Leçon 11 pour le 11 juin 2016
« Eh bien, votre maison vous est laissée déserte. » (Matthieu 23.38) Au Sinaï, Dieu avait fait un pacte avec Israël. Maintenant, peu de temps avant d’établir le "nouveau pacte", Jésus a fait un appel aux leaders d'Israël. Il a dénoncé leurs pratiques mauvaises, afin qu’ils reconnaissent leurs fautes et s'humilient devant Dieu. De la sorte, ils ne seraient pas détruits. Après les avoir lus, demandez-vous : suis-je concerné(e) par ces points ?
(Andy Nash, Matériel auxiliaire pour le moniteur, p )
Jésus anticipe son manque de repentir en annonçant la désolation et la destruction du Temple. Peu après, la visite de quelques Grecs (Jean ) annonce comment, devant le rejet d'Israël, celui-ci perdrait le privilège d'être le porte-parole du salut. (Andy Nash, Matériel auxiliaire pour le moniteur, p )
« À ce moment-là, l’œuvre du Christ paraissait en pleine déroute. Sorti vainqueur de ses discussions avec les prêtres et les pharisiens, il ne serait pourtant jamais reçu par eux comme le Messie. La rupture finale s’était produite. Aux yeux des disciples, la situation semblait désespérée. Mais l’œuvre du Christ approchait de sa consommation. Le grand événement qui intéressait non seulement la nation juive, mais le monde entier, était sur le point de se produire. » (E. G. White, Jésus-Christ, p. 620.) )
Jésus a montré la même scène pour la destruction de Jérusalem et pour sa venue. Il n'a pas montré un monde utopique où tout irait mieux. Il y aura des trompeurs, des guerres, des persécutions, des faux frères, l'amour se refroidira… (Matthieu 24:1-12). « Comme il était assis sur le mont des Oliviers, les disciples vinrent lui demander, en privé : Dis-nous, quand cela arrivera-t-il ? Quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? » (Matthieu 24:3) Avant de parler des signes plus spécifiques, Jésus a transmis une note spéciale d'espérance : « Celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé » (Matthieu 24.13). Il a aussi indiqué une mission pour son Église : « Cette bonne nouvelle du Règne sera proclamée par toute la terre habitée ; ce sera un témoignage pour toutes les nations. Alors viendra la fin. » (Matthieu )
« C'est pourquoi, lorsque vous verrez l'abomination dévastatrice, qui a été annoncée par l'entremise du prophète Daniel, installée dans un lieu sacré — que le lecteur comprenne — alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes. » (Matthieu 24:15-16) Dans Matthieu , Jésus se concentre sur les moments qui conduisent à la destruction de Jérusalem et montre comment les croyants pouvaient en échapper (bien sûr, ces faits se répéteraient dans l'histoire de l'Église). Quand les chrétiens ont vu «Jérusalem entourée par des armées» ils ont su qu'il était temps de quitter la ville (Luc est le texte parallèle de Matthieu et explique « l'abomination de la désolation » dans le contexte de la destruction de Jérusalem). Lorsque Vespasien a retiré le siège autour de Jérusalem, les chrétiens ont fui la ville et se sont réfugiés à Pella. Ainsi, aucun chrétien ne périt lorsque Titus rasa Jérusalem et le Temple en l'an 70.
« En effet, comme l'éclair qui jaillit au levant se voit jusqu'au couchant, ainsi sera l'avènement du Fils de l'homme. » (Matthieu 24.27) Dans Matthieu , Jésus montre les signes spécifiques de sa venue : Aussi certainement qu’il est né, a vécu, est mort et a ressuscité, Jésus reviendra pour nous ramener à la maison : « Et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4.17 ).
« Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. » (Matthieu 24.42) Dans la parabole de Matthieu , Jésus nous montre deux types de serviteurs. Le fidèle serviteur fait la volonté de son maître et assure le bien des autres. Le mauvais serviteur se relâche dans l'attente et, en pensant que son seigneur tardera, vit une vie désordonnée et maltraite les autres. Personne ne sait le moment de la venue de Jésus (Matthieu 24.36). Pour cette raison, Jésus nous invite à vivre comme si aujourd'hui était notre dernier jour. «Vivre en attendant» signifie vivre de manière à être prêt pour aller à la rencontre de Jésus même si celui-ci venait aujourd'hui.
« Le méchant serviteur qui se disait en lui-même : « Mon maître tarde à venir » (Matthieu 24 : 48) faisait aussi profession d'attendre le retour du Christ. C'était un serviteur apparemment dévoué au service de Dieu, tandis que son cœur était sous la dépendance de Satan… Dans la crainte de se voir surpassé par ses frères, il dénigrait leurs efforts et suspectait leurs mobiles. C'est ainsi qu'il battait ses compagnons de service. L'origine de ce lamentable état fut le manque de vigilance, la négligence de la prière secrète et l'oubli des autres devoirs religieux. Ainsi le chemin était ouvert à tous les péchés. […] Nul n'en est exempt. Quelle qu'ait été notre expérience chrétienne, quelque élevée que soit notre position, nous devons veiller et prier sans cesse. Chaque jour il faut nous placer sous le contrôle de l'Esprit de Dieu, sinon nous serons contrôlés par Satan. » (E. G. White, Témoignages, vol. II, p. 13, 14.)