L’ostéopathie Auteur: Marie Mégétova Tchéliabinsk 2011

L'ostéopathie est une « médecine manuelle ». Ses praticiens palpent les corps pour déceler les tensions ou les déséquilibres qui causent des malaises ou des maladies, puis font des manipulations pour rétablir l'équilibre.

Pour l’ostéopathie, tous les maux, physiques aussi bien que psychologiques, ont des résonances partout dans le corps. Pour soigner chaque problème, il faut donc rétablir l'harmonie dans le système musculosquelettique et dans chacun des autres systèmes.

Un peu d'histoire L’ostéopathie a été fondée en 1874 par un médecin américain, le Dr Andrew Taylor Still, à partir de concepts tirés de la médecine antique grecque et égyptienne ainsi que de la médecine de la Renaissance. Le Dr Still formule le postulat selon lequel "la structure gouverne la fonction", l’idée étant que la conservation de la santé met en jeu un équilibre de la charpente osseuse, cette dernière assurant à son tour le bon fonctionnement des systèmes nerveux, musculaire et circulatoire.

Un peu d'histoire En France, cette pratique restera confidentielle jusqu’aux années 1950 et L’engouement pour cette médecine manuelle débutera véritablement dans les années 1970.

Son concept est basé sur 3 principes: 1. L'unité du corps humain : les différents systèmes du corps travaillent en interdépendance les uns avec les autres 2. La relation réciproque Structure - Fonction : La structure du corps dirige la fonction. La fonction influence aussi la structure. 3. L'homéostasie : est la capacité de tout organisme vivant à s'autoréguler, s'adapter, s'auto guérir. Comme le Dr Still, également pasteur, le rappelait à l'époque : "Le corps de l'homme est le drugstore de Dieu, et l'on y trouve tous les liquides, drogues, huiles lubrifiantes, opiacées, acides et bases, et tous les remèdes qui lui ont semblé nécessaires au bonheur de l'homme et à sa santé." Il convient de remarquer qu'un ostéopathe ne soigne pas son patient, il libère les blocages qui empêchent la nature de faire son travail. Car nul ne sait mieux que l'organisme ce qu'il convient d'être fait pour guérir.

Que traite l'ostéopathie ? La plupart des maladies dont la cause est fonctionnelle. ■Les pathologies de l'appareil locomoteur, articulaires et musculaires ■Des pathologies viscérales fonctionnelles tel que : colite chronique, gastrite, hépatite,... ■Des pathologies ORL chronique et de l'appareil respiratoire tel que : sinusite, otite, bronchite, asthme, etc... ■D'autres pathologies fonctionnelles tel que : migraine, asthénie, dépression, anxiété, etc... ■En pédiatrie : de nombreux troubles chez le nourrisson peuvent être résolu, comme les régurgitations, troubles du sommeil, agitations, coliques, etc... ■Certains problèmes en orthodontie et maxillo-faciale

De nombreuses affections peuvent être résolue ou aidée par traitement ostéopathique. Mais il s'agit parfois de pathologies structurelles ou invasives sous-jacentes. Voilà pourquoi un ostéopathe consciencieux procédera systématiquement à une anamnèse (questionnaire), des tests de provocations et d'exclusions thérapeutiques. Il peut même rediriger le patient vers son médecin traitant pour des examens complémentaires. Ainsi le patient pourra bénéficier d'une double approche thérapeutique qui lui sera sans nul doute très bénéfique.

Depuis le 4 mars 2002, l'ostéopathie est officiellement reconnue en France (Journal Officiel du 5 Mars 2002). Les décrets d'application qui encadrent cette nouvelle profession sont parus le 25 Mars Le statut de l’ostéopathie en France

Le CEESO délivre un diplôme d'ostéopathe, valable sur le territoire français. L'usage du titre d'ostéopathe étant à présent réglementé en France, seuls les étudiants ayant suivi une formation reconnue par l'état peuvent user de ce titre. *CEESO : Centre européen d’enseignement supérieur en ostéopathie Les études d’ostéopathie sont ouvertes en France directement après le bac. On peut avoir le diplôme européen d’ostéopathie (DEO, de niveau bac +6) ou le diplôme d’ostéopathe (DFO, de niveau bac +5) qui est décerné par l’école et non plus par la collégiale académique de France.