invité à la gare ? Lui prévoir un repas ?  A aborder avant la rencontre : peut on prendre des photos, séance dédicace, matériel à prévoir  Bien cadrer la rencontre avec l'intervenant : objectifs, travail effectué en classe, timing  Penser à l'après : qui se charge d'un compte rendu, de faire des photos

LIRE, FAIRE LIRE ET NOURRIR Ou comment entrer dans le livre, travailler autour du livre pour mieux y revenir

Objectifs :  Accompagner la lecture pour permettre aux élèves de dépasser leurs premières impressions  Apporter un autre éclairage sur l’oeuvre pour nourrir la réflexion et comprendre le livre  S’ouvrir à un travail interdisciplinaire

Entrer dans le livre  Lecture à voix haute du début et lancement par un temps festif (hors la classe/gourmandises…)  Présentation par des bibliothécaires  Lecture en classe ( ne pas laisser les élèves qui n'ont pas l'habitude de lire repartir seuls avec un livre : c'est très difficile de commencer un livre ! )  Dédramatiser la situation : on peut ne pas aimer le livre, on peut lire que des extraits  Lire à plusieurs:

Sortir de la lecture pour mieux y revenir  ELARGIR : autres lectures (documentaires, BD...), films, conférences Ex : film Timbuktu d'Abderrahmane Sissako (Mali O Mali d’E. Orsenna, AIR 2015)  Lecture de passages en VO en cours de langue  ARGUMENTER : rencontres avec d'autres lecteurs (cercle de lecteurs BM, bibliothécaires), montrer que l'on n’a pas besoin d'être en section littéraire ou « un intello » pour parler d'un livre  DEBATTRE : débat mouvant, un jeu de positionnement qui favorise la participation  SE REUNIR : organiser des temps de lecture collectifs et sympathiques  JOUER : QCM, jeux, défis lecture (plutôt collège) ex: jeux des Incorruptibles, Quai du polar

Produire Objectifs : se mettre dans la démarche d’un processus de création, faire « jeu égal » avec l’auteur et pouvoir offrir une production.  Travail d’écriture : écrits d’invention, préface, carnets d’enquête, chanson, poésie, biographie romancée de l’auteur...  Productions plastiques : illustrations, objets, adaptation en BD  Productions numériques : blog, book tube, nuages de tags (application en ligne Tagxedo:  Court métrage : adaptation du roman, bande annonce  Critiques et bandeaux

Exemples : écriture de préfaces et de témoignages en classe de 1 e STMG (AIR 2014 : Boubacar Boris DIOP « Murambi le livre des ossements » ) Témoignage de Ange Mukamanzi, 29 ans, Rwandaise (Kigali ). Je suis âgée de vingt-neuf ans, je vis et m'occupe de mes cinq frères et sœurs. Ils vont tous à l'école. Moi j’étais en première année dans une école à Kigali mais j'ai dû la quitter pour m'occuper d'eux. La raison pour laquelle je suis en vie aujourd'hui c’est parce que Dieu m'a guidée, personne ne m'a aidé ou m’a protégé durant le génocide. […] Aucune des personnes avec qui j'ai commencé le voyage ont survécu. Ils ont tous été tués et maintenant ils flottent quelque part sur la vallée de la rivière. Peut-être qu'ils se trouvent maintenant dans un autre lac. Nous avons finalement été sauvés de la vallée. Mon corps était tout gonflé et ma peau était devenue blanche. On m'a donné refuge dans un orphelinat jusqu'à ce que je trouve mes cinq frères et sœurs qui avaient survécu et qui vivaient dans un autre orphelinat. J'ai finalement pu réunir le reste de ma famille et maintenant au moins avoir une maison qui offre un abri, mais pas la justice. Je veux que le monde entier sache à quel point nous avons souffert, nous, Tutsis, et comprenne réellement la violence dans laquelle s’est passé ce génocide qui a détruit ma vie, ma famille, mon pays. J’ai longtemps vécue dans le silence, en gardant mes blessures et mon mal-être pour moi, mais seul le temps peut guérir mes blessures alors ce témoignage m’aide à me libérer et à avancer pour avoir un meilleur futur malgré ce mauvais souvenir. Je ne cherche ni la compassion, ni la pitié, seulement la compréhension. Ainsi nous pourrons tous enfin vivre en paix et laisser le passé là où il s’est arrêté

Préface RESCAPES DU RWANDA : LA MORT N’A PAS VOULU DE NOUS Le Rwanda, petit pays au cœur de l’Afrique, a enduré d’avril à juillet 1994 un génocide dont la véritable nature fut reconnue par la société internationale trop tardivement. Ceux qui ont vu succomber les leurs, famille par famille, durant des jours, sans que la plupart des grands médias occidentaux sortent du cliché des « affrontements interethniques » entre Hutu-Tutsi, resterons pour toujours bouleversés. Aujourd’hui, cette triste page de l’histoire rwandaise semble être tournée. Pourtant, elle éveille encore de nombreuses questions. Et s’interroger sur cet évènement nécessite tout d’abord d’analyser la notion même de « génocide ». […] Je vous encourage à lire ce livre, vous les africains qui vivez en dehors de vos terres. Il vous permettra de reconnaitre de multiples problèmes de vos propres pays. Il pourra vous mettre en garde contre certaines politiques et certains pouvoirs mal exploités qui peuvent mener à la domination et à la ruine de l’autre. Je vous encourage à lire ce livre, vous les européens qui avez une idée incomplète des problèmes des pays d’Afrique. Il vous fera découvrir les belles choses et aussi les dégâts que peuvent produire le fait d’imposer sa culture et ses pensées en les croyants supérieures à celle de l’autre. Je vous encourage à lire ce livre, vous les croyants de tous les pays, car c’est un trésor de réflexions dures, vraies, profondes, de ce que peut produire le mariage heureux de la ‘foi et des actes’ en acceptant la différence de l’autre, en essayant de le comprendre, de l’écouter, car nos vies, nos cultures, se lient l’un l’autre pour combattre le racisme, l’injustice et nos chemins se tournent vers le pardon, la réconciliation, l’unité, la paix.

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Préparer la rencontre avec les élèves

Préparer les questions  Se documenter sur l’auteur en amont et faire sa biographie  Questions à classer : auteur, œuvre (écriture, thème), démarche de création, chaine du livre  S’appuyer sur le texte peut permettre de sortir des questions « bateaux » Exemples de questions à Delphine COULIN (AIR 2014) : Vous écrivez ( p.84) : « du jour où elle avait commencé à être une fille, vers sept ans, Aurore avait commencé à avoir peur. C’était probablement pour toutes les filles pareil ». Est-ce un ressenti personnel ou est-ce simplement le reflet de notre société? Vous comparez l’Europe ( p.243) à « une bourgeoise obèse, ridicule et tragique qui ne pouvait plus s’arrêter de manger et qui allait mourir… » Pourquoi portez-vous un regard si négatif sur la société occidentale?

Pour la rencontre  choisir des objets représentant l'univers de l'auteur ou du livre et laisser l'auteur piocher et parler librement.  possibilité de faire lire des extraits par les élèves (demander à l'auteur s'il veut lire lui même)  offrir une production à l'auteur permet d'avoir un véritable échange et que la rencontre ne soit pas à sens unique : travail d'écriture, production plastique, etc... Les écrivains sont souvent très curieux de découvrir les productions des élèves et surpris et les élèves sont mis en valeur.  en amont une correspondance avec l'auteur permet de créer un lien et d'aborder quelques premières questions (et d'envoyer certaines productions par ex)

Focus sur un projet : AIR 2014 : Delphine Coulin « Voir du pays » Durée action : 15 à 20 heures Classe : 2 nde générale Thème : 2 femmes soldates en Afghanistan et leur difficile retour. Choix du livre : vote en classe parmi 4 propositions (présentation par la documentaliste) (2H) entrée dans la lecture : présentation du livre par la documentaliste + lecture du début Lecture de passages à voix haute par les bibliothécaires et débat sur le choix des passages (2 H) Lecture de l’œuvre à la maison avec explications et travail de passages en classe Contexte international : intervention du prof d'HG ; projection au RIZE du film « Restrepo : un an au coeur du combat » (les réalisateurs ont suivi pendant 15 mois des soldats américains ) Réalisation d’un carnet d’enquêtes sur l’Afghanistan (en autonomie) débat mouvant avec une phrase de départ « la femme n'a pas sa place dans l'armée » (2H) Préparation des questions (4H)

écriture : écriture de petites nouvelles policières en reprenant les personnages féminins du roman dans un autre contexte et en mobilisant les connaissances acquises en option MPS (méthodes de la police scientifique). Une dizaine de nouvelles a été envoyée à Delphine Coulin avant la rencontre.

Ecriture collaborative en classe de la biographie et de la critique (4H) Ecriture réalisée à partir des écrits individuels. Un élève écrit au tableau. Un autre prend des notes. La classe dicte et participe. Les enseignants guident et accompagnent.

Correspondance avec Delphine Coulin : Chère madame, La classe de 2°6 du lycée Fays vous remercie d’accepter de communiquer avec elle. Nous avons lu Voir du Pays, nous en avons fait la critique et fait un débat en classe. Certains ont trouvé que le début du livre, trop détaillé, les empêchait de bien comprendre l’œuvre ou se sont perdus dans les flash-backs. Cependant l’épopée de Marine et Aurore et le dénouement du roman ont touché la sensibilité de la totalité de la classe. Etes-vous allée en Afghanistan ?Quelle expérience de la guerre avez-vous ? Vous êtes vous inspirée de témoignages ? Marine et Aurore les deux protagonistes évoquent -elles l’une de vos amitiés passées ? Nous avons été choqués par la description de certaines scènes, nous trouvons votre style direct. Est-ce une volonté de mettre le lecteur « au pied du mur » ? Veuillez agréer, Madame, nos respectueuses salutations. Les secondes 6

Mesdemoiselles, Messieurs, Je suis heureuse que certains d'entre vous aient aimé mon travail. A vrai dire, j'ai eu comme premier réflexe de penser que ce livre était trop violent pour des lecteurs de votre âge, et je comprends que plusieurs d'entre vous aient trouvé mon style (trop) "direct", et certaines scènes choquantes. Mais en littérature on ne doit pas édulcorer les choses. Je suis heureuse que votre professeur, outre le fait d'avoir choisi un auteur vivant (je me demande s'il m'est arrivé d'étudier un auteur contemporain avant mes études supérieures!…), ne se soit pas arrêtée à ce genre de barrières. Alors, voilà : oui, mon style est direct, sans fioritures. Oui, certains épisodes sont violents. Mais la vie n'est pas toujours rose… En particulier quand on fait la guerre. Je n'ai pas cherché à "mettre le lecteur au pied du mur", mais plutôt à atteindre une certaine vérité. Je ne suis pas allée en Afghanistan. Mon métier, c'est précisément d'inventer des personnages et de me mettre tellement dans leur peau que tout semble vrai, ou vécu. En cours de rédaction, j'ai vérifié des faits ou des détails, auprès de soldats, de psychiatres, de reporters de guerre, etc. Mais le premier jet du livre, et donc l'histoire toute entière, était déjà écrits depuis longtemps. Ce que j'ai vécu, en revanche, c'est l'expérience de l'amitié de Marine et Aurore. C'est précisément l'année de ma seconde que j'ai rencontré mes trois meilleures amies. Elles ont encore aujourd'hui une large place dans ma vie. Je vous raconterai tout cela plus longuement quand nous nous rencontrerons en mai, si vous le souhaitez. Bien à vous, Delphine Coulin

Après la rencontre Chère Madame, Ce fut un plaisir de vous rencontrer hier et d’échanger avec vous. Nous avons apprécié votre parcours, votre vision directe sur le roman, vos émotions et vos ressentis sur la société : il n’y a pas de guerre juste, il y a juste la guerre, hommes et femmes sont égaux dans la violence, plus on joue avec la violence, plus elle nous rattrape. Grâce à cette rencontre, nous avons pu peaufiner notre lecture du roman. Ainsi, nous avons été sensibles au fait que seule la paix vous intéresse : « Si on oublie la guerre, on refait les mêmes erreurs. » La guerre crée des souffrances morales et physiques obligeant les soldats à se réapproprier leurs corps. Vous avez dit : « la peur des filles est aussi répandue en Occident qu’en Orient. Elle ne nous autorise pas à faire les mêmes activités que les hommes. Elle ne vient pas de nous mais aussi de notre entourage. Qu’on soit petite ou vieille, on a toujours cette peur en nous. » Comment lutter contre ce que nous sommes ? Enfin, nous avons été marqués par le fait que l’inspiration pour vous c’est tomber amoureux d’une idée et que c’est drôle de ne pas savoir pourquoi on est tombés amoureux, comme dans la vie de tous les jours. Merci d’avoir partagé toutes ces idées avec nous. Cordialement, La classe de Secondes 6

Focus sur un projet « adaptation d’un roman jeunesse en BD » Classe : 3 e PrepaPro Durée Action : 40 heures (dont 20 heures avec l’intervenant) Objectifs : lire et adapter le roman jeunesse de C. Cuenca « La Marraine de guerre » en bande dessinée. Travailler sur le genre de la BD et le contexte historique de la 1ere guerre mondiale.

1 e phase (sept-oct 2014) Lancement du projet : - Lecture du roman (en grande partie en classe) - Rencontre avec Catherine Cuenca en octobre au CDI du lycée : échanges sur le métier d’écrivain, questions sur le livre et séance de dédicaces - Rencontre avec Patrick Larme début novembre : présentation du projet, échanges sur le métier de dessinateur/illustrateur, sur la technique de la BD et les phases nécessaires à la conception d’une BD (scénario, storyboard, recherches documentaires et graphiques, crayonnés, encrage)..

2eme phase : novembre –décembre 2014: analyse et découpage du roman et recherche documentaire au CDI La classe est divisée en 2 groupes de 12 élèves pour 4 séances : - En cours de français : étude du roman et découpage des chapitres -Au CDI : recherche documentaire (contexte historique, costumes, scènes de vie et de combat…) - Dernière séance : comparaison de l’adaptation de la nouvelle de Maupassant « Boitelle » en BD (« Le café des colonies » ): rédaction de textes à partir de planches sélectionnées. Lecture de la nouvelle à voix haute

3 e phase : lancement des ateliers dessin (janvier –mai 2015) : 10 séances de 2 heures Chaque ½ groupe bénéficie de 5 séances de 2 heures encadrées par Patrick Larme. A partir du découpage réalisé en cours de français et du corpus d’images trouvées au CDI, les élèves passent à l’étape pratique : -Chaque groupe d’élèves (par 2 ou 3) travaillent sur un chapitre donc une planche - La recherche graphique de personnages est faite en parallèle en cours d’arts plastiques Le deuxième ½ groupe continue à approfondir le thème de la 1ere guerre mondiale en cours de français et histoire: étude du début d’ « Un long dimanche de fiançailles », visionnage du film « Le pantalon ». Mai 2015 : exposition des planches au festival BDécines (18 au 24 mai 2015) au centre culturel Le Toboggan.

Exemples de planches

Panneau de présentation du projet (BDécines mai 2015)

Focus sur le projet AIR collège 2015 Classe : 3 e PrepaPro En partenariat avec :  La classe.com (ENT des collèges du Rhône et la Métropole de Lyon),  La Villa Gillet  Le centre Erasme (espace numérique – living lab – de la Métropole de Lyon) L’objectif est de créer une fiction collaborative en ligne en suivant les règles du « cadavre exquis » à partir d’une fiche script, en collaboration avec 9 classes de quatrième ou de troisième du département.

Plan de déroulement de la séquence pédagogique Séquence "filée" en 3 étapes réparties sur les 9 mois de l'année scolaire :une écriture sur un temps long. (20 heures au total) Travail d'écriture collaborative de 4 chapitres puis d'édition d'une des nouvelles. En parallèle lecture cursive d’une œuvre intégrale donnée à découvrir par l'auteur. Il s'agissait cette année de la nouvelle de Jack London, Construire un feu.1929 Rencontre et échanges avec Joy Sorman au lycée. Publication et restitution collective lors des Assises internationales du roman 2015.

Rencontre au lycée avec Joy Sorman le 30/01/2015 Présentation de la classe Nous sommes la classe de 3ème prépa pro du lycée André Cuzin. Si nous étions une saison, nous serions l’été pour sa chaleur. Si nous étions un pays, nous serions le monde entier parce nous venons de beaucoup d’endroit différent, mais entre nous aucunes différences. Si nous étions un sentiment nous serions la bonne humeur car nous nous sentons bien et tous le monde s’entend bien. Nous avons beaucoup aimé travailler sur le projet Air Collège et nous sommes très heureux de votre visite dans notre classe, c’est un plaisir de rencontrer un grand écrivain pour la première fois. Jules/Louis/ Mikaïl/ Michel

Organisation de la rencontre  Prise en charge par les élèves : implication 1 animateur par temps fort  Structurée en trois temps forts : organisation A Faire connaissance B Un métier : l’écriture C Le projet Air collège  Alternance de lectures d’extraits des romans de l’auteure introduits par un thème musical et de questions : dynamique Final dansé par un élève