La phrase G1 1 - Qu'est-ce qu'une phrase ? Une phrase est une suite de mots qui a du sens. A l'écrit, une phrase commence par une majuscule et se termine par un point, un point d'interrogation ou un point d'exclamation. 2 – A quoi sert la ponctuation ? Les signes de ponctuation nous indiquent comment lire un texte, comment il s'organise. Il existe plusieurs signes de ponctuation : - La majuscule sert à débuter une phrase - Pour terminer la phrase, on trouve le point, le point d'interrogation (?) ou le point d'exclamation (!) - la virgule (,) se met le plus souvent à la suite d'un mot ou d'un groupe de mots que l'on peut déplacer : Exemple : Le jour de la rentrée, maman m'accompagne. - Dans les dialogues, on trouve le tiret (-) et les guillemets (« »)
3 – La ponctuation d'un dialogue 4 – La phrase complexe Une proposition est un ensemble mots organisés autour d'un verbe conjugué. Une phrase simple comporte un seul verbe conjugué. Exemple : Les élèves cherchent le France sur un planisphère. Une phrase complexe comporte plusieurs verbes conjugués. Exemple : Maxime pratique le tennis et progresse de jour en jour.
5 – Comment reconnaitre les propositions indépendantes, coordonnées ou juxtaposées ? Une proposition qui peut constituer une phrase à elle seule est appelée proposition indépendante. La phrase simple est donc une proposition indépendante. Exemple : Mes parents achètent une nouvelle voiture. Une phrase complexe peut être composée d'une succession de propositions indépendantes. Exemple : La grêle a été très violente, elle a détruit les récoltes. Les propositions juxtaposées Lorsque dans une phrase complexe, plusieurs propositions indépendantes sont reliées par des signes de ponctuation (, ; :) : on dit que ces propositions sont juxtaposées. Exemple : L'été arrive : les vacances commencent. Les propositions coordonnées Lorsque dans une phrase complexe, plusieurs propositions indépendantes sont reliées par les conjonctions de coordinations suivantes : - mais, ou, et, donc, or, ni, car On dit que ces propositions sont coordonnées. Exemple : J'enfile des vêtements chauds, car il neige.
Une question ne commence JAMAIS par C’est qui, C’est quand… Les types de phrase G2 1 – Les différents types de phrase - Certaines phrases donnent des informations : ce sont des phrases déclaratives. Elles se terminent par un point. Exemple : Elle a commencé la danse à 6 ans. - Certaines phrases servent à poser des questions : ce sont des phrases interrogatives. Elles se terminent par un point d'interrogation. Exemple : Qui vous a appris à danser ? - Certaines phrases expriment un émotion : ce sont des phrases exclamatives. Elles se terminent par un point d'exclamation. Exemple : Il fait beau ! - Certaines phrases donnent des ordres : ce sont des phrases injonctives. Elles se terminent par un point ou un point d'exclamation. Exemples : Retiens bien ta leçon. Retiens bien tout cela ! 2 – Comment construire une phrase interrogative ? Les phrases interrogatives se construisent de plusieurs façons : - avec des mots et des groupes de mots interrogatifs : Qui a inventé l’école ? Combien de classe a ton école ? La réponse donne alors une information précise. - en mettant le sujet après le verbe : Vas-tu à l'école ? - avec Est-ce que... ? : Est-ce que ton maitre est gentil ? - en ajoutant seulement un point d’interrogation à la phrase déclarative : Ton école est grande ? Dans ces trois cas, la réponse est oui ou non. Une question ne commence JAMAIS par C’est qui, C’est quand…
Exemple : Je veux que tu fasses tes devoirs. 3 – La phrase injonctive La phrase injonctive s'utilise pour donner un ordre ou un conseil. Elle se termine par un point ou un point d'exclamation. Certaines phrases déclaratives expriment aussi des ordres. Il ne faut pas les confondre. Exemple : Je veux que tu fasses tes devoirs. Le plus souvent, le verbe est à l'infinitif ou conjugué à l'impératif : Exemples : Copiez cette poésie ! Ne range pas ton cahier. Ralentir avant le carrefour. Mélanger délicatement les blancs d'oeufs. 4 – La phrase exclamative La phrase exclamative permet d'exprimer un sentiment (la joie, la colère...) Elle se termine par un point d'exclamation. Exemple : Ce livre est passionnant ! Elles peuvent être construites de différentes manières : - avec un adverbe exclamatif : comme ou que Exemple : Comme elle est belle ! Qu'il est sage ! - avec un déterminant exclamatif : Quel bel animal ! - en un seul mot : Hourra ! Bravo ! - en ajoutant simplement un point d'exclamation (et en montant la voix à l'oral) :Exemple : Des chiens nous poursuivent ! Il ne faut pas confondre la phrase exclamative avec la phrase injonctive qui exprime un ordre ou un conseil.
Les formes de phrase G3 1 – Les formes affirmative et négative Forme affirmative : Forme négative : Toutes les types de phrase peuvent être à la forme affirmative ou négative. Type Forme affirmatif négatif déclaratif Je vais à l'école. Je ne vais pas à l'école interrogatif Vas-tu à l'école ? Ne vas-tu pas à l'école ? exclamatif Vous vous tuez au travail ! Vous ne vous tuez pas au travail ! injonctif Copiez cette leçon ! Ne copiez pas cette leçon !
2 – Transformer une phrase affirmative en phrase négative Pour transformer une phrase affirmative en phrase négative, on encadre le verbe avec deux mots : la négation. Les négations les plus courantes sont : ne... pas, ne... plus, ne... jamais, ne... rien Exemples : Je vais bien. → je ne vais pas bien. Tu es en CE1. → Tu n'es plus en CE1 Vous allez au marché. → Vous n'allez jamais au marché. Il aime tout. → Il n'aime rien. La négation est différente selon le sens de la phrase. On écrit n' devant un verbe qui commence par une voyelle. Quand on parle, on ne dit pas toujours le ne de la négation mais il ne faut pas l'oublier à l'écrit
Les groupes de la phrase 1 – Le groupe sujet et le groupe verbal Dans une phrase verbale, on trouve au minimum deux groupes : - le groupe sujet (GS) : il contient un nom ou un pronom sujet du verbe. - le groupe verbal (GV) : il est formé du verbe, éventuellement accompagné de compléments. Exemple : Les élèves se retrouvent à la gare de Châteaulin. G S GV 2 – Les différents compléments du verbe Le verbe est complété par des mots ou des groupes de mots qui ont la fonction de compléments : - Les compléments d'objet ne peuvent pas être déplacés ou supprimés. Ils sont placés après le verbe. Exemple : L'employé vend des billets à un client. COD COS - Les compléments circonstanciels sont déplaçables et / ou supprimables dans la phrase. Ils indiquent les circonstances de l'action : le lieu, le temps, la manière... Exemple : Depuis quelques heures, nous attendons patiemment l'arrivée du train. CC temps CC manière
Le sujet G5 1 – Le sujet de la phrase Le sujet du verbe est le mot ou le groupe de mots qui désigne la personne, l’animal ou la chose qui fait l’action du verbe. Pour trouver le sujet du verbe : 1. on cherche le verbe. 2. on pose la question : qui est-ce qui … ? ou qu’est-ce qui … ? et on répond par C’est Sujet qui … Qui est-ce qui mange ? C’est le garçon qui mange. 2 – reconnaître le sujet dans les cas simples Le sujet du verbe peut avoir différentes natures : - un groupe nominal : Le seigneur se bat en duel. - un nom propre : Arthur est le roi de Bretagne. - un pronom personnel : Il va se battre. Le sujet peut être composé de plusieurs groupes nominaux : Le chevalier et son écuyer franchirent les obstacles. → C'est le chevalier et son écuyer qui franchirent. Le garçon mange. Le chien dort. Le linge sèche.
3 – reconnaitre le sujet dans des cas plus complexes - Le sujet est le plus souvent placé avant le verbe. Mais il peut se trouver après le verbe. Exemple : Où vas-tu ? Demanda le renard. S S On dit que le sujet est inversé. - Le sujet peut être séparé du verbe par d'autres mots. Exemple : Ma sœur, demain matin, ira à la patinoire. S V - Un même sujet peut commander l'accord de plusieurs verbes. Exemple : L'ours, retourna dans sa tanière, bâilla et s'endormit profondément. S V V V
Les compléments d'objet G6 Le verbe peut être complété par des mots ou des groupes de mot qui ont la fonction de complément. Les compléments d'objet ne peuvent être ni déplacés, ni supprimés dans la phrase : ce sont des compléments essentiels. Les compléments d'objet peuvent être des groupes noominaux ou des pronoms. On distingue trois sortes de compléments d'objet : 1 – Le complément d'objet direct Le groupe un gâteau complète le verbe et précise l’objet de l’action. On le trouve directement après le verbe, en posant la question : QUI ? ou QUOI ? Un gâteau est donc Complément d’Objet Direct (COD) du verbe faire 2– Le complément d'objet indirect Gaël parle de l'Afrique. Gaël parle de quoi ? Il parle de l'Afrique. Le groupe de l'Afrique complète le verbe et précise l’action. Ce groupe est relié au verbe par un petit mot : à (au, aux), de (du, d’), par, sur, dans, contre... On peut identifier le COI en posant la question : A QUI ? ; A QUOI ? DE QUI ? ; DE QUOI ? … De l'Afrique est donc Complément d’Objet Indirect (COI) du verbe parler Thomas et sa maman font un gâteau. V Sujet COD Thomas et sa maman font quoi ? Ils font un gâteau.
4 – Le complément d'objet second Dans une phrase qui comporte deux compléments d'objet, le COI placé en seconde position est appelé Complément d'Objet Second (COS). Gaël lit une histoire à Thomas. S V COD COS
Les compléments circonstanciels G7 Le verbe peut être complété par des mots ou des groupes de mot qui ont la fonction de complément. Les compléments circonstanciels sont déplacables et / ou supprimables dans la phrase : Ils donnent des précisions sur les circonstances de l'action. Les compléments d'objet peuvent être des groupes noominaux, un adverbe... On distingue plusieurs sortes de compléments circonstanciels selon l'information qu'ils apportent ; 1 – Le complément circonstanciel de temps Le complément circonstanciel de temps (CTT) répond à la question QUAND ? Il donne des précisions sur le moment de l'action. Exemple : Dans quelques minutes, l'inspecteur, pour trouver le coupable, observera CCT S V attentivement la victime sur les lieux du crime. COD 2– Le circonstanciel de lieu Le complément circonstanciel de lieu (CTT) répond à la question OU ? Il donne des précisions sur le lieu de l'action. Exemple : Dans quelques minutes, l'inspecteur, pour trouver le coupable, CCT S observera attentivement la victime sur les lieux du crime. V COD CCL
3 – Le complément circonstanciel de manière Le complément circonstanciel de manière (CCM) répond à la question COMMENT ? Il donne des précisions sur la manière dont se passe l'action. Exemple : Dans quelques minutes, l'inspecteur, pour trouver le coupable, observera CCT S V attentivement la victime sur les lieux du crime. CCM COD CCL 4 – Le circonstanciel de cause Le complément circonstanciel de cause (CCC) répond à la question POURQUOI ? Il donne des précisions sur les causes de l'action. Exemple : Dans quelques minutes, l'inspecteur, pour trouver le coupable, CCT S CCC observera attentivement la victime sur les lieux du crime. V CCM COD CCL
L'attribut du sujet G8 L'attribut du sujet donne une information sur le sujet : son identité, ses caractéristiques physiques ou morales... Exemple : En fin de journée, les nuages deviendront menaçants. S Att du Sujet L'attribut du sujet complète le verbe et ne peut être ni déplacé ni supprimé. Les verbes construits avec un attribut du sujet sont appelés verbes d'état : Être, paraître, sembler, demeurer, rester, avoir l'air... L'attribut du sujet peut être de différentes natures : - un adjectif qualificatif : La sorcière est cruelle. - un nom ou un groupe nominal : Paul est géographe. Marie Curie était une grande scientifique. L'adjectif qualificatif attribut du sujet s'accorde en genre et en nombre avec son sujet. L'attribut du sujet répond aussi à la question QUOI ? mais il ne faut pas le confondre avec le COD.
Nature et fonction G9 1- La nature des mots Les mots de la langue française sont divisés en différentes familles : les natures des mots. Les différentes natures sont : - les noms : classe, élève, Amandine, Louise, géographie, - les verbes : chanter, marcher, finir, grandir, prendre, être, rester... - les adjectifs qualificatifs : beau, grand, fort, petit, maigre, bleu... - les déterminants : un, le, des, les, son, ta, notre, ses... - les pronoms : je, tu, la, le... -... Certains mots de nature différente peuvent s'écrire de la même manière. Pour trouver la nature d'un mot, on observe sa place dans la phrase ou on la cherche dans le dictionnaire. 2 – Distinguer la nature et la fonction d'un mot La nature du mot c'est la famille à laquelle il appartient : nom, verbe, adjectif qualificatif... La fonction du mot, c'est son métier dans la phrase : sujet, verbe, complément d'objet... Un mot n'a qu'une seule nature, mais peut avoir des fonctions différentes selon la phrase où il est utilisé. Exemple : Jean veut acheter une maison. L'agent immobilier appelle Jean. S COD
Les noms G10 1- Noms communs et noms propres Il existe deux catégories de noms : les noms communs et les noms propres. Les noms communs désignent les animaux, les choses ou les personnes en général. Ils sont toujours accompagnés d'un déterminant. Les noms propres désignent une personne particulière (Paul), un monument (la tour Eiffel) ou un lieu particulier (Paris). Ils commencent par une majuscule et ne sont pas toujours accompagnés d'une déterminant. 2 – Le genre et le nombre d'un nom Voici une élève. C’est une fille. Noms communs Elle s’appelle Lisa. Elle vient de Paris. Noms propres GENRE NOMBRE masculin ou féminin singulier pluriel On peut mettre un devant le nom Un garçon On peut mettre une devant le nom Une fille Le nom désigne une seule chose Le nom désigne plusieurs choses Des garçons Des filles
3 – Le groupe nominal minimal Le groupe nominal est constitué au minimum : - d'un nom noyau (mot principal) - d'un déterminant 4- Les expansions du groupe nominal Le groupe nominal minimal peut être complété par des adjectifs qualificatifs ou d'autres groupe nominaux qui donnent des informations supplémentaires. Exemple : le pingouin → le grand pingouin de la banquise GN minimal → GN étendu L'adjectif qualificatif s'accorde en genre et en nombre avec le nom. Il peut être placé avant ou après le nom. Exemple : Le grand loup féroce Le groupe nominal suit toujours le nom et et précédé d'une préposition (de, sans). Sa fonction est de compléter le groupe nominal. On dit qu'il est complément du nom. 5- Une autre expansion du groupe nominal : la proposition relative La proposition relative fait partie du groupe nominal. Comme les autres expansions du nom, elle donne des informations sur le nom noyau : Exemple : une histoire qui te plairait. N noyau proposition relative La proposition relative est toujours construite avec un pronom relatif : qui, que, quoi, dont, où, lequel, duquel, auquelet un verbe conjugué. Exemple : qui te plairait Pronom verbe conjugué relatif Ne pas confondre les pronoms relatifs avec les mots interrogatifs qui introduisent des questions.
Les déterminants G11 1- Les articles Les déterminants accompagnent toujours le nom commun. Il est toujours placé devant le nom : une classe. Les déterminants indiquent le genre et le nombre du nom qui le suit : les planètes, le soleil. Il existe plusieurs catégories de déterminants 1- Les articles Les articles peuvent être définis ou indéfinis : - les articles indéfinis désignent un nom de manière vague ou générale : un arbre, une fille... - les articles définis désignent un nom unique ou que l'on a déjà rencontré (que l'on connait) Certains articles sont contractés : ils sont le résultat de la fusion d'une préposition et d'un article indéfinis ou définis. articles singulier pluriel masculin féminin indéfinis un une des définis Le, l' La, l' les Lorsque le, la, l' sont placés devant un verbe, ce ne sont pas des articles. Ce sont des pronoms. On ne dit pas On dit à le cinéma au cinéma à les fraises aux fraises de le chocolat du chocolat de les amis des amis
2 - Les déterminants possessifs Les déterminants possessifs indiquent à qui appartient l'objet ou l'être désigné par le nom. 3 - Les déterminants démonstratifs Le déterminant démonstratif précise le nom, comme si on montrait du doigt l’objet ou l’être qu’il désigne. 4 - Les déterminants interrogatifs ou exclamatifs Les déterminant interrogatifs ou exclamatifs s'emploient dans une phrase interrogative ou exclamative. possesseur 1ère personne du singulier : je 2ème personne du singulier : tu 1ère personne du singulier : il, elle 1ère personne du pluriel : nous 2ème personne du pluriel : vous 3ème personne du pluriel : ils, elles Sing masc mon ton son notre votre leur Fém ma ta sa pluriel mes tes ses nos vos leurs singulier pluriel masculin féminin ce / cet cette ces Devant un voyelle ou un h muet, ce devient cet : cet enfant cet homme singulier pluriel masculin féminin quel quelle quels quelles
Les adjectifs qualificatifs G12 Un adjectif est un mot qui donne des précisions sur le nom. Il indique comment est la personne, l’animal, la chose ou le lieu. L’adjectif s’accorde en genre et en nombre avec le nom qu’il accompagne. Dans le groupe nominal, il est placé devant ou derrière le nom.
Les pronoms personnels G13 1- Les pronoms personnels sujet et complément Les pronoms personnels désignent les personnes qui parlent ou les personnes dont on parle. Exemple : Je joue avec elle. Nous irons les voir. On utilise les pronoms personnels pour éviter les répétitions. Exemple : Lise est mon amie. Je joue avec elle. Les pronoms personnels n'ont pas la même forme selon qu'ils sont sujet ou complément d'objet. Lorsque le, la, l' sont placés devant un verbe, ce ne sont pas des articles. Ce sont des pronoms. Nombre personne Fonction dans la phrase sujet COD COI singulier 1ère Je Il me voit. Tu m'attends. Il me parle. Ce livre m'appartient. Il parle de moi. 2ème tu Il te voit. Je t'attends. Nous te parlons. Ce livre t'appartient. Il parle de toi. 3ème il Nous le voyons. Nous l'attendons. Je lui parle. Je parle de lui. Je pense à lui. elle Je la vois Je l'attends Je parle d'elle. Je pense à elle. pluriel nous Il nous voit. Il nous parle. Il parle de nous. Il pense à nous. vous Il vous voit. Il vous parle. Il parle de vous. Il pense à vous. ils Je les mange. Je leur parle. Je parle d'eux. Je pense à eux. elles Tu les vois. Je leur obéis. Je parle d'elles. Je pense à elles.
Les adverbes G14 1- Pour modifier le sens d'un verbe L'adverbe est un mot invariable. Exemple : Il coure lentement. → Ils courent lentement. L'adverbe est utilisé de différentes manières : 1- Pour modifier le sens d'un verbe L'adverbe est un mot qui modifie le sens du verbe : Elle se trompe rarement. Il indique où (adverbe de lieu), comment (adverbe de manière), quand (adverbe de temps) se déroule l'action . 2 - Pour relier des phrases Les adverbes peuvent aussi servir à relier des phrases simples entre elles. Exemple : Elle bat les œufs. Puis, elle ajoute le sucre. Alors, elle verse la préparation dans le moule. 3- Pour modifier le sens d'un adjectif ou d'un autre adverbe Exemples : Cette eau est souvent froide. Nous pourrions nous voir plus souvent. Adverbe de lieu Adverbes de manière Adverbe de temps Ici Ailleurs Là Devant Derrière Sous Sur... Bien Mal Rapidement Tranquillement… Souvent Ensuite Hier Aujourd’hui... Adverbes de liaison alors, aussi, donc, en effet, ensuite, enfin, puis, par contre...
4- D'autres adverbes : quantité, doute, affirmation, négation 5 - Les adverbes en -ment Les adverbes de manière qui se terminent en -ment sont formés à partir du féminin de l'adjectif auquel on ajoute le suffixe -ment. Adverbe de quantité / degré Adverbes de doute Adverbes d'affirmation Adverbes de négation Beaucoup Trop Moins Peu ... Peut-être Sans doute Probablement Oui Certes Assurément Certainement ne…pas ne…point ne... rien ne... jamais non… adjectif Adjectif au féminin Adverbe lent lente lentement doux Douce doucement sauvage sauvagement heureux heureuse heureusement Il y a des exceptions : Vrai → vraiment Bruyant → bruyamment ...
Les degres des adjectifs et des adverbes 1- Les adverbes de degré Les adjectifs qualificatifs et les adverbes ont un sens défini par le dictionnaire. Mais les adverbes de degré peuvent faire varier ce sens. Il existe trois degrés d'intensité : - un degré faible : Il est peu aimable. Il répond peu aimablement. - un degré moyen : Il est plutôt aimable. Il répond assez aimablement. - un degré élevé : il est très aimable. Il répond fort aimablement 2 – l'infériorité, la supériorité, l'égalité Pour exprimer la supériorité, l'infériorité ou l'égalité, on utilise le comparatif ou le superlatif : comparatif superlatif infériorité Alfred est moins sage que Karim. Alfred est le moins sage. égalité Sophie court aussi vite que Marie supériorité Julie court plus vite que Lucie Julie court le plus vite
Les mots de liaison G16 Pour relier des mots entre eux, on utilise des mots de liaison. Exemples : J'aime le français et les mathématiques. Je n'aime pas l'anglais mais j'aime le sport. Je ne suis ni en CE2, ni en CM1. Ce sont des mots invariables. Exemple : J'aime le chocolat et la glace. → Ils aiment les chocolats et les glaces. Ils relient toujours des mots de même nature. Exemple : J'aime le français et les mathématiques. GN GN Mot de liaison Emploi Exemple et Indique l'addition J'aime le français et les mathématiques. ou Indique un choix Tu peux faire du foot ou du rugby. ni... ni... Employé dans une phrase négative. Signifie aucun des deux Je n'aime ni le chocolat ni la glace. mais Indique l'opposition Marche mais ne court pas !